Douleur

J’ai ouvert mon dictionnaire, juste pour savoir ce qu’on en disait.

“Douleur, nom féminin.”

– Ce n’est pas ce qui est écrit. Il y a juste “n.f.” avant le mot latin d’où il provient.

– Je traduis… mais n’est-ce pas ce que nous faisons toujours lorsqu’il s’agit de s’exprimer oralement, de dire ou d’écrire pour que ce soit compréhensible pour tous ?

Alors, si tu veux bien, je continue à lire la définition que l’on y trouve.

  1. Sensation pénible, désagréable, ressentie sur une partie du corps. (douleur aiguë)
  2. Sentiment pénible, souffrance morale. (La douleur de perdre un être cher)
  3. … en psychiatrie : tristesse profonde, accompagnée d’autoaccusations injustifiées, symptôme d’un état dépressif.

– Est-ce physique ou moral ? Dis-moi… Où as-tu mal ?

Quichottine…

Non, en fait, ce n’est pas elle, c’est moi qui me le demandais depuis déjà quelque temps.

La douleur ne passait pas, elle s’amplifiait au fil des jours jusqu’à me rendre tout déplacement insupportable. J’avais seulement envie de rétrécir, de m’entourer d’un cocon douillet où plus rien ne pourrait m’atteindre, de ne plus rien dire ou ressentir.

Je me disais qu’il fallait pourtant que j’en sorte, que je reprenne le cours de ma vie, fut-elle virtuelle sur un blog ou un simple cahier où je pourrais continuer à parler sans que l’on me rabroue, sans que l’on me dise d’arrêter de m’inquiéter pour un rien, de tout prendre au premier degré.

“Ça passera…”

“Dans la vie faut pas s’en faire…”

Comme dans une chanson d’autrefois, un refrain, un leitmotiv, quelque chose qui pourrait rendre ma méthode Coué efficace.

“Tout va très bien, madame…”

Mais je ne suis pas marquise, je n’ai pas envie que l’on me délaie les mauvaises nouvelles pour m’annoncer finalement la pire, celle qu’on n’évitera pas.

Il y a toujours pire, il y a toujours des peines qu’on ne peut pas soulager, des douleurs qui persistent derrière un sourire et que l’on pourrait lire dans les yeux, juste avec un peu d’attention.

Chacun a ses soucis, ses douleurs plus ou moins cachées, ses rires contraints qui sonnent un peu faux mais que nous préférons aux larmes.

Alors, pour ne pas les dire, parce qu’ils pourraient causer du chagrin à ceux qui nous aiment, nous nous réfugions derrière un masque, ou un personnage créé de toutes pièces à partir de l’un de nos héros.

L’armure est toujours un peu fragile, mais nous espérons qu’elle tiendra assez longtemps, quitte à fuir parfois, quand nous la sentons prête à se fissurer trop profondément.

– Fuis-tu ?

Quichottine ne pouvait pas répondre… Celle qui était cachée derrière le masque aurait dit oui.

Quichottine vue par Koulou.

63 commentaires à propos de “Douleur”

  1. Que te répondre, Quichottine, puisque tu as ce ressenti que nous avons tous et toutes. La carapace nous la mettons pour couvrir nos peines, nos chagrins, nos douleurs, pour ne pas faire souffrir ceux que nous aimons. Je t’embrasse et te souhaite une belle journée

  2. Ne t’inquiète pas Quichottine, nous sommes tous dans la même nasse…
    Alors, sourions puisque c’est grave…

  3. Je suis pareille, je ne dis pas tjs ce qui me fait souffrir, au corps comme aux actes qui me blessent… Parfois il faut bien se dévoiler et dire, ça ne va pas… j’ai mal ! Après tout dans le mariage nous sommes deux, deux à partager les joies comme les peines, la souffrance physique… même si chacun a sa fierté… Bonne journée, bises

  4. Parfois il faut savoir juste comme les loups, les louves, hurler sa peine à la lune, pour déposer le fardeau trop lourd quelque part… Cela n’efface pas la douleur mais cela soulage…

  5. Seul le temps est le remède pour que la douleur se taise et que la peine et le chagrin présents soient là sans plus … Sans que le corps souffre ..et que l’âme soit anesthésiée. Courage !

  6. J’aimerais tant t’aider à porter ta cuirasse… mais hélas chaque parcours est si personnel qu’il se fait seul. Seule dedans. Mais pas seule autour. Je t’envoie mille petites plumes pour t’aider à supporter ce poids….

