« Chagrin d’amitié, t’es lourd à porter, fais-toi plus léger… »
Pourquoi est-ce ce refrain et pas un autre qui m’est revenu en mémoire ce soir ? Je ne sais pas. La voix a surgi sans que j’y prenne garde, elle s’est installée, sans que je fasse rien pour la chasser.
Certains s’en souviennent peut-être, la chanson avait été écrite pour Dorothée par Charles Aznavour en 1985.
Chagrin d’amitié…
Souvenirs de ceux qui sont partis, pensées pour ceux qui luttent encore, qui se battent de toutes leurs forces parce que la vie, même quand elle est bien trop dure, c’est encore la vie.
Lorsque j’étais plus jeune, toute jeune mariée, et que j’allais chez mes beaux-parents pour y prendre en famille le repas dominical, j’écoutais les nouvelles qui commençaient toujours par ce que l’on appellerait dans le journal la «rubrique nécrologique»… Appellation qui ne dit pas la peine ressentie par les proches.
J’écoutais mon beau-père avec attention, et, je l’avoue, beaucoup d’étonnement. Chaque dimanche nous apportait son lot de « Tu te souviens de… »
C’étaient tous des inconnus pour moi, mais ils semblaient compter pour ceux qui étaient autour de la table et qui hochaient la tête tristement après avoir appris la nouvelle…
C’était le mercredi, ou un autre jour, un moment qu’ils avaient partagés entre personnes de la même génération.
Je me sentais comme en terre inconnue, étrangère. Je n’avais – dans mon entourage – aucun adulte de cet âge, mis à part mes parents adoptifs et mes beaux parents.
Il me semblait que j’avais échappé à la longue litanie de ceux dont on se souvenait ensemble.
Moi… je ne parlais pas de mes défunts.
(Ils souriaient sur des photographies où ils apparaissaient dans la force de l’âge, éternellement jeunes et présents.)
Je me taisais, j’écoutais sagement. Il m’arrivait de m’évader…
Et puis, mes beaux-parents passaient à autre chose, comme s’il était évident que la vie continuait, et continuerait avec d’autres. Les naissances, les mariages… tout ce qui permet de sourire après avoir pleuré.
Je n’ai pas voulu accompagner Maman au cimetière, je me suis échappée, cachée jusqu’à ce que tout soit achevé. Elle vit toujours en moi, même si je sais qu’elle n’est plus là. Elle a pour toujours le sourire qu’elle nous fit avant de partir à l’hôpital ce jour-là : « Soyez sages ! ».
Elle restera à jamais la plus belle…
« Maman, tu es la plus belle du monde… »
Et puis… j’ai à mon tour laissé les années et les chagrins tracer sur mon visage leurs sillons, j’ai aujourd’hui l’âge qu’avait alors mon beau-père et je vois autour de moi partir ceux qui ont compté dans ma vie d’adulte.
Je voudrais les retenir, comme j’ai retenu Maman lorsque j’avais quinze ans.
Mais je sais bien qu’il faut accepter ces départs, en faire un point d’orgue sur la partition, écouter le silence en y mettant le plus important : tout ce qui a fait que les sentiments existaient, au-delà de l’absence, et faisaient que la conversation pouvait reprendre l’année suivante au même endroit, comme si c’était hier…
Hier…
Oui. Comme si rien ne pouvait détruire ce qui avait été tissé, patiemment tricoté, de mots, d’images, de mains enlacées, de chaleur, d’amitié.
Et garder le meilleur : ces sourires échangés, par-delà le silence, plus fort que la mort, l’oubli, le chagrin…
La tendresse.
L’amour.
L’amitié.
…
Je suis très peinée, et je garderai d’elle le souvenir de toutes les belles choses qu’elle partageait sur son blogue.
C’est ce qu’il faut garder…
Merci Solange.
Triste triste…..
Cette tristesse ne me quitte pas.
