La maison de l’espoir

Ce matin, tandis que je parcourais vos blogs, effaçant peu à peu les avis de parution des articles que je n’aurais pas le temps de lire, je réfléchissais…

Je sais que ceux qui étaient abonnés à mon blog via Google, “Feedburner”, ne la reçoivent plus, j’en suis désolée, mais vu mon peu de présence sur le Net depuis quelques mois, je suppose que ce n’est pas si grave.

Viendront me lire ceux qui le veulent, ceux qui savent, ceux qui se sont abonnés autrement…

Au cours de mes réflexions, je me suis demandé ce qui était important dans ma vie, ce dont je pourrais vous parler sans pour autant revenir au côté trop intimiste qui peut présenter des inconvénients. Le Net n’est pas toujours gentil, hélas, et je crois que même si c’est dommage, il faut se préserver.

Donc, revenait sans cesse un titre qui peut ne parler à personne, mais qui compte pour moi.

La maison de l’espoir…

Ce pourrait être celui d’un roman, ça ne le sera jamais. Je ne suis pas écrivain, comme je l’ai répété à maintes reprises sur ce blog. Je suis un écrivaillon, j’écris pour ne pas crier parfois, pour ne pas me laisser aller à une désespérance qui ne me ferait pas avancer.

Martine est écrivain, elle vient de terminer son quatrième roman et le premier a reçu un prix le mois dernier. J’ai adoré chacun de ses livres. Elle vit au présent, elle inscrit ses personnages dans une réalité qui n’est pas toujours celle qu’on voudrait, mais qui est celle où nous vivons. Elle a le don de leur donner la vie, de les rendre attachants, de nous emporter dans l’intrigue, et quelle que soit notre façon habituelle de lire, nous parcourons ses pages sans en sauter une phrase, tout est important.

Je suis heureuse de penser que je la verrai vendredi.

Ceci, c’était une parenthèse. Mon sujet du jour est cette maison où je vis depuis… près de quarante ans.

Vous me direz que j’ai de la chance, c’est vrai. J’ai un logis, un toit que d’autres n’ont pas. J’y suis bien, même si nous avions envisagé de déménager car elle est bien trop grande pour nous deux, et seulement trop petite lors des réunions familiales.

Nous y avons élevé nos quatre enfants… ou presque.

Emmanuelle allait avoir six ans lorsque nous l’avons construite, tout autour et pour elle.

Cette maison, c’était l’espoir, celui de la voir continuer à grandir, à évoluer… Elle aurait pu, un jour, y devenir autonome, son fauteuil roulant passait partout au rez-de-chaussée.

L’espoir s’est amoindri au fil des ans, c’est vrai. Nous avons admis peu à peu que notre fille ne serait jamais tout à fait comme on nous l’avait suggéré. Elle ne marcherait jamais, ne parlerait jamais, ne serait jamais qu’un petit être dont nous devrions nous occuper tout en nous demandant si elle savait qui nous étions, si elle comprenait nos mots, nos gestes.

Elle était pour moi un point d’interrogation, une douleur persistante. Je sais bien que je n’étais pas vraiment coupable de son état, même si c’était moi qui lui avait transmis le toxoplasme qui avait dévoré son cerveau. Mais c’était moi, nul autre.

J’espérais… on m’avait fait espérer.

Comment aurais-je pu vivre sans cet espoir des premières années ?

Je ne sais pas. Nous avons vécu autour d’elle, délaissant parfois nos autres enfants.

Et puis, un jour de novembre, notre dernier enfant, une fille de plus. Un petit soleil qui réveillait nos vies. Elle vient de fêter ses quarante ans. Pour elle, qui était la plus jeune, Emmanuelle était une petite sœur, pas tout à fait comme les autres. Elle lui jouait du violoncelle lorsqu’elle avait dix ans. Et, curieusement, Emmanuelle souriait en l’écoutant.

Ce chant lui plaisait, à n’en pas douter.

Alors, j’ai pu espérer encore, croire qu’il y avait quelque chose de secret que les sœurs partageaient. Que tout était possible, même cette graine d’amour qui n’était pas tout à fait morte.

Aimer, cette enfant qui avait tant besoin de soins, lui donner chaque jour davantage ce temps dont je ne manquais pas.

Aujourd’hui, le temps fuit. Je ne vois pas les jours, les semaines, les années passer. Je sais qu’un jour je n’en aurai plus du tout.

