Liza, Les Cerbères de l’Aube

Je vais vous faire une confidence, j’appréhendais la lecture de ce roman, comme chaque fois que je lis le nouveau livre d’un auteur que j’aime bien.

Je l’ai commandé un peu tardivement par rapport à sa sortie chez TheBookEdition, j’ai mis du temps, beaucoup, avant de me décider à  le prendre sur l’étagère où je l’avais rangé.

(J’ai, dans ma bibliothèque, un espace dédié aux livres à lire, et, à mon grand désespoir, il y en a qui y prennent encore de la poussière en m’attendant…)

Pourtant, j’aimais le titre, qui me ramenait à la mythologie, aux plus agréables souvenirs de mes années de collège et de lycée.

Cerbère, c’est le chien à trois têtes, gardien des enfers, et le douzième et dernier des travaux d’Hercule.

Cerbère est passé dans la langue d’aujourd’hui, c’est un gardien intraitable, un nom souvent péjoratif.

Il n’est jamais affectueux, bienveillant.

… et n’oublions pas que c’est un monstre.

Alors… que sont ces Cerbères de l’Aube que le titre du roman de Liza annonce mais qui ne sont pas présents dans le résumé de la quatrième de couverture ?

Liza y écrit :

“Il ne s’intéresse pas à la politique. Ne lit jamais le journal. Écoute les informations d’une oreille distraite. Son attention ne se focalise que sur les bulletins météo. Il aime les phénomènes climatiques : le vent, les orages; le ballet incessant des nuages dans le ciel. À son inclination pour la météorologie s’est ajouté un penchant pour la boisson.”

En dehors de ce dernier travers, “il” me ressemblerait un peu.

Alors, en ce mois d’avril 2020, j’ai réveillé les pages de ce roman, j’ai remonté le temps pour me retrouver à Pâques, en Grèce, cinq ans auparavant.

Je veux en savoir plus, comme si souvent lorsqu’un titre, une image, un résumé m’appelle.

Nous sommes le 12 avril 2015…

– Oh… je suis déçu, tu as oublié l’incipit.

– Non, ce sont les premiers mots du roman, la première date donnée, 12 avril 2015. Mais tu as raison, j’ai omis l’épigraphe, la citation mise en exergue.

“En politique, indifférent veut dire satisfait.”
[Paul Nizan, Les Chiens de Garde.]

Les chiens sont là aussi… et, dans mon souvenir, ce sont les chiens de Mario Vargas Llosa qui surgissent, si présents, si semblables, ces chiens qui ont leurs propres règles, qui s’affrontent et se déchirent pour un même os.

La ciudad y los perros… un exposé que j’avais fait lors de ma reprise d’études à la Fac. Un livre que j’avais trouvé difficile à lire, parce que je n’étais pas vraiment habituée à la littérature sud américaine, au style de son auteur.

Les chiens régnaient dans l’ombre, sur la ville, à l’affut de ceux et de ce qu’ils pourraient s’approprier.

– Tu digresses encore… viens-en au fait sans plus attendre !

Quichottine soupira… comment le Lutin bleu pourrait-il comprendre que chaque lecture conduisait à d’autres, qu’un livre lu s’imbriquait dans une pyramide et consolidait un édifice vivant, mouvant, mais tellement important dans toute vie ?

Nous sommes faits de mots, aussi, pas seulement d’images. Notre imaginaire nourrit notre conscience, aussi.

Notre vie s’enrichit de chaque expérience vécue, mais aussi de chaque être rencontré, quel qu’il soit, de chaque rêve, aussi.

Je crois que je pourrais écrire toute une dissertation sur les mots cités en exergue. Je ne le ferai pas. Ce n’est ni l’heure ni le jour.

Nous sommes donc le 12 avril 2015, quelqu’un regarde le ciel, y contemple les nuages qui passent…

Je serais l’étranger de Baudelaire, le Don Quichotte de Joëlle Chen….

Je les regarderais passer, essayant d’interpréter les formes, comme ce héros grec que je ne connais pas encore.