Pourtant, elle a dit qu’elle était sur le chemin d’à-côté…
Un décès Quichottine, qu’il soit de proche ou de voisinage, de blogosphère nous touche au coeur, un jour nous aussi on ira de l’autre côté, on parlera sans doute de nous comme tes beaux-parents un dimanche à table…. séquence émotion, merci…. jill, bises
Merci à toi pour ta présence, jill.
Bonjour Quichottine, Très juste ces impressions sur ce qui fait aussi la vie ! Triste aussi je le suis quand je retourne des pages en arrière sur mes blogs , que par nostalgie je recherche une adresse amie en relisant le commentaire et que je découvre une disparition signalée par amis, contacts, ou famille ! Nous sommes dans une période de la vie où plus s’en vont autour de nous dans notre cercle. Difficile de ne pas les avoir en mémoire, de peser combien notre présent tient à un fil.
Mais si beaucoup s’en vont, d’autres arrivent pour nous forcer à sourire malgré tout.
Pensées
Notre vie ne tient qu’à un fil, c’est vrai… et tu as raison, d’autres nous suivent et nous forcent à sourire… malgré tout.
Merci pour ces pensées, Sido.
Je ne la connaissais pas mais je partage votre peine. En lisant ton très beau texte, je pensais à ma grand-mère qui m’emmenait à des enterrements de gens que je ne connaissais pas mais je partageais quand m^me la peine de ces familles en deuil. Depuis, quand je vais au cimetière, je ne peux pas m’empêcher de faire un petit tour pour essayer de retrouver la souvenir de ces moments en retrouvant un nom, une photo et en me disant que c’est là que je finirai moi aussi.
Je crois que ces moments de partage sont importants, même si je sais que l’on ne peut pas échapper à son destin et qu’il sera poussière…
J’espère que nous serons tous dans les souvenirs de ceux que nous aimons.
Merci d’avoir partagé cela aussi.
Bonjour, chère Quichottine
Encore un départ qui nous peine …
Bisoux tristes
dom
Je crois pourtant qu’il faut dire la tristesse, même si ça fait du mal, surtout si ça fait du mal.
Bisous, ma Dom. Prends bien soin de toi.
Bonjour,
Une passage mélancolique, lorsque nos êtres aimés, nos amis nous quittent, ils restent toujours présents, c’est toujours douloureux …
Nous avons construit à notre tour et nous avons à vivre pleinement avec ceux qui resteront.
Passe une bonne journée.
D@net.
Merci, D@net.
L’important est aussi dans ces souvenirs que nous gardons au coeur.
Passe une douce journée.
Bonjour Quichottine
Un très beau texte comme toi seule sait le faire ..
Je partage ta peine
Bisous
Merci.
Dire sa peine, la partager avec d’autres, c’est peut-être la rendre un peu moins lourde à porter.
Bisous ma Claudine.
A la suite du beau billet d’hier … on se souvient des siens et des amis même virtuels qui nous ont tant apporté.
Tu sais toujours trouver les mots qui expriment nos émotions.
je t’embrasse
Je ne sais pas… Peut-être est-ce que ces mots partagés m’empêchent de sombrer.
Je t’embrasse.
Un bel hommage à celle qui s’en va et qui cependant demeure vivante dans le coeur de ceux qui l’ont aimée
Elle le restera tant que nous penserons à elle…
Alors, gardons les souvenirs heureux.
Je ne sais quoi te dire, vous dire à tous.
La vie se tisse et tout à coup tout le fil est coupé.
Mais reste l’ouvrage, il est sur nous, en nos têtes et cœurs.
« Reste l’ouvrage »…
Je sais que tu as raison. Mais que c’est dur de tourner la page et de ne plus trouver qu’une page blanche, pleine de tous les mots que l’on n’a pas dit !
