Et s’il n’y avait plus de livres ?

– Lundi, vous ne le saviez pas, mais vous allez l’apprendre, parce que je ne peux rien vous cacher…

 

– Ça, ce n’est pas vrai ! Il t’arrive parfois de nous cacher des choses, de ne pas « tout » dire.

 

– On ne peut pas toujours, ne l’as-tu donc pas encore compris ? Je voudrais pour une fois que tu me laisses raconter sans intervenir. Vas donc voir à Yeur si j’y suis !

 

– À Yeur ? Tu veux vraiment que ceux qui ne te connaissent pas encore comprennent pourquoi tu l’écris toujours – ou presque – avec une faute d’orthographe ?

 

– Ceux qui me connaissent savent bien que ce n’est pas une faute d’orthographe ! Et puis, tu sais, dans mon ailleurs à moi…

 

– Tu vois bien que tu sais aussi l’écrire correctement !

 

– Ce n’est pas la même chose. Et, puisque je n’ai pas pu être acceptée à Yeur, il faut bien que je me construise des ailleurs où je peux me sentir presque aussi bien que chez moi… Non ?

 

– Toi, tu es terrible ! Tu veux toujours avoir le dernier mot ! Bon, je te laisse, il faut que je m’occupe de ton Cahier à spirales sinon tes lecteurs attendront encore un long moment avant d’y trouver une histoire !

 

– Allez, file ! Pendant ce temps, je vais m’occuper de ma Bibliothèque un peu trop longtemps délaissée. Il y a des livres partout : sur mon bureau, sous mon bureau aussi. Un vrai capharnaüm ! Je ne sais plus où me mettre pour lire !

 

110201 Davy Hum

 

– Sans compter les étagères qui sont toutes sens dessus dessous !

 

 

– Mais avant… Avant je vais continuer de vous raconter, vous voulez bien ?

 

(Un murmure d’approbation se propagea dans les allées de la bibliothèque, et tous les visiteurs, sans exception, retrouvèrent avec plaisir leurs coussins habituels et s’installèrent dans un brouhaha ponctué de « chut ! », « aïe ! », « Ben tu peux pas faire attention ? », « Voilà ! », « Pousse-toi un peu, tu prends toute la place ! »… On ne s’entendait plus.)

 

Un léger toussotement surgit de derrière un pilier.

 

Quichottine scruta l’ombre et sourit au plus ancien de ses amis, celui qui n’était jamais très loin, même quand elle n’en parlait pas… Cela eut pour effet de remettre tout le monde d’accord et l’on n’entendit plus que les pages du grand livre que le Chevalier tournait.

 

– Donc, nous disions que lundi…

 

Des dizaines d’yeux étaient fixés sur elle… mais, pendant qu’ils la regardaient ainsi, ses visiteurs fouillaient dans leur mémoire en se demandant ce qu’il avait pu se passer de si important.

 

Le président avait-il pris la parole pour annoncer une nouvelle réforme qui concernerait de près la Bibliothécaire et ses livres ? L’un des ministres ou l’ensemble du Conseil, était-il venu lui rendre grâce pour ce qu’elle n’écrivait pas à leur sujet ? Le parlement tout entier avait-il défilé autour des arbres de la Quichottineraie, en quête de l’approbation des arbres les plus sages jamais imaginés ?

 

Non, rien de tout cela n’aurait pu arriver !

 

Alors ?

 

Un inconnu avait-il mis le feu à ses livres ?

 

Quichottine suivait sans rien dire le moindre clignement d’œil, le plus bref froncement de sourcils. On aurait pu croire qu’elle lisait dans les pensées de chacun.

 

Mais c’était impossible !

 

Quichottine reprit de sa plus douce voix :

 

– Rien n’est impossible en Quichottinie, vous le savez bien ! Lundi, donc, c’était Noël !

 

Un rire fusa, puis deux, puis trois.

 

Certains se cachèrent la figure derrière un mouchoir pour mieux s’esclaffer : Ils ne voulaient pas qu’elle crût qu’ils se moquaient d’elle !

 

Quichottine ne plaisantait pas. Elle leur jeta le plus noir de ses regards, celui qu’elle réservait d’habitude à ceux qui chahutaient dans les allées de la Bibliothèque quand d’autres travaillaient.

 

C’était un regard si impérieux que le silence revint immédiatement. Les plus intrépides avaient rougi d’être pris en faute.

 

– Lundi, reprit-elle patiemment, c’était Noël : j’ai reçu deux cadeaux.

 

Ah ! C’était donc ça ! Si Noël se définissait par la présence de cadeaux, on pouvait le fêter n’importe quand, même à quelques jours du Carême !

 

– Deux cadeaux, dis-je donc. D’une amie qui n’avait pas pu être là au bon moment… si l’on s’en tient au calendrier, bien sûr.

 

Le soulagement s’installa sur tous les visages qui étaient tournés vers elle. Ouf ! Pensaient-ils sans rien dire… Ils avaient tant craint qu’elle devint gâteuse et perdît la notion du temps qui passe !

