Bon an mal an, le dernier devoir commun de mathématiques me permit de passer en seconde, au grand désespoir du professeur qui se demandait comment j’avais fait pour obtenir la meilleure note du collège.
Je crois que j’avais eu de la chance, enfin, je crois que j’avais plutôt eu une révélation.
Non, je n’étais pas nulle, j’avais en moi tant de possibles que même un 18/20 en maths le devenait.
Avec un tel résultat, on ne pouvait pas me faire redoubler… ce qui m’aurait obligé à côtoyer chaque jour ma petite sœur, plus jeune d’un peu moins d’une année et qui était bien plus douée et surtout bien plus sage.
Elle était bonne en tout, faisait l’admiration de ses compagnes et de ses professeurs. Je l’enviais… ou plutôt, j’aurais aimé recevoir comme elle des bravos au lieu des quolibets que je récoltais le plus souvent.
J’étais nulle, même en sport.
Il faut dire que de ce côté-là, je le suis toujours. J’étais maladroite, gauche dans le plus simple mouvement. Trop grande sans doute, trop maigre aussi.
Une véritable asperge… et avez-vous déjà demandé à une asperge de faire des prouesses sur un tapis de gymnastique, de grimper à la corde ?
Alors, les autres se moquaient de moi, le professeur soupirait, désespérant d’obtenir le moindre progrès de ma part.
Je ne peux pas dire que je ravalais mes larmes, non, j’avais seulement abandonné l’idée que la roue que j’avais rêvé faire sur la plage pouvait passer à la réalité.
Cette roue-là, je ne l’ai jamais réussie, malgré tous mes essais. Corinne me l’a prêtée le 8 septembre 2010… (si vous avez le temps, c’est ici.)
Mais je la réalisais à la perfection dans mes rêves, tout comme j’y devenais virtuose au piano, tout comme j’entrais la première à l’Académie Française.
J’ai revu mes rêves à la baisse, depuis longtemps. Une autre a volé la place que je convoitais parmi les Immortels. J’ai seulement eu de meilleures notes, gagné en assurance au fil des ans.
Ma rentrée de seconde fut un vrai bonheur. Je changeais de lieu sans changer d’internat. L’uniforme restait le même, les règles aussi.
Mais les bâtiments étaient splendides, l’ambiance aussi feutrée, mais tellement emplie d’Histoire que j’y croisais des fantômes prestigieux.
Je m’échappais souvent, comme aujourd’hui.
Les yeux fermés dans mon fauteuil, j’entends encore Maman jouer sur le piano qui lui manquait tant quand elle dut quitter son refuge catalan pour l’appartement parisien, trop exigu pour l’accueillir.
Là-bas, en Espagne, une maisonnette nous attendrait encore, les souvenirs des jours heureux.
Maman jouait, un aria de Bach, un Ave Maria… c’était sa récréation.
Parfois, les notes d’un nocturne m’appelaient auprès d’elle, et, comme ma petite dernière bien plus tard, je m’allongeais à ses pieds, l’oreille collée au piano, écoutant, ressentant la moindre vibration.
Et puis, la “Lettre à Élise”, ce morceau qui me parlait tant que c’est le premier que j’ai demandé à mon professeur…
Enfin !
C’était le plus beau de mes cadeaux. Un sacrifice pour Maman qui avait décidé que j’avais le droit de suivre des cours, maintenant que j’avais prouvé que j’étais capable de travailler.
J’ai eu un professeur extraordinaire, qui a accepté de me garder comme élève alors que je n’avais plus la possibilité de la payer après le décès de Maman.
Chaque nouveau morceau était une victoire que je lui dédiais.
Maman était toujours présente, en moi, à défaut de l’être près de moi. Je travaillais gammes et exercices divers dans le seul but de pouvoir jouer un jour ce qu’elle m’avait fait découvrir.
Vous savez, je comprends ceux qui n’aiment pas la musique, ceux qui ne lisent pas de poésie, ceux qui penseraient sans doute, à juste raison, que ces pages seraient mieux dans un nouveau journal intime, et qu’elle ne sont pas à mettre entre toutes les mains.