Bonjour ma Quichottine
Sais -tu que l’onpeut mourir d’amour mais aussi juste par amitié.?
bisous tout plein
Je crois que tout est possible… Pourtant, il faut vivre pour que ceux que nous aimons ne meurent pas tout à fait.
Comme j’aime ton texte, si touchant. Comme toi, à 19 ans, je me suis cachée dans la cuisine pour qu’on m’oublie, pour ne pas aller à l’enterrement de ma chère maman, (son portrait justement sur mon article d’hier). Le cimetière a été une dure épreuve … et aujourd’hui, j’ai très largement dépassé l’âge de son départ … à moi aussi les rides et les cheveux blancs, je peux très bien te comprendre depuis cet été …
C’est la vie, il faut faire face, il faut continuer, avec le sourire, pour ceux qui nous entourent de leur amitié. Bisous à nos mamans qui nous protègent … j’y crois ferme.
Bisous à toi et très belle journée
Annick
Je n’ajouterai rien à tes mots, Annick.
Tu as si bien compris… Merci !
Bisous et très belle journée à toi aussi.
Des mots comme un baume de tendresse. Nous sommes a un âge ou les départs se font plus fréquents, je n’achète pas le journal mais je me souviens à l’hôpital ces anciens qui ne lisaient que cette rubrique. un jour dans le hall d’entrée un très vieux né au fin fond des bois s’exclamait quand j’entrais pour prendre mon service : « Coluche est mort! »
« Qui c’est ça Coluche ? connaît pas, il était pas d’Roybon. »
Le monde change et les liens sont autres mais avec les mêmes émotions.
Merci pour ce partage souriant, Pierre.
C’est vrai que nous sommes sans doute plus tristes encore lors du départ de ceux que nous aimons.
Tu sais combien je suis triste aussi de ce départ !
La vie continue malgré notre peine, nous ne l ‘oublierons.
Elle me manque déjà !
Bisous
Elle nous manquera longtemps.
Je suis si triste, Claire.
Je t’embrasse fort. Prends bien soin de toi.
Oui, c’est triste de perdre des proches, tout comme ces amis virtuels avec qui l’on avait tisé des liens au fil des mots. Je n’oublierais pas Sophie et sa petite maison dans la prairie…
Je crois qu’aucun de ceux qui ont partagé ses moments dans sa prairie ou dans sa vie ne pourront l’oublier.
Merci pour ces mots.
Toutes mes amitiés
Merci.
Bonjour Quichottine
Toujours partis trop tôt
Ceux qu’on aime
Bisous douceur
Frieda
C’est vrai… on les voudrait immortels.
Merci pour tes bisous douceur, Frieda.
Je viens m’excuser de ne pas te visiter plus souvent, et pourtant que j’apprécie tes coms, mais tu as tellement de coms que j’ai peur que le mien passe inaperçu! Je te présente toute ma sympathie pour l’amitié envolée et je t’embrasse et te dit un grand merci.
Hélène
Ne t’excuse pas, Hélène…
Je comprends tout à fait et je préfère que tu prennes soin de toi. C’est important.
Je t’embrasse très fort. Merci pour ce moment de partage.
Encore un texte très émouvant. Absence : douloureuse présence ….. Gros bisous Quichottine
Douloureuse… et c’est difficile encore aujourd’hui.
Gros bisous, Martine.
Pour moi les gens partent mais ne disparaissent pas tant que l’on parle d’eux.
Alors, continuons à en parler.
Et oui, combien de blogueurs sont partis depuis mon entrée dans la blogosphère en 2007 ! Un gros serrement de coeur, à chaque fois. Je comprends ta souffrance.
Autour de mois, plusieurs décès d’hommes dans la force de l’âge: 50 ans, 55 ans, et même de jeunes: 20 ans. Le fils 20 ans et le père récemment (55 ans) à 3 ans d’intervalle dans mon village. C’est dur.
Gros bisous Quichottine !
Il n’y a pas d’âge pour partir… je le vois de plus en plus autour de moi.
