Le Grillon heureux, mon ami Christian

Il a déposé son dernier commentaire chez moi le 30 juillet… Il avait écouté la harpe de Morgan Touzé… mais je suis certaine qu’il avait lu mes billets précédents, comme il le fait toujours après une longue absence… comme il le faisait.

Ce même jour, il publia chez lui son dernier billet, « Un bouquet rose« .

En allant sur sa page, j’avais lu – comme le plus souvent chez lui – des mots superbes, mais si intimes, si empreints de nostalgie, que je n’avais su comment interpréter ce message… J’étais restée émerveillée devant l’image qu’il offrait…

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“C’est l’heure de colorer cette journée et de vous offrir le magnolia en fleurs du jardin des plantes à Paris, ici dans toute sa splendeur d’un début avril.”(Christian, 30 juillet 2014)

C’était en ce début avril-là, en 2013, qu’il avait décidé de franchir les limites de nos écrans respectifs pour me rendre visite, chez moi. Nous avions pris un café ensemble, Christian, mon mari et moi. Nous avions longuement discuté de nos vies, de nos souvenirs, de nos projets. Nous n’étions plus dans le « virtuel » des amitiés bloguesques… Il y avait sa voix, son regard, sa présence, ses essais de réponses.

Comment ne pas imaginer que cet arbre était celui qu’il voulait m’offrir ? … un magnolia, l’arbre qui m’avait permis de vivre au fil des ans, qui m’avait aidé à surmonter les chagrins, le désespoir…

Christian…

Je l’avais « rencontré » grâce à Mahina en juin 2009. Il était alors question du musée de l’outil à Troyes. Il m’avait envoyé ses archives… Un premier contact par courriel suivi d’un autre par courrier.

Il avait continué ensuite à me lire, à me laisser de « petits » mots, ou des « grands »… avec une sincérité dont peu sont capables, me critiquant lorsque c’était nécessaire, me provocant parfois pour être sûr que je ne trichais pas…

Et puis… il était de ceux qui participaient à nos rêves… m’aidant ainsi à réaliser les miens. Il savait que si je voulais tant que des enfants puissent vivre les leurs, c’est que j’avais auprès de moi un enfant qui ne le pourrait jamais… et qui peut-être même n’en avait pas.

Après avoir lu « Histoire de blog« , il m’avait écrit :

« Il est donné à peu de monde d’avoir 10 ans toute leur vie, de garder une âme d’enfant et de pouvoir se mettre  à leur place, de chevaucher leurs rêves et surtout de leur en offrir de tout neuf.  Il faut savoir garder un lutin sur l’épaule et un autre dans la poche, les yeux grands ouverts sur l’intérieur et sortir par toutes les fenêtres ouvertes. »
(Christian, 22 août 2013)

Je n’ai jamais reçu de plus beaux compliments que les siens.

Mais il savait aussi qu’un compliment, pour être efficace, doit aussi être oublié, dépassé :

« Maintenant que la marguerite est devenue adulte, que des enfants verront leurs yeux briller, prend garde de ne pas t’arrêter en te regardant dans un miroir pour savoir si tu es la plus belle, mais retourne dans la cheminée où les cendres sont encore tièdes et demande toi ce qu’il convient de faire  ensuite. »

Cendrillon devenue princesse en son château avait-elle enfoui dans un tiroir aux secrets tout ce qui la faisait souffrir pour se contenter de ses nouveaux et merveilleux atours ?

Pourrais-je mettre de côté mes moments de doute, mon abattement devant ma propre impuissance ?

Le Grillon heureux – c’est ainsi qu’il s’était présenté sur la Toile – avait perdu sa Grillonnette il y a deux ans. Je sais combien ce deuil l’avait marqué. Ils avaient tant rêvé ensemble, ils avaient su transformer ces rêves en réalité, en donnant d’eux-mêmes tant que je suis sûre que tous ceux qui les ont croisés de par le monde en gardent un souvenir ému.

Lors de notre rencontre, il m’a offert l’Afrique. Pas n’importe laquelle… Celle qui était dans sa bibliothèque, un livre d’images et de parfums dont je vous parlerai plus tard.

C’était un cadeau que je n’attendais pas, mais qui me prouvait, s’il en était besoin, qu’il savait ce qu’elle représentait aussi pour moi. Il avait lu, il lisait, il était de ceux qui savent même lire entre les lignes et ne parlent qu’à bon escient.

Il pleut aujourd’hui… Des averses violentes qui noircissent le ciel, et mes pensées se tournent vers ceux dont il était le père, l’ami.

Il va leur manquer, bien sûr, comment manquent toujours ceux qui ont compris ce qu’aimer veut dire.

Il me manquera, c’est certain. Les amitiés que nous nouons sur nos blogosphères sont bien plus importantes qu’on ne saurait le dire. Les mots déposés sur le blog, au jour le jour, sont comme une présence dont on finit par ne plus pouvoir se passer.

Cela s’appelle « s’apprivoiser ».