La musique fut aussi un refuge, la possibilité de m’évader de ma salle de classe pour une heure d’isolement.
Je me revois dans les couloirs de musique. Porte après porte, je voyageais au gré des élèves qui y travaillaient les morceaux qu’elles joueraient pour l’audition.
Les pianos n’étaient pas toujours bien accordés, les salles étaient trop proches les unes des autres, il fallait faire abstraction des notes entendues, se concentrer sur celles de la mélodie que nous devions apprendre.
Jouer par cœur, ce n’est pas forcément difficile. Ce sont nos doigts qui apprennent, les gestes qui reviennent sans peine, tandis que les notes surgissent des touches noires et blanches.
Les airs étaient déjà dans ma tête, dans mon cœur. Je devais seulement les mettre dans mes doigts, dans mes mains, dans mes bras.
J’ai appris… et, pendant mes trois années de lycée, j’ai pu bénéficier des conseils d’une véritable artiste.
Ensuite… j’ai choisi d’autres chemins, mes doigts se sont rouillés.
Aujourd’hui, il m’arrive de reprendre mes premiers exercices, je retrouve au gré des partitions les noms des musiciens que j’avais oubliés.
Mais je n’ai oublié aucune des mélodies, aucun des rythmes, même ceux que j’avais eu tant de mal à intégrer.
La musique est là, celle que me jouait Maman, celle qu’ont joué mes camarades de pension, celle que me jouent mes filles, celle que découvrent mes petits-enfants.
Je ne suis pas douée, non, mais c’est peut-être aussi cette musique-là qui continue de me faire tracer des mots sur les pages de mes cahiers.
(À suivre)
…
Bonjour Quichottine… il y a des enfants plus doués que d’autres, qui vont d’année en année d’école avec de bonnes notes et puis les autres qui peinent un peu, doivent plus travailler les matières… pas de violon d’Ingres pour moi en dehors des études… ah si, deux années de solfège le dimanche, mais… je détestais chanter aux examens, je restais muette devant la partition, perdant tous mes moyens devant le jury… stop ! ,-) Bon jeudi à toi, bises
J’ai chanté une seule fois devant un jury, c’était pour le concours d’entrée à l’école normale… une chanson enfantine, une fabulette d’Anne Sylvestre qui a plu au jury.
Elle n’était pas bien longue, mais je n’aurais pas pu en chanter davantage, comme toi, je n’ai jamais aimé les oraux. 🙂
Merci pour ta présence et tes mots.
Bises et douce journée.
C’est avec beaucoup de plaisir que je lis tes souvenirs d’internat. Merci quichottine !
Je suis heureuse de pouvoir t’offrir ce plaisir, Gazou.
Merci pour tout.
Est ce si important d’être doué? Le plus important est de prendre plaisir à ce qu’on fait, je crois 🙂
Je suis d’accord avec toi. Ce que nous faisons avec plaisir est toujours valorisant. 🙂
Tu as appris le piano et tu en joues encore. Cela doit être apaisant. J’aurais aimé apprendre le violon, mais nous étions 3 avec un seul salaire, et il aurait fallu m’emmener à 6 kms… J’ai appris d’autres choses, notamment en loisirs créatifs…Mon frère s’est retrouvé en classe, au collège avec notre soeur qui avait 17 mois de moins, aussi dissipée et bavarde qu’il était sage et timide : une horreur pour lui… Bonne journée et bisous
Enfant, j’aurais voulu jouer du violon, mais ce n’était pas possible, pour les mêmes raisons que toi… nous étions six enfants et il n’y avait qu’un seul salaire.
Ce n’est qu’après la mort de Papa que j’ai voulu apprendre un instrument, et, comme il y avait le piano chez nous, c’était le seul instrument disponible et possible.
Je comprends pour ton frère…
Merci pour ce partage.
Bisous et douce journée.
