Martine Polly, Mes contrées bleues

Si la ronde des mots étourdit, se dessaisir des mots est la fin du souffle : on meurt aussi de silence, on meurt beaucoup, lentement, et les livres refuges préservent encore du sens.
On ne les brûle qu’en nous.
Et on cherche le cri parce qu’il est corps avant d’être mot, le cri saisit ce qui fait vie en nous. Appel aussi, et peur, et joie, les sens s’éveillent.
(Mes contrées bleues, 4e de couverture)

Ronde des mots… poésie.
C’est ainsi que j’avais envie de montrer les Contrées bleues de Martine Polly.

Une poésie qui serait vie bien avant que d’être poème, un poème que l’on pourrait cueillir à fleur de pages, et s’en faire un bouquet à soi, en suivant ce chemin-là, celui où elle nous mène.

Choisir, choisir les mots qui seraient nôtres, comme dans tous les poèmes.

Choisir l’émotion ressentie, la garder comme un enfant fragile, entre nos bras, dans la chaleur de notre poitrine.

Lire, relire, s’imprégner de l’image qui s’est formée à la lecture. Surtout, ne pas l’oublier.

Mes pas m’emportent entre des falaises dont je ne connais pas le nom. Ils tracent des trajectoires sur des crêtes dont j’ignore l’altitude. Dans un ciel d’un bleu profond mes pensées s’égarent au rythme d’une musique interne dont je n’écrirai jamais une note.

(« Mes contrées bleues », p.3)

Bien sûr, j’ai vu la toile de Joëlle, bien sûr elle s’impose à moi, pour ce morceau de dédicace que j’ai lu, en fin d’ouvrage, et pour le tableau qui orne la couverture…

Mais, bien au-delà de l’image, j’imagine.

J’imagine cette quête, quête de soi, de celui qui est là et de cet autre que l’on voudrait pouvoir rêver aussi.

Tout ce bleu, comme celui qui m’entoure, souvent, et dont les mots de Martine font jaillir l’impérieuse nécessité.

Je deviens le voyageur qui l’accompagne et je me fais discrète ou au contraire trop visible à ses côtés.

Alors, comment parler de ces textes courts, ces moments où le cœur vibre d’une phrase, d’un mot qui en rencontre un autre et chante à mon oreille ?

Je ne sais pas. Je crois que cela ne peut pas vraiment se présenter. Alors, seulement, citer peut-être quelques phrases grappillées le long des pages découvertes ou retrouvées.

Chaque phrase m’interpelle, me raconte « sa » page, « son » poème.

– Elle ne savait pas, quand elle avait vingt ans, qu’elle vieillirait si vite et si longtemps.

(« À la belle endormie », p.5)

– Ils s’étaient assis sur la petite plage ensoleillée. Ils étaient calmes et se taisaient. Il lui tenait la main comme au premier jour, dans ses yeux brillait encore la flamme du passé. Elle caressait de ses doigts la paume flétrie, son regard flânait sur l’eau miroitante de ses souvenirs.

(« La dernière tornade », p.14)

 

– C’est par où ? demande une pensée nouvelle surgie des limbes quand elle croise la vieille pensée jetée dans la poubelle du passé.

(« C’est par où ? », p.20)

 

– Autrefois, les femmes de marin ont tant regardé la mer que leurs doigts patients imitèrent l’écume.

(« La mer dentellière », p.29)

 

– Il marchait pour se permettre l’espoir, pour abandonner le dessèchement de ses rêves, pour raviver des couleurs, c’était un pas après l’autre se donner de la force pour exister encore, et respirer différemment.

(« Ainsi marchait l’homme », p.37)

 

– Depuis, elle hante mes mains qui dans la terre, dans l’argile, ou dans la pierre la sculptent à l’infini.

(« À la fenêtre », p.47)

Quelques phrases qui ne parlent qu’à moi, mais qui peut-être vous inciteront à vous perdre à votre tour dans les Contrées bleues de Martine Polly jusqu’à ces « contrées vertes » découvertes avant de refermer le livre et qui m’ont apporté joie au cœur et sourire aux lèvres.

