Tandis que cet après-midi je te veillais, toi qui resteras toujours ma rêveuse silencieuse, mon bébé-puzzle en morceaux, je réfléchissais.
Tu gisais sur un autre lit, dans une chemise d’hôpital, uniforme pratique mais sans lien avec ce que tu es pour nous. Je te regardais sans essayer de voir en toi celle que tu aurais été si la vie avait été différente.
Nous étions revenus des années en arrière, pour la même opération… enfin, presque la même.
Tu avais à peine un mois et l’éminent chef de clinique d’un service de neurochirurgie parisien te donnait la clef de ta nouvelle vie.
Tu vivrais… Tu as vécu… tu vis… depuis bientôt trente-quatre ans.
Et tu étais là de nouveau, dans l’attente de la décision, d’un choix de valve, comme une automobile mise en révision…
J’ai failli demander si tu étais devenue trop vieille, si la pièce de rechange n’existait plus, si l’on devait en élaborer une nouvelle, rien que pour toi… s’il fallait te trouver un spécialiste, un pro des remises en état pour collectionneurs passionnés…
Je me suis tue, moi aussi, comme je le fais depuis tant d’années que les mots me fuient désormais.
J’ai regardé celui qui partage ma vie, qui veille sur toi même quand je baisse les bras, quand je n’ai plus envie de rien.
J’aurais aimé avoir sa force, son courage.
Et dans la vitre-miroir a-t-il pu lire les mots que je n’ai pas su dire ?
…
Les mots du silence sont toujours là. Emus, fuyant, criant, pleurant,…souriant…oui. Le silence se fait assourdissant et E.sur son lit de silence écoute sans se faire entendre, sans un geste, mais avec, peut on le croire, le silence comme seul cri… Bisous à vous deux
Comment pourrait-il y avoir une journée ordinaire dans la vie de Quichottine? Délicatesse, douceur et surtout Amour.
Ce n’était donc pas « une journée ordinaire »
pas de mot, Quichottine
un dur moment à passer
Les mots du silence, comme l’écrit Mahina.
Je pense si fort à toi, à Elle, à lui, amis. Je vous embrasse très affectueusement.
Be the force with you !
Quand l’enfant parait même différent, c’est et reste son enfant… mais on avait rêvé tellement mieux…. pensées amicales, jill… Bises
Pensées pour vous autour d’E(lle).
Courage et amour.
Je reste comme toi silencieuse. Juste des bisous.
Je pense fort à toi, Quichottine, je t’embrasse
Il n’y a aucun mot pour dire l’essentiel, pourtant ces mots de toi parlent si fort de ton amour.
L’amour ne fait pas les réponses, il nous porte toujours plus loin qui est là tout près.
Mes douces pensées vous accompagnent.
Douces pensées Quichottine
Je te fais de gros bisous & te souhaite une douce journée
Quichottine ! Je te lis avec Emmanuelle !
La dernière fois que je t’ai lue au sujet de Emmanuelle , je t’ai écrit quelque chose, mais ne te l’ai jamais envoyé !
Je vais réécrire et cette fois le ferai ! Enfin je pense !
Je pars ce matin : RV chez le DR et en même temps je vais à Inter = Je profiterai du « transport » ; Oui j’ai « enfin » le droit à un transprt , pour n’imprte quoi dans le cadre de mes souffrances !
Ils ne rigolent pas pas avec ça ! De plus je reçois une facture tous les mois ! Même si un minimum !
Bisous Quichttine
any
Le silence dit parfois plus que les mots et fait entendre les cris du coeur.
Tout plein de douceur pour commencer cette nouvelle journée…
Beaucoup de pensées dans la tête mais que faire de plus ? admettre la réalité et puis la vivre…malgré tout!
Je pense très fort à toi, à vous…
Bises de Mireille du Sablon
Quelle souffrance, là, en filigrane de tes mots, et dans le miroir incertain aussi!
Des mots d’amour également.
Tant d’amour de vous deux vers elle.
Je vous embrasse tous les trois.
J’ai juste envie de te faire de gros bisous …
Prends bien soin de toi Quichottine !
Je n’ai rien qui puissent vous soulager, juste de très amicales pensées, très sincères. Vous êtes très forts, même si vous n’avez pas le choix. Je vous embrasse, toi, lui, Elle.
Quichottine
et Toi bientôt 34 ans que tu vis avec et que « les mots pour le dire te fuient »
et Toi combien de valves sur ton coeur meurtri?
et Toi combien de rustines collées par ton homme et ceux qui t’aiment et t’aident à résister?
et Toi, qui te soigne? quand la douleur est telle que toutes ces rustines semblent céder et que le coeur est prêt à éclater?
Une chose est vraie, Elle ne vous a pas séparés, Elle vous unit, vous êtes là tous les deux et dans « la vitre- miroir » moi j’ai vu ton regard aimant et j’ai lu le mot Amour dans les yeux de ton homme.
