Des mots pour toi

Prendre le temps, le temps qu’il faudra… je sais que rien n’est facile, mais c’est important, pour moi, pour toi, pour tous ceux qui m’ont croisée un jour ou l’autre, pour tous ceux à qui j’ai parlé à mi-mots, à mi-voix.

Prendre le temps des souvenirs heureux, de ceux qui l’ont été moins, des pires aussi.

Prendre le temps de dire, d’extraire de ce moi qui se bat tout ce qui fait si mal.

J’avais besoin d’images, j’ai créé, pour toi, un nouvel album en rassemblant quelques instants de toi, de ces presque quarante ans de vie où tu es passée de l’état d’enfant désiré, rêvé, à celui d’adulte, si différent.

De cet album, une centaine d’images familiales, j’ai choisi quelques images pour un pêle-mêle que j’ai mis dans la pièce qui a toujours été la mienne, celle où je couds et je repasse… mais où je n’écris pas.

Pour écrire, j’ai besoin d’images… mais j’ai aussi besoin de silence, de solitude.

J’ai besoin de ne pas regarder d’horloge, d’effacer le temps.

Alors, je t’ai mise en moi, comme avant ta naissance. J’ai écouté les battements de ton cœur, tes mouvements et tes silences. Je suis de nouveau enceinte de toi.

Je ne vais pas t’inventer une autre vie, mais sans doute garder ces mots où je t’en donnais une autre, pour pouvoir survivre.

Il y a eu l’attente, la présence, la désillusion, l’acceptation, l’intermittence, l’absence et puis l’adieu interminable, l’inéluctable.

J’ai cru que ce serait plus facile… ça ne l’est pas.

C’est comme si je me trouvais devant un jardin qui ne fleurirait plus.

Ton hortensia hésite… il ne sait pas s’il doit te survivre, mais j’espère qu’il retrouvera l’énergie nécessaire, tout comme moi.

Il n’avait pas encore fleuri, mais les fleurs étaient là. (Avril 2019)

(Blog en demi-pause)

95 commentaires à propos de “Des mots pour toi”

  1. Elle est là et tu la portes toujours en ton cœur de mère, c’est très fort. Un enfant né et quel qu’il soit, sa mère le portera toujours avec son cœur de mère.
    Les images et les mots son tien, puisse la force du partage te permettre de retrouver sérénité et joie, lentement Emmanuelle va t’y aider.

  2. Bonjour maman Quichottine, la perte d’un enfant reste une blessure ouverte même si le temps rend moins pénible la situation, la vie qui continue sans cet enfant si spécial mais non moins aimé… à jamais vivant en soi, de tout coeur par la pensée, bises, JB

  3. me viennent les mots d’Aragon, avec ce « dans » si bizarre pour éviter le hiatus, mais qui renforce l’intensité de l’image
     » Mon bel amour, mon cher amour, ma déchirure
    Je te porte dans moi comme un oiseau blessé »

  4. Coucou Quichottine,
    Tes mots sont poignants et je ressens tes maux tellement fort.
    Prends le temps qu’il te faudra, peut-être parviendras-tu à trouver un autre mode d’emploi a cette vie à présent si différente. Je te le souhaite de tout coeur.
    Plein de pensées s’envolent vers toi.
    Bises et à bientôt j’espère.

  5. Tes mots sont émouvants ma Quichottine, et Emmanuelle t’habite toujours.
    Oui, tu as raison, elle est en toi pour toujours.
    Je t’embrasse très fort.

  6. Que dire ? C’est très beau, merci pour ce partage, cette confidence ! Amitiés

  7. Il refleurira son hortensia j’en suis certaine…tes mots sont là pour nous le prouver car ce sont des mots d’amour, des mots de mère, poignants et si émouvants pour nous qui ne pouvons nous mettre à ta place tant la douleur qui suit la perte d’un enfant est unique, mais qui ressentons à quel point son absence est pour toi un vide immense…Prends ton temps ma chère Quichottine, je t’embrasse très fort et mille pensées s’envolent vers toi

  8. Garder l’être disparu en soi, tous ceux qui ont perdu un être cher et à plus forte raison une maman son enfant, connaissent cette sensation qui est réelle. C’est le début du deuil je crois, qui n’est pas absent de douleur.
    L’hortensia d’Emmanuelle refleurira Quichottine, ne serait-ce que dans ton coeur.