« Mes contrées vertes

Alors, j’écrirai mes contrées vertes et fleuries, ces sentiers abrités aux branches lourdes de feuilles et de fruits.
J’écrirai sur la nue la fraîcheur d’une éclosion sans pareille.
J’écrirai le monde sur un battement de cil.
J’écrirai l’aube sur les crêtes d’un soir,
la fleur qui jaillit, l’ancolie bleue de joie.
J’écrirai le chavirement d’un printemps qui explose et les montagnes blanches qui ombrent les ravins.
J’en écrirai les murmures sur du papier parfumé de mûres et de violettes,
et le vent en gardera la trace éphémère, un frétillement d’ailes de papillon.

(Mes contrées vertes, p.57)

Martine Polly, Mes-contrees-bleues (couverture)

Dis-moi, Martine… Ne serais-tu pas l’un de ces lutins bleus dont j’écoute les histoires le soir venu ?

Martine Polly
Mes contrées bleues
TheBookEdition, « Arabesque », 2009

76 commentaires à propos de “Martine Polly, Mes contrées bleues”

  1. Je suis toujours étonné de la facilité à trouver des phrases si « parlantes » qu’ont certains auteurs. Peut-être ont ils plus de mal à le faire qu’on ne le croit. Comment d’heures, de mois, d’années peut-être, mettent -ils pour finir un livre ?

     

    Belle journée et bises de nous deux.

    • Certains n’écriront qu’un seul livre, ce sera celui de toute leur vie.

      Merci pour tes mots, Patriarch.
      Belle journée et bises affectueuses à vous deux.

  2. Contente de retrouver Polly, je regrette qu’elle ait arrêté son blog, j’aime bien son écriture

    • Je le regrette aussi… mais rien ne nous empêche d’aller chez elle et de lui laisser des mots.

      Elle les lit quand elle peut, et elle y répond.

  3. Crois tu qu’elle pourrait être le mien aussi de lutin? Tu te souviens de celui penché au dessus de mon épaule, qui m’avait si bien remonté le moral? Son histoire dort au fond d’un des tiroirs de mon blog, n’attend que le grand jour pour en sortir, tel un diable hors de sa boite.

    Passe un merveilleux week-end Quichottine, gros bisous, amitiés

    Flo

    • Comment l’aurais-je oublié, ce lutin-là ?

      Il fait sans doute partie de mes préférés…

      Merveilleux weekend à toi aussi, ma Flo.

  4. si j’osais, je lancerai un thème intitulé « petite pluie bienfaisante ». Hé, bien j’ai osé ! bises

  5. Finalement, si ! Je fais partie de la communauté des lecteurs de Quichottine, la confiseuse de mots : devant sa vitrine, je salive, je regarde sans choisir, parce que choisir c’est exclure, et que je voudrais tout ! Alors elle prépare un joli plateau sur lequel elle dépose un petit bout de chaque oeuvre, quelques choses qui fondent dans les yeux et coulent jusqu’au fond du coeur… 

    • Tu fais partie de mes aminautes, Galet.

      … De ceux auxquels je voudrais pouvoir offrir du temps, beaucoup, pour que tu puisses découvrir aussi d’autres espaces et que tu viennes m’en parler, en Quichottinie ou chez toi.

       

      Ce n’est pas facile de vouloir tout.. et même s’il est vrai que choisir c’est aussi exclure, nous y sommes contraints.

       

      Merci à toi pour ces mots qui me touchent énormément.

  6. Elle sait charmer les mots et  charmer ses lecteurs;

    Les quelques phrases que tu nous donnes sont superbes vraiment!

    Oui, envie de la lire effectivement!!

    bisous et bonne soirée

    • Merci, Fanfan. Martine a une grande sensibilité… et elle sait transmettre des émotions.

       

      Bisous et bonne soirée à toi aussi.

  7.  » Depuis, elle hante mes mains qui dans la terre, dans l’argile, ou dans la pierre la sculptent à l’infini.  »

    (« À la fenêtre », p.47)
    Je ne sais où, à l’occasion d’un autre billet, je vois ce tableau, une femme blanche à la fenêtre … Mais je ne retrouve pas, pour l’instant …
    Fluide, l’écho des mots de Martine résonne  » vrai  » …
    Douce nuit, Quichottine, bisous, légers …

     

    • En fait, tu as vu le tableau et l’article chez Polly…

       

      C’est vrai que ce tableau était superbe. Il avait servi pour une consigne de la Petite Fabrique d’écriture… Une merveille.

       

      Douce nuit à toi, Midolu. Bisous.

