Claudine nous montrait l’autre jour un bien joli reportage sur les Médiévales d’Hennebont. J’en avais suivi chaque épisode, bien sûr.
Mais, ce jour-là je l’ai vue.
– Qui ?
– Eh bien… je ne la connais pas, mais nous l’appellerons Gwenn si tu veux.
– Pourquoi ?
– Parce que c’est un prénom que j’aime bien. 🙂
Gwenn, donc, jouait… et plus je la regardais, plus je m’interrogeais.
– Tu passes ta vie à te poser des questions ! Je me demande comment on peut te supporter au quotidien, ce doit être vraiment très fatiguant !
– Mais non ! Tu es le seul à qui je me confie ainsi. D’habitude, je suis plus silencieuse…
– Je veux bien te croire, mais…
– Mais rien du tout ! Tu m’écoutes ou pas ?
Le Lutin bleu cessa son manège… il savait qu’elle finirait par raconter, sauf s’il prenait la parole à son tour et qu’il la bâillonne avec l’un de ses “On dit…” dont lui seul avait le secret.
– Raconte !
Gwenn jouait… et, comme je m’interrogeais, je me suis approchée, tout près, jusqu’à ne plus voir son visage, fascinée par la main de la petite-fille, son application devant le rouet.
Beaucoup l’ont vue ce jour-là, à Hennebont.
Se sont-ils demandé à quoi elle pensait, alors qu’elle tournait la roue et que le fil passait entre ses doigts ?
Rêvait-elle aux princesses d’autrefois qu’un vilain enchanteur contraignait à des tâches ménagères pour leur montrer que la vie n’est pas toujours facile ?
Ou, peut-être aux trois êtres qui veillent sur la destinée des hommes depuis la nuit des temps, qui filent inlassablement chaque vie et, à leur gré, décident de sa longueur…
Elle jouait… mais, ce faisant, retrouvait chaque geste des fileuses d’autrefois.
Le rouet avait remplacé la quenouille avant d’être remisé à son tour et remplacé par des machines qui ne faisaient que hâter le temps, le pousser à ne plus s’attarder sur des questions absurdes.
– Absurdes ? Tu pourrais expliquer ?
– En fait, je me disais que lorsque nous prenions le temps d’utiliser nos mains…
Quichottine ne termina pas sa phrase. Elle avait des milliers d’images sous les yeux, dans les pensées et dans le cœur. Sur chacune d’elle, des mains, agiles, actives…
Ces mains qui avaient permis de créer depuis que l’homme était homme.
Les machines peu à peu avaient remplacé l’homme… pour lui éviter les tâches les plus difficiles, pour lui faciliter le quotidien. Mais, ce faisant, elles lui avaient ôté le goût de l’effort, l’amour du travail bien fait mais surtout l’idée que ce travail peut prendre beaucoup de temps et que ce temps est nécessaire.
Là-bas, à Hennebont, une petite fille jouait à être grande… et c’était bien.
…
Merci à Claudine pour ces images que je découvre chaque jour chez elle, et pour l’autorisation qu’elle m’a donnée de les utiliser. 🙂
…
Je suis assez fascinée par les mains au travail. J’ai aimé le texte que cette photo de Claudine t’a inspirée. Le plaisir de retrouver ton blog après une longue pause petites filles et traitement. Je reviens en pointillés car même si je vais bien malgré le traitement très lourd, je me ménage. Belle journée. Bisous et merci de ta fidélité en mon absence. Bises
Tu as raison de te ménager, Martine. C’est important pour que tu puisses guérir et reprendre toutes tes activités.
Bisous et douce journée. Merci pour tout.
Les mains sont désormais sur les smartphones à la recherche d’un pokemon!
J’espère que cette enfant saura garder l’agilté des doigts liés avec son coeur.
Merci pour ce moment rare.
Tendresse.
Hélas ! Je me demande où s’arrêtera le virtuel dans notre monde et le goût de ces jeux…
J’espère aussi que certains gestes resteront.
Merci à toi, pour tout, ma Polly.