  9. coucou perdre un enfant c’est douloureux et comme disait ma grand mère lorsque son fils est parti « pourquoi lui, ce n’est pas la logique des choses » malheureusement nous ne connaissons pas notre destin – il nous apporte des joies et aussi des tristesses – l’absence est très dure et je ne crois pas la phrase « le temps adoucit la douleur » elle reste là au fond de nous, même si nous essayons de garder les meilleurs souvenirs – prends bien soin de toi bisous Mamy Annick

  10. Dans ton cœur, refleurira et grandira ta petite fille…
    Elle est près de toi malgré l’absence et le vide….
    elle te dit « Maman » je t’aime… ».
    « Maman », je suis là… »
    « Maman, je suis libre »
    « Maman soit heureuse »
    Si je peux t’écrire ces mots c’est que depuis que ma maman est partie au pays d’ailleurs, celui de ta fille, j’ai su qu’elle était là…près de moi….Moi qu’on qualifie de païenne et d’incroyante….Je te fais de gros bisous…

  11. De tout coeur avec toi Quichottine , tes mots sont poignants, emplis de cet amour au cri de déchirure.
    Je t’embrasse bien fort

  12. Que dire devant tant de détresse, c’est très émouvant. Quand ma chère maman est partie, j’ai lu beaucoup de textes du genre de ci-dessous, ça n’efface pas la douleur et le manque bien sûr, mais ça me faisait du bien
    « La nuit n’est jamais complète.
    Il y a toujours, puisque je le dis,
    Puisque je l’affirme,
    Au bout du chagrin
    Une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée… »
    Paul Eluard

    Je pense bien à toi Quichottine et je t’embrasse bien fort

  13. Il te faudra du temps pour reprendre ta route. Prends ton temps et prends grand soin de toi. Les tiens sont là tout près et Emmanuelle aussi… Je t’embrasse bien fort.

  14. Bonjour Quichottine , pas facile d’ajouter des mots à tes mots si touchants, forts, personnels et qui évoque l’attente, la souffrance et l’amour tout à la fois. Des mots pour continuer à avancer avec foi .

  15. Non ce ne peut pas être plus facile mais écrire …lorsque tu en as la force, c’est faire vivre encore Emmanuelle.
    je t’embrasse bien fort

  16. Tes mots disent bien la souffrance et la solitude dans ce deuil. Et pourtant c’est de l’ordre de l’indicible . Comme ils me touchent, comme ils résonnent en moi !
    De tout coeur avec toi chère Quichottine . je t’embrasse affectueusement.

  17. Dans ton coeur de maman Emmanuelle sera toujours là. C’est beau tes mots d’amour, c’est émouvant ^parce qu’un enfant ça reste toujours présent tant qu’on est vivant.
    Je t’embrasse Quichottine et ton jardin refleurira, il faut lui laisser le temps.
    Je pense très fort à toi

  18. Une plaie qui ne se fermera jamais, mais dont il va falloir apprendre a maîtriser la douleur…comme ça semble facile a dire………..un coeur de mère ne peut pas ne pas saigner …Bisouss

  19. Je suis de tout coeur avec toi Quichottine.
    Je t’envoie des bisous de réconfort
    Douce fin de journée

  20. Je senstant de douleur en toi que je ne trouve pas les mots pour t’apaiser. N’y aurait-il pas dans ta région une association ou un groupe de paroles composé de personnes vivant ta situation ? Ce serait bien que tu puisses parler avec d’autres. Je crains que tu ne sois bien seule et que ce soit bien lourd à porter.

  21. Aucun mot de réconfort ne pourra apaiser ta douleur Quichottine ressentie dans tes mots si poignants…
    Je t’embrasse de toute la force de mon cœur !
    Nicole

  22. Bonsoir Quichottine
    Je viens de remonter le temps en lisant les billets consacrés à Emmanuelle, et je découvre son, votre histoire. Comme je comprends ta peine, Quichottine. L’un de mes fils a un petit garçon de 10 ans, il est handicapé suite à une rupture d’anévrisme à 2 ans et demi qui l’a laissé hémiplégique et qui l’a blessé intellectuellement également. Je comprends combien vous l’avez aimé, aidée, soutenue et combien elle vous manque. Je me joins à ta douleur et à tes mots. Bien affectueusement,
    Françoise

  23. Que dire … se battre pour retrouver, seulement, un vrai sourire, celui qu’elle aimait.
    Parce que la blessure arrive un jour à se refermer mais que la cicatrice se déchire sans savoir pourquoi.
    Je t’embrasse

  24. « Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille »… Mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut raisonner, n’est-ce pas ? Mettre des mots dessus, reconnaître l’absence, c’est sûrement le début d’un lent processus de reconstruction. Tu as raison de « prendre le temps des souvenirs ». Ils n’appartiennent qu’à toi, même si les instants ont été partagés. Fais-en un mur sur lequel t’appuyer pour rester debout. Je voudrais pouvoir t’aider, je ne peux que penser à toi.