Et lorsque vient l’heure du départ, de la séparation, c’est normal d’être triste, comme l’était le Petit Prince ce jour-là…

« […] – Ah! dit le renard… je pleurerai.
– C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
– Bien sûr, dit le renard.
– Mais tu vas pleurer ! dit le petit prince.
– Bien sûr, dit le renard.
– Alors, tu n’y gagnes rien !
– J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. »
(Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, XXI)

Le blé qui devait aider le renard à supporter l’absence, le grelot qui tinte encore dans le ciel de l’aviateur… la fontaine qui coule toujours… le même grincement de la chaîne du puits… et l’eau, toujours, cette eau qui est tellement bonne pour le cœur !

J’ai tourné quelques pages, juste pour le retrouver, là-bas, à Lalibela… pour y revoir les images qui m’avaient inspiré une nouvelle histoire

J’ai ouvert ma fenêtre, j’ai regardé les nuages et le petit coin de ciel bleu qui faisait sourire le jardin.

Je suis sortie, j’ai marché pieds nus dans l’herbe mouillée, comme je l’avais fait enfant dans le sable brûlant, laissant couler mes propres larmes… à moins que ce ne soit la pluie qui ait voulu faire briller mes joues à l’instar des pétales de mes roses.

Celle-ci est pour Toi.

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109 commentaires à propos de “Le Grillon heureux, mon ami Christian”

  1. Alors que j’écrivais ce billet, j’ai pensé à tous ceux d’entre vous qui sont dans la peine, à tous ceux qui luttent encore contre la maladie…
    J’ai pensé à Hélène, qui m’a appris cette nouvelle…
    J’ai pensé à vous tous, et à ces « mots d’amitié » que nous échangeons de blog en blog…
    Il n’y a rien de virtuel, rien que l’on puisse effacer…
    Il y a vous, tels que vous vous montrez… et plus encore, il y a ceux qui arrivent à dépasser l’écran, à ôter leur masque, à prendre ainsi le risque d’être soi dans un monde où ce n’est pas toujours aussi simple qu’on le voudrait.
    Il y a ceux pour qui l’amitié est plus qu’un vain mot.

    Merci à tous.

    • J’ai pris du retard… et je n’ai pas répondu encore à vos derniers messages. Mais ce sera fait dans les jours qui viennent.
      Prenez bien soin de vous.
      Je vous embrasse fort.

  2. Bonsoir ma chère Quichottine. Merci de tes appréciations sur mon dernier article.
    quand à celui ci il est aussi très beau et très « puissant ». J’ai toujours aimé ce passage du petit Prince et du Renard. Il n’est pas aisé d’apprivoiser qui que ce soit et lorsqu’on le fait avec tant d’amour mais aussi de patience c’est un lien merveilleux qui nait . Comme tu le dis si bien sur la blogosphère très peu se connaissent de visu mais ce lien invisible comme celui d’Ariane est quelque fois, bien présent.
    Bisous ma Belle

    • Le lien reste… il est si fort que rien ne le brisera.
      Bisous et douce journée.

  3. Merveilleux hommage, je suis toute chose.
    Le petit clin d’œil de Saint -ex, c’est très vrai, il y a toujours quelque part, un regret, mais de tellement beaux souvenirs.
    J’ai suivi le lien « un bouquet rose » et ce que j’y ai découvert m’a émue
    Merci pour ce partage
    Je t’embrasse très fort

    • Merci à toi…
      Je t’embrasse très fort, Tit’Anik.

  4. Ma douce Quichottine je ne peux qu’être triste en lisant ton billet car je tiens à partager ta peine et merci de la partager avec nous. Les années passent et nous tissons des liens au fil du temps et des amitiés sincères. J’ai lu avec « admiration » les commentaires de ton ami Christian; quelle belle plume pleine d’humanité.
    Sans le connaître je lui souhaite une bonne route là où le vent emportera son âme.
    Je t’embrasse mon amie
    chatou

    • Il avait une présence incroyable, sur les blogs qu’il lisait et dans sa réalité.

      A tout bientôt, ma Chatou.
      Prends bien soin de toi. Je t’embrasse fort.

  5. Bonsoir Quichottine
    Tu rends un bel hommage à ton ami. Oui c’est triste et difficile du supporter la perte d’un être cher, j’en sais quelque chose car mon aimé, le père de mes enfants s’est éteint voilà un an , 40 ans de mariage et l’amour de plus en plus fort.
    Mais pourtant il faut continuer une vie autre, quel changement!
    J’ai eu l’occasion voilà peu de temps d’accueillir chez moi deux blogueuses, quel échange fort! comme si on s’était toujours connues des confidences et des rires à n’en plus finir, quel bonheur.
    Bonne soirée à toi

    • C’est ce qui m’a le plus frappé… on peut ne pas se connaître « en vrai », et pourtant, lors des rencontres, c’est comme si nous ne nous étions jamais quittés.

      Merci d’avoir partagé ces souvenirs avec moi…
      Je ne sais pas ce que je deviendrais si mon aimé devait prendre un autre chemin…

      Passe une douce journée.

  6. Bonsoir Quichottine, je ne connaissais pas personnellement Christian sur la blogosphère, à te lire il est parti là où l’on ne revient pas rejoindre son épouse… qui n’a connu un ami, une amie virtuelle qui un beau jour n’est plus venu sur votre blog, tous, je le pense ! Et ça nous fait grande peine aussi… Un beau billet que voilà, qu’il repose en paix…. amicales pensées, jill… Bises

    • Il y voyageait peu et le plus souvent en silence quand il suivait les liens que je proposais.
      Il ne voulait pas être captif des blogs et avait limité sa liste à 50. 🙂

      Mais j’ai souvent parlé de lui ici.