 

– Le premier… c’est un bijou. Un vrai bijou… un collier…

 

Ah ? Un collier ? Un bijou ? Mais qui pouvait donc offrir un bijou à la Bibliothécaire ? Elle n’en portait que rarement et personne ne l’avait encore vue arborant le moindre collier…

 

– Un collier fait de cent pierres précieuses…

 

Ils écarquillèrent les yeux ! Qui pouvait être assez fortuné dans l’entourage de Quichottine ? Avait-elle parmi ses amis un magnat du pétrole ? Un prince d’Arabie ? Un…?

 

Ils cherchaient en se disant que c’était du n’importe quoi et que Quichottine – une fois encore – devait les mener en bateau.

 

– Je les ai comptés, vous savez… cent joyaux de la meilleure eau…

 

Certains n’écoutaient plus. Ils avaient haussé les épaules. Quichottine avait dû boire un peu trop (pourtant, elle avait l’air sobre) ou fumer l’un de ses mélanges interdits qui vous envoient au septième ciel sans que vous en gardiez le moindre souvenir (pourtant, ils ne pouvaient pas se convaincre de la voir s’adonner à autre chose qu’au rêve et à la lecture).

 

– Allez, je plaisante… mais pas vraiment. Mon amie m’a offert un livre, un livre incroyable, un livre fait de cent déclarations d’amour au livre…

 

(C’est vrai. C’est ce que les auteurs ont écrit sur la couverture !)

 

Une couverture ? Un livre ? Cela lui ressemblait davantage. Mais quel était le livre qui méritait un si grand compliment ?

 

– Le titre est une question… Une question que je me suis posée très souvent :

 

« Et s’il n’y avait plus de livres ? »

 

– Plus de livres ? Mais voyons ! C’est impossible !

 

– Pfft… dit Emma qui écoutait d’un air distrait mais qui ne ratait pas un mot de ce qui se disait. Un livre… il pourrait y en avoir des centaines dans une liseuse numérique… des milliers à consulter, à transmettre, sur un simple écran tactile…

 

Quichottine lui sourit. Elle aimait Emma, comme une amie très chère, de celles qui savent parfois dire qu’elles ne sont pas d’accord sans pour autant se fâcher. Elles pouvaient discuter longtemps, échanger sur presque tout. Elle admirait ses écrits, ses tableaux, ses photos. Emma était une artiste à part entière qu’elle aurait adoré mieux connaître.

 

Mais, dans la Bibliothèque, Quichottine devait défendre ses livres, ces objets que l’on feuillette, sur lesquels on laisse sans le vouloir des empreintes, des traces de l’endroit où l’on se trouvait quand on les a ouverts… des traces de ce que l’on était.

 

Un livre, oui… Tu imagines, Emma ? C’est au-delà de son contenu le papier, l’encre, le style… tout ce qui fait qu’aucun livre ne ressemblera à un autre, que certains textes identiques semblent différents parce qu’imprimés différemment, sur de nouveaux supports.

 

Un livre… Oh je voudrais tant que vous sachiez tous ce que l’on ressent lorsqu’on prend dans ses mains l’un de ceux qui ont traversé les siècles…!

 

Quichottine aurait aimé en parler encore et encore… mais elle savait bien que ce n’était plus l’heure qu’il leur faudrait tous revenir pour qu’elle raconte sa page à elle, celle qu’elle aurait pu écrire à la fin de ce livre-ci… celui qu’on lui avait offert.

 

« Et s’il n’y avait plus de livres ? »

 

Un livre à quatre mains.

 

Un livre d’Alain Grousset et Carl Delaisse, paru chez Marabout en 2012…

 

 

Un livre qu’elle présenterait… demain !

 

 

Un grand merci à Emma pour sa participation involontaire dont j’espère elle ne me tiendra pas rigueur et à Davy Durand pour le dessin que je lui ai emprunté pour illustrer ce moment.

 

116 commentaires à propos de “Et s’il n’y avait plus de livres ?”

  1. Impossible de concevoir la vie sans livres, sans vrais livres à feuilleter à caresser, à offrir, à garder pour les relire. Je ne pourrai jamais me convertir au numérique pour lire. Et puis à quoi serviraient tous ces jolis signets qui m’ont été offerts par mes amies brodeuses ou scrappeuses ?
    J’attends avec curiosité ta présentation de ce livre.
    Gros bisous et douce nuit

    • Tu as raison, ces signets, dans une boîte à collectionner, ce serait dommage… ils n’aiment rien tant que d’accompagner nos livres préférés.

       

      Présentation cette nuit, pour toi qui te couches si tard… L’article paraîtra aux environs de minuit, il est prêt. 🙂

      Gros bisous et douce soirée ma Cricri.

    • Ils en parlent aussi dans le livre… J’adore les dictionnaires, et, comme je ne suis pas photographe, les revues photos ne m’intéressent pas vraiment. Mais je te comprends tout à fait.

  2. Bonjour Quichottine…. Même si je ne suis pas rat de biblio, je n’imagine pas ne plus avoir ces rayons chez moi…et les choix que j’ai fait ! Merci à toi, bon W-E, bises de jill

  3. Lolll ! Moi aussi, à un moment, j’ai pensé que tu avais abusé du jaja et fumé du persil euphorisant !
    Mais tu dis que tu as reçu deux cadeaux : tu ne parles que d’un livre …
    Bon, je vais patienter pour connaître la suite.
    Bon week end, Quichottinette !
    Bisoux doux.