  25. C’est tellement beau ce que tu écris Quichottine !! Que d’émotions !
    MERCI de tout cœur pour ce partage si riche.
    Je t’embrasse

  26. Je ne pense pas que les morts souhaitent nous voir malheureux trop longtemps. Ils vivent en nous et le chagrin ne les fera jamais revenir, ils nous veulent libres et heureux.Avant de signer l’acte de vente de la maison de ma mère et de ma grand mère où j’avais été si heureuse, je suis allée faire un dernier tour. J’en ai parcouru toutes les pièces et dans chacune d’entre elles j’ai évoqué un souvenir heureux et j’ai surtout demandé à ma grand-mère de me pardonner d’avoir ainsi tout bradé alors qu’elle tenait tellement à sa maison, qu’elle avait tout sacrifié pour elle. je lui ai demandé aussi de m’envoyer un signe. Deux jours après, les voisins m’ont dit que deux nuits de suite ils avaient vu une chouette effraie, une dame blanche se cogner en essayant de sortir par la fenêtre de la chambre de ma grand-mère dont javais oublié de fermer les volets. J’avais rendu les clés au nouveau propriétaire mais j’en avais gardé une. je suis allée refaire un tour dans la maison, j’ai trouvé des plumes blanches dans cette chambre et j’ai ouvert grand la fenêtre sur la nuit. La chouette a retrouvé sa liberté et j’ai été soulagée. Je ne sais pas trop ce qu’il faut croire de cette histoire mais pour moi, elle est le signe que nous sommes étroitement liés à nos morts, qu’ils veillent sur nous et qu’ils nous aiment comme nous les aimons. Bises et bonne soirée

  27. Il faut passer par ces instants de mal être, puis de ces instants de grâce pour comprendre…
    Parfois les choses prennent un raccourci inéluctable et c’est peut-être pire de ne pas pouvoir comprendre… Un suicide… Je suis très émue à la lecture de tes mots… Il y a des choses que l’on garde au plus profond de soi… Je t’embrasse fort ma Quichottine. Reste forte.

  28. Que dire, très émue par tes mots, belle pensée pour Emmanuelle, c’est important de mettre des mots sur sa douleur pour pouvoir réapprendre à vivre à son rythme après une épreuve aussi difficile bisous tendresse

  29. Ma chère Quichottine, comme toujours pleine de pudeur pour exprimer ton immense douleur…
    Je ne connais pas les mots qui guérissent mais en existent-ils seulement ?
    Il est des deuils dont il est bien difficile de se remettre et l’on se sent souvent si seul pour les affronter malgré tout l’amour et l’amitié qui nous entourent.
    Je t’envoie de douces pensées et je t’embrasse bien affectueusement.

  30. Que te dire de plus de tous ces beaux commentaires, rien, je suis de tout cœur de ce qui a été dit. Douces pensées

  31. Bonjour Quichottine …..

    Je viens de t’écrire par mail ……

    Je dépose ici un parfum de rose, de lumière et d’espérance …………….

    Je vous embrasse de toute la force de mon être : sabine

  32. Je me retrouve en ces mots Quichottine, bien que ta souffrance soit sans doute plus forte que la mienne. J’ai encore mes fils qui m’ont bien soutenue quand j’ai perdu mon époux… Mais l’écriture m’a bien aidée, voilà 10 ans déjà… Je ne peux même pas imaginer ta douleur… moi, j’avais juste besoin de partager mon chagrin avec vous tous… c’est pour ça que je te comprend si bien. Accroche-toi à ton talent d’écriture, sublime tes souvenirs avec tes mots si bien choisis et continue de partager tes émotions, c’est la meilleure thérapie pour soigner ton coeur. Je t’aime douce Quichottine, et je pense à toi très fort.

