Mardi…
C’est si simple. Il suffit de s’occuper dans cet « ailleurs » que je construis, au jour le jour, et qui me prend plus de temps que je ne le souhaitais au départ. Je me prends au jeu, je cherche, pour que ce soit le mieux possible, je me donne à fond, comme toujours. Parfois, je voudrais être capable de faire les choses à moitié.
Je ne sais pas. C’est tout ou rien.
Y a-t-il des demi-travaux, des demi-sentir, des demi-penser ? Y a-t-il des demi-être ?
Peut-on avoir des demi-visiteurs ?
Je suppose qu’on peut sans doute ne donner son cœur qu’à demi … Mais pour quoi faire ? Dans quel but ?
Il faut que je réfléchisse. Écrire ici, ou ne pas écrire. Mais ne pas écrire à moitié.
Dans le jardin, l’hortensia d’Emmanuelle résiste encore, à demi…
Non, non, non, non, non !!!!!!!!……..les choses à moitié,NON !!!
Rire à moitié, hurler à moitié, dire à moitié., penser à moitié…………..c’est vivre à moitié……c’est communiquer à moitié…
Tu as la chance d’avoir, comme le dit Kinou, cette grande délicatesse qui te permet de te faire parfaitement comprendre….tu sais dire….de cette façon…
Moi, j’emplois, sans le vouloir, le bagout et la désinvolture….
Ce sont là des "registres", différents……mais des moitiés, EVITER !!!
Comme j’aime te retrouver le matin, Chris !
En fait… j’ai seulement beaucoup de chance d’avoir des amis tels que vous !
à moitié…
Quand il s’agit de faire, cela n’a pas de sens, Ki-Nou et Eolina te l’ont très bien dit…
Mais pourquoi ne pas remplacer ce « à moitié » par « tout en nuance »…
On n’est pas obligé de « crier », on peut aussi murmurer…
On n’est pas obligé de « dire », on peut aussi suggérer…
On n’est pas obligé de « convaincre », on peut aussi plaire…
Alors, ne change rien, et ceux qui t’aiment vont te comprendre, t’apprécier, et t’accompagner.
Mais, pour l’hortensia d’Emmanuelle, sa résistance elle, est belle, même à demi…
(nous étions en septembre… aujourd’hui il doit être en fleurs… à demi)…
Tu as raison…
Mais peut-on crier en silence ?
Peut-on dire sans être sûre de ne pas se tromper d’interlocuteur ?
Peut-on avoir envie de plaire sans être soi-même convaincu qu’on le peut ?
Je l’espère… pourtant, malgré tout.
Pour l’ortensia… tu as raison, il est fleuri… en partie.
Merci, Yvon, d’être là.
Kinou te le dit très bien Quichottine , tu sais faire comprendre à demi-mots pour peu qu’on avance dans tes récits…j’espère seulement être aussi douce dans mon approche ,que tu l’est dans ce que tu nous dit . Je t’embrasse tout doux
Je je sais ce que tu découvriras ou non, Blanche.
Chacun lit et comprends selon sa sensibilité.
Moi, je vous lis et je vous remercie d’être là.
Faire à demi…je ne sais pas non plus, je n’ai jamais su…et pourtant là est souvent la solution pour ne pas être dans l’exigence de soi, la rigueur…
Un peu de souplesse…
Ou alors je ne fais pas du tout, l’extrême…
Mais j’ai aprris à faire les choses à coup de pieds dans les fesses…cela laisse des traces
Oui il y a des demi visiteurs, oui il y a des demis…oui…
Rire… Oui, je fais, comme toi, ou pas du tout…
Merci de n’être pas là à demi…
Pas à demi. Il est là.
Délicate et rugueuse vie d’hortensia.
Il peut y avoir des parallèles, en chemins, en pensées, en mots, mais pas de demi. Envisager une moitié, c’est penser l’entier. Même si on le sous-entend.
Esquisse et pudeur, c’est un cri souvent plus fort.
Je pense à vous, et je t’embrasse.
Merci, Midolu.
La présence de mes ami(e)s ici est importante pour moi…
Je suis heureuse que tu en sois. Je t’embrasse.
Ecrire "entièrement" c’est tout donner…. tout dire… le peut-on? On peut le dire de façon détournée, (donc à demi, comme tu dis) mais ILS (les visiteurs ou les demis) , ne comprendront pas… C’est sans doute ce que je fais là-bas.. Que comprennent ceux qui lisent nos tourments si on les cache, un tant soit peu? J’ai aussi des doutes…
Dire ou ne pas dire… comme j’ait à Kinou: " Ecrire c’est guérir"… peut -être… à moitié seulement… je crois..?
Il y a des jours qui font mal, des dates, des chansons, des lieux…
La vie est faite de questions qui n’ont pas forcément de réponses.
Lorsqu’on écrit, on le fait toujours pour quelqu’un. Lorsqu’on le publie, sur le web ou ailleurs, c’est qu’on a envie que ce quelqu’un soit un autre que soi-même, que d’autres nous aident à trouver des réponses. Aors, je crois qu’il faut aussi mesurer la portée de nos écrits.
Je crois que j’ai oublié ça, parfois, ici ou là.
Quichott’ ne te pose pas autant de questions et dis ce que tu ressens au moment où tu en as besoin. Tu écris avec tant de délicatesse que tes demi-mots suffiront pour laisser passer ce que tu veux nous faire compendre. Que ta nuit soit douce
Tu vois, ce qui est amusant, c’est que tu commences comme le font des personnes encore plus proches de moi… « ne te pose pas autant de questions »…
Merci pour ton image…
Un gos bisou Kinou, passe une belle journée
Je suis d’accord avec Kinou. Ne te tourmente pas… Tu n’as rien oublié du tout…. Bonne journée. Bisous.
Bonne journée à toi aussi, Eolina
Se poser des questions , toujours .
Ce n est jamais facile , parfois (souvent) douloureux mais cela fait de nous …ce que nous sommes . (Je souris , oui ,difficile de comprendre parfois , mais je sais que tu le peux , bise .)
Je me pose toujours des questions, même lorsque je sais qu’elles ne servent à rien, parce que parfois, il n’y a pas de réponse et que je le sais.
Mais je me dis que c’est important… et c’est ma façon à moi d’avancer.
Oui… je comprends. Lorsque je te lis, je retrouve souvent ce que j’ai pensé…
Merci Vagabond !