Je t’embrasse fort.
Moi aussi j’aime le travail manuel et je suis toujours fascinée par la création de tous ces artistes quelque soit leur domaine de prédilection. Merci Quichottine pour ce beau partage.
Merci à toi aussi, Mimi.
J’aime le travail des mains, et je crois qu’il est important de garder les gestes qui permettaient de créer, même de petits riens qui avaient aussi beaucoup d’importance.
Coucou Quichottine.
Oui, ce temps après lequel nous courons chaque jour, qui nous empêche de faire de belles choses, de penser, aussi, ou plus prosaïquement de « prendre notre temps ». J’ai inventer un mot que je trouve suffisamment laid pour décrire tous ces mouvements erratiques, inutiles et vains pour tenter parfois de changer radicalement des choses qui vont très bien et qui ne demanderaient seulement qu’un peu de temps pour être améliorées : Le bougisme. Des mouvements dans tous les sens qui nous font perdre les nôtres.
Cette petite fille a peut-être déjà compris ça !
Bises de douce journée Quichottine
Amitiés
Le bougisme… j’aime bien ce mot. Moi je parle souvent de zapping, car nous avons de plus en plus tendance à ne pas nous attarder sur une chose ou l’autre, alors qu’elles auraient besoin d’être approfondies.
Merci pour ce partage, Margi. J’ai aimé te lire.
Bises de douce journée à toi aussi. Amitiés.
Un joli texte, j’ai aimé te lire, et je me pose les mêmes questions.
Monde absurde ou l’on passe son temps à se demander comment résoudre les problèmes du manque d’emploi mais ou l’on s’entête à vouloir remplacer l’homme par les machines et souvent de manière tellement futile et inutile…
Bisous Quichottine et bonne journée à toi
Quand je vois ce que nous faisons au quotidien, le gâchis aussi, je me dis que nous n’avons pas pris le bon chemin pour donner à tous de quoi vivre.
Bisous et douce journée Pascale. Merci pour tes mots.
Ah oui vu chez Claudine aussi… Un hobby que de remonter le temps de nos jours… grands et petits très au sérieux dans leur rôle d’un jour ou deux… et pour le plaisir des badauds, merci à vous deux, bises
Je crois que c’est une façon d’oublier que le temps passe très vite…. tout en sachant qu’on ne peut pas vraiment le remonter. D’ailleurs, serait-ce souhaitable ? Je ne sais.
Bises et douce journée jill. Merci pour tout.
Oui, tu as raison de mettre en valeur ces gestes oubliés… et leur utilité.
C’est peut-être plus « pédagogique » que de pianoter sur un téléphone… 🙂
Douce journée et GROS BISOUS ma Quichottine.
Sûrement..
Tu sais que c’est terrible de voir combien les enfants et les plus grands préfèrent de beaucoup jouer sur leur smartphone plutôt que d’ouvrir un livre…
Douce et belle journée à toi aussi, Marité. Gros bisous.
Bonjour Quichottine,
ce n’est pas moi qui vais te contredire car je suis toujours fascinée par les mains et ce qu’elles peuvent créer, façonner. Nous avons des outils précieux et je fais toujours en sorte de continuer à les faire « travailler ». Je ne pourrais me passer de les faire « vivre ». Je vais aller de ce pas voir ton amie Claudine car je suis très intéressée par ce que tu viens de nous conter. Gros bisous, ma belle et superbe journée
J’ai vécu dans des familles où nous devions toujours avoir un ouvrage à la main… quel qu’il fut.
J’ai du mal à rester sans rien faire aujourd’hui. Les mains occupées n’empêchaient pas les échanges, aujourd’hui, ça pourrait passer pour de l’indifférence, ce qui n’est pas le cas.
Merci pour tout, Nell.
Gros bisous et douce journée.
Jolie photo et belles réflexion autour de cette activité de fille qu’elle a l’air de prendre très au sérieux!
Prenons nous aussi le temps du bel ouvrage…merci Quichottine.
Merci, Jamadrou.