Alors, j’essaie de faire au mieux pour ceux qui m’entourent, pour ceux qui étaient là aux moments les plus difficiles.

La famille, les amis, ceux que l’on pouvait réveiller au milieu de la nuit.

J’ignore où je serais aujourd’hui si Emmanuelle n’avait pas surgi dans nos vies, telle qu’elle était. Mais cette maison que nous habitons encore est la sienne avant tout. Elle est partout, et je sais qu’en décembre, elle sera parmi nous, avec son frère, ses sœurs, parmi les absents, mais présente encore, malgré tout.

Il se peut qu’un jour j’écrive son histoire, autrement qu’ici, pour mes enfants, pour mes petits-enfants qui savent encore qu’Emmanuelle était différente, mais qu’elle était.

Être… Oui, être, quoi qu’on soit, c’est le plus important.

© Quichottine, 1er décembre 2022.

 

 

58 commentaires à propos de “La maison de l’espoir”

  1. Sa fête est le 25 décembre comme tu le sais… Dieu est avec nous, dit Emmanuelle. Que la joie, l’amour et la paix rayonnent en toi et autour de toi en cette fin d’année. Plein de bisous !

  2. Elle sera là, car elle est là encore maintenant à sa manière, grâce aux liens familiaux indestructibles. Elle sera là, comme une lumière brillant dans sa maison de l’espoir, la maison ou l’amour s’est vécu pleinement pour elle et autour d’elle…
    Il n’y a pas besoin d’être « écrivain » pour laisser parler son cœur.
    Que Noël se vive dans la joie familiale en cette maison qui est la vôtre !

  3. Bonjour,
    Je suis extrêmement touchée par ce que tu écris sur moi. J’aime ton écriture sensible dans la forme et le fond.Je me réjouis aussi de te revoir demain. Écrire sur les drames de nos vie est très douloureux dans la phase d’écriture mais ensuite c’est un vrai soulagement d’avoir pu l’exprimer. Gros bisous. Martine

  4. Elle sera parmi vous, c’est certain . Noël peut être triste quand il manque autour de la table un être qui a disparu, mais il y a les vivants que se souviennent d’elle , elle a été aimée et entourée et c’est ce qui compte.
    Ta maison est encore la maison du bonheur, tu auras tes enfants et tes petits enfants et c’est merveilleux.
    Je te souhaite une belle journée et un bon mois de décembre.
    bises
    danièle

  5. Bonjour Quichottine, nos morts, on les chérit tjs, même si leur absence est dure à vivre, Emmanuelle est dans ton coeur à jamais, malgré le temps qui passe, si vite, oui…. bon mois de décembre, bises jill

  6. Coucou Quichottine,
    Comment ne pas être touchés par tes mots dans mon coeur de maman ?
    Emmanuelle continuera d’exister dans vos pensées et dans vos coeurs.
    Je t’envoie toutes mes pensées et te souhaite un joli mois de décembre.
    Bises

  7. Emmanuelle, tu nous l’a fait aimer… On ne pourra jamais l’oublier… merci Quichottine, toi l’amie que j’ai rencontrée à Osny et dans tous tes écrits

  8. Bonjour Quichottine, dans ta maison de l’espoir, Emmanuelle sera là , près de vous , invisible certes mais bien là comment pourrait-il en être autrement , entourée d’amour elle a vécu cette vie différente mais elle a eu une vie, et maintenant là c’est elle qui vous envoie tous ces rayons d’amour, c’est un émouvant partage que tu nous as écrit. Bisous MTH

  9. Mon com c’est envolé, je voulais te dire simplement que dan ta maison de l’espoir Emmanuelle sera là, présence invisible mais bien là, vous entourant des rayons de l’amour que vous lui avez donné dans sa vie terrestre , une vie différente mais une vie! bisous MTH

  10. Quand seul l’espoir apaise la douleur.
    Que décembre soit doux pour toute la famille et que l’hiver prépare en secret un bel hortensia blanc pour le nouveau printemps
    En toute amitié
    Jamadrou

  11. Oui Emmanuelle sera là avec vous… Dans votre maison de l’espoir…
    Je suis émue en te lisant.
    Dieu, que le temps passe vite
    Je t’embrasse Quichottine