Merci pour ces mots partagés.
Gros bisous à toi aussi, Alrisha.
Un très beau texte. C’est toujours un déchirement de voir partir ceux qu’on aime. Ils resteront à jamais dans nos coeurs
bisous Quichottine
Merci.
Bisous Lilwenna.
Hélas plus on avance dans l’âge et plus le chemin est désert. Mais nous sommes encore là pour en parler, c’est une chance. Partir c’est mourir un peu, mourir c’est partir beaucoup. On est orphelin à tout âge et cela fait mal. Il faut laisser partir nous morts dit-on souvent. Pas toujours facile, mais au fil du temps la douleur s’estompe, les vivants nous rappellent que la vie existe et que nous devons leur sourire encore. Nous ne sommes jamais seuls, nos chers disparus veillent sur nous.
Roland
« Plus le chemin est désert »…
Je ne sais pas. Je me dis que si la place qu’occupaient ceux que nous aimions est vide, d’autres nous poussent à continuer notre route.
Merci pour tes mots, Roland.
Sourire encore n’est pas toujours simple, mais il faut y arriver.
j’ai appris la semaine dernière le décès d’une copine prise après 10 ans de brave et légitime lutte contre le cancer ; ne pas les oublier, les laisser vivre en nous … bises
« Les laisser vivre en nous »… oui, toujours.
Bises et douce journée Durgalola.
Sais tu que tes mots écrits avec tant de douceur vont droit au coeur !….
perdre une amie est dur et pénible…reste les doux moments de souvenirs….
Toutes mes pensées ma Quichottine
Merci pour ces pensées, Cri.
Gardons les souvenirs heureux.
Un texte tellement beau et émouvant, sorti tout droit de ton coeur… Silence et mélancolie.
Merci.
J’ai lu ton billet précedent et celui ci, c’est très émouvant.
Ceux qui partent restent à jamais gravés dans nos coeurs
Bisous doux & belle fin de journée Quichottine
Merci pour cette présence, Laure.
Bisous doux et belle journée à toi.
Surmonter.. dépasser, garder en son coeur à tout jamais, le meilleur qui soit. bises Quichottine
« Le meilleur qui soit ».
C’est important… Merci, Cathie.
bonsoir Quichottine,
deux articles pour un bel hommage
une tristesse, de la mélancolie…
mais je ne sais trop pourquoi on y entrevoit de l’espérance,
une autre vie qui ne finirait pas, tant que les absents sont dans nos souvenirs…
bonne soirée à toi
gros bisous
Je crois qu’ils vivent encore, tant qu’ils sont dans nos coeurs.
Merci, Jean-Marie. Gros bisous et douce journée.
tristesse que ces départs qui renvoient inévitablement à d’autres absences.
Je passe presque en silence …
Merci pour ce « presque » qui me dit aussi notre amitié.
pensée, je ne la connaissais pas.
Elle était douce et tendre, comme les fleurs de son jardin.
Bises VITA
Merci pour ta présence, Vita.
très juste ce partage
on ne peut retenir ceux qui nous sont proches
mais les souvenirs sont là
très touchant ton post ma douce
je te souhaite une bonne soirée
ti bo
C’est vrai, on ne peut pas les retenir.
Mais ils sont près de nous tant que le souvenir des jours heureux reste.
Merci, Sonya. Bisous à toi aussi.
Je ne pourrais que répéter ce que je t’ai dit sur un autre billet, mais je rajoute qu’il faut profiter de chaque instant passé avec ceux que l’on aime, et se tricoter des souvenirs qui réchauffent le coeur et l’âme. Je t’embrasse encore, Dame de coeur
Tu as raison… continuons donc à tricoter ces souvenirs avec ceux qui partagent chaque jour avec nous.
Je t’embrasse fort, Dame Croc.
Prends bien soin de toi.