  7. Que te dire … puisque chacun(e) ressent à sa manière, que c’est difficile, parfois, de partager, que le faire fait souffrir l’autre et que même s’il ne le dit pas a, peut-être, envie de te dire j’ai mal aussi, arrête.
    Tu m’as peut-être déjà lue, dans un commentaire ou autre, dire : un jour, fin d’après-midi, en rentrant à la maison et arrivant en haut de côte, j’ai « vu » le ciel, le soleil comme il y avait longtemps. J’ai stoppé la voiture, je suis sortie et j’ai contemplé. Et sais-tu, je n’ai pas eu l’impression de soulagement. Je me suis juste dit : que la nature est belle.
    Longtemps après, mon amie conteuse, alors que son conte m’avait fait rire, m’a dit : que ça fait du bien de t’entendre rire. J’ai répondu : je ris souvent. Là, la réponse a été : pas comme aujourd’hui.
    Alors que te dire. Chacun son rythme, chacun son apaisement un jour.
    Les blessures du corps se superposent souvent.
    Je t’embrasse Quichottine.

  8. Tu es en droit de retirer le masque Quichottine. Donne toi la permission de hurler cette douleur trop longtemps contenue, ici sur ce blog ou ailleurs et de pleurer autant que tu en as besoin, à l’écart de tes proches si tu le préfères, sinon elle va s’amplifier de jours en jours comme tu le dis très bien.
    Pour une fois dans ta vie, lâche prise sans t’inquiéter de ce que les autres vont ressentir, vraiment.
    Je t’embrasse.

  9. Douleur
    Orage du coeur
    Usure des os
    Liquéfaction des sentiments
    Éternel tristesse
    Utopie perdue
    Résistance anéantie

  10. il faut parfois se défaire de l’armure parce qu’à l’intérieur un jour ça finit par exploxer… je souris , certes il n’y a pas de quoi lorsqu’on parle de douleur, mais c’est en pensant à des réactions lorsque tu oses dire à voix haute : j’ai mal ! tu as de tout à partir de là , tu peux faire ton marché !
    octobre 2015…j’étais toujours à l’hopital d’Aix. Le massage qui m’avait sauvé commençait à être de plus en plus douloureux pour ne pas dire insupportable. La réponse était , ne vous inquitez pas vous êtes sous surveillance…je ne m’inquiete pas j’ai MAL …rien à faire pour me faire comprendre !
    c’est ainsi la Douleur tu la portes seule…comme beaucoup d’autres choses ! bon je ne veux pas te décourager mais plutot à dire haut et fort que tu as mal…ça soulage quand même un peu ! Grosses bises

  11. Bonjour Quichottine, la douleur est une étrange affaire qui nous tient au cœur, au corps et à l’âme , une sensation désagréable tellement difficile à définir puisque elle est propre à chacun, comme tu le signifies fort bien ici.J’ai commencé à lire « Les métiers improbables » et c’est un vrai délice.Délice, le contraire de la douleur !

  12. Ah ma Quichottine, la carapace craque quelque fois et n’est-ce-pas mieux de pouvoir ainsi évacuer cette douleur indicible.
    Bises et bon jeudi

  13. il y a la douleur— et les douleurs-
    les douleurs physiques engendrent des douleurs morales— psy-
    nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur— à sa perception–
    j’espère que tu vas bien malgré la teneur de ce billet-
    gros bisous-

  14. ce que tu écris est si vrai. Il y a des larmes sous des sourires et parfois même sous des fous rires non contrôlés. Résilience quand tu nous tiens. Bisous

  15. Tu as parfaitement raison , nous avons toutes notre carapace pour masquer notre douleur mais parfois il vaut mieux qu’elle craque pour pouvoir être soulagée . Crier sa douleur n’est pas interdit , car à force de la refouler , comme tu l’as si bien dit, elle ne fait que s’amplifier . Je ne peux m’empêcher de penser à une cocotte minute dont on aurait supprimé le bouchon soupape , et pourtant il est indispensable que la vapeur douleur s’évacue .
    Bisous Quichottine

  16. Bras réconfortants virtuels envoyés pour panser la douleur et être à tes côtés pour recueillir la souffrance silencieuse.
    Ne pas garder au fond de soi des peines et des bobos physiques et psychologiques, sinon ils prennent trop de place et se transforment en maladie qu’on a du mal à dire…
    Courage, patience et persévérance, nos trois héros du moment qui se font un peu trop discrets ces derniers temps.