Je pense très fort à vous trois et je vous embrasse
Bouleversant, comme toute la série Emmanuelle…
Pas les mots non plus. Juste des pensées douces…
Mes pensées vont vers toi…Je n’ai pas les mots…
Bises
Zut ! mon message est parti !
= laisser la mère avec ses pensée qui peut être étaient celles qui attendent un changement : Un réveil !
La petite était leur soleil ! Même pour les 2 frères !
Bisous Quichottine
any
Muette comme tant d’autres… on imagine pas la souffrance de chacun et pourtant…
Je t’embrasse fort
Dany
Je vous souhaite beaucoup de force à tous les deux.Le silence est aussi le messager de tous les mots et regards.
Je t’embrasse Quichottine
les mots peuvent se comprendre dans le silence du partage !
tu as « sa » force et « son » courage …vous êtes là tous les deux et nous, nous sommes très émus…
je t’embrasse
Il n’y a jamais de journée ordinaire Quichottine
je pense très fort à toi
je t’embrasse
Depuis notre rencontre à Amiens, je peux mieux te comprendre quand je te lis ce matin.
On ne peut pas toujours être forte. La vie n’est pas facile. Je vois le monsieur de ta vie dans le reflet, qui est là près de toi, près de vous deux.
Je pense bien à vous et vous embrasse très tendrement.
Annick
Vous avez chacun votre force, unique. Et les deux réunies en sont une autre. Je t’embrasse amicalement.
Tu aurais dû demander ! … C’est normal de savoir et de ne pas se laisser impressionner par les mandarins.
bonjour Quuchottine
tes billets sur ce sujet le laissent toujours sans voix
et sans mots pour décrire ce que je ressens !
je suis ave toi dans ta douleur infinie
c’est tout ce que je peux dire…
ce n’est pas presse, indifférence de ma part…
j’espère,
je sais
que tu le comprends…
gros bisous d’amitié
Je n’ai pas de mots , je pense fort à toi, à ta fille, à ton mari
je t’embrasse Quichottine
Toutes mes pensées les plus douces vont vers vous.
Amitiés très fortes.
Tant de souffrance, je reste sans mots et je pense très fort à vous
Je vous embrasse
Le silence est plein de mots…
Je t’embrasse ma Quichottine et te souhaite une douce journée.
Ma douce Quichottine, je suis là devant mon écran sans voix, les yeux humides.. je voudrais partager votre douleur! Oui je suis muette tant l’émotion m’étreind. Je pense à toi à vous et je t’envoie ma plus profonde amitié.
je t’embrasse.
chatou
C’est très touchant
Je t’embrasse Quichottine
Je ne peux rien te dire, il est des moments qui se passent de mots. mais je pense très fort à toi, à vous. Et je t’embrasse tout aussi fort, Grande Dame
chère amie, je pense bien à vous tous, je ne peux rien faire de plus hélas, mais je vous envoie
plein de douces pensées, bisous, MIAOU !!!!
je ne peux laisser qu’un silence, un silence plein de souhaits pour toi, pour lui et pour Elle. Plein de courage pour ce que tu appelles une journée ordinaire.
Je pense à vous !
je vous embrasse.
Meilleures pensées chère Quichottine… bises !
Bonsoir,
Je ne connais de toi que tes écrits lu de ci de là, mais je ne connais pas une parcelle de ta vie et là en te lisant je comprend ce que ressent une mère vers son enfant en souffrance.
Je pense fort à toi en ce moment c’est tout ce que je peux t’apporter, et j’ai des pensées amicales et profondes..J’admire le courage dont tu fais preuve toi et ton mari et je suis admirative que tu sois capable de te confier à nous.
Je vais aller lire les autres textes où certainement tu nous en parles davantage.
Merci aussi à ton passage chez moi, surtout en ce moment. Merci. Et bisous
EvaJoe
Que dire? Tu exprimes avec tant de délicatesse ton désarroi et ton amour de maman !
Lorsqu’on se sent impuissant , c’est très dur.
Je t’embrasse très fort
Je suis retourner voir le tableau de Kandinski et partager ce moment d’émotion maternelle avec tous les mots non-dits. S’ils ne sont pas dits peuvent-ils être écrits ? Tu le fais avec tant de pudeur. Passe une bonne soirée.
Bonsoir Quichottine. Vous êtes restés unis et avez affronté ensemble ce drame de la vie. Bisous
Tant de détresse devant son impuissance , il ne reste que la force de l’amour. Bises VITA
émouvant ton texte quichottine ..la vie est une douleur et un long parcours .
Encore une épreuve à passer de ce long parcours..je pense très fort à vous trois.. Amitié.
C’est bien comme suite
A bientôt
…………………………………………..
Je veux te serrer tres fort dans mes bras Quichottine …………..
poignant récit d’une insoutenable souffrance… mais il faut croire, priez, espérer…
Émouvant… Je ne sais quoi dire d’autre.
Dans les silences…on entend tellement de mots…courage ma Quichottine.
Je t’embrasse.