      Là où il est aujourd’hui, il est heureux. Mais il ne quittera pas mon souvenir.

      Bises et douce journée, jill. Merci pour tes mots amicaux qui me touchent beaucoup.

  7. Quel bel hommage pour ton ami Christian.
    Je viens de lire le commentaire qu’il t’avait laissé, c’est très bien dit.
    On a l’impression de perdre un ami et c’est vrai que parfois les liens que l’on peut nouer sur le net n’ont rien de virtuel.
    Bises Quichottine

    • Ce n’est pas qu’une impression…
      Merci Santounette.
      Bises et douce journée.

  8. Un bel hommage, plein de douceur aussi. Je suis sûre qu’il l’a lu, et qu’il a déposé, quelque part, sur un nuage ou un pétale de magnolia, un commentaire qui volera jusqu’à toi.

    • … ce magnolia… il était un merveilleux cadeau d’avant son départ.

      Merci pour ces mots, Carole.
      Ils me touchent beaucoup.

  9. Magnifique Quichottine… Tes mots sont beaux, Tes mots sont emplis d’émotion…un bien bel hommage à cet ami qui sourit et te regarde du haut de son étoile !
    Je t’embrasse fort

    • Il sera toujours là… je sais qu’il est de ceux qui ne s’oublient pas.
      Merci pour ta présence ma Nickyza.
      Je t’embrasse très fort.

  10. Coucou ma Quichottine.
    Un très bel hommage pour ton ami Christian qui a offert à ces lecteurs dans son dernier billet ce magnifique arbre de vie.
    Je comprends ta tristesse, et voir disparaitre un ami virtuel avec qui vous aviez franchi le pas du vis à vis est d’autant plus dur. Il a rejoint sa grillonnette, mais demeure dans ton cœur et dans celui de la blogosphère à jamais.
    De gros bisous ma douce rêveuse, passe un bon jeudi.

    • Merci de l’avoir si bien compris.
      De gros bisous à toi aussi ma Zaza.
      Passe une douce journée.

    • Simplement… merci pour juste ce moment de présence.
      Je t’embrasse.
      Prends bien soin de toi.

  11. C’est vrai Quichottine que ces blogs que l’on anime font éclore de bien beaux contacts et à lire cet émouvant billet l’on voit que le contact se transforme parfois en belle amitié.
    Ton hommage si profond et subtil font que ton amitié, nous la faisons nôtre et que ton chagrin, nous le partageons.
    Va en paix Christian, tes mots et commentaires ne seront jamais oubliés.
    Merci Quichottine d’ouvrir et graver de si belles pages.
    eMmA

    • Merci à toi aussi pour tes mots eMmA.

      Je t’embrasse fort.

    • Je suis prête pour mon départ… mais je ne le suis pas pour voir partir ceux que j’aime.

      Merci pour ta présence et tes mots.
      Prends bien soin de toi.

  12. Je croisais Christian, ici, ailleurs. Je ne le connaissais pas comme toi, pourtant je suis triste. Ses mots manqueront, sa présence …
    Mes pensées vont vers sa famille et ses proches et amis.
    Merci Quichottine.
    Bises affectueuses.

    • Toi qui as suivi depuis longtemps ce que j’écrivais ici, je sais que tu n’as jamais manqué de lire aussi les commentaires que je recevais.
      Il est entré par ses mots dans ma vie… il a sans doute aussi marqué bien des personnes qui avaient pu le lire. Il était de ceux qui sont « vrais », comme toi.

      Je ne te connais pas encore, dans le sens où l’écran nous sépare encore, mais tu es depuis trop longtemps près de moi pour que je sois pas touchée par ces mots et tes bises affectueuses… Tu comptes beaucoup pour moi, Midolu.

      Surtout, prends bien soin de toi.
      Je t’embrasse affectueusement.

  13. Un très bel hommage à ton ami, chère Quichottine.
    Tes mots me touchent beaucoup car c’est ta manière à toi de t’exprimer.
    Je te fais de doux bisoux et un tendre câlin de réconfort.
    dom

    • Merci pour ce tendre câlin… il me touche infiniment.
      Doux bisous et belle journée à toi, ma chère Dom. Prends bien soin de toi.

  14. Quand on perd un ami, c’est tout un monde qui s’en va.
    Je suis particulièrement touchée par ce départ, et ton billet pour raconter ta peine est magnifique d’affection, tout en pudeur.
    Tendresses à toi, à tous les siens.
    Tendresse à jamais pour lui.

    • « C’est tout un monde qui s’en va »…
      Toi, mon amie, tu en sais quelque chose.
      Perdre un ami, surtout lorsqu’il a su découvrir en vous plus que d’autres, cela fait si mal…

      Merci d’être là.
      Tendresses, ma Polly. Prends bien soin de toi aussi.
      Je t’embrasse très fort.