Ma mère aussi jouait du piano enfant (avec Mme Etcheverry mère), et son frère du violon (avec Jésus Etcheverry, alors professeur !). Ils n’ont pas pu continuer, et chez moi le talent a sauté une génération, mais je suis heureuse que la plus jeune de mes petites filles ait repris le flambeau avec bonheur ! Et elle semble douée en gymnastique artistique, tout le contraire de moi… 🙁
Nous nous ressemblons beaucoup… côté gym. 🙂
Chez nous, seul mon fils n’a jamais fait de musique, il avait décidé que c’était pour les filles, par contre, il était très doué en sport.
Merci pour ta présence et tes mots.
Je t’embrasse fort.
Le piano quel bel instruments ! Je te comprends tout à fait… Le piano te parle de ta maman, moi il me parle de ma mamie…
Par contre j’aimerais tant te voir effacer les « Je ne suis pas douée »… On est tous doué pour quelque chose, il faut juste apprendre à accepter que nos dons ne sont pas ceux de l’autre…
Tu nous montres si souvent que tu es douée que je ne peux pas te croire… il faut juste effacer les complexes de jeunesse, et ça c’est le plus compliqué…
Bonne journée, bises
J’ai découvert tardivement que mes possibles étaient des dons, pas seulement des rêves… 🙂
Tu as raison, les complexes sont difficiles à effacer tout à fait. Mais je fais mon possible là aussi.
Bises et douce journée ABC. Merci pour tout.
Les airs que ta maman te jouait sont restés en toi pour la vie et tu as pu en faire bénéficier tes enfants.
Belle journée
Ils sont toujours là, même lorsque je ne sais plus les jouer. 🙂
Merci d’être là, Livia.
Belle journée à toi aussi.
les mots sont des notes à faire chanter sur le papier
Que c’est joliment dit ! Merci, Domi.
J’ai aimé apprendre la musique, j’aurais tant voulu également être inscrite à un cours de danse. Mais, il fallait choisir…
Merci de nous confier ainsi tes souvenirs si intimes.
Ce sont toujours des choix difficiles.
J’adore voir des gens danser, mais là, tu vois, je préfère ne pas m’y risquer. 🙂
Merci à toi pour ta présence et tes mots.
Le piano te rappelle de beaux souvenirs. Moi c’est l’inverse d’Emma! J’ai toujours rêvé d’apprendre à jouer du piano, mais il fallait que je choisisse entre le piano et la danse, je n’ai jamais regretté d’avoir choisi la danse, mais j’ai toujours un petit manque !
Tu dis que tu n’es pas douée, mais il n’y a pas besoin d’être un virtuose, et l’essentiel est d’y prendre du plaisir.
En tous cas, tu es très douée pour l’écriture !
Bisous et bonne journée
Tu as choisi la danse et tu brodes à merveille… ce sont des activités que j’admire.
Prendre du plaisir à faire ce que l’on aime, c’est le plus important.
J’aime écrire et partager avec vous.
Bisous et douce journée. Merci pour tout.
De belles pages de souvenirs comme je les aime, simples, sincères et encourageants. Merci pour ces partages ;Bises VITA
Merci, Vita.
J’espère que tout va bien pour toi.
Bises et douce journée.
J’aime beaucoup quand tu nous parles de toi en toute sincérité. Je me suis un peu reconnue dans ton portrait enfant quand tu étais la risée de tes camarades. J’étais comme toi nulle en sport parce que cela m’intéressais. Qui eut cru que plus de 50 ans après je deviendrais accro parce que je l’ai voulu par intérêt. Quand on veut on peut tout. Bisous
Je me demande si je fais bien de raconter… ce journal d’internat sera bientôt clos.
Mais merci de partager avec moi certains de tes souvenirs.
Tu as raison, quand on veut, on peut tout.
Bisous et douce journée.