Prendre le temps pour tout ce qui est important. 🙂
Moi, j’aime bien le travail; Je suis très admirative des plus jeunes qui s’initie à différents travaux.
Merci d’être le relais de Claudine( que je vais aller voir )
Bonne journée
Bizes
Merci à toi, Babeth.
J’aime aussi que les plus jeunes retrouvent les gestes d’autrefois.
Passe une douce journée. Bises.
On peut regretter le travail manuel, long mais qui donne du résultat. Je pense au tricot, j’en ai fait des pulls, des gilets, des robes, des jupes, des pantalons etc…. pour moi et pour mes enfants. Maintenant, il n’y a plus de qualité (venant de Chine ou d’ailleurs) ou bien il faut mettre le prix. Bon après midi. Bises.
Coudre et tricoter, activités que je continue à pratiquer pour mon plaisir. 🙂
J’aurais aimé savoir broder, peindre, sculpter. Mais je sais qu’on ne peut pas tout savoir.
J’admire ceux qui s’y essaient avec talent.
Bises et douce journée Élisabeth.
nostalgie de certains métiers d’autrefois …épuisants et si nobles en même temps …
tu as le don pour faire surgir bien des images, des moments bien particuliers …
je t’embrasse
C’était une bonne fatigue… 🙂
Merci, Églantine. Je t’embrasse aussi, très fort.
Les fileuses les tricoteuses, pouvaient être motivées dans leur mission par l’envie de couvrir leurs semblables au cours des frimas de l’hiver, ou de magnifier les cheveux par des coiffes aériennes.
Maintenant les doigts des mains commandent, télé commandent!
Et Gwen de reproduire les gestes ancestraux, afin que dans l’oubli, ils ne tombent pas.
Tissons, tissez, autant les fils, que les sentiments d’amitié. Il en restera forcément quelques chose.
Amicalement. Yann
Je crois que ceux qui créent, même de petites choses que d’autres mépriseraient, oublient la difficulté du travail, le temps passé, lorsque le résultat est là.
Il en reste toujours quelque chose, même si ce n’est que le sentiment d’avoir fait son ouvrage, le mieux possible.
Merci pour tout, Yann. Amicalement à toi.
Bonjour Quichottine. Ces travaux sont maintenant effectués de manière industrialisée, par des machines. Cela a facilité nos vies et créé le chômage. Bisous
Comme tu l’écris si bien : cela a facilité nos vies et créé le chômage… hélas !
Cependant, je ne suis pas non plus pour l’abandon de toutes les machines, loin de là. 🙂
Bisous et douce journée à toi.
C’est étonnant de voir une fillette utiliser le rouet comme une adulte . Il est vrai qu’autrefois les femmes devaient commencer très tôt à filer la laine.
Tu as raison;le travail bien fait est de plus en plus rare . Les jeunes ne savent plus faire grand chose de leurs mains et c’est dommage .
Je t’embrasse et te souhaite une bonne semaine
Les enfants n’existaient pas vraiment, une fois sortis des langes. Ils étaient vêtus comme de petits adultes et accomplissaient comme eux les tâches qui étaient à leur portée.
Je ne suis pas trop pessimiste, certains jeunes reprennent le flambeau. 🙂
Le problème, c’est le temps. La recherche de la compétitivité. Le temps, c’est un coût supplémentaire qu’on ne donne que pour les travaux d’art. Hélas !
Je t’embrasse. Passe une douce journée ma Fanfan.
salut
Je me demande si les jeunes d’aujourd’hui accepteraient de descendre dans un puits pour aller extraire le charbon comme je l’ai fait à l’âge de 15 ans?
Ils sont trop occupés à jouer à Pokémon go!
Bonne journée
Je crois que si c’était vital, ils le feraient. Je ne suis pas sûre que nous ne devions pas y revenir un jour. J’espère pourtant que ces pénibles et dangereux travaux ne seront pas le lot de nos enfants.
Bonne journée à toi aussi, Tiot.
