Boris Vian, L’écume des jours (2)

Reprenons donc ce livre que j’avais perdu, qui s’était sûrement caché derrière ou sous un autre, parce que, depuis, après que mes enfants me l’aient remplacé, je l’ai retrouvé.

(Mais, parce qu’ils m’avaient fait un grand plaisir en me l’offrant, c’est leur édition que j’utiliserai pour vous donner les références de chaque extrait.*)

Je l’ai ouvert avec une émotion impossible à décrire… j’hésitais entre une impatience bien réelle et la crainte de ne pas retrouver le texte tel que je l’avais gardé en mémoire.

Je vous avais donné quelques pistes, des bribes de souvenirs de ma lecture.

Chloé, Colin, la souris… (Je savais bien qu’il y avait d’autres personnages, mais ce sont ceux-là qui m’étaient venus à l’esprit en premier.)

Il me fallait donc relire, près d’un demi-siècle plus tard, les mêmes mots :

« Colin terminait sa toilette. Il s’était enveloppé, au sortir du bain, d’une ample serviette de tissu bouclé dont seuls ses jambes et son torse dépassaient. Il prit à l’étagère, de verre, le vaporisateur et pulvérisa l’huile fluide et odorante sur ses cheveux clairs. Son peigne d’ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l’aide d’une fourchette dans la confiture d’abricots. »

(p.21)

Je ne sais pas si Vian avait pensé au « Gai Laboureur » en écrivant… mais si quelques uns parmi vous ont un jour fait de la musique, ils ont peut être appris ce chant :

« L’ardent soleil redore les coteaux

Du coq la voix sonore éveille les échos

Tout seul s’en va par les chemins poudreux

S’en va le laboureur en conduisant ses bœufs

Le cœur léger il chante sa chanson

Déjà le soc a tracé le sillon

Allons mes bœufs, creusez toujours droit et profond »

La mélodie est de Schumann. Nous la chantions à la chorale, je l’ai jouée au piano. C’est l’un des morceaux simples que l’on découvre au cours de ses premières années de pratique instrumentale.

Depuis, pour moi, le laboureur est toujours gai…

Ah ! S’ils le savaient aujourd’hui ceux qui peinent à vivre de leur labours…

Mais voilà… Ce n’est pas dans la terre que le laboureur de Boris Vian trace son sillon, sur la première page du roman, mais dans la confiture d’abricot, à l’aide d’une fourchette digne de celle que le lutin bleu utilisait dans la brume du petit matin, chez Clo !

110512 Pause-entre-lignes du Lutin-bleu

–Tu digresses encore ! Et tu ne nous as montré que quelques lignes du roman !

C’est vrai… Je continue ma lecture :

« Colin reposa le peigne et, s’armant du coupe-ongles, tailla en biseaux les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard. Il devait recommencer souvent, car elles repoussaient vite. Il alluma la petite lampe du miroir grossissant et s’en rapprocha pour vérifier l’état de son épiderme. Quelques comédons saillaient aux alentours des ailes du nez. En se voyant si laids dans le miroir grossissant, ils rentrèrent prestement sous la peau et, satisfait, Colin éteignit la lampe. »

(p.21)

C’est ainsi que le lecteur comprend, très vite, que Colin ne lui ressemble pas, ne vit pas dans le même monde.

Vous êtes-vous déjà taillé les paupières à coup de coupe-ongles parce qu’elles repoussent, comme le font nos cheveux ?

Vous êtes-vous déjà contentés de vous regarder dans le miroir pour que les imperfections épidermiques se résorbent d’elles mêmes ?

Je suppose que non, et, pourtant, ce serait bien pratique.

Colin, donc, est le premier personnage que nous découvrons. Il a l’air d’un « bébé« , précise l’auteur un peu plus loin, avec « une fossette au menton« .

« Le nom de Colin lui convenait à peu près. Il parlait doucement aux filles et joyeusement aux garçons. Il était presque toujours de bonne humeur, le reste du temps il dormait. »

(p.22)

C’est donc le parfait compagnon, celui que nous voudrions tous rencontrer.