    • Je suis ravie de t’avoir fait rire ! (un peu à mon tour, toi, c’est tous les jours !)

      Le second cadeau viendra plus tard, Dom.

      Mais merci de l’avoir souligné. J’aime tes lectures attentives.

      Bisous doux et belle soirée. Passe un bon week-end toi aussi.

  4. Impossible d’imaginer une vie sans livre. Le plaisir du papier, l’odeur d’un livre, c’est une expérience trop sensuelle pour la perdre. Pourtant, j’avoue qu’ayant reçu une liseuse à Noël, j’ai été presque déçue sur le coup et je crois même l’avoir dit ; pourtant je dois dire que dans le train, sous un format plus petit, j’ai apprécié cette chose qui m’a permis de changer de lecture sans avoir à trimballer plusieurs volumes.
    Par contre, de retour à la maison, j’ai vite repris mes habituels « blocs de papier ».

    Je passe du compte à l’âne, tu me demandes si « Le dragon d’eau n’est pas copain du serpent d’eau ? » alors ma réponse est oui, mon mari est dragon d’eau et je suis serpent d’eau. Serpent et dragon sont faits pour s’entendre, parait-il. Mais bon, pour que tout aille bien il faut toujours un peu de bonne volonté de part et d’autre.
    Toi l’utopiste… les pieds sur terre et la tête dans les étoiles, tu comprends, je suis sûre.

    Bonne journée et à bientôt.

    • Je pense que ce petit livre te plairait… il est à emporter partout. 🙂

      Merci pour ta réponse, Françoise. Je suis contente que cette entente soit possible. 🙂

      Bonne soirée à toi.

  5. Impossible ! Les livres sont indispensables et procurent un autre plaisir que la tablette… Mais, j’avoue allier les deux depuis quelque temps 🙂
    GROS BISOUS et douce journée ma Quichottine.

    • Je n’allie pas encore les deux… Mais je ne peux pas dire que je n’aurai jamais de tablette.

      Je sais seulement que l’une ne remplacera jamais tout à fait les autres. 🙂

      Gros bisous et douce soirée, Marité. Merci !

  6. Je lis peu, c’est vrai, depuis que je suis retraité. C’est assez drôle d’ailleurs ! Mais je lisais plus quand je travaillais,car que faire de ses soirées en hôtel tous les jours. Par beau temps on visite, mais souvent après des journée de 10 heures, le repas du soir englouti, lire au lit était agréable….

    Belle fin de semaine avec bises de nous deux

    • Lire au lit est un bonheur… Les auteurs de ce livre t’approuvent tout à fait si j’en crois la page 17… et pour t’amuser, la page 50 serait parfaite !

       

      Je ris… ah si je pouvais en citer davantage, je le ferais !

       

      Bises affectueuses et douce journée à vous deux. Merci pour tout.

  7. heureuse de ce retour chez toi 🙂 aller je file me mettre au boulot ! la compta du fils m’attend …plus j’en fais et plus il me semble qu’il en reste ..
    bon WE
    Bisous

    • Ma pauvre !

      Je crois que nous sommes tous plus ou moins mis à contribution. 🙂

      Courage, Eglantine.

      Bisous et douce soirée. Passe une bon week-end malgré tout.

  8. Je n’imagine pas, ce serait terrible pour ceux qui les aiment, les apprécient, et non pas seulement par leur contenu …
    Mais ce n’est qu’un scénario ! N’est-ce pas, Quichottine ? Rassure-moi.
    Plus tard, pour ceux qui n’auraient connu que les tablettes ou autre support technologique, je pense qu’il y aurait toujours quelques passeurs de livres, ces livres précieux que nous aurions transmis …
    Bon samedi !

    • Juste une question que les auteurs se sont posés et à laquelle ils ont tenté de répondre avec sincérité et humour.

       

      Des passeurs de livres… J’aime cette idée. Des passionnés qui sauront transmettre leur amour toujours inctact.

      Douce et belle soirée, Midolu. Merci !

  9. je suis restée en haleine , jusqu’à la fin !!
    qu’allait-il se passer-
    la naissance d’un joyau ! bravo pour cette superbe invitation !!
    longue vie au nouveau né !!
    bisous !!

  10. Coucou Quichottine,
    Tu m’as bien fait rire avec tes allusions en parallèle,j’ai cliqué sur tes liens, le petit livre Marabout parait bien sympa 🙂
    Beaucoup font un tabac avec ces tablettes numériques et autres écrans, mais le plaisir de tenir un livre entre ses mains et d’en tourner les pages, l’odeur des pages qui en émane… reste unique ♥
    A demain pour la suite Quichottine
    En attendant, je te souhaite une douce journée & te fais de gros bisous

    • Je suis ravie d’avoir pu te distraire. 😉

      Il l’est, et, pour un prix somme toute modique, se le procurer est un vrai bonheur, je le pense sincèrement.

      A demain donc, Laure.

      Passe une douce soirée. Gros bisous.

  11. ET SI IL N’Y AVAIT PLUS DE LIVRES ?? ( S ou pas S ??)

    Tout ça pour dire que je suis ces émissions de jeux l’AM sur la 3 !