  15. tant de mots, tant de pensées, restent en mon coeur.
    Je ne ferais pas d’article pour le grillon. Je ne saurais dire les mots qu’il faut…
    Seulement, partager cette rencontre, ces rencontres quand il venait dire bonjour à Grillonnette dans sa dernière demeure, il passait à la maison avec, toujours un cadeau d’huile de son oliveraie, tendre et douce comme lui. Il a pris le temps de faire des boutures de rosiers dans le jardin..

    Un jour dans un commentaire, il m’a écrit:
    « Je suis content pour toi que tu aies pu éprouver autant de joie à ce cadeau inattendu. Maintenant, regarde à qui tu peux, toi aussi, faire l’offrande d’un sms qui aura le même effet à l’arrivée. Recevoir, c’est super, mais offrir, n’est ce pas tout aussi bien ?  »
    Ces mots, c’est tout Lui!!!

    Si , quand j’ai parcouru le Chemin des Roches à sa demande, je l’ai appelé, il était en Irlande…Je n’ai pas su ces derniers temps interpréter son dernier article et lui envoyé cet appel ou cet sms que les amis attendent, peut-être, sûrement…
    Il a écrit:  » Cela ne vous arrive t’il jamais, de vouloir décrocher et de se laisser emporter dans le passé, sans but et sans trop savoir où atterrira votre parcours ? « : dans ce passé, il y avait tant de joies des siens, des enfants, de tous les enfants, des amis et de Grillonnette qu’il savait déjà bientôt rejoindre…
    Quand je reviendrai, je retournerai au chemin des roches et j’irai pleurer vers eux deux, des larmes de joie pour t’avoir connu Christian le Grillon!

    • Tes mots… comme un écho à ce que je ressens et que je sais que tu ressens au centuple.
      J’ai relu les deux pages que tu laisses en lien…
      Ce sont des moments précieux.

      Il a tant donné autour de lui… tant… bien plus que je ne pourrai jamais donner.
      Le cadeau d’un message, d’un coup de téléphone, d’un sms, d’une lettre que je garderai toujours dans le tiroir réservé aux souvenirs à protéger absolument, celle qu’il m’avait envoyée après avoir lu Papilio… Il savait donner, donner sans arrière pensée, trouver ce qui est juste et qui aidera au moment où il le faut.

      Mais ces derniers mots écrits chez lui que je relis encore et encore n’étaient pas un appel, juste un adieu que je n’ai pas su déchiffrer.
      Il est dans sa bulle mais elle éclate de toute part pour nous donner à chacun un peu de sa force, de sa générosité, de ses mots qui résonneront encore et encore pour nous faire aller de l’avant.

      Lorsque tu reviendras, ou peut-être un peu plus tard, si je le peux, je viendrai avec toi.

      Merci d’avoir partagé un peu de ta peine ici… je t’embrasse très fort.

  16. Je ne le connaissais pas et pourtant tes mots me bouleversent
    Pensées émues …

    • Merci pour ta présence et ces pensées, Kri.
      Je t’embrasse bien fort. Prends soin de toi.

  17. Bonjour,
    Que d’émotions à travers ces lignes, je ne connaissais pas Le Grillon, je suis allée sur sa dernière page et j’y ai senti, à travers son magnifique texte, un trop plein d’amour et de nostalgie.
    Bonne journée à toi.
    D@net.

  18. un très bel hommage à ton ami parti rejoindre son épouse , Mr de St Ex et bien d’autres belles plumes
    je suis émue en lisant tes doux mots !
    bisous ma chère Quichottine-
    le virtuel !! puis le réel – que du bonheur-

    • Ton émotion me touche.
      Merci, Lady Marianne.
      Se rencontrer pour de vrai quand c’est possible est un grand pas franchi en amitié.

  19. j’ai d’abord appris la nouvelle par ton commentaire..j’ai eu de la peine à y croire tant il me semblait solide, invulnérable…Nous avons failli nous rencontrer l’an dernier et puis cela n’a pas pu se faire et j’espérais que cette année cela serait possible…Et puis voilà c’est trop tard!
    Et le bel hommage que tu lui rends me le fait d’autant plus regretter!
    Tant de rencontres manquées!
    Je ne verrai pas le grillon heureux, il a rejoint un autre chemin et retrouvé sa Christiane.
    Merci Quichottine pour tous ces liens que tu sais tisser!

    • Il était de ceux qu’on croit immortels… Mais la maladie l’a terrassé.
      Je suis désolée que vous n’ayez pas pu vous rencontrer. Il avait une aura fantastique.

      Merci à toi, pour tout.
      Passe une douce soirée.

  20. bonjour Douce Quichottine,
    je commence ma petite visite sur la toile, où je laisse de moins en moins de traces de mes passages, mais j’ai eu des frissons à la lecture de ce bel hommage que tu as écrit pour ton ami.
    Il est vrai que le passage du virtuel au réel apporte souvent des moments forts qui confortent l’amitié et les liens tressés à travers les échanges de mots sur la toile.
    Je vois que c’était le cas avec ton ami, et je comprends ta peine. Il est passé de l’autre côté, et comme c’était un homme généreux et bon, je suis certaine qu’il continuera à faire briller les yeux de ceux qui l’ont connu. On n’oublie jamais ces personnes qui ont traversé nos chemins. Au lendemain de leur départ nos yeux brillent par les larmes de tristesse, puis au fil des jours nos yeux brillent de bonheur parce que nous nous rendons compte combien nous avons eu de chance de rencontrer ces personnes.
    Je pense fort à toi et mes pensées vont aussi vers ses proches.
    Prends soin de toi
    Je t’embrasse fort.