La musique que j’aime tant ..chez nous pas d’argent pour pouvoir prendre des cours , longtemps j’ai été fasciné-par un professeur de musique qui nous expliquait instrument par instrument le concert ou le morceau d’un concert que nous écoutions durant notre cours …toujours trop court pour moi ..Oceane joue du syntheseur avec passion , et Clea de la flute traversière plus par obligation que par passion , c’est bien dommage…La petite Lily qui a trois ans s’assoie très souvent face au piano de mon fils et s’exerce ….sourires …
La musique à toujours été chez nous plus par le chant , j’ai toujours entendu ma mère chanter , j’ai pris la relève et tous mes enfants chantent .. et les petits continuent ..
Cela reste un très bon moyen de s’évader , de prendre la vie d’une façon plus paisible , par contre je suis toujours surprise d’entendre dire je n’aime pas la musique …il y en a tant de différentes ..
Bisous Quichottine
Les petits adorent se mettre au piano, ils imitent et je les laisse faire…
Chanter est un vrai bonheur… j’aime écouter, j’aime chanter avec d’autres… même si ma voix est désormais toute cassée et que le souffle me manque.
Merci pour ce partage Claudine.
Bisous et douce journée.
De magnifiques souvenirs ma Quichottine que tu partages avec nous, merci!
La musique permet bien souvent de s’évader. J’ai appris à grattouiller la guitare sèche en compagnie de mon frère, qui était bien plus doué que moi, mais ma grande fierté fut d’apprendre à jouer le début de jeux interdits, romance anonyme, qui pourrait être attribuée à Fernando Sor.
Bises et bon jeudi
Je me suis achetée une guitare… mais je ne suis arrivée à rien. Je l’ai donnée à ma petite soeur, et j’ai aimé ce qu’elle en a fait. 🙂
Je crois que tous ceux qui jouaient de la guitare autour de moi jouaient alors Jeux interdits.
J’adore ce morceau et quand il est joué par un pro, c’est un merveilleux moment.
Ceci étant, même sans être pro, c’est agréable… je ne suis jamais arrivée à dépasser les trois premières mesures…
Merci pour ce partage, Zaza.
Bisous et douce journée.
Ils sont vivaces tes souvenirs. J’étais nulle en tout, je suis arrivée en seconde par miracle et c’est là que tout est devenu limpide. Il ne faut jamais désespérer. J’aurais adorer jouer un instrument de musique, mon envie a rejailli sur ma fille, qui a fait 15 ans de piano, puis les études, le boulot, les enfants, le piano a été arrêté, c’est ma petite fille qui veut en jouer maintenant.
Merci pour tes mots, bonne journée, bises.
Je suis persuadée que tout se débloque un jour, sans savoir non plus pourquoi cela arrive.
Merci pour tes mots, Danièle.
Bises et douce journée.
Salut,
Même les plus doués ont des lacunes quelque part.
Il fait beau avec 22° On a mis l’énorme parasol et aussi la table . Il ne reste plus qu’à préparer le barbecue.
Bonne fin de semaine
Pour ce qui est des lacunes, tu as raison. On ne peut jamais être doué pour tout.
Merci, Tiot.
Bon dimanche à toi.
Tu as quand même appris le piano ce qui n’est pas donné a tous non plus Quichottine et sache que les asperges ça court vite plus vite que les autre vu la taille justement t’as pas essayer? jamais pu faire la roue non plus tu vois. Bisous bisous
Pour la course, je manquais de souffle…
Merci pour tes mots, Renée.
Bisous et douce journée.
..je suis très sensible à ce que tu as écrit sur la musique.
Je n’ai aucun don,aucune « oreille » comme on dit mais je garde un souvenir ému pour avoir assister à une répétition d’un ami violoniste qui a joué rien que pour moi… j’en avais presque le souffle coupé tant cette musique montait en moi, comme dans un rêve…
Bises du soir
Mireille du sablon
Je crois que comme pour tout art, il y a des oeuvres qui trouvent un écho en nous…
Je suis heureuse que tu aies pu le vivre avec ton ami et sa répétition.
Merci pour ce partage, Mireille.
Bises et douce journée.