“J’aime bien regarder le ciel. Il me fait sentir que la terre tourne. Les nuages blancs, cotonneux et compacts s’effilochent, se déchirent, s’unissent, tour à tour monstrueux ou prenant forme humaine. La terre tourne et je suis vivant. Celui-là on dirait un chien qui fume la pipe. Son museau s’allonge. La pipe disparaît laissant place à une gueule écrasée qui se délite à son tour laissant un trou béant qui rapetisse jusqu’à ne devenir qu’un œil bleu.” (p.9-10)

Il parle de Kiriakos, de Koula (elle, c’est sa femme, on le sait très vite). Il évoque l’oncle Takis, le déplacement qu’il aurait dû faire avec elle et auquel il a dû renoncer, pour cause d’astreinte… Elle lui en voudra, c’est certain. Il évoque aussi son fils, sa propre mère, un vécu que je découvre peu à peu, entrant dans un récit écrit à la première personne, des mots qu’il aurait pu confier à son journal mais qu’il gardera sans doute pour lui.

“[…] Parce que c’est humiliant de manger seul et à moitié froid sur un coin de la table de cuisine après 10 ou 12 heures de service. De voir Koula, ma jolie Koula, prendre un air renfrogné à chaque fois que je la regarde. De ne pas pouvoir aller embrasser l’enfant parce qu’il dort ou tout autre prétexte. De la voir sortir de la salle de bains le soir avec la chemise de nuit qui a appartenu à sa mère. Un truc en coton à fleurs roses, boutonné jusqu’au cou, qui lui descend jusqu’aux pieds, avec des volants aux poignets. Chaque fois que Koula la sort du placard je sais que je vais dormir à l’hôtel du cul retourné.Quand Koula remet sa nuisette, je sais que ma pénitence est levée. […]” (p.15-16)

Le personnage est attachant. Et, lorsqu’il dit que les autres ont raison, qu’il est “un mou”, j’ai envie de lui répondre que ça n’a rien à voir. Qu’il est seulement attentif et gentil, aimant. J’ai envie de lui dire que c’est bien de ne pas vouloir reproduire avec celle qu’il aime ce qu’à vécu sa mère.

D’ailleurs, c’est avec elle qu’il a appris à regarder les nuages, à apprécier chaque instant, à comprendre que la terre tourne, et même à oublier un moment la réalité…

“La terre tournait sous nos pieds. La lumière crue du soleil de midi inondait la prairie qui sentait la menthe sauvage, la sauge et l’origan. Le ciel nous imprimait ses images, rien que pour nous deux. Nous goûtions ensemble ces instants de bonheur avant que le soir tombe sur nos épaules ainsi qu’une pluie de coups sur son dos fatigué.” (p.19)

Le premier chapitre s’achève, je n’ai pas encore, à ce moment de ma lecture, tout découvert des personnages mais Liza nous a déjà présenté ce trio dont l’histoire va s’imbriquer dans l’Histoire, la vraie, celle qui lui permet d’écrire, en fin de livre :

“Parfois, la réalité concurrence la fiction et la romancière a beau s’efforcer de mentir elle ne peut pas lutter contre l’histoire.” (p.240)

Les Cerbères de l’Aube, de Liza, est un roman très prenant. Chaque page nous invite à lire la suivante, et, chapitre après chapitre, la tragédie s’écrit dans un monde où les chiens n’auront cesse d’éliminer les doux, les tendres, les rêveurs.

Je suis en retard d’un roman chez Liza… mais j’aime ce qu’elle écrit, depuis le tout premier.

Vous vous en souvenez ? C’était La Cantine littéraire… une très belle découverte de l’univers de Liza.

Merci pour ton talent et ces lectures, ces vidéos aussi que tu nous offres en cette période de confinement.

Ne pas oublier d’aller chez Liza si vous ne la connaissez pas.

