Et maintenant ?

Lorsque je m’absente trop longtemps, les pages se ferment doucement, comme celles d’un livre abandonné sur sa table de nuit, ou plutôt d’un cahier où plus personne n’écrit.

Nombre d’entre vous ont eu un jour un coup de blues, un moment où les interrogations sont trop grandes, où l’on se demande “à quoi bon ?”

J’en suis certaine, et je sais que le blog n’est pas forcément le lieu pour le dire…

Alors, d’abord, merci à tous, à ceux qui m’ont confié leurs pensées, leurs doutes, à ceux qui ont partagé leurs moments de joie, de tristesse aussi. Ces moments d’amitié me sont chers.

Ensuite, quelques mots en partage, des pensées diverses, des souvenirs.

J’ai eu quinze ans, pendant de nombreuses années, comme si je ne voulais plus grandir, plus vieillir.

Mais les jours passaient pourtant, les semaines, les mois. Ils passaient et je ne pouvais rien faire pour les retenir. Juste faire semblant.

J’inventais, je me rêvais une vie autre, le plus souvent.

Cela me permettait de franchir des obstacles qu’on me disait infranchissables.

“La vie, c’est quelque chose de merveilleux.”

À force de me le répéter, j’y ai cru, de toute mon âme.

Pourquoi ne pas y croire, finalement ?

Parce qu’autour de moi d’autres mouraient ?

Ils ne mouraient pas vraiment puisque je gardais en moi tous les moments heureux, que je continuais de les vivre, près d’eux. Ce qu’ils m’avaient donné, personne ne pouvait me le prendre. Je les défendais comme si ma vie en dépendait.

En fait, elle en dépendait, je le savais.

Il fallait que je me dise que ce qui était important, c’est en moi que je le gardais, que je le trouvais quand tout allait mal.

Et c’était bien ainsi.

Un jour, j’ai eu quarante ans… l’âge où l’on m’avait prédit que je mourrais. Mais j’ai survécu, j’ai commencé à faire des projets d’avenir, puisque ces années que je n’avais jamais espérées m’étaient rendues.

C’est fou ce qu’une simple ligne de vie dans la paume d’une main…

Vous allez rire, mais j’y croyais, moi, à dix-huit ans.

J’étais adulte, mais je refusais de l’être tout à fait. J’aimais comme les adolescentes, je tombais amoureuse pour un rien, un regard, un sourire, un mot doux.

Évidemment, je n’ai pas trouvé tout de suite le compagnon idéal, je rêvais d’un prince charmant et il m’a fallu reconnaître que nul n’est tout à fait parfait.

Aujourd’hui, je me rends compte que je suis passée de l’autre côté, celui de ceux que l’on doit protéger, dont on prend des nouvelles, parfois anxieusement.

Mes cheveux, mon visage, tout mon corps disent mon âge à ceux que je croise dans la rue.

Masquée, je n’ai même plus un sourire pour dire que ça m’est bien égal.

En fait, ce n’est pas vrai. Je voudrais retrouver mes quinze ans, même si j’étais alors bien plus mal dans ma peau qu’aujourd’hui.

Je voudrais pouvoir faire tout ce que je n’ai pas réalisé à ce moment-là, par peur de ce qui pourrait m’arriver.

Mais je reste là, en me demandant si je n’ai pas perdu mon temps.

Mes petits-enfants me montrent que non.

Mes enfants ne me voient pas vieillir.

Alors, je vis. Je cueille peu à peu ce que je trouve sur mon chemin, les petits bonheurs comme les grands chagrins. J’en fais des bouquets de mots, à offrir ou à cacher, de peur de blesser l’un ou l’autre.

Et, même si j’essaie de ne pas rêver, il y a des moments où je ne peux m’en empêcher.

Rêver pour effacer les maux, guérir les meurtrissures.

Un peu comme le morceau de sucre de Mary Poppins, comme les mots que l’on invente quand il n’y a plus rien à dire…

Supercalifragilisticexpialidocious… quelques notes des chansons de mes quinze ans.

 

65 commentaires à propos de “Et maintenant ?”

  1. Un texte profond et émouvant même si mon ressenti sur le vieillissement est différent. Plus je vieillis mieux je me sens. Je n’ai jamais été aussi jeune ! Néanmoins j’aimerais bien revenir en arrière mais juste pour changer ceftaines choses dans ma vie. Bisous

  2. Loli tete sur la façon de regarder et de ressentir le temps qui passe…
    J’évite pour ma part de faire des bilans, très mauvais pour le moral, mais garder les souvenirs, bons et mauvais et aimer la vie.