Pas douée…tsssssst…
En tout cas pour narrer tu es merveilleuse
Merci pour ce joli compliment… 🙂
Je crois qu’à force d’écrire j’ai fait beaucoup de progrès.
Nous sommes originaires de mondes bien différents. Mais finalement joies et peines se conjuguent de la même façon.
Je t’embrasse bien fort.
De la même façon, sans aucun doute en ce qui me concerne.
Je t’embrasse bien fort aussi, merci pour tout.
Que du plaisir de te lire …
J’aime toujours autant tes mots.
J’ai aussi aimé le passage en seconde avec changement de lycée et d’internat.
Bonne fin de semaine identique aux autres jours avec un beau ☼
On a le temps de faire le plein de vitamine D !
Mais toujours en fauteuil avec un ordi qui déconne autant que mon dos et beau papa !
Toujours finée, je garde le sourire …
Gros bisoux doux, ma quichottine ♥
Garde le sourire, c’est le plus important.
Ce que tu vis en ce moment est difficile, il faut garder le moral.
Bon courage pour tout.
Bisous et douce journée ma Dom. Prends bien soin de toi.
Tu me rappelles des souvenirs aussi, j’étais beaucoup plus grande que les autres et une fois ma prof de travaux manuels m’avait traitée de grande asperge, je l’avais assez mal vécu !
En tous cas tu es très douée pour écrire pour notre plus grand plaisir.
Gros bisous et douce fin de semaine Quichottine
Merci !
Ma fille aînée a beaucoup souffert d’être trop grande… mais je crois qu’elle apprécie aujourd’hui. 🙂
Gros bisous et doux dimanche à vous deux.
La musique apaise, fait du bien à l’âme, sauve, dévoile les joies comme les grandes peines…
De mon enfance j’ai quelques images, furtives, et de mes quelques années pension mais dans la vie je tente toujours de garder le positif même si en ce moment c’est bien difficile
Pensées pour toi, Marine.
Il y a des moments où la vie est cruelle, et c’est bien difficile de rester positive.
Je t’admire.
Prends bien soin de toi.
Qu’importe les dons que l’on a ou pas, que l’on découvre jeune ou pas, on a toute une vie pour apprendre et c’est souvent cela qu’on a oublié de nous dire quand à l’adolescence nous ne savions pas ni qui nous étions, ni qui nous allions devenir. Les mots ce sont aussi des notes de musique et ce que ta maman t’as légué résonne encore en toi c’est là le principal. Merci pour ces souvenirs que tu partages avec nous aujourd’hui c’est un beau cadeau que tu nous fais. Bisous
Merci pour tout, Manou.
Je crois qu’on ne devrait jamais dire à un enfant qu’il est nul…
Il est seulement en attente du moment où il saura ce qu’il est, ce qu’il veut.
J’aime quand tu dis « on a toute une vie pour apprendre »… nous continuons à le faire chaque jour.
Bisous et douce journée.
Salut
Il est vrai qu’avec un 18/20 on ne peut pas faire redoubler.
Il fait beau dans l’arrageois et c’est tant mieux .
On va essayer de faire un barbe cul.
Bon week-end
Sourire… j’espère que vous avez réussi à profiter du soleil.
Bon dimanche, Tiot.
Merci beaucoup pour cette nouvelle page de souvenirs , elle me touche particulièrement maman était pianiste et professeur de musique . J’ai appris le piano , le solfège mais je n’ai pas continué une fois mes années lycée commencées, j’ai préféré avoir une guitare qui m’accompagnait beaucoup plus facilement en vacances.
Ma fille par contre continue toujours le piano pour son plaisir dans un ensemble de jazz et aussi pour accompagner les élèves de son lycée dans le cadre de la chorale . La musique n’a jamais cessé de faire partie de la famille , classique avec maman, mes oncles et grands parents et peut être un peu plus tournée maintenant vers le jazz et le moderne avec mes petits enfants ( batterie et flûte traversière ) .