La main, le plus belle outil de l’homme…
La main qui traduit de mille façons, les pensées et les découvertes…
La photo de Claudine est très belle
Merci… je l’ai un peu amputée, mais je suis sûre que tu as suivi le lien que je proposais pour la voir en entier. 🙂
Passe une douce journée Marie.
J’ai aimé ton texte et j’espère que les métiers manuels vont revenir de plus en plus. La vie étant un éternel recommencement pour certaines choses, comme la mode par exemple. On revient cette année à la mode des années 70, ni plus ni moins, un copier-coller quand je vois certaines robes.
Le monde moderne m’a tout de même permis de te rencontrer, et continuer à te lire, t’écrire … tout n’est pas négatif bien heureusement.
Ce qui m’agace le plus ? les jeux stupides en ligne, sur le portable .. mais bon, chutttt, la mamie-rétro ! ok, je me taie. Mais je suis désespérée de croiser (me tamponner même), dans tous ces gens, le regard fixé sur leur mini-écran !
Gros bisous
Je l’espère aussi… il faudrait pour que nous puissions retrouver plus d’emplois pour ceux qui n’en ont plus.
Tout est loin d’être négatif, heureusement. 🙂
Je suis sidérée de voir combien ces jeux ont d’adeptes, mais bon… je dois être aussi une mamie-rétro. 😉
Gros bisous et douce journée Annick. Merci pour tout.
Merci pour ce beau texte et cette photo qui semble surgie du passé, magnifique merci bonne soirée bisous
Merci à toi pour ta présence et tes mots. 🙂
Bisous et douce journée Cigalette.
Elle file, elle file
elle a filé
et plus personne ne l’a vu
Amitié Quichotine
Sourire.. Beaucoup l’avaient vue avant qu’elle disparaisse. 😉
Amicalement à toi.
Il y a encore des métiers où tout se fait à la main, où on a le gôut du travail bien fait, ils sont plus rares, quant à l’effort , il existe mais on le dissimule parfois, tout doit être cool!
Amicalement VITA
Heureusement… tout n’est pas perdu. 😉
Amicalement à toi, Vita. Passe une douce journée.
C’est vrai , l’industrialisation de certains métiers a ôté toute l’âme de la fabrication et a instrumentalisé les humains , c’est dommage .Heureusement qu’il y a encore des artisans qui se rappellent d’autrefois.
J’ai beaucoup aimé le reportage de Canelle .
Tes mots sur la photos sont très beaux.
Douce soirée, bises Quichottine
J’aime les artisans qui continuent à oeuvrer dans les règles de l’art… Tu as tout à fait raison. 🙂
Merci pour tout, erato.
Bises et douce journée.
C’est vrai que j’ai remarqué que nos djeunes sont souvent malhabiles : ils perdent la dextérité qu’on devait avoir, autrefois, pour accomplir toutes les tâches de la vie quotidienne et au travail …
Tu viens de soulever un problème que j’avais abordé avec un ami naturopathe. 🙂
Les mains deviennent des objets pour appuyer sur des touches et perdent leur fonction de créativité … 🙁
Bon mardi ! En attendant le retour de l’été …
Bisoux doux, ma quichottine.
Nos corps vont évoluer, comme ils l’ont toujours fait depuis que l’homme existe, en fonction de ce que nous lui demandons.
J’espère que nous garderons pourtant une grande partie de ce que nous avons acquis au fil des siècles.
Bisous doux, ma chère Dom. J’espère aussi le retour du soleil. Passe une belle journée.
ah ça, je crois que les mains sont les meilleurs outils de l’homme. Rien que l’écriture, c’est très difficile d’apprendre à tenir un crayon à une enfant de trois ou quatre ans mais une souris, il savent cliquer…
avec le sourire
C’est vrai que le maniement d’une souris est bien plus facile à apprendre… 🙂
J’espère pourtant que nous ne nous limiterons jamais à ce qui est facile.
Merci, Lilou. Passe une douce journée.