82 commentaires à propos de “Liza, Les Cerbères de l’Aube”

  1. J’ai lu les deux… et j’ai aimé aussi ! En ce moment confiné sur Youtube elle sait nous distraire, bonne comédienne oblige ,-) bises, JB

    • C’est vrai que ses vidéos sont extra. 🙂
      Merci, jill.
      Bises et douce journée.

  2. C’est vrai, j’ai oublié le chemin de chez Liza, il faudrait que je reconfigure la carte de mes déplacements ! J’aime ce que tu écris sur ce dernier roman, il me donne envie de le lire.

    • Nous ne pouvons pas être partout, c’est dommage. Il y a tant de talents divers à découvrir.
      Merci à toi pour tout.

  3. Un beau compte-rendu qui ne dévoile pas tout et donne soif d’aller plus loin… Merci à elle, merci à toi et bonne semaine.

    • Merci à toi aussi pour ta lecture.
      Passe un bon weekend, ABC.

  4. Je n’ai pas lu les livres de Lisa mais je sais qu’elle a du talent ,à travers son blog . Une histoire qui semble intéressante .
    Je te souhaite une bonne journée ensoleillée comme chez nous

    • Elle a de multiples talents, j’admire.
      L’histoire a de quoi séduire, même si elle n’est pas à l’eau de rose.
      Bon weekend à toi, merci pour tout.

  5. Très belle présentation, j’ai aussi aimé le cheminement de tes lectures, tu donnes vraiment envie de découvrir l’écriture de ton amie, merci Quichottine.

    • Et merci à toi pour ta présence et tes mots. 🙂

  6. Merci Quichottine pour ton avis sur ce livre. Chacun et chacune y voit ce qu’il veut … Mais mieux vaut prévenir le lecteur ou la lectrice le personnage principal n’est pas si « gentil  » que ça et c’est ce qui fait osn humanité et les « Cerbères » sont bien présents, partout, dans notre monde contemporain et quand on leur coupe la tête … Elle repousse.

    • Je suis d’accord… mais je crois aussi que nous ne découvrons un personnage dans sa réalité qu’au fil de la lecture.
      Je ne l’ai montré que lors de notre rencontre avec lui, dans le premier chapitre. 🙂
      Je ne voulais pas tout dévoiler du roman.
      Tu as raison, comme l’Hydre, les têtes de nos monstres d’aujourd’hui repoussent, hélas.
      Merci à toi pour tout. J’ai beaucoup aimé ton livre.

  7. Ce que tu dis de ce roman et les quelques extraits me donne trsè envie de lire ces chiens.
    Belle journée

  8. Coucou ma douce Quichottine on peut dire que tu nous tiens en haleine dans la présentation du livre de Liza.. tu nous donnes envie de le lire. Je suis allée visiter Liza et j’ai aimé Madame Marguerite.
    Je retiens et j’ai noté la citation de Paul Nizan qui me semble tellement vrai.
    Je te souhaite un bon début de semaine et je t’embrasse
    chatou

    • Liza est pleine de talents, j’aime beaucoup ouvrir sa fenêtre. 🙂
      Merci à toi pour tout.
      Bisous et doux weekend. Prends bien soin de toi.

  9. Coucou Quichottine,
    Je ne l’ai pas lu et tu m’as donné, au travers tes mots, l’envie de découvrir.
    Merci pour ce moment passé chez toi.
    Bises et prends soin de toi.

    • Merci pour tout, Pascale.
      Bises et prends bien soin de toi aussi.

  10. Coucou Quichottine
    je ne connaissais pas Liza , je vais aller la voir
    En tous les cas ton ressenti donne envie de découvrir ce livre
    Merci à toi
    Bises

    • Merci, Claudine.
      Un tour par chez elle n’est jamais décevant.
      Bises et douce journée.

    • J’en suis ravie.
      Merci, Martine. Beau weekend à vous deux. Bisous.

    • Passe une douce journée toi aussi. Bises à partager.

  11. Merci ma Quichottine pour cette si belle présentation de l’ouvrage de Liza.
    En te lisant cela me donne envie de le commander, un grand merci !
    Bises

    • Merci, Zaza.
      Je suis toujours contente de pouvoir partager avec vous mes lectures.
      Bises et douce journée. Prends bien soin de toi.