  12. La maison de l’espoir reste et restera la maison de l’espoir. Elle connait tellement de choses. Elle a vu la vie, votre vie familiale.
    Et oui, elle est un peu la mémoire de votre famille. C’est incroyable ce que des murs peuvent raconter.
    C’est bien de vouloir raconter Emmanuelle à tes petits enfants. Un être qu’il soit différent, vivant ou mort est un être à connaître.
    Pendant une réunion de famille, qu’elle soit petite ou grande, Emmanuelle sera toujours là.
    Bisous Quichottine

  13. Par un hasard j’étais en train de nettoyer la boite mel sur laquelle je reçois les avis de publication de ton blog, alors j’arrive le jour même, pour une fois. Oui pour toi, décembre est encore plus chargé que les autres moi de la présence de votre absente. Cette maison qui est la sienne est aussi la vôtre. Et tu vas doucement l’apprivoiser au présent.
    Tu dis aussi que tu n’es pas écrivain. Tu aurais pu, tu pourrais. Mais écrire cette histoire rouvrirait tant de cicatrices. Je comprends que tu ne t’en sente pas le courage.
    Tu en as dépensé tant, vous en avez eu tant.
    J’aimerais bien avoir l’avis de l’une de tes voisines sur ton écriture (Cergy village n’est pas si loin) et à qui des pisse-vinaigre dénigrent son prix Nobel.
    Mais voilà que je m’étale et dégouline comme le miel sur ma tartine.
    Pensées amicales et affectueuses

  14. La vie est ainsi, râpeuse, déconcertante, difficile à comprendre. Pourtant ta mission continue, être comme tu le dis. Peut être pour tous et toutes les Emmanuel, le, écrire des mots d’espoir.
    As tu lu le dernier livre de Lytta Basset ? Elle y parle de son fils décédé. Bises

  15. Tres émue en te lisant Quichottine . Être oui c’est vraiment le plus important Emmanuelle est bien présente avec vous dans cette maison de l’espoir et elle le sera toujours .
    Merci pour tout ce que tu partages .
    Gros bisous Quichottine .

  16. Bonsoir Quichottine, Que d’émotion à te lire!
    Merci pour ce beau partage
    Les personnes que l’on a aimées sont toujours là Emmanuelle sera là pour Noël , c’est sûr .
    Je te souhaite une bonne soirée et t’embrasse

  17. Bonsoir Quichottine. Ton billet m’a émue. Emmanuelle était le grillon de votre maison, et le restera toujours, comme dans ton coeur. tu en parles avec tant d’amour que j’ai l’impression de l’avoir connue. Bonne soirée et bisous

  18. Je me rue, je me rue avant de lire. Hier, j’ai lu ton très émouvant article sur  »Au nom des miens » (mais encore en retard !) et je me suis souvenu avoir vu un film sur sa vie interprété par Michael York. Je ne sais pas comment ça m’est revenu en mémoire.

  19. Bonjour Quichottine,  »écrivaillon », c’est triste, ce que tu dis. Eh ben on va faire des complexes en grand nombre ! 🙂 Tu n’as peut-être pas encore construit une histoire sur je ne sais combien de pages, mais tu suscites l’émotion non seulement par tes récits ou tes fictions, mais par le coeur aux mots, le coeur des mots qui respire et soulève l’émotion, ou le sourire par le Lutin Bleu par exemple. Soulever, bouleverser, caresser du bout des doigts des lettres, tout le monde n’en est pas capable. C’est écrire et non gribouiller. Donc envoie  » écrivaillon » à la poubelle, ce n’est pas toi.
    Ca me gêne toujours un peu de dire ce que je pense, car je ne suis pas dans votre histoire, mais l’amour, il me semble qu’on pourrait se dire que non seulement il n’était  »pas tout à fait mort » mais c’est peut-être qu’il ne pouvait s’exprimer mieux. Il est vrai que l’on ressent de l’amour de comprendre ce que représente quelqu’un, sa valeur, son unicité mais on aime aussi d’instinct. Emmanuelle avait un instinct. Extrêmement joli est ce fil d’amour entre les deux soeurs par un instrument et ce sourire d’Emmanuelle. Je suis toujours meurtrie pour toi de lire que tu te sens toujours une part de culpabilité. Tu n’as pris aucune seringue poiur injecter un poison. Par contre des années de questionnements, de cris intérieurs – que tu évoques au début de cette page, de pleurs je ne pense pas que tu te le sois souhaité, Mais tu as fait face, toi et les tiens et peut-être même lors de la dernière grossesse, as-tu eu une immense peur Ca me gêne, mais ça me gênerait aussi de ne pas encore répondre à ce sujet. Grosses bises, prends bien soin de toi.

