Vous avez été très peu à vous pencher sur la fin du chapitre dix-sept… Peut-être était-elle un peu longue… Et vous aviez tant à lire ce jour-là !
Aujourd’hui, je vais donc être gentille avec vous. Je vais vous donner un résumé de l’épisode précédent.
1/ Don Quichotte confie à Sancho un secret… qui, bien entendu, n’en est pas un pour le lecteur puisqu’il a assisté à la scène qui montre le héros en train de lutiner Maritornes ! Pour lui, a posteriori, il a résisté aux avances d’une princesse pour l’amour de Dulcinée !
2/ Sancho explique au chevalier qu’il est aussi moulu que lui et qu’il s’est fait « tanner la peau » de belle manière.
3/ L’archer de la Sainte Hermandad revient prendre des nouvelles de celui qu’il croyait mort (voir le chapitre précédent). Il est un peu trop « familier » et don Quichotte s’en offusque, le couvre d’insultes…
- Première erreur du héros ! L’archer, furieux (mais il y a de quoi, il voulait seulement s’enquérir de la santé du malade) le blesse d’un coup de la lampe qu’il tenait à la main, et s’enfuit.
4/ Don Quichotte demande à Sancho d’aller quérir auprès du maître des lieux de quoi fabriquer un onguent aux pouvoirs magiques, celui du géant Fierabras. C’est un mélange très savant d’huile, de vin, de sel et de romarin. De quoi faire une belle vinaigrette s’il ne s’y ajoutait tant de prières que, s’il fallait les dire, nous en aurions jusqu’au matin.
5/ Don Quichotte, qui ne doute décidément de rien, avale le reste de la potion (ce qu’il n’a pas pu mettre dans la burette que lui a donnée l’aubergiste).
- Seconde erreur ! C’est une vraie purge, et le voilà qui vomit, tremble, frissonne… mais s’endort, tandis que Sancho veille.
6/ Après avoir dormi, le héros s’éveille, bon pied, bon œil, comme si rien ne s’était passé. Tout le monde crie au miracle et Sancho demande la permission de boire aussi…
- Troisième erreur… Lui se vide par les deux bouts (normal, ce n’est pas un chevalier, il a le droit d’avoir la ch… euh, non, ce n’est pas ce qu’il faut dire ici !), il est encore plus atteint que son maître et ne se remet pas !
7/ Don Quichotte selle Rossinante, il selle l’âne de Sancho, il met son écuyer dessus, tant bien que mal (d’ailleurs, il aurait dû tomber…) et, décide qu’il est temps de quitter ce château, non sans avoir salué son hôte qui l’attend à la porte. Là, il apprend que ce n’est pas un château (ce qui l’aurait obligé à réussir un exploit pour remercier le seigneur de son hospitalité) mais une vulgaire auberge.
- Quatrième erreur : Puisque ce n’est qu’une hôtellerie, il n’a pas à payer le montant de sa nuitée ! Il « pique des deux » hors de l’auberge sans plus s’inquiéter de Sancho.
8/ Sancho, malade comme un chien, a de moins bons réflexes, et il est pris à partie. Il faut qu’il paie, en espèces ou en nature… C’est ce qui va arriver. Sancho, qui a suivi ce que disait son maître (une fois n’est pas coutume), ne veut pas payer.
- Cinquième erreur ! Il est placé sur une couverture tendue par quatre drapiers (mais que diable faisaient-ils là ? Il y avait un muletier dans la mansarde, il peut bien y avoir des drapiers dans le restant du logis !) et voilà qu’on l’envoie dans les airs, qu’il retombe, comme un simple pantin. Le pauvre, il avait déjà mal au cœur, le voilà dans de bien mauvais draps !
9/ Don Quichotte, qui entend les cris de son écuyer revient à l’auberge mais ne peut y entrer, on a fermé la porte… Il ne peut qu’observer la scène du haut de son cheval… impuissant ! (Pas le cheval… vous vous souvenez que Rossinante était tout fier d’aller courir la cavale… euh… Il faudrait sans doute regarder l’origine du mot « cavaler » !)
10/ Sancho est enfin délaissé par les drapier fatigués (épuisés, mais ravi d’avoir tant ri !) est secouru par Maritornes (qui disait qu’elle n’était pas belle ? Elle a la générosité du cœur… ça vaut toutes les vertus des plus belles princesses !) … Elle lui offre de l’eau, puis du vin… peut-être eût-elle fait davantage mais il est temps pour lui aussi de quitter l’auberge, en oubliant son bagage (mais il est fort à parier que l’aubergiste n’a pas gagné au change, le bissac ne devait guère contenir autre chose qu’un vieux quignon de pain rassis et un morceau de manchego, le fromage de là-bas, qui peut être aussi sec qu’un vieux parmesan, non râpé !).