  3. Rien de plus beau que « les bouquets de mots », cette expression qui est tienne me parle au plus profond. Ces bouquets n’ont pas d’âge et continueront toujours à enrichir ceux qui les reçoivent… Merci pour tous les tiens !

  4. Beaucoup d’émotion dans les mots que tu alignes si bien. Je n’ai pas eu l’impression d’avoir vieilli jusqu’au départ de ma mère (97 ans) il y a 2 ans. Avec le confinement j’ai laissé pousser mes cheveux, j’aimais bien les porter courts et on me dit souvent « tu as rajeuni »!!!
    Les lignes de la main, j’ai connu, j’étais allée à la fête des gitans en 1968 aux Saintes Maries de la Mer, et on y rencontrait les personnes qui te prenaient gentiment la main, pour moi, c’était « vous viendrez vieille », je ne sais pas si vraiment on peut les croire mais souvent j’y ai pensé.
    J’ai fait le tour de mes années, j’ai fini il y a quelques jours et je ne pense pas que je pourrais y changer quoique ce soit. Je vais donc essayer de profiter des bons moments de chaque jour.
    Aujourd’hui j’ai écouté un concert de cigales, j’en ai vu 2 et quelques chrysalides que j’ai rapportées sur un morceau d’écorce. J’ai crapahuté comme une jeunette oubliant les douleurs qui gâchent mes nuits actuelles et si je dors mal cette nuit je penserai aux cigales.
    Je t’embrasse

  5. Un billet en demi-teintes pas franchement pastelles, n’est-ce pas ? Le chemin de chacun est différent mais le but est le même. Nous pouvons juste nous autoriser des incursions dans le rêve, alors pourquoi s’en priver ? Je pense à toi.

  6. oui cueillir les choses de la vie et en faire des bouquets

  7. Que d’émotions en te lisant ma Quichottine, mais ne te pose pas trop de questions. Comme le dit l’une de tes lectrices, la vie continue. Et j’ajouterai même, que malgré les galères connues, et peut-être à connaître encore, profitons des instants présents. Je prends le temps de laisser ce petit commentaire, en saisissant sur le clavier avec mon majeur gauche, mais aussi en pensant à la rééducation autorisée en faisant retravailler tous mes doigts. Je continue à avoir des rêves plein la tête, et j’ai hâte de les partager avec vous tous par l’intermédiaire de ce blog.
    Je t’embrasse amicalement.

  8. Je n’aime pas regarder en arrière aussi contrairement à toi je n’ai guère enviede retourner vers mes 15 ans.
    L’instant présent me suffit, d’autant que l’avenir à mon âge se rétrécit de jour en jour alors je profite de chaque journée comme si c’était la dernière et j’évite regrets et nostalgie.

  9. Superbe texte, comme toujours. L’impression de toucher du bout du doigt ton univers. Je crois que tout est relatif. Moi, qui suis a priori un peu plus jeune que toi, j’ai eu un accident de vélo hier qui me contraint dans beaucoup de choses; alors, je me dis que, décidément oui, tant qu’on a la santé…..Des jours avec, des jours sans, mais toujours l’envie de te lire 🙂

  10. Heureuse de te « retrouver » bien que …:-) cette lecture m’interpelle un peu.
    Je ne sais pas si j’ai eu 15 ans…juste envie de vivre pleinement le temps présent, le « temps passé » a passé si vite !
    je t’embrasse bien fort

  11. Comme toujours, beaucoup d’émotions dans tes maux.
    En tous cas, une chose est certaine, je ne regrette pas mes jeunes années, et je n’aimerai pas avoir quinze ans, ni même 20 ou 30 de nos jours.
    Je ne me suis jamais tellement retourné sur le passé, c’est un truc à me coller le bourdon. Le futur n’étant pas forcément enthousiasmant, je profite pleinement de l’instant présent.
    Bises et bonne journée Quichottine

  12. J’ai bien aimé mes 15 ans, l’âge où se sent devenir adulte, un/e autre l’âge du plaire et se voir à 20 ans, au bras du prince charmant…. La vie ne fait pas dans le sentimental elle est et avance, un jour sans nous, alors prenons l’automne de l’âge avec un sourire et laissons le miroir aux jeunettes bises, JB ( en pause)