    On APPREND TOUJOURS QUELQUE CHOSE !

    UN certain = tout VIENT TEL MOT avec chaque PARTICULE et de où vient en LATIN comme TEL ou UNTEL ; Ou alors EN GREC … !

    J’ai des crayons dans toutes les pièces et de ce fait des frafitis partout !

    Merci pour cette PAGE ! QUand on sait QUE DERNIREMENT ont été TANT DE VIEUX LIVRES BRULES ailleurs !

    Je n’accepte pas que 1 livre soit BRULE !!!

    any

    • Avec un « s », Any. C’est ce que les auteurs ont voulu.

      Un autodafé de livres est un acte de barbarie que nul ne devrait commettre.

      Mais ceux qui l’ont fait savaient ce qu’ils faisaient. Hélas !

      Passe une douce soirée. Bisous.

  12. Alors ça c’est un beau cadeau !!! j’ai noté la référence. Rien à mon sens ne peut remplacer le livre. La lecture sur tablette est confortable mais il manque ce lien sensuel avec le bouquin, son odeur, son poids. Et le marque page !… essentiel le marque page !… on le choisit dans l’urgence, ou avec précaution, un ticket de métro, un ruban, une carte chérie… S’il n’y avait plus de livres… je n’ose même pas y penser !… Gros bisous

    • Ce livre est un tout petit investissement pour un grand bénéfice… 🙂

      Toi, tu devrais lire en premier la page 8… Je suis certaine qu’elle entrerait tout à fait en résonnance avec tes mots du jour. 🙂

      Gros bisous et douce soirée, Cathycat. Merci pour ta présence.

  13. Ta première phrase m’a fait sourire (d’autres aussi…) : quand nous étions petites, nous disions tout le temps… « tu sais quoi ? eh ben tu ne vas pas « tarder à le savoir ! » manie transmise par nos parents et répétée par mes enfants. Un bon souvenir en passant… Bisous

    • Je ris… Nos parents ont dû être copains d’école… 🙂

      Merci pour ce souvenir, Cathycat.

      Re-bisous.

  14. Les livres seront toujours là rassure-toi, c’est impossible autrement car nous avons tous besoin de l’écriture. La preuve, nos blogs … on aime y écrire mais nous avons toujours ce besoin de « toucher » le papier, de le « sentir » aussi … et oui je fais cela, avant ils avaient une odeur bien particulière.
    Mais je file chercher ma fille à la gare, elle n’a pas l’habitude de prendre le bus …
    Bonne journée à toi
    Mille bisous

    • J’espère de tout coeur que tu passeras de très bons moments avec elle…

      Pour le reste, je connais ton amour des livres et je suis heureuse que tu l’aies gardé.

      Bisous doux et belle soirée à toi. Merci !

  15. je vois la liseuse non comme la rivale du livre,dont la sensualité n’a pas d’égale, mais comme une façon d’archiver sous un petit volume une grande quantité de données, un rôle complémentaire. De plus actualisable, ce qui fait de cet outil une ressource sans limite pour l’école.
    et tu vois, si toute la bibliothèque d’Alexandrie et celle de Tombouctou avaient été numérisées, il resterait au moins le contenu, à défaut de la forme…
    contenu qui pourrait voyager dans les cartables et les poches du monde entier au lieu de gésir (ouais!) dans les cendres des regrets

    • Je suis tout à fait d’accord, Emma. D’autant que nous ignorons encore le temps que mettront les données numériques avant d’être inutilisables. Il ne faut pas perdre les anciens volumes, nous sommes sûrs qu’ils ont résisté à des siècles, leur vie n’est pas finie.

      J’espère que les bibliothèques qui ont été détruites récemment avaient déjà entammé leur processus de sauvegarde numérique ou sous d’autres formes habituelles (microfilms) et que ces sauvegardes étaient entreposées ailleurs.

      Les barbares qui ont commis ces gestes irréversibles savaient ce qu’ils faisaient. C’est à la liberté de penser qu’ils se sont attaqués.

       

      Une tablette numérique à l’école, c’est sans doute une bonne chose, mais ne mettons pas de côté les livres, ceux que l’on feuillette autrement ou, comme le soulignent les auteurs de ce livre, nous fabriquerons des générations de « lecteurs sans odorat »…(p.52)

      Merci pour ce nouveau partage, Emma. Et pardon encore d’avoir détourné l’un de tes commentaires. C’était un clin d’oeil. 😉

      Passe une douce soirée.

       

    • Je ne vivrais pas sans… 🙂

      Je suis heureuse de voir que nous sommes nombreux dans ce cas.

      Bises et douce soirée, Canelle. Merci !

  16. Bravo ma Quichottine pour cette mise en bouche…. Demain pour la présentation de ce livre alors…. Bises et bon samedi

  17. je pense que les tablettes ou autres supports numériques cohabiteront avec les livres en papier au moins pendant un certain temps.
    Passes une belle fin de semaine en profitant si possible des rayons de soleil qui daignent se montrer en jouant à cache cache avec de gros nuages noirs
    bises

    • J’espère qu’aucun de ceux qui existe sous un autre format que le numérique ne sera détruit. On ignore encore aujourd’hui jusqu’à quel point les données numériques seront utilisables au fil du temps.