  20. mais qu’est -ce qu’il me fait avec les guillemets !

  21. Bonjour Quichottine
    Je suis ravie de te retrouver ici , et aussi très touchée par tes mots
    Nos absents pour ces fêtes de fin d’année seront bien sur très présents , difficile de les oublier
    Je t’embrasse très fort Quichottine

  22. Que d’émotions en te lisant ma Quichottine.
    Des mots d’amour pour ta petite Emmanuelle, comment oublier…
    Elle est toujours là et restera indéfiniment dans ton cœur.
    Bises et bon samedi — Zaza

  23. Je suis terriblement émue en te lisant, comment faire autrement c’est ton coeur de maman qui nous parle…Bien entendu qu’elle sera là près de vous pour cette fin d’année parce que tant que vous serez là pour penser à Emmanuelle, il en sera ainsi dans cette maison de l’espoir que finalement vous avez bien fait de ne pas quitter. Prends soin de toi. Tu as bien raison de donner priorité à tes enfants et petits-enfants. Passe une douce fin d’année. Je t’embrasse fort

  24. Qu’il est beau, son hortensia ! Je partage tout ce qui a été dit avant moi et je pense à toi. Je t’embrasse

  25. C’est bouleversant ce que tu écris, et personne ne peut même toucher du petit doigt tout ce que tu as pu vivre et éprouver avec Emmanuelle, je n’arrive pas à l’imaginer, même un peu… Mais l’amour je sais qu’il aurait été là, et le chagrin aussi. Les deux seront toujours là, c’est sûr. Mais il y aussi les autres bonheurs auxquels il faut laisser la porte ouverte, et c’est ce que tu fais. Tu ouvres la porte à d’autres joies, pour les autres, pour tes autres enfants, pour les tiens et ceux qui rêvent.
    A Perpignan, pour ceux qui viennent de loin pour voir une personne hospitalisée, il y a aussi une maison qui s’appelle « La maison de l’espoir ». Nous nous y sommes retrouvés alors qu’un ami était entre la vie et la mort, et ça nous a fait du bien. Nous y avons pleuré, mais nous y avons ri aussi. Et c’est comme la vie…

  26. Chère Quichottine.
    Comme beaucoup je suis heureuse de te relire.
    Tu es une femme formidable qui a la force d’écrire ces souffrances et ses joies.
    Petit écrivallion pas vraiment non. Je suis sûre que les écrits que tu laisseras aux tiens, seront toutes les valeurs de la vie.
    La séparation du corps et de l’âme fait peur et il nous faut savoir l’affronter et toi/vous ta famille êtes un exemple.
    Nous avons tous un fardeau à traîner.

    Je te/vous souhaite de la douceur pour ce mois de décembre.
    Je t’embrasse

  27. Je comprends Quichottine, parfois le chagrin semble s’adoucir et puis il remonte d’un coup. Tu as fait tout ce que tu as pu, ne culpabilises pas. Il reste à apprécier ceux qui fait le neud d’une famille unie, et qui est une promesse, malgré tout !
    Je t’embrasse

  28. Tu as écrit ici en quelques lignes l’essentiel. C’était un être qui était … Qui est et sera encore tant que toi et d’autres évoqueront son souvenir

  29. Suis très ému en te lisant Quichottine..Emmanuelle sera toujours avec vous dans la maison de l’espoir Quichottine dans ton cœur dans le cœur de tes enfants .. C’est difficile d’oublier ceux qui nous ont quitté dans cette période de fêtes.. Je t’embrasse très fort.

  30. Ton texte est touchant. Les absents restent avec nous, au moins dans notre coeur. D’ailleurs, tu parles de ta fille, c’est la preuve qu’elle est encore là.
    Bon weekend

  31. Ton texte avec ton questionnement, tes doutes , tes peines ,est très émouvant . . Ta maison, c’est aussi la maison de l’amour familial .Il faut continuer à la faire vivre avec Emmanuelle dans vos coeurs, à tous, Elle sera avec vous le 25 et toujours là.
    Continue à avancer pour tes enfants, tes petits-enfants . Donne leur l’amour et la présence que tu ne pouvais leur donner quand ton coeur était trop lourd .
    Je t’embrasse fort.