  33. Que c’est émouvant ce pêle mêle de mots pour évoquer Emmanuelle!
    Le coeur des mères est ainsi fait on n’oublie rien.
    Bises et bonne journée

  34. Me revoici, d’entre les filaments du ciel …….
    Je bois tes mots et les rebois encore …

    Ce jardin que tu crois ne plus voir fleurir ne va cesser de s’épanouir mais …. autrement !
    Ecoute le vent, sens la terre frémir chaud sous tes pieds, et ce souffle discret qui viendra poser des mots sur ton coeur, SES mots …. et tu les verras ces fleurs, celles de ce jardin plus beau à partager à deux et … avec le monde entier !!!
    Car le regard des âmes nous soulève de nos retranchements, pour nous porter à la lumière de l’univers, vers des trajectoires d’amour illimité, vers des champs invisibles où fredonne à chaque seconde la joie d’exister …
    Crois-moi, ma Quichottine, ces fleurs ……… je les ai vues un jour, un jour de grand chagrin aussi, elles existent, et je les vois encore à chaque instant !

    Je t’embrasse IMMENSE-AIMANT : sabine

  35. Ma douce Quichottine, que ta souffrance est grande tes mots si poignants, merci de partager cette peine atroce avec nous. Ah si l’on pouvait prendre un peu de ton mal. Emmanuelle est au plus profond de toi mais elle te donne de la force malgré toi. Son Hortension refleurira j’en suis sure.
    Je te serre contre mon coeur et t’embrasse très fort.
    chatou

  36. Tes mots sont si beaux, je respecte ton silence.
    je t’embrasse affectueusement

  37. Comme c’est difficile de faire le deuil d’un enfant Quichottine
    La paix est quelque part dans ce silence et dans cet amour qui t’envahit, tes doutes sont légitimes mais je sais que tu trouveras un peu de réconfort au fond de toi, que le temps fera son oeuvre et que la consolation te sera accordée même si l’absence d’Emmanuelle te fera toujours mal…
    Je t’embrasse bien fort

  38. Chère Quichottine..
    Je partage ta douleur qui ne peut s’éteindre, je te souhaite de pouvoir trouver la paix en toi, l’harmonie de la réalité.
    Nous venons au monde tous différents pour apporter des leçons de vie et les vivre.
    Ta petite Emmanuelle est venue chargée de leçons, pour elle, pour toi. Tu les as bien apprises, et comme tout ce qui vit, Emmanuelle est repartie..
    A toi maintenant de vivre ta vie dans la sérénité. Heureuse d’avoir pu faire pour Emmanuelle ce que sa vie demandait, d’avoir été à ses côtés.
    Soit fière de ce parcours.. Avec amitiés je te souhaite le courage de pouvoir vivre heureuse.

  39. Pensées tendres pour toi.
    Prend le temps de silence qu’il te faut.
    Et je croise les doigts pour l’hortensia. Je pense qu’il repartira au printemps.

  40. Salut,
    Difficile de ne pas être sensible à ton texte.
    Il faisait beau alors on est allé à la cueillette .
    On a prix des légumes pour les soupes .
    Il y a même encore des tomates.
    Bonne journée

  41. J’ai lu le très beau commentaire d’Aza et je pense exactement comme elle, les morts ne nous quittent jamais. Ils sont en nous et peut-être veillent-ils sur nous… Il y a parfois des signes qui nous étonnent, comme la chouette blanche, il faut savoir les voir, les écouter aussi.
    Tendresse ma Quichott’, les épreuves nous rendent plus grands, plus forts et l’amour est la seule voie à écouter, même au-delà de l’absence.

  42. C’est beau ce que vous écrivez, et tellement touchant. Après avoir rassemblé ces photos, pourquoi pas un livre à propos d’elle ?
    Je vous embrasse.

  43. Emmanuelle est en toi et j’espère que tu vas pouvoir survivre, passer le cap. Ce sera long, mais je sais que tu y arriveras.
    Je t’embrasse bien fort Quichottine !

  44. La peine te suis et j’aimerais tellement t’apporter un peu de réconfort. Je comprends cette douleur que tu es seule à ressentir dans toute sa cruauté et avec autant d’acuité. Aujourd’hui Emmanuelle n’a plus besoin d’être portée mais t’accompagne dans chaque moment de ta vie que cette présence aimée rendra, je l’espère, bientôt plus douce. Peut-être finirez-vous toutes les deux par enfin trouver la paix. Je t’embrasse.