  8. J’ai lu et je me fais silence pour ne pas rompre la magie de ces mots. Ne pas troubler leur chant, leur chant d’amour quant ils s’unissent pour nous charmer. Et je me laisse attirer, entraîner par ces sirènes vers les profondeurs de l’esprit, là où le corps s’abandonne à la magie… des mots.

    Mille pardons pour ma présence évanescente, il s’avère que le jardin est avide de notre temps et nous-mêmes laissons aller nos « mains vertes » jusqu’à pas d’heure.

    Bonne fin de semaine

    Amitiés du Centre là où finalement on est tellement près de tout que finalement on se retrouve loin de tout.

    • Magie des mots… Tu as raison.

      Ne t’en fais pas pour ta présence… je sais bien que nous sommes nombreux à passer du temps ailleurs que devant notre écran.

       

      Bon jardinage, Alphomega. Bisous à vous partager. Merci.

  9. Ces extraits sont des bijoux d’écriture, on en redemande. Merci pour cette belle présentation que tu en fais.

    • Il y en a à toutes les pages… je me suis régalée aussi.

      Merci à toi de me lire ainsi chaque jour.

  10. Merci d’avoir cherché et trouvé pour moi, Quichottine …

     

    Beau dimanche ensoleillé, et bises affectueuses.

    • Je n’a pas vraiment cherché… j’avais lu ton commentaire chez Polly en allant lui rendre visite.

      C’est vraiment gentil de continuer à faire vivre son blog.

       

      Beau dimanche ensoleillé à toi aussi, je t’embrasse affecteusement.

    • Je pourrais aussi en faire le héros d’une histoire… Qui sait ?

      Passe une bonne journée, Isabelle. Merci.

  11. Merci à toi ma Quichott’, merci à tous ceux qui ont pris le temps pour ces livres, qui sont presque des souvenirs aujourd’hui.

    mais s’ils font palpiter quelques coeurs tendres, c’était le but, n’est-ce pas? Ce partage.

    Je suis de retour depuis hier, et j’ai parcouru un peu vite tes allées, dès que je peux je reviendrai m’y poser.

    Un peu de lutinerie fait du bien, du chaud.

     

    Je t’embrasse très fort ma Quichott »

    • Merci.

       

      C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai lu les commentaires ici et sur tes autres pages en Quichottinie. Je suis contente d’avoir remis ces billets ici, c’était important je crois.

       

      Je t’embrasse très fort. Passe une belle journée et bon retour chez toi.

    • Pardon, Isabelle, j’ai supprimé ton commentaire et l’ai recopié sans l’image du lutin.

       

      Une fenêtre « pop-up » s’ouvrait avec une demande de mot de passe… c’est gênant pour les visiteurs.

       

      Voilà quelle était ma réponse :

       

      Je pourrais aussi en faire le héros d’une histoire… Qui sait ?

      Passe une bonne journée, Isabelle. Merci.

    • Ben non… je sais bien que ce n’est pas ta faute… mais en remplaçant ton commentaire pour ôter l’image, j’ai supprimé le problème… en attendant de savoir ce qui se passe.

       

      Merci de ta compréhension. Bisous Isabelle. Merci.

  12. il est possible que cela vienne de moi, souci avec l’hébergeur apple, erreur de débutante, si tu n’as pas de souci avec la dernière image, c’est bien ma faute pour les autres, si oui, excuse moi

    • Je n’ai rien à t’excuser… tout va bien puisque j’ai mis à la corbeille ceux qui n’allait pas.

       

      Par contre, ce serait bien que tu ailles sur le forum pour dire que c’était une erreur et que tu as trouvé ce qu’il fallait faire.

       

      Merci, Isabelle. Tu sais, ça peut aider d’autres personnes qui auraient le même problème.

      Bisous.

  13. Bonjour, passant de temps en temps lire vos billets je voulais vous laisser ce petit signe amical d’un de mes passages.

  14. J’admire en silence la belle plume de Polly qui me laisse sans voix…
    Bonne soirée Quichottine 

     

  15. bonjour quichottine merci de ton passage ça m’a rapppelé à l’existence de ta bibiothèque , je m’attarde ici car j’aime cet écrit sur le sens mais aussi sur la musicalité, il me parle avec plaisir;;;; JE VOIS QUE TU TIENS TON BLOG COMME UNE PRO MOI JE SUIS EN PAUSE DE PRINTEMPS!