  13. De très jolis mots qui sont en accord avec mes pensées actuelles, que je n’aurais jamais su aussi bien exprimer. Bisous

  14. Merci de nous faire confiance et de te confier à nous. Ne garde pas tout ça en toi…Tes enfants ne te voient pas vieillir parce que tu ne vieillis pas tout simplement, tes mots mis sur tes maux le prouvent. Tu sais bien que l’âge nous apporte aussi une certaine sagesse. Tout du moins je veux bien le croire. Bien entendu que tu n’a pas perdu ton temps même si ta vie n’a pas été simple tu as transmis à tes enfants et tu transmets aujourd’hui à tes petits-enfants de merveilleuses choses qu’eux-même transmettront à leur tour.
    Perso je ne voudrais pas avoir 15 ans à nouveau car j’étais si mal à cet âge…et je suis bien comme je suis avec je crois encore plein de choses à découvrir dans ma vie même si elle doit à présent être courte, elle est plus intense que jamais. Je t’embrasse fort (et tu sais quoi je suis certaine que tout le monde voit ton sourire même derrière le masque car tes yeux ne trompent pas !)

  15. coucou beaucoup d’émotions dans ton monologue
    je pense que l’on dit tous « et maintenant ?  »
    et qu’on continue , c’est tout , un pas après l’autre;
    je me suis dit longtemps que tant qu’on vit les disparus vivent en nous ….
    la vie a quelque fois un goût d’absurde
    mais elle a aussi souvent le goût de l’amour
    bisous

  16. Belles années, années  » lumineuses « , que celles de 14 à 17 ans pour moi … Années lycée où je vivais en dehors de ma famille, le temps scolaire …
    Longtemps après, pendant longtemps, je me suis dit, indéfectible optimiste, que je vivrai de meilleurs moments et que les meilleures années n’étaient pas encore là … 😉 Les années ont passé et je crois que ce n’était qu’un rêve rémanent que je faisais alors, éveillée pourtant mais peut-être pas très réaliste !
    Alors, je prends les instants comme ils viennent, et le « moins bon » m’incite à apprécier le  » plus calme  » et même parfois les instants-sourire.
    Bisous, Quichottine, avec des pensées douces.

  17. Ravie de te retrouver, ton texte émouvant m’a rappelé les rêves que je faisais aussi à 15 ans et plus.
    Mais j’avoue qu’aujourd’hui, je suis plus sereine qu’à cette époque, je rêvais trop et je m’en suis heureusement aperçu à temps, la vie est passée par là…
    Bises et belle journée

  18. bonjour quichottine, faut pas trop regarder en arrière, ne garder que le bon si possible et continuer le chemin, profiter plus de chaque moment et se dire que « demain sera un autre jour », je préfère maintenant pour beaucoup de raisons, mais je ne voudrai pas avoir quinze ans maintenant, sinon çà va, je suis en mode « mamie tricot », çà occupe en plus du quotidien , Je pense bien à toi, je t’embrasse, MIAOU !!!

  19. que d »émotion à te lire …
    enfant j’avais hâte d’être plus vieille car je pensais que là je serais libre !
    finalement je n’ai jamais (ou presque) eu l’impression d’être libre , je me » devais d’^tre » pour au départ mes parents, puis mes enfants et maintenant pour mon épousé… sans doute un gène mutant continuellement… et pourtant en regardant dans le rétroviseur je constate que j’ai eu une belle vie !
    alors maintenant je profite des moments à 2 tant que ça reste possible.
    c’est aussi mon silence sur le blog pour rester présente près de mon mari.
    Je t »embrasse Quichottine

  20. Quel plaisir de pouvoir te lire à nouveau, tu nous manquais…
    Moi aussi je crois que nos disparus demeurent vivants en nous et d’autant plus vivants que nous savons cueillir les moments de bonheur quand ils viennent à nous et que nous gardons en nous comme un trésor précieux tous les bons souvenirs que nous avons d’eux….
    Je ne voudrai pas avoir 15 ans à nouveau , seulement retrouver l’énergie et la bonne santé que j’avais auparavant…
    Je t’embrasse !