  45. Que te dire? Et combien je te comprends. Voudrait-elle autant te voir souffrir? Je ne le pense pas, mais je sais combien on ne peut lutter devant son chagrin. Je veux juste te dire, et je le sais, qu’elle se trouve là, tout près de toi… crois-moi , ils deviennent nos anges, le gardien de nos âmes pour toujours… Je t’embrasse.

  46. Quand ils partent, notre cœur est leur demeure a jamais…Tu le dis si bien chère Quichottine…

  47. Te lire et partager dans le silence .
    Je t’embrasse Quichottine.

  48. Je t’envoie une petite pensée … Et parfois j’allume une bougie pour voir danser les flammes, pour voir danser la flamme de ses yeux.

  49. Difficile de commenter un tel texte.
    Une de mes tantes a perdu deux enfants, son fils, bébé, et une de ses filles (qui était aussi ma filleule) elle avait 30 ans. Je me suis toujours demandé comment elle pouvait survivre à ça.
    Comment peut-on survivre à ça?
    Je vous serre dans mes bras, bien affectueusement.

  50. Ma chère Quichottine,

    « Pour écrire, j’ai besoin d’images… mais j’ai aussi besoin de silence, de solitude. »
    Il en est de même pour moi.
    Je reste silencieuse , très émue. Juste être là , même de loin, mais près de toi en pensées
    je t’embrasse bien fort

  51. coucou un petit passage pour te remercier de ton passage sur mon blog je te souhaite également une excellente journée bisous

  52. Tous vos amis qui laissent des messages n’effacent pas la tristesse mais réchauffent le cœur.
    Je viens de laisser un article-hommage à Lorraine une grande poétesse que vous aimiez.

    « Vous étiez un ami avec qui j’aimais rire
    Mais c’était un amour qui enlaçait sa proie
    La valse m’emportait. Avant qu’elle n’expire
    L’étrange envoûtement m’enveloppait, sournois »

  53. Que ton billet est émouvant Quichottine.
    Aucun mot ne peut effacer la douleur ni apaiser la souffrance.
    Je pense très fort à toi.
    Gros bisous

  54. Bonjour Quichottine,

    Perdre un enfant est certainement la souffrance la + insupportable, la + difficile à surmonter de toutes les douleurs…je n’ose même pas l’imaginer..

    Pour l’enfant, c’est un retour à la paix , dans ce monde parallèle où l’âme immortelle poursuit son chemin; pour ceux qui restent , par contre, c’est un long cheminement de questions, de pensées et de travail profond sur soi-même..

    Je te souhaite beaucoup de courage dans cette épreuve…
    Reste toujours à l’écoute de ton coeur,
    Toutes mes amitiés,

  55. je te remercie pour tes gentilles visites délicates et sensibles. N’oublie pas ton parapluie en sortant de la maison.

    Bises

  56. Avec le temps les souvenirs changent avec le recul, mais c’est bien de savoir son passée avec des petites histoires

  57. Bonjour ma douce Quichottine , je suis très émue en lisant tes pensées et il m’est difficile de commenter . Je pense à vous deux et vous embrasse très fort .

  58. Salut,
    Le temps s’améliore cet après midi mais la météo nous prédit de la pluie pour demain.
    J’espère qu’il fera beau dimanche.
    Bon week-end

  59. Trouver la force de dire ces mots qui nous étouffent…
    et retrouver, dans le partage, la force d’avancer, encore.
    Je t’embrasse.

  60. Tes mots sont … je ne sais comment les qualifier en fait. J’aime beaucoup te lire même si je ressens la douleur en même temps.

  61. Merci Quichottine pour tous tes passages sur mon blog .
    Amicales pensées
    Bon week -end
    Bises

  62. Je reviens ici juste pour t’envoyer mille bises . Doux week-end Quichottine.

  63. Nos enfants disparus habitent en nous, ils ne nous quittent jamais et parler d’eux, c’est les rendre encore plus vivants…Je voudrai parler de François encore et encore…mais je n’y arrive plus, il demeure néanmoins toujours présent…Je t’embrasse Quichottine

  64. Une douleur qui ne peut s’effacer. Perdre un enfant, c’est perdre une partie de soi . Pourtant,il faut survivre, faire face, pour ceux qui sont là .Il y a des moments de désespoir et des moments plus doux . Un album de photos avec les souvenirs heureux et malheureux. Tu écris des mots d’amour très émouvants pour Emmanuelle. C’est beau et c’est fort.
    Je t’embrasse très fort.