  17. Je suis tellement d’accord avec Almanito… J’ajouterai juste : j’espère que ce n’est pas grave. Bisous affectueux.

  18. Ah un moment donné, il faut savoir dire que ça ne va pas, qu’on est triste, qu’on est fatigué, pourquoi toujours cacher la vérité de peur de… Je suis de tout coeur avec toi Quichottine
    Gros bisous de nous deux et douce fin de semaine

  19. Bonjour Quichottine
    Nous ne sommes pas tous égaux face à la douleur , et pour la gérer il faut parfois cette carapace pour y arriver , j’ai connu ça pendant longtemps !
    C’est la maladie qui m’a permis de redresser la barre ..
    Gros bisous Quichottine

  20. Chère Quichottine je t’embrasse et te souhaite de la douceur, de la gentillesse, pour atténuer tes douleurs.
    Bises

  21. coucou je ne sais même pas quoi dire car j’aurais pu écrire chaque mot que tu as couché sur le clavier ;
    je n’ai aucun remède
    c’est comme une marée qui emporte tout , puis repart et revient
    bisous

  22. Sont elles morales ou physique ces douleurs ??
    Oh! chère Quichottine..trouver un docteur sérieux, ..avec confiance faire ce qu’il dit.. et puis..
    Appeler le divin en vous qui seul peut vous aider à appeler le calme en vous, à voir le beau nuage.. le soleil qui luit ou les feuilles des arbres qui commencent à prendre un autre ton…
    Je suis une fervente lectrice d’Emile Coué,  » La Santé » écrit avec Grace Gassette. De ses méthodes et du « ça passe ça passe » à dire de nombreuses fois lorsque l’on a très mal. Et le changement arrive..
    Je vous souhaite vivement d’éloigner ce mal et de profiter pleinement de ce bel automne .
    Je vous embrasse.
    Jeanne

  23. Ma chère Aurore, je n’ai pas les mots pour exprimer ce que je ressens en te lisant.
    Je pense au poème de Baudelaire :  » Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille…. ».
    C’est tout.
    Je t’embrasse très fort et te souhaite une journée sereine avec ton cher Archange.
    Cricri

  24. Ma douce Quichottine, j’ai ressenti en te lisant une forte douleur.. celle de ne pouvoir être au plus profond de toi et te soulager de ton lourd fardeau. Mais tu sais que nous sommes là pour écouter cette souffrance et la partager par la pensée. De tout coeur avec toi, je t’embrasse bien fort et toutes mes pensées vont vers toi.
    chatou

  25. Nous avons tous cette attitude pour préserver nos proches mais la douleur quand elle est trop forte et contenue trop longtemps, peut faire beaucoup de dégât à l’intérieur du corps aussi, alors parfois il faut des années pour apprendre à lâcher prise, à dire non je ne peux plus, ou j’ai trop mal et j’ai besoin de l’exprimer parce que quand la douleur est dedans, elle va de toute façon s’exprimer dans le corps un jour ou l’autre par une autre douleur plus physique et souvent plus grave encore celle-là mais sur laquelle on va pouvoir cristalliser notre attention…les médecins le savent bien même s’ils ne le disent pas toujours tout haut…prends soin de toi en tous les cas. On tient à toi ! bisous et une douce fin de semaine

  26. On dit aussi que les grandes douleurs sont muettes, mais je préfère dire ce que je ressens, pas topr longtemps pas trop souvent, mais je m’exprime, çà aide à chasser parfois, seulement parfois la « douleur »!
    J’ai eu un grand coup de mou en revenant de vacances et en me retrouvant seule, mais çà va un peu mieux…
    Bon courage

  27. Ma très chère Quichottine,
    Qui ne porte pas son masque »sourire » , son masque »je vais bien » ? Ne serait ce que pour épargner les proches…
    Je crois que c’est le mieux pour éviter les regards de pitié. Puis comme chacun a sa propre perception de la douleur et son niveau de tolérance, je me dis que ça ne sert à rien de tenter de décrire, alors je continue ma route avec mon masque, et je suis heureuse quand on me dit « Ho comme tu es radieuse! »
    Je t’embrasse fort.