  21. C’est avec toujours le même plaisir que je te lis . Ce « et maintenant » nous l’avons toutes et tous un jour prononcé . Mais nous aide – t -elle cette expression à mieux appréhender les lendemains , je ne le pense pas , cueillons oui les petits bonheurs du jour et gardons bien tous les bouquets que la vie nous a offerts , ce sont de précieux cadeaux .
    Je reste frappée par cette prédiction que l’on t’a faite sur ta ligne de vie, il y a de quoi perturber ,surtout à 18 ans . C’est vrai qu’on y croit à cet âge , j’étais contente de m’entendre dire que la mienne malgré quelques petits accrocs était longue .
    Merci pour ce billet Quichottine
    Bonne semaine
    Bises

  22. Un billet si prenant Quichottine, … on ne peut revenir an arrière mais il est vrai que pour ma part je changerai certaines choses mais il en est ainsi , la vie a tourbillonné trop vite et désormais je vis mon bel âge doucement en prenant le temps de profiter de chaque instant que la vie me procure encore ! Et je garde en moi quand même la nostalgie des heureux moments passés avec ceux qui ne sont plus…
    Bises dans ton été Quichottine … prends bien soin de toi et garde le moral surtout, çà aide à mieux vieillir, tu sais .
    Nicole

  23. Qu’ils sont beaux tes bouquets de mots !!
    Ils me replongent dans le passé. Mes 15 ans où je rêvais, mes 40 ans où je me sentais désenchantée… Et ma soixantaine à vivre au jour le jour. Masquée, on voit moins le poids des ans. Les rides sont en partie cachées… Les cheveux sont blancs, pourtant…
    Et je parle à tous ceux qui ne sont plus…
    Une manière de les garder vivants en nous, les vivants.
    Bisous Quichottine

  24. Emouvant… je pensais au monologue de Jean Gabin… Je sais… Quand j’étais gosse… Votre « j’ai eu quinze ans… me donne envie de poursuivre puisque moi aussi, comme tout le monde, j’ai eu quinze ans. Et j’en aurais à dire, à évoquer de ce qui s’est passé au fil du temps, en évitant toute tristesse puisque j’ai la chance « à mon âge » d’être encore là aujourd’hui. Merci de m’avoir fait rêver, Gisèle, mère d’Ariane Grimm que de temps en temps, vous êtes venue visite. Autobiographie

  25. Je n’ai pas aimé mes 15 ans, mon père venait de mourir en laissant une femme et six enfants dans la panade la plus complète financièrement…puis la vie a passé, ma vie avec ses hauts et ses bas, parfois si nombreux. J’ai rencontré des personnes qui m’ont accompagnée, permis de me dire que je pouvais exister alors …je vais te le confier, maintenant, arrivée à mon âge ( bientôt 67 ans) je ne regrette rien dans mon parcours. Je laisse de côté tout ce qui peut l’assombrir et je me nourris de tas de « ptitsbonheurs » comme je l’écris au quotidien.
    Je t’en souhaite des tonnes et des tonnes!
    Gros bisous du jour
    Mireille du sablon

  26. Confidences…
    ce que tu nous confies est dense Quichottine
    je t’entends mais ne dis rien mais regarde-moi je te souris.

    Quand j’ai lu ton titre j’ai aussitôt pensé à la chanson de Gilbert Bécaud
    « Et maintenant que vais-je faire
    De tout ce temps que sera ma vie
    De tous ces gens qui m’indiffèrent
    Maintenant que tu es partie »

    Bien amicalement

  27. Contente de te lire ma Quichottine. Avoir 15 ans aujourd’hui ou les revivre je ne pense pas j’étais mal dans ma peau.. Maintenant que j’ai fait la paix avec moi-même.. je savoure les plaisirs de la vie et profite des mes petits enfants. Douce soirée Quichottine bisous…

  28. Bonsoir Quichottine Texte très émouvant qui me parle bien.
    Quand on a prit conscience qu’on a passé là mi temps de notre vie depuis un moment , la nostalgie ne sert à rien. Nous sommes riches de toutes nos expériences.

    «on porte en soi plus grand que soi !»