Bonne journée Quichottine
Bises
Faire de la musique ensemble est un grand bonheur…
J’ai offert une guitare à ma petite dernière, qui est une musicienne dans l’âme, joue de plusieurs instruments avec beaucoup de talent.
La guitare était idéale pour partir en colo… elle a apprécié.
Merci pour ce partage, Jazzy. Il me touche beaucoup.
Bises et douce journée à toi.
Je suis nulle en musique et je ne sais pas faire la roue … Voilà tu sais tout …
Tu as tant d’autres talents que je sais que cela ne te manque pas. 🙂
Merci, Liza.
Bonjour Quichottine
je n’ai pas lu les autres récits, mais celui ci me va bien.
J’aurai aimé étudié la musique, j’adorais chanter et le peu que j’ai su jouer à la guitare , ne m’a jamais entrainée bien loin.
Merci pour ces souvenirs
biz
Et merci pour ce partage des tiens… 🙂
Bises et douce journée.
Salut,
Il fait beau mais la température est passée de 22° à 18°.
J’ai fait le tour de la pelouse . 4 tours ca fait 100m.
Combien en faut-il pour faire 1 km?
Bonne journée
Il faudrait que tu en fasses dix fois plus… soit quarante tours si tu réussis à les faire tous égaux. 🙂
Bonne journée, Tiot.
Tout comme toi, la musique est importante pour moi. Toutefois, je ne sais jouer d’aucun instrument. Les cours de musique ne m’ont jamais très intéressée. J’aime le rythme, les belles sonorités, toutes sortes de musiques: le rock, la soul, le reggae, le blues, le jazz, les musiques ethniques, …, quelques morceaux de grande musique, mais sans plus.
Par contre, je chante faux et mon prof de musique, au collège, ne m’a pas intégrée dans la chorale alors que presque tous les élèves en faisaient partie. Pourtant j’aurais aimé savoir chanter juste et avoir une belle voix. Ma voix est rauque, basse et cassée.
Voilà quelques infos en réponse à tes écrits.
Bises amicales Quichottine !
Ma voix a beaucoup changé en vieillissant. Je chante beaucoup moins désormais, mais j’adore entendre mes petits-enfants. 🙂
Merci d’avoir partagé ici un peu de tes souvenirs et de tes regrets.
Bises amicales, passe une douce journée.
Bonsoir la curiosité m’a fait ouvrir la porte de ce site-blog et j’ai lu avec beaucoup d’intérêt le dernier article mais je reviendrai lire les autres. Ce que vous écrivez est un « journal intime » mais c’est surtout un passage de vie que l’on a envie de partager car il est chargé d’émotions fortes, et pourquoi les garder que pour soi!!!
Tout être a, en soi, un don caché qui se découvre un jour parce qu’on lui ouvre la porte, et le plaisir que l’on va éprouver à réaliser ce que l’on peut être capable de faire. Et puis ce don a créé un lien encore plus fort entre la fille et la mère. La musique (quelle qu’elle soit) apaise et ne s’en va jamais. Devant un piano, les doigts vont glisser et le morceau que vous jouiez va vibrer.
Bon dimanche.
Merci d’avoir franchi cette porte, Toupinette.
Grâce à vos mots ici, j’ai découvert votre espace, les photos merveilleuses et les mots que vous y partagez.
J’ai beaucoup aimé.
Passez un bon dimanche.
je n’aimais pas les maths par contre le français oui ….ne vais rajouter mot……schutt !!! beau dimanche
Je n’en ajouterai pas non plus… 🙂
Merci pour tout et beau dimanche à toi aussi.
La musique, la grand musique berça mon enfance.. surtout le samedi matin je me réveillais au son du piano, chez nous c’est papa qui jouais.. maman dansait valsait dans la salle à manger la table poussé contre le mur…Oh merci Quichottine de faire revenir ces souvenirs… pour ma part je jouais de la cithare avec un onglet puisque je me rongeais les ongles quand j’étais jeune.. j’ai toujours eu l’oreille musicale et ma cadette a ce don aussi et celui du dessin…. Doux dimanche Quichottine.. Bise.