      Que sont devenues la plupart des données sauvegardées sur cassettes, sur disques au format 5,5″ ? Les a-t-on toutes transférées sur les nouveaux supports ? Y a-t-on encore accès et pour combien de temps ?

      Chaque nouvelle technologie chasse les autres… et nous sommes toujours capables d’ouvrir un livre des débuts de l’imprimerie ou de lire un parchemin. Eux résistent au temps. 🙂

      Passe une belle fin de semaine toi aussi. Merci.

      Bises et douce soirée.

  18. Cette éventualité a été évoquée dans le roman de Ray Bradbury « Fahrenheit 451 » à cause de la censure sous une dictature les livres avaient été brûlés. Les résistants apprenaient chacun un livre par coeur et en vieillissant l’apprenait aux plus jeunes. L’ homme s’identifiait à l’oeuvre.Je vais aller voir cette autre proposition. Bonne soirée.

    • Merci pour ce rappel, Pierre.

      Si un jour tu as entre les mains le livre que je viens de lire, je te conseille de te rendre de suite à la page 6…

       

      Une nouvelle façon de résister.

      Douce et belle soirée, Pierre. Merci !

  19. Si je te dis que j’ai reprit le chemin de la bibliothèque et que tu dois en être un peu responsable !!!!
    Je reconnais que j’ai toujours plaisir à lire , même si cela ne reste pas …
    Gros bisous et bon weekend

    • Sourire… Si je te disais que j’en suis ravie ?

      Merci, Dgidgi.

      Tu sais, je ne me souviens plus toujours des livres que j’ai lus, c’est sans doute la raison pour laquelle il m’arrive d’en relire et d’en éprouver un vrai plaisir.

      C’est comme retrouver un vieil ami et, au cours de la discussion, se souvenir des moments partagés… « Tu te souviens quand…? » Oui, ce sont toujours de bons moments.

      Gros bisous et bon week-end à toi aussi.

  20. De tous les plaisirs liés aux livres, deux m’ont marqués : j’ai tenu dans mes mains un manuscrit de Flaubert (un conservateur qui ne connaissait sans doute pas toutes les règles, que je me suis bien gardée de lui rappeler ! Oups !)et j’ai pu compulser, sur autorisation spéciale, un registre paroissial du 16ème siècle… Deux grands moments de bonheur pour moi !

    • Je n’ai jamais eu de manuscrit entre les mains… mais mon plus grand bonheur livresque fut de compulser la toute première version française de « La vie est un songe« , à la BNF.

       

      Ce livre-là n’avait rien à voir avec les autres… il date de 1716. Un livre précieux pour moi. (Je suis étonnée de ne pas encore en avoir parlé ici.)

      Comme j’aurais aimé être de ceux qui peuvent se rendre sans autorisation spéciale dans ce lieu presque saint où les livres continuent à vivre pour une élite de chercheurs qui savent les respecter !

      Je comprends tout à fait ton bonheur. 🙂

      Merci pour ce partage, Galet.

      Passe une douce soirée.

  21. Je reviens de Yeur qui a sa page Facebook, mais l’endroit n’est plus fréquenté depuis 2011.
    J’ai une tablette (mini iPad) qui permet de lire une quantité phénoménale de livres gratuitement. Elle ne remplacera jamais le livre « papier » mais je pense que cette nouvelle invention peut apporter sa contribution au plaisir de la lecture.
    Bon week-end (et merci pour tes nombreuses visites !)

    • Je ne savais même pas qu’il y avait un Yeur en France…

      Je pense que lire sur tune tablette est une autre lecture. Évite de lire ainsi le soir en te couchant. Une tablette qui tombe sur le sol court plus de risques qu’un livre. 😉

      Bon dimanche, Oncle Dan.

      (Ne me remercie pas, j’adore tes dessins !)

  22. s’il n’y avait plus de livres, on ne pourrait plus respirer, je crois, on ne pourrait plus se relier

    • Un livre comme un lien qui se tisse entre les lecteurs… J’aime bien l’idée !

      Merci, Gazou.

      Passe une douce journée.

  23. s’il n’y avait plus de livres ? Mais ce serait la catastrophe !!Et plus de bibliothèques, et plus de librairies ! Quelle horreur et quel cauchemar !!
    bisous et bon dimanche

    • Et plus de marque-page… ?

      Je ne l’imagine même pas, surtout après avoir vu une partie de ta  belle collection !

      Bisous et douce journée à toi.

  24. Mais un livre c’est la nourriture de l’âme ! Un excellent moyen d’évasion aussi…Il permet de rêver…
    Bonne soirée Quichottine. Gros bisous.

    • Je suis tout à fait d’accord.

      Que deviendrions-nous sans eux ?

      (Même si nous avons d’autres moyens de rêver, ils sont une porte vers des milliers de rêves.)

      Gros bisous et douce journée, Liliane. Merci.