  29. Bonsoir Quichottine. Tu te poses beaucoup de questions, trop sans doute. La vie s’écoule bien vite et il ne faut pas trop regarder en arrière. Tout ne se déroule pas comme on le voudrait, mais il faut continuer à avancer, en profitant au maximum de ce que la vie peut nous offrir. Je t’embrasse

  30. J’aime beaucoup tes bouquets de mots , merci du fond du coeur de les cueillir et nous les offrir . Ce sont des moments privilégiés qui sont des trésors de bonheur.
    Rêver , c’est bien, en sachant que c’est un rêve, une évasion dans l’irréel .Mais il y a tellement de positif autour de soi , il faut en profiter pour avoir de beaux souvenirs .
    Prends bien soin de toi , je pense à toi, je t’embrasse Quichottine

  31. Bonjour un texte plein d’émotion vieillir hélas est le lot de nous tous mais vaut mieux ne pas trop y penser, je me dit que tant que ma tête et mes jambes fonctionnent je ne dois pas me plaindre, autour de moi des voisines sont bien courageuse malgré les épreuves par où elles ont ou passent encore, alors je continue mon petit bout de chemin, merci bonne journée et gros bisous

  32. Te revoilà! Je pensais très fort à toi tous ces jours, et j’allais t’appeler pour avoir des nouvelles. Tes « à quoi bon » je les connais par cœur puisque je n’écris plus, que mon blog est en jachère et que je n’ai plus ce goût à aligner trois phrases. Tu dis si bien les choses, tes tourments, la vieillesse… cet isolement auquel on nous a forcé a laissé des traces partout, remise en question, projets désormais impossibles, voyages limités, alors il reste les rêves et surtout il reste notre curiosité, notre sang qui bat toujours dans nos veines, l’amour qui y circule toujours… Tendresse à toi.

  33. J’ai détesté mes 15 ans et je ne les regrette pas, la vie passe si vite qu’il est inutile de passer son temps à regarder en arrière. Pourquoi se tracasser pour un avenir ou un passé sur lequel nous n’avons aucune prise? Hier nous sommes allés dans un parc « aventure dans les arbres » avec notre petit fils et nous l’avons accompagné dans tous ces moments heureux , sa joie faisait chaud au coeur! Je me suis dit alors, bien sûr tu ne peux plus faire ce que tu aurais souhaité! Pourras-tu terminer ce que tu as entrepris? Quelle importance du moment que tu peux de temps en temps apporter de la joie à ceux que tu aimes?

  34. beaucoup d’émotion en lisant ton texte, moi depuis l’arrivée de ce virus je prends la vie à la journée, je ne cherche plus à me poser des questions et comme disait papa « me faire des nœuds au cerveau » – mon problème santé est à nouveau présent et je suis dans la période où l’apparition de ces plaques sclérosées me fait mal, heureusement que j’ai la crème adaptée que mon donne mon dermato, mais bon il y a plus grave que moi – je suis au mobil home que pour deux mois cette année, le virus nous a même réduit nos vacances au mobil – gros bisous Mamy Annick50
    https://albmanche.blogspot.com/

  35. Salut,
    Et si les blogs ont été créé pour permettre aux gens ce qu’ils pensent de la vie et aussi de leur vie.

    Le temps est variable .

    On espère mieux pour la semaine qui vient.

    Bonne semaine

    Merde, on est le 14 juillet, alors vite un peu d’humour.

  36. La vie, chaque jour nous donne des leçons… J’aimerais revenir à mes 18 ans… Je regrette tant de choses… Des vies gâchées…
    J’ai eu de très mauvaises périodes, j’ai vécu de bons moments aussi… Mais à présent je regarde du bon côté de la route même si je vis avec de mauvais souvenirs qu’il me faut accepter. Je reste quelqu’un de joyeux ! (pour les autres…) Je ne veux pas montrer mes peines. Est-ce une couverture ?
    Je t’embrasse très fort ma Quichottine. (tu connais déjà une partie de ma vie…)

  37. Que d’émotions en te lisant le film de ma vie défile.
    Un psychiatre m’avait conseillé d’écrire, je l’ai écouté,
    Je m’étais inventé une vie parallèle.
    Est ce l’écriture ou le rêve de cette vie qui m’a sauvée?
    Aujourd’hui j’arrive à la fin de ma vie que malgré tout j’ai trouvé si belle, je me suis éloignée de mon passé, le blog m’a aidé à prendre de l’assurance à croire en moi.
    Je peux dire qu’enfin je suis heureuse.
    J’aime beaucoup ton bouquet de mots
    Bises
    Maryse

  38. Coucou Quichottine,
    Beaucoup d’émotions dans ta page ce matin avec des hauts et des bas comme on dit.
    Je me sens beaucoup mieux maintenant qu’à 15 ans
    Gros bisous de nous deux et douce journée
    Prends soin de toi

  39. Bonjour Quichottine
    Comme c’est meilleur de pouvoir dire ainsi, les réalités de la vie.
    Je pense que effectivement , les blogs nous ont beaucoup apporté un certain nombres d’années, mais en vieillissant, je me rencontre que mon envie est différente.