    • Tu le définis très bien et je suis sûre qu’il continuera à veiller sur tous.
      Merci d’être là, Claire.
      Prends bien soin de toi aussi. Même si je ne t’ai pas encore rencontrée, je tiens beaucoup à toi.
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  21. Bonjour Quichottine
    Je n’ai jamais croisé le chemin de ton ami , mais maintenant là ou il est il doit être encore bien heureux de lire ce bel hommage que tu lui rends par ce texte bien émouvant
    Gros bisous à toi

    • Merci pour tout, Claudine.
      Gros bisous et douce journée à toi.

  22. je suis allée chez lui une ou deux fois mais pour moi il faisait partie de ceux que j’appelle  » les intouchables », ceux que je considère comme faisant partie d’une sorte d’aristocratie dont je n’ose m’approcher à cause d’une sorte de honte que j’ai de moi et parce que l’on m’a appris très tôt qu’il y a des castes qui ne peuvent se côtoyer. Pourtant, il avait écrit sur ton blog quelque chose à propos de moi qui m’avait beaucoup touchée mais il n’était jamais venu sur le mien.
    Je partage ta peine , c’est tellement triste tous ces gens qui disparaissent de nos horizons, cela nous renvoie à notre propre disparition
    je t’embrasse

    • Tu vois… Il avait une présence incroyable.
      Pourtant, je crois qu’il avait su garder la simplicité qui le faisait être reçus chez tous avec la même joie… que ce soit ici, ou partout où il se rendait.

      Il avait lu chez toi… en suivant l’un des liens que je laissais sur mon blog. Il y est retourné, je le sais.
      Il avait une façon de faire que j’avais trouvé très étonnante, mais qui se comprenait. Il ne voulait pas augmenter indéfiniment sa liste de blogs visités. Il avait tant à faire par ailleurs ! Mais il lisait, tout, depuis la plus petite ligne jusqu’à ses prolongements. Il fouillait… et, si les liens que j’avais insérés lui plaisaient, c’est chez moi qu’il laissait un message pour ne pas que l’on croie qu’il allait à la pêche aux commentaires, ce qui n’était pas le cas.
      Il lui est arrivé de me dire qu’il n’avait pas aimé ce qu’il avait lu sur les pages que je montrais (jamais chez toi)… mais il lui est arrivé aussi d’être très enthousiaste, comme après t’avoir lue, comme après avoir lu Polly.

      La critique n’est pas toujours aisée, mais lorsqu’il avait un coup de coeur, j’étais sûre qu’il me le dirait, et j’aimais savoir qu’il approuvait les miens.

      Pour toi, ces mots de lui :
      « J’ai beaucoup aimé, et je crois te l’avoir déjà dit, l’écriture d’ Azalaïs, que ce soit dans les aventures de « Petit nuage » ou dans son désir de devenir arbre en son jardin. C’est vrai, son texte coule comme le bruissement des feuilles sous la brise, les mots perlent à la surface, bulles d’écriture légères et pourtant ordonnées. »(7 juillet 2012)
      « J’hésitais depuis longtemps à pénétrer dans l’univers d’Azalaïs, sachant que je serai captif de sa magie, ensorcelé par ses associations de mots et par la douceur de son chant poétique.
      Mais aujourd’hui, elle est dans la peine et son appel à retrouver ses racines demande un écho. N’est pas arbre qui veut au crépuscule d’une vie. »
      (8 janvier 2012)
      Et puis… juste pour te faire sourire, ces mots de lui qui disaient ce que tu n’as jamais voulu entendre : tu es quelqu’un Aza, un vrai « Quelqu’un », avec une majuscule immense, un écrivain dont on ne doit pas oublier le nom…

      Bien sûr, il y en a eu d’autres… mais je sais qu’il t’a lue, qu’il était profondément touché par ton écriture, ta sensibilité.
      Ce n’est pas toujours simple de savoir ce que pensent ceux qui sont silencieux sur notre propre blog.

      Merci pour ces mots d’amitié. Prends bien soin de toi Azalaïs. C’est important.
      Je t’embrasse fort.

  23. En surfant de ci de là j’avais lu qu’il était parti. Je suis allée sur son blog hier et lu son dernier billet si beau… et qui en disait long sur son devenir… Il avait laissé un commentaire sur mon blog un jour, grâce à toi d’ailleurs (tu as cette gentillesse de nous mettre en valeur bien souvent. J’avais été très touchée par ses mots! Quelle belle écriture il avait! Je pourrai copier mot pour mot le commentaire d’ Azalaïs… ( merci à toi Azalaïs, d’avoir si bien exprimé mon ressenti)
    Je comprends ta peine. Les amis virtuels comptent beaucoup et quand le virtuel devient réel ça change tout. On met un visage, une voix, sur un nom et c’est fantastique! Je le sais pour l’avoir vécu avec Marie-Claire, tout comme je le souhaite pour nous…un jour que j’espère vivement… Je sais que je ne serai pas déçue. Et quand on fait le pas , c’est qu’on est quasiment sûr de l’autre… C’est ce que tu as avec le grillon heureux. Tu lui as rendu un hommage qu’il méritait vraiment et tu l’as fait tellement beau! Je t’embrasse.