  12. On sent sous tes mots que tu as vraiment aimé et le plaisir de le faire savoir.
    Je vais aller faire un tour chez Liza. Merci !
    Bises et douce journée Quichottine !

  13. J’aime l’idée que la romancière ne puisse pas lutter contre l’histoire…c’est une belle formule qui donne envie d’en savoir davantage. Je ne connais pas Liza. Merci pour le lien. Bisous et un bel après-midi

    • Liza a de multiples talents à découvrir chez elle.
      L’écriture en est un.
      Merci pour tout, Manou.
      Bisous et douce journée.

  14. merci bel article car en plus c’est vrai ces bouquins sont bons, j’en ai lu 3 ou 4 dont celui-ci et bien que différents ils prennent bien le lecteur. Je la recommande aussi . Bisous Quichottine

    • Tu m’avais dit que tu l’avais aimé… j’en suis ravie.
      Bisous et douce journée Renée.

  15. Je ne rien lu de notre amie Liza, mais que c’est agréable de la suivre sur you tube, un vrai régal. Je vais rectifier le tir pour les lectures.
    bonne journée, bises

    • Tu as raison, ses vidéos sont un régal, surtout en ce moment.
      Bises et douce journée à toi.

  16. Je découvre cette auteure (j’ai du mal à dire et écrire auteur au féminin) et je vais m’empresser de commander son livre et peut être d’autres d’elle.
    Lorsque tu écris, tout comme moi, tu pars d’un sujet vers un autre qui se rappelle à ton souvenir.
    Déjà enfant j’étais comme cela je volais ou survolais à droite, à gauche à tel point que lorsqu’il fallait rendre notre copie (à l’école primaire et même parfois encore un peu au collège) je n’avais pas eu le temps de traiter le sujet et invariablement j’avais sur ma copie « hors sujet » parfois, rarement, un rajout du professeur « c’est dommage ».
    Oui tout ceci pour te dire simplement que tu m’as vraiment donné envie de lire cette belle écriture de Liza et que j’ai hâte de recevoir ce roman.
    La grande pile de livres en attente, attendra encore un peu mais j’espère n’en voudra pas à Liza.
    Je t’embrasse.
    Maryse

    • Merci pour tout, Maryse.
      Le « hors sujet », je connais bien… mais avoir l’imagination foisonnante n’est pas vraiment un défaut, il faut seulement apprendre à la maîtriser quand il s’agit d’obtenir une bonne note. 🙂
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  17. Tu brodes et n’arrive au centre, mais arrives tu au centre ? Comme si c’était trop douloureux.
    Bises et merci pour ce joli hommage.

    • Je ne peux pas vraiment répondre… Mais c’est une bonne question. 🙂
      Bises et merci à toi pour ta présence et tes mots.

    • Merci, Michelle, je suis loin d’avoir tout dit sur ce livre, mais je laisse au lecteur le soin de le découvrir.
      Bisous et douce journée.

  18. Sourire ! tu me fais penser aux abeilles butineuses qui récoltent chaque jour de petits trésors pour en faire profiter la colonie toute entière et dans ton chez toi, nous sommes nombreuses !
    Merci Quichottine, bisous.

    • Merci pour cette comparaison qui me touche beaucoup.
      Bisous et douce journée Balaline, prends bien soin de toi.

  19. Merci pour cette belle présentation qui donne envie de lire ce livre.
    Mais je ne peux pas lire à cause de mes yeux, vraiment dommage …
    Bon mardi printannier ☼ !
    Mais soyons prudents sans sorties intempestives.
    Gros bisoux doux, ma quichottine ♥

    • Bon courage pour tout, ma Dom.
      Tu as raison, lire n’est pas possible tout le temps.
      Gros bisous doux et prends bien soin de toi.

  20. Merci Quichottine pour cette belle présentation qui me donne envie et de lire le roman de Liza et de visiter son univers.
    Bonne journée à toi ! Je t’embrasse.