  25. Il y a aussi énormément de livres en papier ou en encre de mauvaise qualité ou entreposé dans des endroits qui l’es exposent à l’humidité, la poussière, la lumière Etc qui ont été abîmés ou détruits. Notamment tout ce qui a été publié pendant qu’on a utilisé certains agents de blanchiment du papier pendant une bonne partie du XXe siècle.
    Mais c’est vrai que les nouveaux supports, pour avoir une remaraquable capacité de stockage, sont tributaires de techniques qui évoluent et changent tout le temps.
    bises et belle fin de journée

    • Merci pour cet avis qui aide à remettre les pendules à l’heure.

      Les premiers manuscrits ont mieux résisté au temps que certains livres, c’est tout à fait exact.

      Nous ne savons pas ce qu’il restera de notre culture et de nos savoirs plus tard.

      Passe une douce journée Jeanne. Bisous.

  26. Je ne savais pas qu’on pouvait encore te retrouver ici. Je m’y perds un peu…
    Et s’il n’y avait plus de livres! J’aime autant ne pas y penser! Comment vivrait-on?
    Passe une bonne semaine.

    • Je viens de rouvrir la bibliothèque obéienne. Ne te perds pas… Je ne garde qu’ici et mon cahier à spirales.

      Je ne pourrai pas vivre sans livre non plus, mais j’ai encore une bonne provision qui me permettra de respirer quelque temps. 😉

      Passe une bonne semaine toi aussi, Philippe. Merci.

  27. Bonsoir Quichottine,

    Je me suis régalée en lisant tes mots. J’ai voyagé dans un monde que j’adore, celui des livres, de la fantaisie et de la créativité sans limites… On ne peut imaginer un monde sans livres pas plus qu’on ne peut songer à un Printemps sans bourgeons et sans fleurs. Nous avons tissé tant de souvenirs dans les livres, expérimenté des milliers de choses et mêlé nos émotions au sang de l’encre et au grain du papier.
    Livres de chair et d’âme dont le souffle aimante nos respirations…

    J’ai pris un immense plaisir à cheminer dans la forêt de tes mots.Je ne peux vivre sans livres, carnets, stylos et marque-pages, enveloppes et cartes où laisser palpiter ma poésie. Depuis ma plus petite enfance je m’y suis lovée et les livres m’ont toujours aidée. Ils m’apportent leur soutien face à la maladie, me permettent de surnager en dépit de mes souffrances quotidiennes. Les aminautes qui connaissent mon état savent que les livres contribuent à me maintenir en vie, je n’exagère pas. J’aime profondément les toucher, les toucher autant que les lire et j’essaie d’aider des personnes très malades à plonger dans l’univers des livres pour y puiser de la force et un peu d’apaisement.

    Nous avons dans le coeur une bibliothèque où nous réfugier lorsque l’orage est là. Merci d’ouvrir la tienne avec autant de flamme dans l’écriture.

    Je te souhaite une belle nuit, je vais tâcher d’aller dormir après trois nuits rythmées par des crises d’épilepsie et les hémorragies qui les accompagnent. De toute façon, dormir et trouver l’apaisement n’est plus qu’une vue de l’esprit… Lorsque je suis ainsi j’aime reprendre un livre de Jules Verne et voyager à travers des mondes fabuleux.

    Merci Quichottine pour ce magnifique moment, je souhaite longue vie à nos chers livres! Livres de papier!

    Belle nuit, bisous

    Cendrine

    • Je ne peux que te remercier de ces mots, de l’amitié dont tu fais preuve ici en me confiant une partie de tes soucis quotidiens.

      Merci pour les compliments, qui me touchent bien sûr, beaucoup.

      Merci pour ce partage de ton amour des mots, de la poésie… de tout ce qui fait qu’un être est différent des autres.

      J’aime l’idée de cette bibliothèque de coeur que nous ouvrons… C’est si vrai !

       

      Merci aussi d’avoir ouvert la tienne pour moi.

      Je t’embrasse très chaleureusement. Prends bien soin de toi.

  28. La fin d’un monde, Esclarmonde…

    Rends-toi compte :

    Plus une seule livre sterling dans mon escarcelle,

    Plus de blé, plus d’avoine, pour mes Yearlings,

    Plus de Belles, le dimanche, pour danser au bastringue,

    Plus de jolies culottes de soie à flotter,

    Au vent léger, le samedi, de branche en branche…

    ( ou alors, peut-être, tout juste un petit string…)

    T’as raison,

    Y’a effectivement quelque chose qui cloche,

    En ce bas monde, mon Esclarmonde,

    Et ça fait presque diling, diling

    A mon oreille…

    Loop

    • Sourire… Ton Esclarmonde me plaît beaucoup. 🙂

      Merci pour ce poème, Loop.

      Passe une douce journée.

  29. Et on se laisse emporter…Comme toujours, Quichottine séduit par les mots qu’il faut, les silences recueillis, les sourires au bon moment, et l’histoire,bien entendu. « Et s’il n’y avait lus de livres »? Eh bien, je suis sûre que Quichottine en sortirait de sa manche, un, deux, dix et ferait la nique aux détracteurs. Pour la plus grande joie de ses lecteurs, de ses lectrices, du passant qui s’arrête un instant et revient, et reviendra encore et encore. Parce que Quichottine, c’est un peu (c’est beaucoup) une Fée.
    je l’embrasse,
    Lorraine

    • Que répondre à un tel compliment ?

      Juste un grand merci, ma Lorraine.