Voir son enfant souffrir même si il a grandi, cela fait si mal à une mère, et même si elle est sans objet la culpabilité est là, immense de n’avoir rien pu faire de plus , pour elle …
Alors gardes le silence Quichottine quand les mots ne peuvent pas venir, ils savent bien autour de toi que le chagrin te submerges, et que le courage ne se trouve pas dans un claquement de doigts ni dans la volonté de tenir, et continuer à veiller sur elle, c’est parfois bien trop lourd pour un humain…
Je t’embrasse fort
salut
beaucoup de souffrance dans ce texte
bonne journée
Bien sûr qu’Il a su. Lorsqu’on est un couple soudé par le bonheur et le malheur/souffrance, on est encore bien plus proches. On sent l’autre. On vit l’autre.
Que d’épreuves pour vous depuis trente quatre années. Que d’amour il faut pour résister et être là pour Elle.
Je t’embrasse
Je te comprends, d’autant plus que mon mari s’est fait opérer en 2005 de la même chose. J’ai eu très peur de l’opération. Bon courage.
Je me tais…
Je t’embrasse
que de souffrance intérieure dans cet article-des silences qui parlent d’eux-mêmes-
je t’embrasse-
bravo à votre couple uni !!
plus je lisais tes mots et plus j’entrais dans la douleur que là j’ai mal au ventre,c’est si émouvant…
le récit de mère « Courageuse »
j’arrive bien tard lire ces mots, ta soupape quand il y a trop plein. J’admire votre cran, bien sûr qu’il y a des moments de découragement. Mais vous vous complétez en vous épaulant quand l’un flanche un peu ou beaucoup.
et s’accorder un peu de faiblesse, du découragement, c’est humain. Mieux c’est nécessaire
mes pensées affectueuses à vous … tous
Ah Quichottine ! Je ne sais quoi te dire.
Je te vois toi, ton mari, à côté d’Emmanuelle, sans pouvoir ou avoir de mots à se dire si ce n’est par le regard. La douleur, la souffrance intérieure, …, et l’amour avant tout.
Gros bisous amicaux !
Dans l’amour maternelle , il y a un lien indestructible qui ne demande pas qu’on se parle forcément 😉
Bisous Quichottine (:-*
je t’embrasse et j’en prends de la graine… il est si difficile d’accepter que l’impossible soit. Il est impossible de se dire que rien n’existe après … car ces vies diminuées ont leur grandeur c’est certain. Je t’envoie douceur
On sent beaucoup de tristesse dans les mots que tu dis et dans ceux que tu ne dis pas.
Bon dimanche.
Bonsoir Quichottine. J’ai lu ici, puis j’ai suivi tes liens… J’ai les larmes aux yeux. Tant de douleur si souvent tue, tant d’espoirs sans doute déçus et tant de courage aussi…. Je ne savais pas cette douleur de maman et je suis triste de ne rien pouvoir dire, de ne rien pouvoir faire….
Je t’embrasse très fort.
Bonjour Quichottine,
Je n’ai pas de mot pour te dire mon émotion et le serrement de mon coeur pour ta fille et pour votre famille.
Merci de ta visite.
Bonne dimanche.
D@net.
Ma Quichottine,
Ta journée « ordinaire » qui s’ajoute à tant d’autres ne peut vraiment être comprise que par ceux qui vivent les mêmes au quotidien….Les mots n’auront jamais la force nécessaire pour soulager ton coeur de maman. Je ne dirai donc rien !je peux juste t’embrasser très fort.
Je trouve cette photo très émouvante …ton soutien le plus cher se reflète dans le miroir de cette chambre, il veille ….
Que ce dimanche t’apporte calme et douceur.
Bisou ♥
Je suis bouleversée, Quichottine. Je ne sais pas quoi dire, mais je t’embrasse. Je crois que si, tu as beaucoup beaucoup de courage.
Des mots qui, certes ne consoleront jamais les maux , sinon apaiser un peu …en parler pour aller un peu mieux. Comme tout le monde ici, je reste sans voix, chamboulé par ce que tu livres là , Quichottine.
J’aime tes silences qui en disent long,ces cris d’amour à peine avoué, par pudeur sans dout
Je t’embrasse très fort
ps : à propos du mariage, je n’ose te demander, as-tu eu le temps de dresser l’arbre généalogique de marie et clément ? J’aimerais faire apparaître en « célia », cette 5è génération
Je t’embrasse
Ce message n’a rien à faire dans cet article, tu peux l’effacer, mais réponds moi
Ma chère Quichottine,
j’ai suivi tes deux liens et… j’en reviens la gorge nouée et les yeux humides.
Que de souffrance à travers tes mots. Ma fille m’a causé du soucis ( failli la perdre). Mon mari et moi avons fait front, main dans la main. C’est ça un vrai couple. On partage les bons comme les mauvais moments.
Une journée « ordinaire » tu dis? ça donne froid au cœur.
Je t’embrasse très fort
Martine