Un magnifique texte ma Quichottine,tellement émouvant. Je partage ta peine.
La naissance et la mort sont le cycle de la vie. Les pleurs sont nécessaires pour effectuer le deuil, mais l’être cher parti charnellement, restera vivant pour l’éternité tant que ses proches, ses amis, sa famille en parleront. Je t’embrasse affectueusement. ZAZA
Merci pour tes mots d’amitié, Zaza.
Tu as raison, la vie c’est aussi prendre un autre chemin un jour.
Je t’embrasse fort.
Ma chère Quichottine je ne trouve rien à dire, c’est un sujet trop sensible pour moi en ce moment, mais j’ai aimé lire cette page si touchante.
Je t’embrasse très fort. A très bientôt.
Je partage tes craintes et j’admire votre courage à vous deux.
Merci pour ta présence et ton amitié.
Je t’embrasse très fort.
C’est cela qui est terrible: plus on avance en âge et plus on voit disparaître des personnes qu’on connaît.
C’est la vie mais elle est parfois bien dure lorsque cela se passe comme pour toi: bien trop jeune pour connaître cette souffrance !
Cela me rappelle une vieille tante, morte à 103 ans : elle disait souvent :
-Pourquoi le Bon Dieu ne me prend pas ? Toutes mes amies sont parties ; avec qui je vais parler de ma jeunesse ?
Bisous
Merci pour ces mots en partage ma Fanfan.
Je crois qu’arrive un moment où il faut écrire ce que l’on ressent, ce que l’on a vécu, pour que ceux qui viendront après nous puissent en prendre connaissance un jour, s’ils le désirent.
Peut-être est-ce le moment…
Bisous et douce journée à toi.
Ce joli coeur de tendresse qu’elle savait si bien broder, merci pour cette émotion et ces pensées pudiques et graves Quichottine
Je t’embrasse
Ces coeurs qu’elle a offert à ses amies….
Tu en étais, Marine.
Merci d’être près de moi aujourd’hui encore.
Un joli coeur brodé avec amour , dépassons la peine et gardons les bons moments qu’elle nous a offerts , c’est ce qu’elle voudrait.
Douce soirée, bises Quichottine
J’en suis certaine… Mais que c’est difficile parfois de retenir ses larmes pour ne garder que son sourire ! Le sien était si beau…
Bises et douce journée erato.
un décès c’est tjs dur à supporter et comme toi je préfère garder un joli sourire, voir la personne dans sa vie que morte sur son lit et je ne vais jamais voir les morts
Il y a des moments où l’on ne peut pas faire autrement.
Mais là, rassure-toi, je n’ai pas vu Sophie autrement que vivante…
C’est ainsi que je la garderai dans mon coeur.
Réponse à « étoiles filantes? » non c’est le résultat d’une pose d’une dizaine de minutes hier soir avec les étoiles au-dessus des cèdres au coin de la maison. Les étoiles semblent former des arcs de cercle lumineux. En laissant « ouvert » toute la nuit on peut obtenir des cercles parfaits.
Je n’ai jamais essayé… d’ailleurs, je me demande si mon APN possède cette fonction.
Merci pour ta réponse, alphomega.
Se souvenir est le plus beaux de tous les cadeaux qu’on puisse faire à ceux qui nous quittent.
Bises, Quichottine.
Je crois aussi…
Merci, Galet.
Je partage ta peine ma Quichottine…
Je t’embrasse.
Il y a des moments où la peine que nous ressentons doit être partagée… alors, merci d’être là, Marité.
Je t’embrasse très fort.
un bel hommage à cette aminaute- je ne la connaissait pas-
mais virtuels ou réels les départs me touchent autant-
oui plus tard on parlera de nous comme chez tes beaux-parents-
c’est la vie, la mort-
C’est la vie… la mort aussi.
Demain sera sans nous, mais que d’autres puissent se souvenir des doux moments passés.
Merci, Lady Marianne.