Merci à toi Quichottine
En ce moment avec les festivités que nous offrent notre région tous ces métiers sont mis en avant et bien restent fascinants , je pense surtout au Forgeron qui etait entouré d’une foule a qui il expliquait ce métier d’antan
Je suis heureuse de voir que la relève semble assurée par des jeunes très fiers d être là comme cette jolie petite fille ..
Bises Quichottine
Il y a encore des forgerons… heureusement. Il y a bien moins de fileuses.
Mais je suis heureuse aussi de voir que ces métiers ne disparaissent pas tout à fait.
Bises et douce journée Claudine. Merci pour tout.
Les mains sont capables de tellement de choses ! Tu décris si bien celles de cette petite fille !…
Merci à notre Canelle pour le partage de ses jolies photos.
Bisou tendresse ma Quichottine et prends bien soin de toi ♥
Merci à elle, et à toi aussi, pour tout.
Bisous tendresse, ma chère Cri. Prends bien soin de toi aussi.
Très joli texte en effet ! j’adore l’été les fêtes médiévales, surtout qu’elles se passent souvent près de châteaux qu’on peut alors redécouvrir.
bonne journée
J’aime aussi les châteaux que l’on peut visiter.
C’est notre histoire que l’on découvre à travers toutes ces festivités.
Passe une douce journée Ava. Merci pour tout.
Merci à vous deux ! toujours un plaisir de découvrir les beaux reportages de Claudine , tu as écrit un très beau texte sur sa photo!
J’aime tout ce qui touche à l’héritage de nos ouvrages d’antan…
Bisous bisous
Merci pour ta présence et tes mots, Marie. Je suis ravie que ça te plaise.
Bisous et douce journée.
tu poses des questions auxquelles hélas les réponses ne sont pas évidentes. Ma grand mère pour arrondir leur revenu faisait de la dentelle du Puy (j’ai appris aussi). Seulement, c’était en plus du reste (nourrir les volailles, les lapins, mener au champ les vaches, les traires, faire les fromages, le beurre, le repas, la lessive, élever les enfants …) et c’était très mal payé. Normalement l’industrialisation avait été faite pour libérer l’homme. Je me rappelle d’un Gandhi qui souhaitait établir des communautés où chacun pourrait exercer une activité complémentaire de l’artisan à l’artiste … chacun utile à l’autre et juste dans le but de faire vivre tout le monde.
C’est vrai aussi qu’à mon âge « canonique » je suis relativement en bonne santé comparé à ma mère qui était bien usée au mien. Bises
Tous ces ouvrages étaient payés à la pièce, donc il fallait en faire beaucoup pour que le gain soit suffisant… tu as tout à fait raison.
Les hommes sont-ils plus libres aujourd’hui ? Je ne sais pas. Je pense à tous ceux qui n’ont plus d’emploi, qui vivent dans la rue ou qui dépendent des aides qu’ils peuvent ou non percevoir.
Rien n’est simple…
Bises et douce journée.
Heureusement que tu en parle sinon j’aurais loupé ce reportage chez elle du moins ce passage ouf j’ai pu regarder en détail. Merci donc. Bisousssss
Merci d’avoir suivi le lien, Renée.
Bisous et douce journée.
Quichottine bonjour , j’aime cette photo aussi ; Ce ROUET qui je pense a été expliqué à la petite , qui a certainement engendré des questions … ! Elle a des sabots cette petite !
Dommage que je ne puisse voir son visage ; Ses expressions devraient être marquantes …
L’on peut remarquer souvent en certaines émissions , un métier retrouvé ainsi qu’employant X ouvriers !
Je lisais les quelques mots de TIOT LE MINEUR ! = il m’a fait penser à Papa = il aurait 11 ans de + que Maman ( 93 ans ) Il aura pratiqué X métiers avant d’arriver dans le PdeC près de Lens ; là où il aura été mineur en commençant par le FOND ! terminant par la lampisterie au jour = d’ailleurs j’ai sa lampe ! D’ailleurs comme il disait souvent = je suis la seule qu’il ait faite sauter sur ses genoux ! Un accident terrible au fond = un déraillement ! Dont un RAIL a traversé sa jambe ! De plus étant très faible ( après avoir été prisonnier 5 ans en Allemagne ) a fait que toutes les cochonneries étaient pour lui ! Et je pense que par rapport à tout ce qu’il a vécu , il ne se plaignait jamais ! Et pourtant il avait X souffrances ( respiratoires , sa jambe ) et tant ! Je vois encore Maman lui poser les ventouses …. . J’aurais aimé connaître mon mère plus que ça ! Et pourtant je suis l’aînée !