    Dans les écris de mon livre qui est achevé maintenant, je m’aperçois que j’ai toujours 15 ans dans ma tête mais que mon corps lui manifeste en me faisant comprendre que .. j’ai vieillis !!

    Alors oui, on espère tous que les jours à venir ne seront pas pire.
    Bisou

  40. Salut,
    Le temps est encore pluvieux.
    La météo s’y perd et la préposée aux infos ne connait pas le nord?
    Bonne fin de semaine

  41. Bonjour Quichottine, que je te comprends et que tes mots sont jolis pour contrer les maux. Mes mots à moi, c’est comme si le masque obligatoire les empêche de sortir en ce moment, c’est le calme plat de l’inspiration même si heureusement mes colocs sympas et les jeux arrivent à me tenir la tête hors de l’eau. Je t’embrasse, virtuellement c’est encore possible.

  42. Coucou ma douce Quichottine, en te lisant j’avais l’impression que c’était sur moi que je voyais tes mots s’égrennés… je voudrais bien revenir à mes 15 ans mais savoir tout ce que je sais maintenant et changer beaucoup de choses.
    Très beau texte emprunt de nostalgie..
    Je te souhaite une belle semaine et des bisous tout plein
    chatou

  43. Difficile de croire à l’âge que l’on a vu que dans notre tête c’est comme si…on avait 20 ans voir moins…mais ce n’est que comme si car le miroir (triste invention a nos âges) nous renvoie une autre réalité moins jolie et notre corps une autre encore souvent douloureuse! Tu l’exprime si bien dans ton texte. Bisous bisous Quichottine

  44. Moi aussi j’aimais bien, non pas mes 15 ans, mais mes 14 ans, d’ailleurs j’en avais fait une note au début de mon blog. De 10 ans en 10 ans, on arrive à 60 ans et on doit prendre soin de soi, alors qu’avant on vivait sans y penser. Les médecins sont là pour nous le rappeler, surtout en ce moment ! Quand j’avais 20 ans, une gitane dans la rue m’avait prédit en regardant les lignes de ma main : vous serez heureuse à partir de 60 ans ! Bof, je ne l’ai pas crue, j’ai continué ma vie et bien sûr ce n’était pas vrai ce qu’elle disait. Bonne fin de journée et bises.

  45. Merci Quichottine de nous confier ces mots qui viennent du cœur. C’est une belle preuve d’amitié et de confiance . pour moi, l’âge auquel je voudrais retourner c’est celui d’avant les grands deuils , celui d’avant que le cœur se brise . Celui où l’on ne sait pas encore …
    Je t’embrasse fort.

  46. J’aurai voulu rester toujours à 15 ans, comme toi je pensais que c’était l’âge de l’insouciance et du bonheur…
    Le temps passe, ceux que l’on aime aussi, les chagrins s’accumulent alors oui, à quoi bon… Il faut bien se raccrocher à quelque chose, partager un peu de nos instants fugaces et leur lumière, les quelques étoiles qui traversent notre firmament… Sourire un peu encore, pour alléger le quotidien…
    Douce journée Quichottine

  47. beaucoup d’émotion à te lire, comme tu en as eu à confier tes mots à ce blog.Des mots gris et doux comme ce temps morose. On ne peut pas remonter le fil du temps pour prendre d’autres chemins et quand bien même ce serait possible ce ne serait de mon point de vue pas souhaitable. Certes, on éviterait peut-être certains écueils mais on rencontrerait d’autres obstacles. La vie est ainsi. Et sans doute les lendemains qui viennent, nombreux ou pas, peuvent être aussi des chances. Amicalement

  48. Un texte très émouvant; je retrouve un peu les mêmes interrogations dans mon cheminement et forcément ,il y a des moments un peu »difficiles » .J’essaie de ne pas trop m’y attarder…
    Le rêve est nécessaire à l vie.Il faut garder quelque part au fond de soi, une part d’enfance et de naïveté.
    Je t’embrasse