  28. Pas facile de réagir face à une grande douleur. Moi aussi, je suis de celles qui ne montrent pas, pour ne pas « embêter » les gens autour de moi. Et je pleure en silence ou quand je suis seule. Bien que je sache qu’il faudrait en parler.
    Peut-être qu’une personne pourrait t’aider ? (professionnel ou amie) car tu as eu à faire face à beaucoup de malheurs
    Je t’embrasse bien fort

  29. Je pense à toi Quichottine bien fort et je suis très émue à la lecture de ton texte…
    Je te souhaite de pouvoir sortir de cette armure de douleur, de pouvoir te libérer dans les énergies de l’Automne…
    La douleur, hélas, elle est toujours en moi, douleurs chroniques névralgiques avec phases de hauts dans la douleur, très haut, insupportable et quelques phases de bas, afin de ne pas en crever…
    Je vis avec elle, dans mes nerfs, mes fibres musculaires et quand elle explose, enragée, je fais comme je peux en attendant des moments meilleurs…
    Je te souhaite d’aller beaucoup, beaucoup, beaucoup mieux…
    Je t’envoie des pensées douces…
    Gros bisous Quichottine
    Cendrine

  30. Tu portes en toi une cassure profonde mais tu n’en laisses percevoir que la fêlure qui ressemble à une cicatrice qui tarde à se refermer. Il y a des douleurs qu’on endort, d’autres qui anesthésient nos sursauts de vie. Il n’y a pas d’autres baumes que le temps et l’amour, beaucoup, beaucoup de chacun.

  31. Comme ton article résonne en moi ! Accepter et vivre avec , mais que c’est long pour y arriver !
    Je t’embrasse bien fort .

  32. …carapace pour le regard des autres, douleur au fond du coeur…laisse-la s’exprimer cette douleur, qui saurait t’en empêcher?
    Je t’embrasse,
    Mireille du Sablon

  33. La douleur physique ou morale est un lourd fardeau à porter. Se cacher ou parler : cela peut soulager selon le choix que chaque personne va faire. J’espère juste que tu vas essayer de surmonter cette douleur qui te mine. Ne reste pas dans ton coin à attendre que cela passe.Ce n’est pas la bonne solution . Ecris, parle , raconte : tout ce qui pourra t’aider, tu dois le prendre . Je t’embrasse

  34. Bonjour Quichottine. Je partage les propos de Fanfan. Parle, partage tes chagrins, tes peurs, tes peiunes, sur un cahier ou sur ce blog. Sort de cette carapace ! Je t’embrasse fort

  35. Salut,
    La douleur je la connais mais je n’y pense plus depuis un bail.

    Il fait beau et chaud.

    On est allé au marché ce matin.

    Bonne journée

  36. Je n’arrive pas à rebondir sur tes propos si profonds. La douleur est en toi et tu as réussi à en parler. C’est peut-être déjà un premier palier pour se sortir de ce profond désarroi.
    Je t’embrasse bien fort Quichottine !

  37. Un jour j’avais écrit:

    « https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2011/04/tanka-hurler-en-silence.html
    Hurler en silence!…

    Deux yeux pour crier
    Une bouche pour pleurer
    Souffrance muette

    La douleur enchaîne l’âme
    Dans des blessures de mort. »

    ou encore
    https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/2011/01/images-prises-sur-le-net-la-souffrance.html
    « La souffrance est cette déchirure qui te brûle,
    te lacère et te griffe,
    cette cicatrice béante
    par où sort
    le cri de ton corps blessé à mort. »

    Il reste toujours des cicatrices mêmes si avec le temps, elles se recouvertes d’une carapace…
    Bon courage à toi…
    La nuit n’est jamais complète.
    Il y a toujours puisque je le dis,
    Puisque je l’affirme,
    Au bout du chagrin,
    une fenêtre ouverte,
    une fenêtre éclairée.
    Il y a toujours un rêve qui veille,
    désir à combler,
    faim à satisfaire,
    un cœur généreux,
    une main tendue,
    une main ouverte,
    des yeux attentifs,
    une vie : la vie à se partager.

    Paul Éluard. (1895-1952).

    Marie

  38. Je suis très touchée par ce texte. Tout ce que tu écris, je l’ai ressenti un jour ou un autre.

  39. la douleur nous touche ou nous terrasse, elle est là présente ou en embuscade, il faut bien faire avec, hélas, fasse le ciel qu’elle soit supportable

    Lève-toi
    Sors de ta gangue
    Affrontes le froid d’un avenir déchiré

    Le soleil ne me parle plus
    Sa lumière ne combleras pas le vide

    J’ai regardé ta démarche
    Tout au long de la grande prairie
    Ferme et alerte
    Tu dois vaincre car nous t’aimons
    L’espace dans ton regard
    Est une source vive

  40. L’armure doit craquer pour libérer la douleur. Quand je ne peux parler, je fais faire une promenade qui m’épuise physiquement…J’en reviens presque guérie.
    Je t’embrasse bien fort chère Quichottine