  65. Un petit coucou en passant sur les ailes de la tramontane
    Je t’embrasse bien fort

  66. Mes pensées pour toi Quichottine, tes mots sont si pleins d ‘émotion et les fleurs si « flamboyantes » à travers leur blancheur… Beauté à l’état pur, force des sentiments qui jamais ne se déliteront, alchimie d’amour dans le creuset des souffrances et apaisement que je te souhaite ainsi qu’à ta famille…
    Gros bisous et doux dimanche, amitiés…
    Cendrine

  67. Je passe chez toi pour te faire un coucou amical Quichottine.
    Je t’envoie un peu de chaleur du Midi pour réchauffer ton cœur.
    Grosses bises
    Amitiés
    Santounette

  68. Que d’émotion en te lisant.
    Tes mots me touchent … j’imagine …

     » Bon début de semaine après un WE quasi estival !
    Je reprends mes visites avec plaisir, ça me manquait trop.
    Encore un peu patraque après un rhume carabiné qui a gâché la fin de mes superbes vacances.
    Mais de beaux souvenirs plein la tête avec de belles rencontres bien sympathiques.
    Gros bisoux ♥
    PS : Messages toujours avec mon smartphone en C/C « 

  69. Un petit coucou d’amitié
    ********
    Où vont les mots,
    Quand ils nous déshabillent
    Quand ils se mettent à courir
    Au bout du stylo à bille
    Quand ils savent qu’on les espère
    Quand ils nous jettent la pierre
    Où vont les mots,
    Ceux qui résistent,
    Qui se désistent
    Ceux qui résonnent
    Et empoisonnent
    La Grande Sophie

  70. C est très beau , très vrai et sincère tout ce que tu écris sur ce ressenti difficile.
    Tu n as rien à te reprocher. On imagine souvent nos enfants autrement et on doit accepter leur destinée.
    Je mesure ta détresse qui perdure même après son départ , mais tu donnes tant de ta personne que le contrecoup est inévitable.
    Dans ses périodes difficiles il n est pas interdit d être un peu égoïste.
    Il faut que tu arrives à penser un peu à toi , égoïstement , pour dépasser ce cap.
    Je t embrasse.
    Michel

  71. mes pensées pour toi et que ta quête de silence soit respectée. Des plages de silence parmi l’affection de ceux qui t’entourent. Car ils sont importants aussi. et merci pour tes visites régulières cependant.
    bises amicales

  72. Je passe te dire que je pense à toi. Comme toi, j’ai passé dernièrement plusieurs jours à trier des photos.
    J’ai fait un album spécial avec toutes les photos de mon mari de sa naissance à aujourd’hui. J’ai donc mis de l’ordre pour mes enfants, pour quand je ne serai plus là. Le 19 novembre cela fera 2 ans que mon mari est décédé, je n’ose pas trop y penser… cela fait si mal de perdre quelqu’un avec qui on a vécu plus de 40 ans. On ne guérit jamais de ces blessures irréversibles. Bonne semaine, je t’embrasse.

  73. Emmanuelle sera toujours dans ton cœur..je pense très fort à toi Quichottine et respecte ton silence.. Ici aussi nous trions, c’est dur de devoir se séparer de tel et tel chose lors je te comprends. Prend bien soin de toi.. Douce fin de semaine.. Je t’embrasse très fort..

  74. Merci à tous ceux qui sont passés ici et ont laissé leurs mots, des messages dont la plupart m’a profondément émue.
    J’ai beaucoup de retard, chez vous, ici aussi… mais chaque mot ici recevra ma réponse tout bientôt.
    Je vous embrasse fort.

  75. Tes mots adressés à Emmanuelle sont bouleversants. J’espère que son hortensia va reprendre de la vigueur.
    Je t’embrasse Dame Quichottine

  76. Souvenirs difficiles, je sais. Mais écoute le lutin bleu que tu as si bien mis en page, lorsque ton moral tombait, il te secouait gentiment mais énergiquement. Allez ma Douce prends une grande bouffée d’air, respire, regarde la nature, elle évolue au jour le jour et même en « hiver », elle sait te réconforter en faisant apparaître une petite fleur, que l’on attendait pas. Pas facile je sais, mais il ne faut pas se replier. D’ailleurs le lutin bleu te le fait comprendre en grandissant alors que toi tu rapetisses…
    Je t’embrasse très tendrement, nos anges gardiens veillent sur nous et nous portent, j’aime y croire…