  16. qu’ils sont jolis ces mots

    hummmm je pense que tu as raison, concernant le petit lutin bleu

    bisous

  17. Dans la Bibliothèque, il y avait sept commentaires…

    • J’aime beaucoup ton florilège, particulièrement « la mer dentellière »…

      Commentaire n°1 posté par Galet le 30/01/2010 à 16h36
  18. c’est bien écrit, j’ai repris mon retard de lecture

    bon samedi

  19. La phrase qui me parle le plus dans toutes celles que tu as citées :

    « Elle ne savait pas, quand elle avait vingt ans, qu’elle vieillirait si vite et si longtemps. »

    • C’est celle à laquelle je pense souvent…

      Tu sais, lorsque j’ai lu ta Cantine littéraire, je me suis dit que nous avions toi et moi beaucoup en commun. Tu me le confirmes très souvent.

      Merci pour ta présence, Liza.

  20. C’est vrai que cela à l’air d’être bien… Dis-moi, je ne sais plus si je te l’ai demandé ou pas, est-ce qu’il serait possible d’être dans tes liens?

    Merci! (enfin surtout si tu acceptes )

    Bon week-end!

    • C’est très bien. 

       

      … en ce qui concerne ta question, non, tu ne me l’as jamais demandé… (J’avais presque envie de dire « il ne valait mieux pas »)

      Tu vois, peu, très peu, ont eu la possibilité d’entrer de suite dans mes « liens ». Un exemple parmi d’autres : Azalaïs, que j’adore, a mis plus de deux ans.

      Mais, rien n’est perdu. Sauf, bien sûr, si tu décides de ne pas prendre le temps.

      Je sais que certains font des « échanges de liens », ce n’est pas mon cas.

      Il y a des blogs que j’aime, où je suis abonnée, et qui pourtant ne sont pas dans mes liens.
      Il y a des blogs qui sont dans mes liens et où je ne suis pas abonnée.
      Il y a des blogs où je vais chaque jour sans être pour autant abonnée et qui ne sont pas non plus dans mes liens.

      Tu vas me reprendre ton « merci » ?
      J’en serais navrée.

       

      Il faut du temps chez moi, pour passer de mon carnet d’adresses à mes blogs préférés. Je suppose qu’il en est de même chez toi.

       

      (Ouille ! Tu adores te montrer… J’espère que ton ego ne va pas trop souffrir. Ce n’est pas un refus, juste une mise en délibération du jury.)

      Par contre, je crois bien que tu seras bientôt dans mes « rencontres », et, là, c’est tout à fait autre chose. Tu verras bien.

       

      Bonne soirée et bon dimanche à toi.

  21. Bonjour Quichottine

    Je t’avoue que je n’ai pas tout lu ton billet…la position assise m’est pénible aujourd’hui

    Mais je tiens à passer te faire un coucou

     Bon wE

    • Ne t’en fais pas, Kri… fais une pause ordinateur le temps nécessaire. Tu sais bien que je ne t’en voudrai pas du tout !

      … mais grand merci pour ce coucou. Même si ce n’est pas du tout raisonnable.

      Passe une douce soirée et un bon dimanche. Prends soin de toi.

  22. Si Martine elle même dis que c’est celui là qui lui tient le plus à coeur, il n’y a plus à hésiter. Je vais libérer un deuxième doigt  pour commander cet opuscule.

    Maintenant que je suis arrivé à surnager dans ta page d’accueil, je vais retourner sur Blog 50 voir ce qui a été écrit entre temps !!  Oh Sysiphe, aide moi !

     

    Bises du grillon

    • Mais si ! Tu vas donc tout noter, tout lire… je suis confuse.

      Merci Christian, un énorme merci à toi pour le temps que tu m’as consacré à ton retour.

       

      … J’ignore si Sysiphe t’aidera, mais si j’en avais le pouvoir, je te rendrais tout ce temps pour que tu puisses le consacrer à ton blog.

      Je t’embrasse amicalement. Merci encore.

  23. Tu m’as fait connaître son livre. Il est très bien écrit. Un talent incroyable avec un style qui lui appartient. Sa poésie est inspirée par ses sentiments. Et quand les deux sont si bien mariés, ça donne ce qu’écrit Polly. Comme je t’ai dit, ce n’est pas le genre que j’aime, (peut-être parce que j’en suis incapable… ou parce que je suis trop pudique…) mais le talent est là. C’est indéniable.  Et tu as su choisir les extraits les plus parlants et peut-être aussi les plus beaux.  Tu as cet incroyable « génie »  (non, le mot n’est pas trop fort… je t’entends déjà…. ) de faire vivre les livres des autres. Ces livres qui, sans toi, seraient peut-être dans l’oubli.Quand tu parles des livres de autres, c’est magique.