    • Je crois ne jamais l’avoir déçu avec mes « coups de coeur ».
      Lorsqu’ils étaient aussi les siens, il savait trouver les mots… et j’adorais le lire.
      Je savais qu’il suivait les liens, qu’il « voyageait » chez mes aminautes quand il pouvait en prendre le temps.
      Il allait au-delà de la page que je proposais à la lecture, et c’est ce qui faisait de lui quelqu’un de différent de ceux qui survolent hélas trop souvent.
      Il y a des êtres exceptionnels…
      Je sais qu’un jour je te rencontrerai, dans pas longtemps.
      Je ne voudrais pas que ce soit « trop tard » et que notre amitié se transforme en regrets de ce qui aurait pu être une belle rencontre.
      Merci à toi pour les mots laissés en partage. Pour l’émotion ressentie.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.

    • L’émotion… 🙂
      Je t’embrasse fort, Marie.
      Prends bien soin de toi.

  24. Après ce si beau témoignage d’amitié, il n’y a plus qu’à se taire, sortir dans son jardin (si l’on a la chance d’en posséder un) regarder le ciel en lui offrant et lui dédier une fleur à cour ouvert.
    Merci Quichottine, l’amitié est belle quand elle est vraiment partagée.

    Morgan m’a répondu, j’ai bonne espoir d’avoir ses deux CD.

    • Je suis heureuse pour Morgan… et j’espère que tu aimeras sa musique autant que moi.

      Merci à toi, pour tout, pour cette fleur que tu lui offres aussi.

      Passe une douce soirée.

  25. j’ai vu hier chez mahina, alors puisque c’était aussi ton ami, je suis de tout coeur avec toi,
    mais on n’oublie jamais un ami (ou une), il y a toujours quelque chose qui nous rappelle
    qu’ils ont partagé avec nous des moments que l’on garde précieusement,
    Bisous, MIAOU !!!!!!

    • Chaque moment sera gardé précieusement…
      Merci pour ces mots, Mistigris, pour ceux que j’ai lus chez Mahina.
      Prends bien soin de toi.
      Je t’embrasse très fort.

  26. Je ne le connaissais pas, mais c’est touchant de voir les amitiés qui se forment sur les blogues et c’est un très bel hommage que tu lui rends. Pour moi c’est un été pas mal chargé et j’ai du mal à reprendre mes habitudes, j’espère revenir bientôt.

    • Ce sont des moments précieux… comme ceux que j’ai eu la chance de partager avec vous deux.
      Même si chaque rencontre est différente, elles permettent toutes de donner une réalité aux mots échangés sur les blogs.
      Merci pour ta présence en ce jour.
      Profite au mieux de ton été Solange. C’est important.

  27. J’ai été très émue en lisant ton article, les grands départs sont toujours lourds à porter, et comme le renard tu as pleurer la perte de l’ami, mais restent les souvenirs, et puis les blés seront toujours blonds!
    Bises amicales
    Bonne après-midi Quichottine

    • Les blés seront toujours blonds… c’est vrai. Et c’est important qu’ils le restent.
      Merci Livia.
      Bises amicales et douce soirée à toi.

  28. bien dur de perdre un ami et même si c’est virtuel on se fait des amis qui nous manquent quand la mort vient nous les arracher bon courage à toi dans cette épreuve

  29. Très bel hommage. Nos chemins s’étaient croisés, au hasard d’une ballade à Yeur, il m’avait invitée à aller voir ses photos de mon île. Et puis la blogosphère étant tellement vaste, nous ne nous sommes plus rendu visite…. Je suis navrée d’apprendre son départ, mais il a rejoint sa Grillonne…. Je t’embrasse Dame, et je compatis à ta peine

    • Il avait beaucoup aimé se promener chez toi… Mais il est vrai que personne ne peut être partout.
      Merci, Dame Croc.
      Je t’embrasse fort.

  30. on peut choisir de suivre les fleurs fragments et souvenirs de notre vie ou d’aller à contre courant face au vent 😉 jolie photo
    Bonne soirée Quichottine bise (:-*

    • Tu as raison, on peut choisir, mais nos choix dépendent beaucoup de nos expériences précédentes. 🙂
      Bises et douce journée Mike.

  31. il y a des amitiés qui marquent toute une vie
    c’est un magnifique hommage que tu lui rend
    il avait une belle âme
    je me joins à toi ma douce
    Je te souhaite une agréable soirée

    gros bisous

    • Merci, Sonya.
      C’était quelqu’un d’extraordinaire.
      Passe une douce journée. Gros bisous.

    • Tu as bien raison… Je vais sans doute faire de même pour les blogs que je gère encore sur OB.
      Bises et douce journée.

    • Merci, Dom.
      Bisous doux à toi aussi. Passe une belle journée.

  32. Coucou !
    Bel hommage à Christian et tu l’as bien cerné notre grillon c’était un homme qui savait écouté et ne se gênait pas pour dire ce qu’il pensait tout en délicatesse pour ne pas nous blesser… Il va manquer sur blog50, ses récits de voyage avec sa bien-aimée. P.S je suis sur l’annuaire des nuls; de tout et de rien. Bon vendredi et bisous Doubs !