Mais il aura été JARDINIER en Seine et Oise chez GERVAIS tout en demeurant chez ma mère !
Bien ! c’est tout !
L’aide à domicile vien de me dire « c’est un roman que vous écrivéz » ! Donc STOP !
BISOUSQUICHOTTINE
any
Tu pouvais voir le visage en cliquant sur la photo qui te montrait ensuite celle de Claudine.
Merci pour ce partage de tes souvenirs. C’est vrai que les mineurs avaient un travail extrêmement difficile, avec énormément de risques quand ils étaient au fond… Le métier de mineur n’existe plus, c’est bien, mais il aurait dû être remplacé par d’autres…
Le manque d’emplois dans certaines régions est catastrophique.
Passe une douce journée Any. Bisous.
Tous ces gestes ancestraux qui nous montrent le travail d’antan quand tout était fabriqué avec nos seules mains, me fascinent. Peut-être suis-je particulièrement touchée par ce savoir-faire parce que dans ma famille il n’y a eu depuis des générations que des « manuels » sauf à notre génération…Ne retrouvons-nous pas en quelque sorte nos racines quand nous créons quelque chose nous même ?
En tous les cas la petite fileuse qui joue à être grande est bien habile de ses doigts…
Bisous Quichottine et merci pour ce partage
Je crois que tu as raison… faire les mêmes gestes que nos parents, que nos grands-parents, est une façon de penser à eux, aussi, de ne pas les oublier.
Bisous et douce journée à toi aussi, Manou. Merci pour tes mots.
salut
c’est super le temps aujourd’hui, c’était idéal pour la balade
C’est ce que j’ai fait
bonne journée
Tu as bien fait, il faut profiter de chaque journée.
Bonne journée à toi aussi, Tiot.
Oh je crois bien que les petites fileuses pensent à leur prince charmant. C’est un travail qui devait être fatigant mais en même temps le temps file en même temps que la laine et ce doit être une occupation qui rend très zen… mais je n’ai jamais filé il est vrai…
Belle soirée à toi. Bisous
Je n’ai jamais filé, mais j’ai tricoté cette laine au fil du temps… c’est apaisant. 🙂
Bisous et douce journée Cathycat.
Magique, MA GI QUE cette petite-fille ….!
Lola, lorsqu’elle était enfant, essayait de fabriquer des tonneaux …
Puis, elle a fabriqué des paniers …Que j’aimais voir cette paille glisser entre ses doigts !
Quand je vois des enfants aimantés à leur écran d’ordinateur et leurs jeux, ignorant tout de ce qui se passe autour, je pleure le temps des ricochets sur l’eau, des cabanes faites avec quelques planches et quelques lianes …….Je pleure ce temps où la magie se trouvait dans le « vrai » !
Et puis une main en dit tant sur le monde. Elle est, par définition, artiste ….La main qui écrivait à la plume, qui file sur le piano, qui peint, sculpte, forge, coud …
Et cette petite main potelée, celle de ta photo, est un ravissement !
Merci, Quichottine, pour cette page qui a la saveur d’une source fraîche sur notre siècle engourdi …Reçois toute mon âme- hissée : sabien
Faire des paniers, tisser, c’est aussi une belle occupation.
Nos jeux d’autrefois permettaient de « construire » et de voir nos constructions évoluer au fil des années.
Je ne suis pas certaine que les ordinateurs aient le même pouvoir.
Merci pour tes mots, Sabine.
Passe une douce journée. Amitiés.
J’adore lire les réponses … 😳
Bon mercredi, avec un temps gris de gris !