Personne ne dit ce qu’il est advenu de sa gourde… et l’on peut supposer qu’il ne l’a pas oubliée.
Cette fois, je pense que tous les visiteurs de la bibliothèque sauront où nous en sommes… Lundi, je ne ferai pas d’interrogation écrite, mais j’espère de tout coeur que vous aurez envie de connaître la suite…
…
C’est toujours le problème avec les ascenseurs, ils restent coincés, il vaut mieux monter à pieds……. Bisous Quichottine
Je t’ai rajouté le résumé en entier… histoire qu’on puisse le lire, même quand l’ascenseur est en panne.
Merci de le l’avoir signalé.
merci pour le resumé car ce matin j’avais pas trop le temps de tout relire ,je suis au top pour lundi …bise quichottine
Merci… J’essaierai de ne pas faire trop long !
Bien le résumé, c’est pas un exercice facile, mais tu as bien sentie qu’on en avait besoin. Plus personne ne lit les longs articles, et en plus des reproches parfois, snif mo qui ne sait pas écrire en langage SMS, je vais mourir idiot. T’imagines un jour, un best sellers, avec des textes en SMS ? Mais un vrai, pas un coup de pub pour la manière, non un bouquin avec du contenu … en sms…pour que cela ne soit pas trop long. Les Bienveillantes fait +/- 900 pages, pour raconter une guerre est-ce trop long ? koi j sui pa de mon tan, sa ser + rien d ecrir, fau just lir, heu…je vais bien, tout va bien.. medecin aujord’hui, pour voir le niveau de folie.
Je ne suis pas trop pour le style sms… Moi, j’écris mes messages (textos) comme j’écrirais des lettres, je mets même les accents circonflexes !… Je dois dire que lorsque je dépasse le nombre de messages permis dans mon forfait, c’est bien triste pour moi, parce que, vu le nombre de caractères par message, le langage sms serait plus adapté. L’économie de mots, de lettres, c’est une question d’économie tout court, parfois…
On pourrait imaginer revenir aux hiéroglyphes… (et je suis morte de rire ! Merci…)
Tu n’as pas besoin de médecin pour évaluer ton degré de folie, je souhaite à tous le même !
Aurai-je louper un épisode.?..aujourd’hui je cours…plein de boulot…j’espère pouvoir me remettre à jour avant Lundi Maitresse Quichottine….gros bisous et bonne journée
Oh ! tu sais bien que je ne t’en voudrais pas…
L’avantage de ce chapitre, c’est que maintenant qu’il est terminé, nous allons passer à d’autres aventures.
Gros bisous à toi aussi, tu as bien du travail sur ton blog, alors, je te souhaite beaucoup d’inspiration !
une heure pour respirer … j’en profite pour passer faire quelques bisous! lol bonne fin de journée, christel
Merci Christel… Bonne promenade bloguesque !
Bonne fin de journée à toi aussi.
Moi, ce qui m’interesse, c’est la gourde ! Parce que, c’est une absolue nécessité de s’intéresser un peu aux gourdes, non ?
J’ai ri devant ton commentaire, MP ! Dans tous les sens du terme, il est même urgent de s’y intéresser !
Là-bas, c’était aussi une question de survie, la gourde, au sens propre.
Bisous
Je l’aime bien cette bannière provisoire, avec de très jolis vitraux.
En fait, ma bannière devrait rester comme ça, mais sans doute plus petite et avec moins de flou dans les détails… Voilà, tu sais tout !
merci d’être passée, LLT !
C’est un bon résumé du chapitre XVII , on voit clairement les bourdes qui s’accumulent. Lundi on attaque le XVIII ? Bises.
Tout à fait, Ruegy !
Tu vois, ce n’était pas très dur en fait, bravo
Bisous, amitiés, Flo
Merci à toi pour ton aide…
J’ai préféré prendre l’escalier (toujours peur que les ascenceurs ne tombent en panne !). Bonne idée, LE RESUME : le mercredi je rentre trop tard et trop fatiguée (à avoir dessiné des « don Quichotte », d’ailleurs !) et après, je prends du retard, parfois difficile à rattraper !
En forme pour le chapitre XVIII de lundi !