    • Merci, Françoise.
      Ton commentaire me touche beaucoup.
      Passe une douce journée. Bisous.

  33. « Limité sa liste (de blogs) à 50 », c’est déjà énorme. Surtout s’il avait avec tous la même qualité d’échange qu’avec toi. Un homme fort.
    Tu parles si bien de ton ami que nous avons l’impression de le connaître, d’avoir assisté à vos échanges.
    Si sa moitié est morte, je pense qu’il devait avoir du mal à vivre et qu’il s’est quelque part laissé mourir pour rejoindre sa femme.
    Maman, qui était pourtant une femme très indépendante, très forte, a été si malheureuse quand Papa est mort que nous souhaitions presque sa mort à elle.
    Je t’embrasse tendrement ma belle dont j’ignore le vrai prénom.

    • Tous ne publient pas tous les jours… 🙂
      Perdre sa moitié, c’est se perdre beaucoup. Maman est partie six mois après papa… Je crois que c’est difficile de vivre après un tel deuil quand on a vécu tant de choses ensemble.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée. Merci pour tout, Aude.

  34. Un très bel hommage mais qui m’a mis mal à l’aise car m’a renvoyé à des expériences personnelles douloureuses… Il est vrai qu’il me semble qu’il y a un gouffre entre le monde du Net, léger et parfois impersonnel, et certaines émotions bouleversantes. Pour ma part, je suis incapable d’en parler… Peut-être est-ce parce que j’ai pris l’habitude d’associer mes écrits avec l’idée d’une certaine légèreté, une insouciance qui me paraît incompatible avec l’insupportable…

    • Je comprends mieux ta façon d’écrire… Merci pour ces sentiments que tu partages, Marc.
      Passe une douce journée.

  35. Bonjour Quichottine

    sur des billets comme celui ci, qui me touche le coeur, il m’est difficile parfois de laisser trace de mon passage…je suis venue hier et puis il m’a fallut un peu de temps…Le Grillon heureux …c’est un nom qu’on ne peut oublier…j’ai croisé sa route sans doute une deux fois, trois peut être et sans doute par ton intermédiaire…
    je crois à l’amitié tout court sans adjectif supplémentaire…alors lorsqu’un ami s’en va c’est un peu de nous même qui part aussi
    je t’embrasse

    • Je ne vais rien ajouter à tes mots, Églantine. Juste un merci pour ce partage.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  36. Bonjour Quichottine,
    de magnifiques mots, ô combien émus
    et émouvants pour un ami que je ne connaissais pas,
    que tu me fais découvrir
    je ressens ta peine je m’associe pleinement à ton hommage
    bonne journée quand même
    à bientôt
    gros bisous d’amitié

    • Merci, Jean-Marie.
      Il était des êtres que je n’oublierai pas.
      Gros bisous à toi aussi.
      Passe une douce journée.

  37. Je ne connaissais pas le grillon, Christian.
    Je suis très paresseuse à l’écran, je lis assez peu, parfois en diagonale, alors que je dévore les livres…
    Je m’interroge sur cette inaptitude. Je crois que c’est tout simplement le manque de convivialité, qui « tue » l’intérêt que je trouve aux pages d’un livre. Et puis je fatigue énormément à l’ordinateur…
    Mais ce n’est pas le propos. Il n’est pas question de moi, mais de cette chaleur que tu mets dans tes billets, de ta générosité… Je ne puis parler de Christian que je connaissais pas, mais ce que tu en dis me fait penser à toi.
    Je pense souvent à toi, quand un petit tracas m’accable, car ta force est un exemple.
    Je n’en écris pas plus, je suis certaine que tu comprendras à travers les lignes que je n’écris pas.
    Il y a ces quelques pas dans les rues de Mérignac, un matin ensoleillé, une rencontre, et je me suis sentie si petite….
    C’est l’occasion pour moi de te le dire.
    Je t’embrasse, Quichottine

    • Il ne fallait pas te sentir si petite, Annette.
      Cette rencontre, j’y pense aussi souvent.
      C’était un beau matin et un très beau moment d’amitié.
      Merci pour ta présence, pour ces mots échangés, pour ce que nous disons et ce que nous ne disons pas. 🙂
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  38. la vie et la mort se marient sur le net aussi …et grand coeur, tu nous partages cette amitié et je t’en remercie sincèrement. Partir reste toujours mystère … il aura franchi la porte de ta maison et il restera ainsi pour toi. Je t’embrasse amicalement.

    • Il restera ainsi, immense et chaleureux.
      Merci pour ces mots, Andrée.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse amicalement.

  39. Et puis, un jour, il reste les souvenirs et c’est beau aussi!
    Le blé du Petit Prince est devenu un magnolia chez toi.
    Bon weekend.

    • Il représentait beaucoup pour moi… )
      Merci, Philippe.
      Passe une douce journée.

  40. Bonsoir Quichottine. C’est un bel hommage rendu à ce blogueur que je ne connaissais pas et qui devait être une belle personne d’après le portrait que tu en traces. Bisous

    • C’était quelqu’un que j’admirais.
      Merci pour tes mots.
      Bisous et douce journée.