  32. Avec retard mais avec tant d’émotion en te lisant Quichottine,
    Tu nous as fais connaître Emmanuelle et nous l’aimons, nous l’avons suivie sur tes pages et elle restera dans nos mémoires, avec l’espoir et souvent aussi ton angoisse.
    Toujours présente dans la maison de l’espoir tant que ton grand cœur battra, chaque Noel elle sera là apaisée près de toi.
    Je t’embrasse chaleureusement.

  33. Tes mots sont toujours très touchants chère Quichottine ! Emmanuelle sera toujours très présente dans cette maison qui l’a vue grandir !! Maison de l’Amour familial ! Bon anniversaire à ta dernière fille !
    Je t’embrasse bien fort et pense fort à toi !!

  34. Mais oui, ma chère amie, comment faire pour continuer à vivre si on n’a plus d’espoir ? On tente, on avance, on recule, on s’arrête, on repart et on continue car chaque jour on sème des graines, quelles qu’elles soient. Et vous, vous avez semé des graines d’amour. Pour cela, bravo !
    A très vite !
    Bonheur du Jour (http://bonheurdujour.blogspirit.com)

  35. Bonsoir Quichottine , tu es déjà un écrivain , tu nous tiens en haleine , tes mots sont justes et imagés , tes écrits touchants.
    Ton billet est émouvant , tes doutes compréhensibles ne doivent pas occulter les petits bonheurs de cette maison familiale et je suis sûre que ce Noël réunira tout le monde même les absents dans un même élan.
    Je te souhaite un beau mois de décembre , je t’embrasse Quichottine

  36. Votre maison de l’espoir restera lumineuse même si passent parfois des voiles de tristesse car vous avez bâti un socle fort, rempli d’amour où les enfants, les petits enfants apporteront leurs rires et leurs joies dans la douceur d’un Noël familial.
    Je t’embrasse fort Quichottine.

  37. Tu es un bel écrivain, et pas un écrivaillon comme tu dis. Tu écris de si belles choses !
    Ton texte est très émouvant. Cette maison est celle de l’amour, et plein d’amour y passera encore à Noël quand vous serez tous réunis, avec Emmanuelle là-haut qui veillera sur vous
    Gros bisous Quichottine

  38. Quel émouvant billet pour nous parler d’amour car c’est essentiellement de ça dont tu nous parles .Que tes fêtes de fin d’année soient remplies de cet amour!
    Je t’embrasse affectueusement .

  39. Bonjour Quichottine,

    Mais non, tu n’es pas un écrivaillon. M’enfin! Ce n’est pas le nombre de livres édités qui compte. Il y a tant de gens qui ont une magnifique écriture et qui la gardent pour eux ou pour leur famille. Toi, tu nous régales sur les pages de ton blog. Même si je suis moins présente par manque de temps, j’aime toujours autant te lire.
    Emmanuelle sera toujours auprès de vous, j’en suis convaincue, tout comme sont près de moi mes chers disparus.
    Très émue par tes mots ma chère Quichottine
    Je t’embrasse bien fort

  40. Bonjour Quichottine , J’imagine combien Emmanuelle vous manque , vous avez tout fait pour cette petite et elle sera parmi vous le 25 décembre comme chaque jours qui passent. Ca me fait de la peine de savoir que tu ressens cette culpabilité ! Ce n’est pas de ta faute !! J’aimerais que tu te le dises, tu te fais du mal en pensant cela . Tes enfants sont certainement très heureux de vous retrouver dans cette maison où ils ont grandi et les fêtes doivent être bien chaleureuses … ♥ Je te fais de grosses bises et te souhaite de profiter de tes enfants et de la magie de Noël qui approche … Belle fin de journée à vous deux .

  41. Tout comme toi, j’habite la maison que mon mari a construite en un an et demi, à partir de janvier 1981. Nous avions emménagé en juillet 1982. J’y vis seule avec mon fils, depuis le décès de mon mari il y a 5 ans. Je ne veux pas déménager. J’y ai tant de souvenirs (les grands parents de mon mari y sont venus en 1983, sa soeur également et ses parents. Mon père est venu une fois, en 1988 et ma mère 2 fois, en 1983 et en 1986). Beaucoup de ceux qui ont été invités chez moi depuis 42 ans sont décédés, les autres, à cause du covid, je ne les vois plus. Bonne semaine et merci de te raconter ainsi. Gros bisous.

