Quand on ne peut comprendre… 13 novembre 2015

Lorsque j’écrivais l’article précédent, je n’imaginais pas…
Comment l’aurais-je pu ?

“Rien n’est à craindre”… disait l’oiseau d’erato alors que l’ours de Joëlle savait bien que des ombres rodaient…

Et pourtant…

Que penser lorsque l’horreur frappe à notre porte ? Que penser lorsque des bandits tuent, juste pour qu’on parle d’eux, juste pour semer les graines de la peur et de la violence dans le pays qui a fait sa devise de mots incroyablement forts.

“Liberté”, disaient ceux qui ont fondé notre Nation, “Égalité”, au moins devant la Loi (alors que la nature ne nous a jamais faits vraiment égaux)… “Fraternité”

Et moi, je m’interroge, toujours, devant un monde où la liberté a perdu sa majuscule, ou l’égalité n’existe que dans des mots creux et où chaque jour qui passe nous montre que certains arrivent à contourner la Loi, à la bafouer sans crainte d’avoir ensuite à rendre des comptes.

“Nous sommes tous frères…”

C’est vrai, dans nos veines coule le même sang, mais devrons-nous à jamais laisser Caïn tuer Abel, quelles qu’en soient les raisons ?

J’ai mal pour ceux qui sont morts, cette nuit. J’ai mal pour ceux qui ont perdu un proche, pour ceux qui en perdront encore parce que ceux qui tuent aujourd’hui croient être dans leur bon droit et que la vie qu’ils perdent ne représente rien.

Nous avons tout à craindre quand il n’y a rien à comprendre, quand l’inimaginable est là, tout près… Mais ce n’est pas la peine de se voiler la face, proche ou lointaine, la guerre est toujours là, accompagnée de son cortège d’actes inadmissibles.

Pourtant, et malgré tout, je crois que nous aurions tort de céder devant cette peur, car depuis que le monde existe, ceux qui survivent sont ceux qui luttent, qui résistent, qui refusent de se mettre à genoux.

Quelques-uns veulent nous asservir, nous détruire, ne les laissons pas croire qu’ils ont déjà gagné.

Sous l'Arc de Triomphe, Paris 2010

2 commentaires à propos de “Quand on ne peut comprendre… 13 novembre 2015”

  1. Parfois, le silence est la seule réponse possible.
    Prenez bien soin de vous.

    • J’ai hésité à laisser la possibilité de commenter cette page… finalement, j’ai fermé les commentaires, ne m’en veuillez pas.
      Ceux qui veulent me laisser un coucou peuvent le faire sur ma page blanche.
      Merci.