Aucun risque, le monde dans lequel il vit n’est pas le nôtre.

Nous y entrons pourtant, nous suivons Colin dans son appartement, à la découverte du moindre élément de décor, étrange, presque inquiétant.

Que dire de la carte d’abonnement qui fait un clin d’œil au contrôleur, des semelles de cuir qui « repoussent » dans le vestiaire après avoir été plantées et arrosées d’engrais, des robinets où l’on peut pêcher des anguilles ou des truites, des employés à tête de pigeon, et même de la souris à moustaches noires qui tient lieu de confident à notre héros ?

Il ne faut rien dire, seulement accepter de voir chaque page nous étonner davantage, jusqu’à ce que plus rien ne nous étonne.

Le reste, ce sera demain…

Si vous le voulez bien.

* Boris Vian, L’Écume des jours, © Gallimard, 1947 [Livre de poche n°30899, édition 60e anniversaire, 2007]

95 commentaires à propos de “Boris Vian, L’écume des jours (2)”

  1. L’autre jour,
    je suis allée visiter
    l’atelier de France Do.

    http://aloreedespeutetre.over-blog.com/article-france-do-a-rablay-sur-layon-2-83638132.html

    Pour la remercier,
    j’avais emporté la guitare.

    J’ai dit :

    France Do,
    choisis une chanson.

    Elle a choisi :

     » On n’est pas là pour se faire… « 

    Alors, moi, j’ai accordé la guitare
    pendant qu’elle découpait un papier épais à gravure,

    ( on va faire ensemble bientôt un super truc )

    et puis après,
    on a commencé à chanter :

     » Le jour du 14 juillet, le réveil… « 

    C’était bien.

    Loop

    • Je suis contente de te l’avoir fait découvrir.

      Bon week-end à toi aussi, Dom.

      Gros bisous à toi.

      (Tes gifs me manquent beaucoup mais je n’ai pas trouvé encore d’autres moyens pour éviter un certain spameur qui m’enquiquine…)

  2. Ton lutin bleu devait être l’ami de Colin, Quichottine, alors je comprends que tu ai aimé ce livre, dont je ne me souvenais pas… quelle mémoire, il me semble pourtant que je l’ai lu dans le temps… mais un temps tourmenté et lointain…
    Je retrouve la belle image de Clo, bien silencieuse, avec plaisir…
    Merci, nous attendons la suite…

  3. Merci pour ces 10 minutes de lecture, oui je lis doucement pour tout saisir….

    Belle journée chez toi, avec bises de nous deux.

  4. Le jour se lève… et je commence ma journée avec du rêve… grâce à toi Quichottine.
    Merci.
    Gros Bisous.

  5. Boujour Quichottine, un joli prénom qui pourrait bien rejoindre la cour de récré… Merci pour cette suite… A demain ! Bizzz jill, bon samedi à toi

    • Pourquoi pas ? Je ne connais pas de Colin, aujourd’hui.

      Merci, Jill. Passe une belle journée. Bisous.

  6. C’est bien agréable un dimanche matin avant la toilette, la préparation du repas et l’arrivée des invités de plonger encore dans l’univers onirique de Vian. je me rends compte que je me regarde très peu dans la glace. Pour le sillon , he bien le manque de cheveux fait que le peigne ne fait plus partie de mon trousseau. La petite touche du lutin bleu est d’un bel effet sur le champ, je suis sûr que ce fameux laboureur sera ravi de le trouver au matin quand il sera le gai semeur.
    passe un bon dimanche Quichottine.

    • Un sourire… Je pense que je me regarde de moins en moins aussi. Mais sans doute pas pour les mêmes raisons.

      Merci pour tes mots, Pierre.

      Passe une belle journée toi aussi.

  7. Ta re-lecture me plait beaucoup, Amielle. Ce soir, je relirai l’écume des jours, un peu effacé dans ma mémoire, pour mieux te suivre, demain.
    Gros bisous, tout plein.

    • Je ne sais… mais j’espère que cette re-lecture t’aura plu.

      Gros bisous tout plein, mon Amielle. Passe un bon dimanche.