      Je pense que ce n’est pas demain qu’il n’y en aura plus, sinon, comment ferions-nous pour nous endormir encore un livre dans les mains…?

      … de ceux que nous avons du mal à quitter, bien sûr.

      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  30. On se fait un peu peur en imaginant la disparition des livres. Je n’y crois guère, car le livre a d’énormes atouts, et suscite en effet une forme d’amour. Mais qu’il y ait d’autres modes de lectures, je trouve cela bien : on peut lire… encore plus ! encore mieux ! Ce qui m’angoisse, moi, finalement, ce n’est pas l’idée que le monde du livre va disparaître, mais plutôt l’idée que la bibliothèque va être à la fois infinie et multiple, comment y circulerons-nous ?

    • Une bibliothèque infinie et multiple… le plus dur sera de choisir ses chemins, dans un monde où l’on pourra trouver n’importe quoi.

      Le meilleur évidemment, mais aussi le pire. 🙁

      Merci pour ce partage, Carole.

      Passe une douce journée.

  31. Une petite halte par chez toi chère Quichottine, une lecture toujours agréable chez toi et parfaitement illustrée :-)))
    Bises tout plein

  32. Tu me fais peur. Plus de livres ? Mais rien ne remplaçera ce papier que l’on touche en y laissant parfois grains de sable ou de poussière. Bisous

    • C’est impossible je crois… je mourrais s’il n’y en avait plus.

      Bisous et grand merci pour ta présence.

  33. Brr j’en ai froid dans le dos, plus de livres!!! j’irais faire scandale au ministère de la lecture si cela devait arriver…

    • Le jour où il y aura un ministère de la lecture, je crois que tout sera perdu…

      Bonne journée Orchéon.

  34. Lolll ! Moi aussi, à un moment, j’ai pensé que tu avais abusé du jaja et fumé du persil euphorisant !
    Mais tu dis que tu as reçu deux cadeaux : tu ne parles que d’un livre …
    Bon, je vais patienter pour connaître la suite.
    Bon week end, Quichottinette !
    Bisoux doux.

  35. Je n’imagine pas, ce serait terrible pour ceux qui les aiment, les apprécient, et non pas seulement par leur contenu …
    Mais ce n’est qu’un scénario ! N’est-ce pas, Quichottine ? Rassure-moi.
    Plus tard, pour ceux qui n’auraient connu que les tablettes ou autre support technologique, je pense qu’il y aurait toujours quelques passeurs de livres, ces livres précieux que nous aurions transmis …
    Bon samedi !

  36. Si je te dis que j’ai reprit le chemin de la bibliothèque et que tu dois en être un peu responsable !!!!
    Je reconnais que j’ai toujours plaisir à lire , même si cela ne reste pas …
    Gros bisous et bon weekend

  37. Plus de livres? Alors plus rien pour étendre les âmes.

    Hélène*

  38. Plus de livres ??? Impossible et bien triste… Merci pour ce superbe texte.
    Bises

    • Ce serait une catastrophe pour moi… comme pour beaucoup d’autres ici.

      Merci à toi, Jackie.

      Passe une douce soirée. Bises.

    • Notre soif ne pourrait plus s’apaiser…

      Comme il est joli ton poème, ABC !

      Merci pour ce partage.

      Passe une douce soirée.

    • On peut aussi… mais c’est dommage s’il le fallait.

      Ceci étant, il m’arrive aussi d’oublier.

      Belle soirée et bon week-end à toi aussi.

  39. Quand j’ai lu le tire j’avais pensé qu’il s’agissait du remplacement du livre papier par le tout numérique… Mais ouf, ce n’est pas ça du tout… Et je suis bien contente de te retrouver chez OB que je n’ai pas quitté non plus même si je n’y publie que très peu… Bon week-end Quichottine.

    • Non, ce n’est pas ça du tout… Heureusement !

      Et j’espère qu’il n’en sera jamais question, bien que le problème soit évoqué à plusieurs reprises dans le livre.

      Heureuse que ton blog soit toujours là, Marie.

      Douce soirée et bon week-end à toi aussi. Merci !

  40. j’espère qu’il y en auras toujours car je déteste lire sur un tablette…..Amitiés

    • Je n’ai jamais essayé.

      Pour moi, un livre numérique doit avoir été écrit pour le numérique… avec les renvois, les indications de vocabulaire et de grammaire nécessaires à sa compréhension par tous, l’accès au texte original quand il s’agit d’une traduction… etc !

      Mettre un livre papier sous forme numérique demande du travail. Si c’est seulement un copier/coller, cela ne sert strictement à rien.

      Merci pour ton avis, Renée.

      Amicales pensées du soir.

  41. Au revoir.

    Et bien à demain chère Quichottine !

    Bonjour, joyeuse et gourmande chandeleur, vu que je n’ai pas souhaité une bonne année et j’ai loupé les Rois.

    ça me fait rire, j’ai tout écris à l’envers 🙂

  42. Elle te manquait ces allées de ta bibliothèque 😉 il y a eu des périodes noires de l’histoire où étaient détruits les livres , une sale époque :O
    Bonne soirée Bisous Quichottine (:-*

    • Ce temps n’est pas encore révolu…

      Ils en ont détruit à Tombouctou très récemment… c’est une honte !