Bisoux doux, ma quichottine
J’aime aussi… même si je sais qu’on n’a pas toujours le temps. 🙂
Merci ma chère Dom.
Bisous et douce journée à toi.
Ces rencontres médiévales sont magnifiques, on y voit la vie des petits métiers comme dans les temps anciens, enfin presque (!)
A Montaner, à la Tour de Gaston Fébus pas loin d’ici il y a Les Médiévales sur plusieurs jours, c’est superbe !
Bises Quichottine, très bonne journée
Gaston Fébus… j’ai adoré découvrir son histoire lorsque j’étais jeune fille. 🙂
Je suis sûre que ce sont de magnifiques festivités.
Merci, Marine.
Bises et très bonne journée à toi aussi.
filer au rouet … filer à la quenouille … un temps pas si lointain où l’on voyait des paysannes filer encore à la quenouilles en bavardant, j’en ai vues vers la fin des années 1970 dans le Maramures dans le nord de la Roumanie hors des circuits touristiques mais dans un temps où l’on encourageait ces traditions ce qui faisait accepter le reste.
Je ne suis jamais allée en Roumanie…
Certains travaux permettent de ne pas penser à ce qui ne va pas.
Passe une douce journée Jeanne. Merci pour tout.
Les mains au travail, j’en ai un bon exemple avec Daniel. Il est perfectionniste et ses réalisations sont parfaites. Il a de l’or dans les mains, comme on dit. C’est vrai que ce travail manuel demande du temps surtout si on le fait selon la tradition. Dessiner, calculer, compter, mesurer, tracer, réfléchir, faire les gestes appropriés, …
On voit de plus en plus de personnes s’essayer au bricolage, mais qui n’y arrivent pas et au bout d’un certain temps, il faut tout recommencer car cela a été mal fait. Daniel rage quand il voit ça.
Bises du jour et à + Quichottine !
Tant qu’il y aura encore des personnes qui ont de l’or dans les mains nous ne serons pas tout à fait perdus.
Merci pour ce partage, Monique.
Bises et douce journée.
j’aime ces fêtes ou l’on découvre ces anciens métiers !!
bisou
Moi aussi. 🙂
Bisous, Nickie.
Qu’il était doux ce temps où l’on prenait le temps d’aimer le travail bien fait.
Tout en filant l’on peut rêver et cette enfant devait penser au bonheur qu’elle allait donner aux personnes qui auraient sa laine filée,
elle imaginait de beaux bonnets ou tricots bien chaud pour l’hiver.
Merci ma Quichottine pour ce doux message dont tu nous enchantes.
Je t’embrasse fort
Maryse
Merci à toi aussi, Maryse.
J’espère que ce temps n’est pas encore tout à fait révolu.
Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.
Il est des petites mains par ici qui font de la dentelle et j’ai admiré. Mon ancienne voisine qui habite deux maisons plus loin, fait de la dentelle. D’ailleurs, je me demande ce qu’elle ne fait pas de ses mains.
Le enfants, si tu sais les intéresser, ils essaient. Mes fils ont appris à faire, comme papa mais aussi comme maman. Je sais que cela a interpellé certains : les garçons ne font pas … N’empêche que savoir coudre les a bien dépannés parfois.
Bisous
C’est important que les filles et les garçons sachent l’essentiel, car les uns ou les autres peuvent un jour se retrouver seuls et tout assumer sans aide.
Merci, Pimprenelle. J’aime beaucoup tes mots.
Bisous et douce journée.
« Dites-moi où, en quel pays… » Aujourd’hui, les doigts servent à pianoter pour programmer des machines qui feront pour eux le travail… et ils ne savent même plus tenir un crayon ! Et puis filer, pour pouvoir tricoter, pourquoi perdre ce temps qu’on pourrait passer devant la télé, en badinant avec sa tablette ? Non mais je vous jure, ils ne savaient vraiment pas comment s’occuper, en ce temps-là !
Et pourtant, ils étaient peut-être plus dans le vrai que nous. :))
Merci pour ce rire, Galet.
Je suis heureuse que tu sois là.