  49. Emotion vraie comme toujours dans tes textes confidences. Mais Quichottine, même avec le masque, tu peux sourire et le sourire des yeux c’est merveilleux.
    L’âge que l’on a, l’âge que l’on partage avec les autres, tout cela n’est pas tout à fait la même chose.
    Lorsque tu écrits, que tu discutes avec Lutin Bleu, je ne « vois pas » une « vieille dame » que tu es loin d’être même si, pour le moment, la douleur, la peine, le chagrin sont encore tellement présents.
    Oui, tu as les enfants et les petits enfants. Quand tu es avec eux, te poses-tu la question de savoir si tu leur apporte quelque chose. Bien sûr que oui. Alors … Eux ont besoin, un immense besoin, même si parfois on en doute, de toi, de vous, le prince charmant avec ses qualités et ses défauts, n’est-ce pas, qui, lui aussi a besoin de toi.
    C’est quoi être vieille ? L’autrefois, j’ai dit à ma petite toubib : mais je ne me sens pas vieille.
    Continue à écrire, à nous donner de si beaux moments.
    J’espère simplement pouvoir, un jour recommencer vraiment.
    Je t’embrasse Quichottine.

  50. Coucou Quichottine; tu sais il ne faut pas trop se tourner vers son passé car il a été ce qu’il a été et, désormais, on y changera plus rien. Le plus important est que tu dois vivre chaque jour ta vie avec beaucoup de plaisir. Oui, nous avons nos maux; hélas! mais fais fi de tout cela. Je n’ai jamais autant créer quand ce moment. Je repeins comme alors et je compte bien m’inscrire à une exposition. Tu vois, en ce qui me concerne, la Création m’a sauvée et à été toujours le but de ma vie. Je t’embrasse bien fort et te dis à bientôt

  51. Et maintenant que vais-je faire????
    Mes cheveux sont grisonnants
    Ma peau se sculpte de rides
    Mais mon cœur a encore 20 ans
    20 ans pour mes enfants et petits enfants
    20 ans pour écrire
    20 ans pour aimer…
    Quichottine, tu as tant de talents et de bonheur à partager…

  52. chère Quicchottine, merci pour tes visites. En rentrant je n’avais qu’une envie , repartir. Non que je me déplaise dans ma maison, mais là bas dans ce grand terrain planté d’arbres (surtout des résineux) nous étions tous bien, animaux, humains.
    J’ai commencé la lecture de Don Quichotte et ai été surprise par les connaissances de Cervantès ; il me faudra le réemprunter pour pousuivre sa lecture car ce livre est une somme (impressionnantes les notes) ! Mon mari me dit que c’est un livre à code.
    En Corée et au Japon, je crois pour environ 600 euros, certains se font refaire leur ligne de vie ou de coeur ..
    Bises

  53. Maintenant, avec mes cheveux blancs, on est plus bienveillante avec moi. je fais mon âge et on me baptise souvent « la petite dame ». Je ne m’en plains pas. Je vis avec mon âge sans me teindre les cheveux pour apparaître plus jeune comme je le faisais il y a quelques temps.
    Quant à mes 15 ans, il y a eu du bon et du moins bon à mon adolescence. Des blessures psychologiques qui me hantent encore.
    Là, je vis avec mon temps en évitant de regarder en arrière.
    Tes mots ne sont pas simples. Des blessures chez toi aussi.
    Bises amicales et bon dimanche Quichottine !

  54. Toujours beaucoup d’émotion dans ce que tu écris et qui me touche car je me fais souvent les mêmes réflexions.
    Je retrouve tes mots avec plaisir …
    Je reprends doucement mes visites tôt le matin car la chaleur est accablante depuis hier !
    Je te souhaite un bon début de semaine avec des bisoux doux, ma quichottine ♥

  55. Merci pour tes mots et pour ton retour à l’écriture sur ce présent blog, Quichottine. Oui, comme tu le clames dans ce texte plein de vérité et sans fard (sans masque pour le coup ) “La vie, c’est quelque chose de merveilleux.” et tu te penches sur les années qui ont passées doucement et sur l’age qui avance et tu te surprends à toujours vivre alors qu’une cartomancienne t’avait prédit le contraire..la vie est une belle surprise malgré les difficultés et les disparitions .Oui, les personnes mortes vivent encore à travers nous et à travers les mots .

  56. Salut
    C’est ma période brioche, même ma fille en veut une.
    Il fait beau alors on est dehors sous le parasol.
    Bon week-end

  57. je passe te souhaiter une douce semaine a venir espérant que tu ailles bien. Bisous