    J’ai lu le livre de Martine Polly très vite, mais tu sais sans doute pourquoi….

    Bon dimanche Quichottine.

    • Tu sais, tu aurais pu le lire moins vite… mais j’ai aimé que tu me dises ce que tu en pensais. C’est important, pour moi, les retours que l’on me fait.

       

      J’ai toujours un peu peur… parce que je sais que la lecture est quelque chose de très personnel et qu’il n’est pas du tout facile de conseiller un livre.

       

      Alors, je donne mes impressions, mon sentiment, je montre ce qui m’a plu (pas tout, heureusement, parce qu’il faut garder un peu de suspense) mais je ne peux pas savoir à l’avance si le livre plaira à ceux qui le liront, s’ils ne seront pas déçus.

       

      Merci, Marie, de l’avoir lu et de m’avoir dit sincèrement tes réactions.

      Bon dimanche à toi aussi.

  24. « – Elle ne savait pas, quand elle avait vingt ans, qu’elle vieillirait si vite et si longtemps. »

    J’aurais aimé écrire cette phrase …….

    Gros bisous ma Quich’ et bonne nuit

    • Si tu savais combien j’aurais aimé l’écrire aussi ! Ce sont ce genre de trouvailles qui font la beauté d’un poème, d’un texte quel qu’il soit…

      Bonne nuit, ma Clo. Je t’embrasse fort !

  25. J’ai adoré! Je ne connaissais pas Martine Polly, je te remercie pour cette découverte.-Elle ne savait pas quand elle avait 20 ans, qu’elle vieillirait si vite et si longtemps- On doit êtres nombreuses dans ce cas 🙂

    Amicalement

    Marcelle

    • Nous sommes sûrement très nombreuses… mais nous n’aurions pas toutes pu le dire aussi bien.

      Merci, Marcelle, pour ta présence.

  26. Rassure-toi, je ne vais pas te reprendre mon merci! Je suis bien trop courtois pour cela… ET puis, avec un an et demi de blog, je suis déjà assez ancien pour savoir comment ça marche. Effectivement, certains acceptent tout de suite les échanges de liens (gagnant-gagnant à mon avi, pour le référencement) d’autres jamais… Et sinon, effectivement on peut avoir une autre vision et ne mettre des liens qu’avec des personnes pour qui on ressent une réelle affinité… C’est vrai que j’aime me montrer, mais c’est presque contre mon gré car des fois je me dis que j’aimerais bien ne rester qu’au milieu de mes livres et passer tout mon temps à lire… Mais d’une part, maintenant que je vis de ma plume, je suis bien obligé de m’exposer un peu pour exister (la fameuse promo!) et puis j’avoue prendre goût à mes pélerinages et mes bavardages dans la blogosphère…

    • Je n’en doutais pas… Ou alors, j’aurais été très déçue car j’aurais dû constater que tu as moins d’humour que je le pensais… et, là, tu vois, j’aurais eu de la peine.

       

      Je ne sais pas ce que l’on gagne avec des liens… mais je sais que je me moque un peu du référencement. Le blog est pour moi un espace d’expression, pas un moyen de me faire connaître, même si j’avoue que ça fait toujours plaisir d’avoir de nombreux visiteurs.

      Si un jour je deviens un écrivain riche et célèbre, je changerai peut-être d’avis.

       

      Pour la promo, je comprends tout à fait. C’est bien que tu « voyages » et que tu te fasses connaître.

       

      Merci pour tes « bavaradages » en Quichottinie.

  27. Juste un petit coucou en repassant par là.

    Bisous sœurette 🙂

  28. jill bill avait commenté ce billet sur Blogspot le 26 décembre 2012 à 09:21

    « Bonjour Quichottine… Martine à la plume douée et Chen sait peindre ! Merci à toi, je te souhaite une bonne journée, bises de jill »

    • Et je lui ai répondu :

      « Merci d’être venue lire…
      Les deux ont beaucoup de talent en effet.

      Bises et douce journée à toi. »