  8. Quichottine,

    grand merci pour les beaux liens faciles.

    Une bonne petite chanson, ça fait du bien,
    surtout si elle est malicieuse…

    Le projet, avec France Do,
    ce sera un  » cahier d’artiste « 
    à 4 mains et en 3 exemplaires uniques.

    Je vous en reparlerai.

    Il fait très beau,
    très bon week-end…

    Loop

    • Merci à toi…

      Trois exemplaires, c’est très peu… mais ils n’en auront que plus de valeur.

      Bisous et belle journée, Pénéloop.

  9. Colin… personnage qui évolue avec naturel dans les situations les plus extraordinaires. J’ai aimé le voir évoluer dans ce monde fantasque et les situations sont souvent burlesques et drôles pour peu qu’on ne fasse pas de résistance car notre bon sens est souvent bousculé par les inventions de Boris Vian. Je me rappelle aussi cette drôle de relation à la nourriture que j’ai beaucoup appréciée. Mais comme je te l’ai dit, je suis restée bloquée au mariage. Je vais à la médiathèque cet après-midi… je vais reprendre l' »Ecume des Jours »… il faut que je connaisse mieux Chloé… Bisous. Merci de nous faire partager ta passion.

    • J’espère que tu arriveras à dépasser ce bloquage… Mais je ne peux en être sûre.

      Je crois que si tu bloques à nouveau, il faudra seulement te dire que ce n’est pas si grave, que ce n’était pas le livre qui t’attendait en ce moment.

      Bisous et belle journée à toi, Cathycat.

    • Il n’était pas là… Mais j’ai ri en voyant tes autres essais… Je suis navrée, je ne vais pas tous les garder.

  10. le bon Boris,
    miracle j’ai trouvé un pc où ça fonctionne …
    hélas juste de passage

    • Hélas… Je commence à avoir aussi des problèmes pour poster. J’ignore ce qu’ils ont fait. 🙂

      A moins que ce ne soit dû qu’à certains blogs et aux nombreux gadgets qui s’y trouvent. Il faut que je teste, mais je n’aurais pas le temps cette semaine.

      Passe une belle journée, Belbe. Merci pour ce passage.

  11. Ah laus si, c’est bon je me marre sec, je suis drôlement kouêque comme on dit chez nous ! Bon je m’en vais chercher des copains qui arrivent pour faire une semaine du chemin de St Jacques de Compostelle, Lectoure-Arzac
    Bisous j’ai coché !

  12. C’est tellement intéressant de se faire raconter, on voit l’histoire avec un autre oeil.Je reviens demain. Bises

    • Merci, Solange… Demain, c’est aujourd’hui… et le dernier article de la série.

      Bises et bon dimanche.

  13. j’ai aussi lu ce livre quand j’étais ado, mais contrairement à toi, je n’avais pas du tout aimé. Peut-être aussi parce que j’étais contrainte et forcée de le lire, car on l’étudiait en français . il faudrait que je le relise maintenant, avec le recul et les années, je ne le verrais peut être plus de la même façon
    bisous

    • Les lectures forcées ne sont vraiment pas une bonne choses. Elles handicapent fortement notre perception des livres.

      Je ne sais pas s’il est possible de revenir sur une lecture que l’on n’a pas du tout aimée.

      Mais merci pour ce partage.

      Bisous et belle journée, Lilwenna.

  14. En lisant ton billet, je me remémore cet ouvrage que j’ai lu il y a bien des années en arrière.
    Bonne soirée Quichottine.
    Bisous

  15. Bonjour Quichottine !
    J’aime bien l’air du Gai Laboureur (que je ne connaissais pas). J’avais lu L’écume des jours au collège en lecture imposée et j’en garde un souvenir mitigé. Mais ta présentation du livre et les extraits que tu as choisis me donnent envie de le redécouvrir.
    Bisous,
    Martine

    • Je crois que c’est l’impression générale…

      Mais un grand merci de l’avoir partagée avec moi.

      Bisous et douce journée, Martine.