  41. Je suis très émue par ce billet Quichottine… je pense à cet ami que tu avais et que je ne connaissais point mais peu importe car j’ai éprouvé moi aussi ces pertes là … plusieurs de puis le temps sur la blogo et je sais … de vécu ce que l’on ressent. Bon voyage à ce monsieur, vers un ailleurs …
    vers des rêves … cette année ton rêve lui sera peut-être un peu dédié. Je t’embrasse très très fort en cet instant.

    • Merci pour ces mots en partage Cathie.
      Les amis du Net ne sont pas si virtuels qu’on le dit.

      Je t’embrasse très fort aussi.

  42. Beaucoup de poésie et d’authenticité dans ce billet comme sur le blog dont tu parles. L’hommage que tu rends à cette personne est à l’image de votre amitié.
    Prends soin de toi.

    • Merci…

      C’est quelqu’un qui comptait beaucoup pour moi.

  43. On déplore la disparition de certains blogueurs , qu’on ne connaît que virtuellement mais avec lesquels on a tissé des liens au fil des jours. Alors, la peine est plus grande lorsqu’on a la joie de transformer ces liens en vraies amitiés , et voir disparaître ces personnes.
    Tu lui rends un superbe hommage et s’il te lit de là-haut,il doit sourire . Je t’embrasse

    • Merci pour ces mots, Fanfan.
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  44. Tes mots sont émouvants de sincérité . Devant cette jungle qu’est la toile et les blogs je me sens encore très sauvage et peu apprivoisé? une façon sans doute de me protéger après des années auprès des mourants c’est comme une fenêtre temporelle, non que je nie ces années qui viennent inéluctablement, en sursis avec mon truc au cœur, je « fais comme si! » Merci tout de même Quichottine de te livrer avec autant de vérité.

    • C’est vrai qu’on doit aussi se protéger…
      Continue à faire comme si… c’est important. Mais prends bien soin de toi.
      Passe une douce journée, Pierre.
      Amicalement.

  45. Qu’il est dur de revenir ici pour apprendre une triste nouvelle… Je n’allais chez le Grillon qu’en suivant tes liens, mais il était de ceux dont j’appréciais les commentaires sur tes articles. J’ai lu Lalibela avec émotion et découvert le texte que t’avaient inspiré ses photos (où étais-je ?…). Vous partagiez la même sensibilité dans vos contacts avec les autres, c’est ainsi que je le perçois à travers les mots. Ne sois pas triste pour lui, je suis sûre qu’il est en paix, où qu’il soit. Je t’embrasse.

    • Je suis sûre aussi qu’il est en paix et qu’il a retrouvé sa bien-aimée.
      Ils faisaient tant pour tous !

      Merci pour tes mots en partage, Galet. Je t’embrasse très fort.

  46. Un bel hommage,
    je l avais connu au tout début de son blog
    Il m impressionnait par son savoir, ses connaissances et sa gentillesse
    chaque fois qu’ils partaient loin, ils avaient pris l habitude de me rapporter du sable, les derniers sachets sont restés dans des boites de pellicules photos, je n avais pas la force de les ranger, je vais le faire , je mettrais aussi les lettres qui etaient jointes..
    Merci Quichottine
    gros bisous

    • Il prenait soin de tous… j’ai aimé le rencontrer pour de vrai.
      Merci à toi, Agathe.
      Gros bisous et douce journée.

  47. coincidence…
    coincidence ?
    à l’instant je venais de chercher en vain le blog du grillon, qui fut si heureux. Parce que je venais de relire un de ses merveilleux commentaires, et je me disais une fois de plus que quelqu’un qui prend le temps de lire vraiment les articles, d’y réfléchir, d’entrer -réellement – en empathie avec l’autre, doit être ce que les bouddhistes appellent « une belle personne »

    extrait de son com, qui le restitue en partie :

    « Vieux grillon aux cheveux blancs, j’ai eu la chance d’être ouvrier agricole dans les années 50, au temps où seul le goût comptait dans le choix des fruits et des légumes; Le matin, avant que le soleil tape, les trois tomates à peine mûres et l’oignon de la salade prenaient la direction de la cuisine. Dans la melonnière, mon frère et moi découpions dans le melon la fenêtre permettant de le gouter. Pas assez sucré, direction le poulailler ! I
    Quand on a connu un tel bonheur, quand on a cultivé plus tard un grand jardin bordé de rosiers, quand on peut encore manger une pêche cueillie sur l’arbre, je mesure les dégâts causés par les industriels de l’alimentaire.
    Mes petits enfants sont élevés aux parfums synthétiques, aux adjuvants et aux conservateurs E XYZ.
    Alors, pour mon plaisir, je me suis mis à presque 80 ans à cultiver des oliviers et à faire de l’huile qui a du goût. Viens la goûter, tu es invitée ! »

    • Merci pour ce partage, Emma.
      Christian avait beaucoup aimé te lire.
      Lorsqu’il disait « tu es invitée », c’est que tu l’étais vraiment.
      Passe une douce journée. Merci pour tout.

  48. C’est un bel hommage que tu lui as rendu… je ne le connaissais évidemment pas, mais j’avais l’impression, par le biais de ses commentaires chez toi, qu’il avait à la fois une grande « présence » et beaucoup de bienveillance. Bisous…