  42. Quichottine comme tes mots sont touchants. Bien sûr qu’Emmanuelle sera toujours parmi vous. Je suis certaine qu’elle a su qu’elle était aimée.
    J’espère que tu passeras de bonnes fêtes avec tes enfants et petits enfants.
    J’ai une grosse pensée pour toi.
    Je te fais de gros bisous

  43. La maison est un des membres de la Famille…
    C’est Elle qui rassemble, qui réuni…
    C’est là que chacun revient, pour se retrouver,
    Et c’est là qu’on peut penser aux absents…
    Bises

  44. Le chagrin est toujours là . Parfois, il est doux , si doux qu’on l’oublie le temps d’une belle journée, d’une fête… Et parfois, il nous assaille, une odeur, un souvenir, un objet et les larmes coulent.
    Je te lis avec émotion.
    Ton coeur de maman parle. Tu n’es pas responsable mais je peux comprendre ce que tu ressens.
    Puisse l’hiver t’être doux et que Noël rayonne de bonheur d’être tous réunis autour d’Emmanuelle. Elle est toujours là, blottie dans votre maison et dans vos coeurs.
    Je t’embrasse
    Véronique

  45. Bonjour Quichottine,
    Je ne sais pas si un écrivain même reçoit autant de billets à chacun de ses posts mais une chose est certaine c’est que tu n’es pas un écrivaillon ! Chaque fois que tu postes prévois d’avoir le temps nécessaire pour te lire même s’il me faut pour cela patienter quelques jours car je sais que j’irai au bout de ma lecture qu’importe la longueur. Et donc le propre de l’écrivain n’est il pas tout simplement de savoir éveiller l’envie de suivre jusqu’au bout le cheminelent de sa plume qu’il en fasse commerce ou non ? J’espère sincèrement que tu réaliseras ton projet d’écriture car pour l’avoir vécu c’est une expérience unique même si cela reste au niveau de la sphère intime. Cependant, ton histoire familiale est si bouleversante et ton don d’écriture tellement indiscutable que tu pourrais bien faire un best-seller sans le vouloir !
    Bien amicalement

  46. L’espoir est bien une chose importante qui nous fait vivre, aller de l’avant.
    Pourtant, l’on pourrait se dire, à quoi bon, elle n’est plus là….mais le souvenir est là et il faut garder cette flamme vacillante qui permet d’être là, qui lui permet d’être là et qui est si importante pour ceux qui restent, pour ceux qui arrivent.
    Malgré mon silence, je te suis toujours sur tes écrits ou dans ton silence…
    Adichat Quichott, bisous à partager avec Michel

  47. C’est joli une maison de l’espoir, et de l’espoir, il faut en garder toujours un petit bout en réserve dans ses poches, ça rend service parfois, 🙂 très grosses bises

  48. ‘Emmanuelle c’est l’innocence, c’est être au sens premier, c’est l’esprit qui anime ceux qui savent partager, c’est l’amour à l’état pur.IlElle ne peut disparaître ;Elle est un ferment qui construit.
    Chère Quichottine, bon Noël dans la joie et le partage.VITA

  49. Bonsoir Quichottine, j’aime ta saine réflexion sur la place d’internet et des blogs dans notre quotidien . Je pense que les blogs sont plus sains que les réseaux sociaux qui souvent véhiculent la haine mais pas toujours fort heureusement . Tu te sens écrivaillon et je trouve cette définition jolie entre l’écrit et le cri vaillant pour dire l’indicible parfois . Une pensée pour Emmanuelle …La maison de l’espoir c’est le cocon qui rassure et qui prend soin de nous .

  50. comme tous hyper émue en lisant ton texte….cette période de fêtes est toujours une période dur quand il manque une personne autour de la table mais elle est partout en même temps car elle est dans vox coeur et si est une chose que l’absent aime, c’est de nous voir sourire et même rire…je te souhaite des fêtes faites d’amour avec ta famille. Bisous douce fin de semaine

  51. Bonjour,

    En cette veille de Noël j’espère que vous allez bien et que vous pourrez fêter le réveillon de Noël.

    J’ai une pensée pour tous les malades .

    Bon Réveillon

  52. Je passe te souhaiter une bonne fin d’année. J’espère que cette journée de Noël s’est bien déroulée…

  53. Le temps passe mais les souvenirs restent… Tes écrits me manquent sur mes chemins parfois bien caillouteux…

  54. Salut,

    Le temps est humide et nous sommes en alerte inondation mais heureusement on est sur le haut d’Achicourt.

    Je vous souhaite une bonne journée

    Ce soir on profite du réveillon .
    BONNE ANNEE