  16. Je ne sais pas pourquoi, je suis obligée de recopier les identifiants à chaque fois!
    Merci de me faire découvrir L’écume des jours « que je n’ai encore eu l’occasion de lire .
    En général,je n’aime pas trop le « surnaturel « mais tu racontes si bien que je me laisse prendre au jeu!
    Colin semble bien sympathique malgré ses bizarreries!
    Je te souhaite une bonne soirée.Gros bisous

    • As-tu bien coché la case « se souvenir de ces informations » ? Si oui, c’est sans doute que ton navigateur ne garde pas les cookies…

      Merci de ta fidélité. Je sais combien il est difficile pour toi de laisser des messages. Beaucoup laisseraient tomber.

      Passe un bon dimanche, Fanfan. Gros bisous.

  17. Un mélange de réel et de merveilleux dans lequel on pénètre sans se rendre compte … Bonne soirée, bises Quichottine

  18. Je connais les titres de ces livres mais je n’en ai jamais lu un.
    Boris Vian n’est-il pas l’auteur d’une chanson très engagée « Le déserteur »? Elle a fait du bruit à l’époque, je crois.
    Bon dimanche.

    • Il en a écrit aussi bien d’autres.

      Mais oui, il a aussi écrit celle-ci.

      Bon dimanche, Philippe. Merci de ta visite.

  19. Un pour France Do,
    un pur moi
    et un qui sera proposé à la vente…

    France Do expérimente cette formule
    depuis déjà un certain temps avec des invités différents…

    Aujourd’hui,
    on va au marché des potiers, bords de Loire,
    dans un amphithéâtre gallo-romain…

    Bon dimanche…

    Loop

    • Alors, bonne journée, Pénéloop. Merci pour ces précisions. Ce sera sans nul doute une bonne expérience.

  20. Ah non mais je ne la fais pas moi, la semaine, vu mon,problème de cruralgie ! )-: Ce sont des amis on les ramenait au point de départ, ils laissent leur
    véhicule à l’arrivée !!!
    Bizous

    • Ah… Alors, tant pis pour cette semaine non faite…

      Bisous et douce soirée à toi.

      Pardon pour cette réponse si tardive.

  21. J’y penses… tu peux virer mes déc… mes délires sur le zouzou bleu à inclure ! Pas de souci ! Cela ne présente aucun intérêt je dois dire !!!
    Bisous re re

  22. Tu as une belle façon de nous parler de ce livre. Après avoir lu ton n° 3 et fait quelques courses je l’attraperai dans ma bibliothèque, dans la partie bien rangée des livres lus, classés par ordre alphabétique. Mais oui ! Bisous

  23. Je suis en retard dans mes lectures… Il ne me reste plus qu’à aller voir ta page suivante pour re-découvrir Colin. J’avais oublié tout ce monde étrange… Je file lire ce que tu as écrit…
    A tout de suite

    (commentaire reçu dans ma boîte à courriels)

  24. Ah laus si, c’est bon je me marre sec, je suis drôlement kouêque comme on dit chez nous ! Bon je m’en vais chercher des copains qui arrivent pour faire une semaine du chemin de St Jacques de Compostelle, Lectoure-Arzac
    Bisous j’ai coché !

  25. Ah non mais je ne la fais pas moi, la semaine, vu mon,problème de cruralgie ! )-: Ce sont des amis on les ramenait au point de départ, ils laissent leur
    véhicule à l’arrivée !!!
    Bizous

  26. J’y penses… tu peux virer mes déc… mes délires sur le zouzou bleu à inclure ! Pas de souci ! Cela ne présente aucun intérêt je dois dire !!!
    Bisous re re

  27. bonsoir, ma chère Quichottine,
    tu sais si bien conter et mettre en valeur les passages importants
    ton émotion est contagieuse…
    vive la suite !
    mais la mienne ce soir est amplifiée par ton lien vers le blog de Clo (l’adorable jeu de la fourchette)… mais je n’ai plus de nouvelles d’elle depuis le mois de juillet !
    en as-tu de ton côté ?
    bonne soirée à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Je n’ai pas de nouvelle non plus… J’espère de tout coeur qu’elle va bien.

      Gros bisous amicaux et belle journée à toi. Merci !