  41. Ma chère Quichottine,

    La douleur est un mot aussi vaste que l’amour. Il y en a de petites ( qui pèsent si lourd) et d’immenses ( que l’on arrive à supporter) , physiques ou morales. Chacun va réagir différemment. je suis du genre a beaucoup garder pour moi, à masquer. C’est comme ça. On ne se refait pas.
    Tu en parles très bien. J’espère que cette souffrance n’est pas trop grave, ou trop profonde et qu’elle va s’alléger.
    Je t’embrasse bien fort

  42. Je viens tardivement sur cet article mais j’tais absente puis les jours passent
    Exprimer sa peine n’est jamais facile, trop souvent c’est mal perçu du moins pas comme on espérait. Alors on se carapace. Mais on a besoin de la dire et il le faut afin de guérir sans s’aigrir…
    Hurle ta peine Quichottine même si c’est dans un bois loin de regards parle au vent à l’arbre mais parle, si autour de toi n’écoute vraiment la nature elle absorbera. Courage douce amie. Bisous

  43. Bonsoir Quichottine
    après une longue absence sur mon blog, pour diverses raisons je reviens doucement.
    La douleur ? Oh, que ce n’est pas facile à expliquer. Cela dépends beaucoup de la sensibilité des gens. qu’elle soit physique ou morale. Quand tu va a l’hosto on te présence une échelle allant jusqu’à 10… cela me fait rire car comment noter cette douleur? étant tous différents Quand a celle qui est morale… je crois que c’est la pire . rien ne peut l’enrayer . Elle s’accroche nuit et jour faisant en sorte qu’on ne l’oublie pas. On dirait qu’elle prend plaisir à torturer les Humains et les réveille en pleine nuit..( les culpabilisant parfois. ). le coeur au bord de l’explosion et le visage inondé. Cela va passer on te dit.Certes un jour surement mais nul peut le savoir vraiment. bisous de fée

  44. Que dire, Quichottine, sans être à côté de la plaque ? La douleur, ou plutôt ne devrions-nous pas dire : les douleurs, croisent notre chemin, parfois s’installent. Que faire d’autre que de l’accueillir (quand on y pense), comme on accueillerait un enfant rebelle qui a besoin d’être bercé avec amour.

  45. Je connais et j’ai appris à vivre avec tant bien que mal, il y a des jours sans et il y a des jours où la douleur me laisse souffler un peu ; avec le temps j’ai accepté aussi d’aller plus lentement dans ma vie et de prendre aussi du temps pour moi c’est important bisous et bonne journée

  46. Bonjour Quichottine , ce billet m’inquiète un peu! même si je sais que nous avons tous et toutes un masque avec le sourire , celui ci nous aide bien souvent … J’espère que tu vas bien , je t’embrasse bien fort ♥

  47. Coucou Quichottine,
    Les douleurs de l’âme et du coeur sont à mon sens les plus difficiles à supporter, mais bon, j’ai peut-être aussi la chance d’avoir une bonne santé pour le moment…
    Que te dire d’autre après avoir lu tes mots/maux… ? Et ces masques que nous avons tous aussi…
    J’ai aimé la réponse d’adamante que je rejoins.
    Bisous et bonne journée

  48. La douleur de la perte d’un être cher ne s’arrête jamais, elle part et elle revient de temps en temps. On ne peut pas toujours le dire, il faut faire des choses dans la journée pour s’occuper l’esprit et pour que les personnes qui nous regardent ne nous assaillent pas de questions. Et pour ma part, je ne dis pas la peine que j’ai sur le coeur à mon entourage. Chacun ses maux. Mais ils sont là, quoiqu’on fasse. Bon courage, bon week end, je t’embrasse et je pense à toi.

  49. J’espère que ta douleur s’est un peu apaisée, que d’avoir pu l’évoquer t’a un peu allégée…J’aime beaucoup le poème de Eluard  » La nuit n’est jamais complète » qu’une de tes lectrices t’a envoyée, il faudrait se le redire lorsque la douleur nous submerge, se le redire et se le répéter…Je t’embrasse Quichottine !

  50. J’ai repensé à ton texte. Il m’a vraiment touchée. Tu ne caches pas ta douleur mais tu la montres avec de la retenue et c’est encore plus fort.

  51. Cette douleur présente pour nous tous et dont il faut parfois savoir d’une bonne carapace pour continuer notre bonhomme de chemin.
    je suis de retour sur les blogs et je pense que j’ai du râter bien des parutions
    mais je suis toujours là
    gros bisous

  52. Pourquoi doit-on croire que « les grandes douleurs sont muettes…
    Non, je pense qu’elles doivent au contraire s’exprimer…
    Il est parfois difficile d’écouter attentivement, et pourtant, ce n’est qu’ainsi qu’on peut comprendre…
    Je pense à toi, à vous, et je t’écoute…