    • Tu verras, Liza a beaucoup de talents et pas seulement pour l’écriture.
      Merci pour tout.
      Je t’embrasse, prends bien soin de toi.

  21. Salut
    Toute la matinée j’ai eu des plantages avec Firefox.
    En début d’après midi j’ai forcé l’arrête de l’ordi .
    Et puis tout est revenu ????
    Il fait beau et 21°, c’est dommage de rester enfermer.
    Bonne journée

    • Nos navigateurs ont parfois des caprices… j’espère que ce ne sera pas trop souvent.
      Bon weekend, Tiot.

    • Je suis d’accord, d’autant que je sais bien que ce qui plaît aux uns peut ne pas plaire aux autres…

  22. Merci pour cette superbe présentation de l’ouvrage de Liza , je suis allée sur son site et je me suis régalée
    Bonne soirée
    Bises

    • Faire un tour chez elle est toujours agréable… elle a de multiples talents. 🙂
      Merci pour tout, Jazzy. Bises et douce journée.

    • Merci à toi pour ta présence et tes mots.
      Gros bisous et douce journée.

  23. Je ne l’ai pas lu, pas commandé, pas encore, il est pourtant en bonne place sur la liste des « à faire, à voir »….. Mais je ne lis plus tellement, je deviens très paresseuse … merci de cette belle présentation. Je t’embrasse, Dame, passe une excellente soirée

    • Je ne suis pas certaine que ce soit vraiment de la paresse… nous faisons au mieux avec le temps dont nous disposons.
      Merci à toi pour tout.
      Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  24. Je connais Liza pour ses recettes de cuisine, faire un roman est aussi une sorte de cuisine, et si je me fie à ses recettes , je peux penser que ses romans sont également excellents. VITA

    • Ils le sont… Liza a beaucoup de talents, et pas seulement en cuisine. 🙂
      Merci pour tout, Vita.
      Passe une douce journée et prends bien soin de toi.

  25. Salut

    On a un temps super avec 24°.

    Je ne sais plus quoi faire au jardin alors je décore des masques que fabrique la Tiotte.

    Bonne journée

    • Tu as toujours de quoi t’occuper… 🙂
      Bonne journée à vous deux.

  26. Une superbe présentation…
    Je ne connais pas Liza.
    Je vais lui faire une petite visite
    Bisous Quichottine

    • Merci pour tout, tu ne seras pas déçue. 🙂
      Bisous et douce journée à toi.

  27. Un billet intéressant pour présenter le livre.
    J’espère que tu vas bien Quichottine malgré ce contexte.
    Grosses bises

    • Je vais bien, ne t’en fais pas.
      Merci pour tout, Santounette.
      Grosses bises et douce journée à toi.

  28. Le confinement donne aussi du temps pour lire, relire aussi. Heureusement qu’il y a les livres.
    Merci pour tous les commentaires laissés sur mon blog.
    Bon week end de Pâques !

    • C’est une bonne occupation… ne pas la négliger quand nous en avons le temps.
      Bon weekend de Pâques à toi aussi.

  29. Bonsoir Quichottine, je ne connais pas Liza, j’irai voir ses vidéos dès que possible. Merci pour ton ressenti sur ce livre. Bonnes Pâques. Bisous.

  30. Un très beau cheminement qui nous donne envie de lire ce livre !
    Merci à vous deux pour ce plaisir .
    Douce soirée, bises Quichottine

    • Et merci à toi pour tout.
      Bises et doux dimanche erato.

  31. Merci…
    Rien que des extraits comme celui-ci
    “J’aime bien regarder le ciel. Il me fait sentir que la terre tourne. Les nuages blancs, cotonneux et compacts s’effilochent, se déchirent, s’unissent, tour à tour monstrueux ou prenant forme humaine.  »
    donne envie de lire le livre

    • Je suis heureuse de t’en avoir donné l’envie.
      Passe une douce journée Marie. Je t’embrasse fort.