  28. « Le labourage à la fourchette dans la confiture d’abricots » me fait penser aux petits déjeuners dans les colonies de vacances ou bien aux desserts de la cantine quand j’étais gosse … Même que pour la manger la confiture on ne nous changeait pas l’assiette du hachis parmentier (lui aussi bien labouré) la cantinière se contentait de nous retourner l’assiette et d’y verser la confiture

    • Un souvenir que nous avons en commun, Liza… C’est vrai qu’après avoir bien nettoyé le dessus de l’assiette, le dessous pouvait aussi servir.

      Que de fois l’avons-nous fait au temps où il n’y avait pas de lave-vaisselle !

      Passe une belle journée, merci pour le partage.

  29. Voilà un personnage en effet bien étrange. Je visualise et ressens très vite ce que je lis et … aïe les paupières !!! Oui je sais, trop réaliste et trop sensible, hi hi …
    Mais je vois très bien les sillons dans la chevelure.
    Clo me manque beaucoup, j’aime rire avec elle et délirer sur nos photos. Vivement son retour.
    Très bon week-end à toi et gros bisous 🙂

    • Comme tu dis… aïe !

      Mais je suppose que c’est comme lorsqu’on se coupe les ongles, il doit y avoir une partie insensible.

      Clo me manque aussi énormément… J’espère de tout coeur qu’elle reviendra.

      Merci pour tes mots, ici et là.

      Passe un très bon week-end toi aussi.

  30. Assurément je ne suis pas comme ce compagnon Colin, je ne me taille pas les paupières, et même si j’utilise un miroir grossissant je ne m’en sers que pour épiler les sourcils, et ce à chaque fois que j’entre dans la salle de bain. Ceux qui me connaissent me disent maniaque de la pince à épiler….
    Quant aux cheveux, je ne les coiffe qu’avec mes doigts…
    je ne suis pas comme Colin !!!
    Attendons la suite prévue pour demain !
    Je te souhaite une douce journée qui nous promet un temps radieux.
    Je t’embrasse fort
    Claire

    • Rire… Je t’imagine avec ta pince à épiler. J’espère que tu ne t’en sers pas sur Pascal.

      Passe une douce journée toi aussi.

      Je t’embrasse fort.

  31. Assurément je ne suis pas comme ce compagnon Colin, je ne me taille pas les paupières, et même si j’utilise un miroir grossissant je ne m’en sers que pour épiler les sourcils, et ce à chaque fois que j’entre dans la salle de bain. Ceux qui me connaissent me disent maniaque de la pince à épiler….
    Quant aux cheveux, je ne les coiffe qu’avec mes doigts…
    je ne suis pas comme Colin !!!
    Attendons la suite prévue pour demain !
    Je te souhaite une douce journée qui nous promet un temps radieux.
    Je t’embrasse fort
    Claire

  32. Un très bon plongeon dans ta jeunesse et dans la notre par la même occasion, émotion des belles pages de notre adolescence, dont on prend conscience et que l’on savoure encore plus avec recul et maturité…

    • Je crois que certaines pages se lisent autrement, mais je sais que l’on ne peut pas tout relire.

      Passe une belle journée, ABC.

  33. Découvrir par tes mots ce livre est vraiment très agréable
    Merci à toi Quichottine
    Bises

  34. coucou quichottine !!!!!très sympa ces passages choisis !!
    bon samedi a toi !!!
    bisou

  35. coucou me revoici ! MIAOU,miaou,miaouu:!!!!!!!!!!!!!!!

  36. c’est en effet un livre surprenant et plus on avance dans l’histoire, plus on s’y perd à la fois, enchanté, troublé et triste de l’impuissance que prend le malheur dans l’incurable mais cette maladie pêut être aussi celle de tout un peuple, celle d’une terre, celle tout simplement de ce qui nous dépasse
    j’ai aimé ce livre, compris Chloé et Colin et j’ai senti grandir le nénuphar en mon coeur

  37. C’est beauuuuuu!
    Ta prose est toujours réussie! J’aime beaucoup!
    Bonne soirée,
    Bisous