Bises à toi !
Je sais que tu en dessines en ce moment, merci de m’avoir envoyé celui que tu as mis sur ton blog. Je le mettrai bientôt en bonne place.
j’aime pas les ascenceurs, j’ai peur et j’aime pas les escaliers trop fatigant, alors je ne monte plus. Mais j’ai quand meme reussit à le lire cet article et pourtant je suis crevé, retour de réunion pour les municipales, je crois que je vais ecrire un roman de ce qui se passe
bisous quichottine
J’ai donc beaucoup de chance, Oursonne !
J’attends ton roman ? 😉
Bisous à toi
avec plaisir je lirais ta vision de cette suite
besos y abrazos
tilk
Merci, Tilk… Buenas noches.
Je suis en retard, mais ça va, l’ascenseur m’a attendu. Etant un mauvais élève je profite de ton résumé. A+
Ouf ! J’aurais été désolée… de te voir rester en haut de la page ! (morte de rire !)
Je ne suis pas sûre que tu sois un simauvais élève que ça !
Mais oui, j’ai bien envie de connaître la suite, et c’est vrai aussi qu’il ne faut pas que ce soit trop long, du moins pour moi qui manque cruellement de temps….Bisouuuu
C’eest noté pour la longueur.. Je ferai mon possible.
Merci pour cette image !
Chez moi, tout est encore « cassé »…
Un morceau de Manchego va me consoler de mes malheurs obéiens. Ce fromage est un régal. Il est souvent conservé, immergé dans de l’huiler d’olive. Un fromage qui porte tout le parfum de la Mancha.
Bonne journée, Quichottine
C’est revenu, ma Dame de l’Océan… Tout va bien maintenant.
Tu sais, moi aussi j’aimais bien le Manchego, lorsque j’étais là-bas… Tu vois, ça c’est un ajout, Cervantès n’en parlait pas dans ce chapitre. Je trouvais qu’il aurait pu.
Bonne journée à toi aussi, Siratus.
Ouf ! L’ ascenseur a fonctionné . Mon dos n’ a pas eu à souffrir dans les escaliers ! hihi….
Bonne idée que ce résumé ( et en plus bien fait, ce qui n’ set pas évident ! )
Dans ce chapitre Don Quichotte n’ est vraiment pas à son avantage. Presqu’ un anti-héros !
Bonne journée Quichottine
Cool ! J’en suis contente pour toi. Je suppose que cet ascenseur dont je viens d’essayer le mode d’emploi, fonctionnait aussi pour d’autres…
Don Quichotte est, ici, un anti-héros, comme le plus souvent, mais, tu verras, il a aussi de bons côtés.
Bonne journée à toi aussi
Oui, tout à fait, mais, c’est vrai que tu as raison de poser la question.
Bonne journée, Dany !
Histoires d’ascenseur… C’est drôle, toi tu en voulais un et moi qui n’en voulais, il s’étais mis tout seul dans mon en-tête… Un vrai casse-tête pour moi de l’enlever: je n’avais aucune utilité d’en avoir un là où il s’était fourré… Chez toi, par contre, c’est super. Bonne fin d’après-midi.
Je n’en aurais pas aimé dans ma bannière, mais pour un résumé… ça va me permettre de l’insérer avant chaque épisode, pour ceux qui voudraient se remettre les choses en mémoire, rapidement.
Heureusement que l’on peut modifier ses feuilles de style ! Sinon, tu aurais été ennuyée, j’imagine !
Enfin, encore un truc qui prend du temps !
Merci d’être passée, Eolina ! Très bonne fin d’après-midi à toi.
Bonsoir, bonne soirée bises!
Bonne soirée, Fancri
Finalement ! je suis normale ! parce que je vois qu’il y a beaucoup de personnes qui n’aiment pas les ascenseurs!
Ceci dit, j’ai tout « rattrapé » m’dame ! tout lu !
Bonne journée . Bisous.
Il y en a plein ! Mais finalement, pour ne mettre qu’un résumé que pas tous ne sont obligés de lire, ce n’est peut-être pas si mal ?
Tu me fais rire, Angélique ! Passe une belle journée…
C’est un peu le bazard ton escalier doublé d’un ascenseur.
Comme j’avais bien lu tout le chapitre, j’ai pris le télétransporteur et j’ai sauté le résumé
Oui, je sais, c’est un peu nul… c’était un essai et j’ai laissé tomber !
(tu as bien fait de le sauter… euh… le résumé !)