Je suis très sportive, j’adore le sport qui demande toujours d’aller au delà de nos limites..
Et pourtant je n’ai jamais réussi à faire une roue.
Tes mots ne sont que des mots d’amour.
Les personnes qui te côtoient ou qui t’ont cotoyee ont beaucoup de chance.
Je t’embrasse très fort.
Maryse
Plus nulle que moi en sport, ça n’existe pas! En plus j’avais peur!
Pour ce qui es de la musique, j’ai eu le malheur d’avoir un seul prof pendant mes années d’internat et elle était exécrable. Aussi, pendant longtemps j’ai tout amalgamé puis , à l’âge adulte , je me suis découvert une vraie passion pour l’opéra, les voix lyriques et la musique baroque et aller au concert est devenu un de mes plaisirs! Merci à nouveau pour ces souvenirs que tu partages , c’est un vrai bonheur de les lire . Je t’embrasse.
Pour ce qui est , ce sera mieux!
J’imagine que tu as dû ressentir du bonheur de pouvoir apprendre à jouer du piano comme ta mère. Un moyen de te rapprocher d’elle .
Chez nous pas d’instruments de musique.En se mariant ma mère avait abandonné le banjo dont elle jouait . Elle pensait sans doute que ce n’était pas sérieux pour une femme mariée .Pourtant mon père ne l’aurait pas empêchée de jouer.Mais elle a continué à chanter des opérettes et des opéras. Mon grand regret a toujours été ne pas pas avoir appris à jouer d’un instrument de musique. Mon jeune frère joue de la guitare et un de mes fils aussi .Moi je chante et j’adore cela.J’oublie tout quand je chante. Je t’embrasse
Pourquoi te demandes tu si tu fais bien de raconter tes souvenirs ? Si tu le fais c’est qu’il y a une raison profonde. Tu te racontes beaucoup dans tes écrits. A partir du moment ou on « raconte » on livre beaucoup de soi sans s’en rendre compte. Ce que tu écrits ce sont tes souvenirs.., ils t’ont faite.
En te lisant, je me suis rendu compte que j’avais fait ma crise d’adolescente moi aussi, que j’avais été en colère et cela m’a fait sourire. Du coup j’en ai parlé à mon mari !
Essaye de faire une nuit réparatrice.
Je t’embrasse
tes souvenirs sont émouvants Quichottine. Je pense que chacun s’y retrouve un peu. Pas de piano chez nous, pas de cours pour nous faire apprendre la musique, le solfège. Et pourtant, mon père avait un violon, un accordéon ( il avait eu aussi une clarinette vendue lorsque j’étais bébé) dont il jouait bien. Maman avait eu des cours de mandoline. Mais tous deux nous ont transmis l’amour de la musique par les disques qu’ils achetaient. L’amour des livres également… Tout cela modèle les adultes que nous sommes.
Tes souvenirs font « parler » les miens
gros bisous
Je pense qu’on est doué pour au moins une chose, il suffit que l’opportunité se présente… je rêvais de jouer du piano quand j’étais enfant mais il n’y avait pas de professeur dans la ville où je vivais. J’ai juste un souvenir : la voisine de mes parents, quand ils habitaient encore en location (jusqu’à mes 2 ans et demi), jouait du piano. Je l’écoutais en collant mon oreille sur le mur mitoyen. J’adorai l’écouter. Et quand je la croisais dans les rues, en faisant les courses avec ma mère, je disais en désignant cette voisine : c’est lala !. Pour moi c’était Lala. De toute façon, mes parents ne m’auraient pas payé de cours de musique, nous étions 5 enfants. Il a fallu que ma grande soeur achète une guitare quand elle a eu sa 1ère paye, pour que j’apprenne, mais toute seule, avec 2 méthodes.
Les musiques, au fond de nos mémoires distillent toujours en notes nostalgiques les heures de notre histoire…Pour moi, c’est l’accordéon de mon papa…