      Ma bibliothèque me manquait, c’est vrai. 🙂

      Bisous et douce soirée à toi aussi.

  43. C’est une angoissante question que tu poses par l’intermédiaire de ces deux auteurs.
    Je ne peux imaginer un monde sans livres ; ce serait comme si la Terre n’avait plus de soleil!
    allons-nous voir disapraître les librairies au profit de ces tablettes qui jouent les sirènes auprès des jeunes ?
    J’espère que non!
    Bisous

    • Une Terre sans soleil ne vivrait pas.

      J’espère que nous n’aurons jamais à vivre une vie sans livre.

      Les libraires courent un risque pourtant… même avec des livres. Les librairies virtuelles ont-elles vraiment besoin d’eux ?

      L’autre jour, j’ai répondu à une enquête sur les loisirs et la culture dans ma ville. Je suis tellement habituée à prendre ma voiture pour aller un peu plus loin rendre visite à ma librairie favorite que je n’ai pas pensé à dire que ce que j’aurais aimé, c’est qu’il y ait toujours une librairie ici.

      Bisous et douce journée, ma Fanfan.

  44. Quand j’ai lu le titre de l’article, m’est revenu en mémoire le film « Farenheit 451 », et en lisant un peu plus loin le nom d’Emma m’a fait tiquer.Voici pourquoi:
    Après une discussion sur la disparition de l’écrit, ma belle-fille qui se nomme Emma, m’a offert le livre éponyme du film.
    C’est curieux le cheminement des souvenirs et de l’affect.
    Je t’embrasse très fort et te souhaite une douce nuit
    Ps: maintenant que tu es « stabilisée » sur OB, je te dirai tout le mal que je pense de Papilio (rires)

    • Sourire… tu sais, je crois que c’est le propre de l’écrit ou des images… ce que nous lisons/voyons, nous n’en gardons trace que dans la mesure où ils ont un lien avec des souvenirs.

      Merci pour ces mots, ma Clo.

      Pour Papilio, si tu veux, il a son « livre d’or » où tu peux dire tout le mal que tu penses de lui (rire aussi, mais tu pourrais ne pas l’avoir aimé, je ne t’en voudrais pas).

      http://quichottine2.blogspot.fr/2012/12/votre-avis-en-commentaire-si-vous-le.html

      Douce et belle journée, Clo. Je t’embrasse très fort aussi.

  45. Ah les livres… je ne pense pas qu’ils vont disparaître, ce n’est pas concevable. Chez nous même mes chats aiment tourner les pages, se penchent délicatement comme s’ils n’arrivaient pas à lire un mot.. j’adore et tous les soirs je ne peux m’endormir qu’en lisant quelques mots.. moi aussi! même si c’est la chute du livre qui me réveille!
    Douce nuit Quichottine
    Bises
    Tu as donc vécu en Limousin?

    • J’imagine très bien tes chats en train de lire…

      http://04.img.v4.skyrock.net/4180/23314180/pics/1268864544_small.jpg

      Si c’est la chute du livre qui te réveille, je te déconseille tout à fait l’utilisation d’une liseuse électronique. 🙂

       

      Mes parents adoptifs habitaient en limousin et j’ai fait à Limoges mes deux premières années de faculté. Je me suis mariée au Dorat. Voilà, tu sais tout. 🙂

      Bisous et douce journée, Dany.

  46. Plus de livres?? Mais c’est pas possible!
    Profitant d’une escapade en France ces derniers jours, je suis allée trainer mes semelles à la FNAC (y en a pas par chez moi) et je me suis interessée aux livres numériques, juste pour paraitre « in » … hé ben non, je pourrais pas , il faut que je touche ce que je lis!
    Bon lundi Quichottine

    • Je ne pourrais pas non plus… Je sais que ce n’est pas la même chose.

      Il faut que je touche aussi. 🙂

      Merci, Kri.

      Bisous et douce journée.

  47. Encore une jolie page de rêve.Non , ce n’est pas possible, il y aura toujours des livres à feuilleter , sentir le papier , emporter comme un ami!
    Je vais voir la suite.Douce soirée Quichottine

    • Nous sommes nombreux à aimer les livres, cela me rassure. 🙂

      Merci d’en avoir pris le temps, Erato.

      Douce journée à toi.

  48. Encore une jolie page de rêve.Non , ce n’est pas possible, il y aura toujours des livres à feuilleter , sentir le papier , emporter comme un ami!
    Je vais voir la suite.Douce soirée Quichottine

  49. les mots me sont nécessaires même si je lis moins … qu’ils soient dans tes articles, ceux des copinautes ou sur les livres de la médiathèque
    bises

    • Je pense qu’ils nous sont nécessaires à tous… quels qu’en soient les supports.

      Merci pour l’harmonie que je trouve chez toi.

      Bises et douce journée.

  50. plus de livres? la fin du monde tu veux dire?
    je partirais sur une île déserte en emportant…un crayon et du papier…histoire de refaire un livre

    • J’imagine…

      Tu aurais tout ce qu’il faudrait pour réussir à survivre à ce monde, et à créer ce nouveau livre !

      J’adore l’idée d’une nouvelle cité où le livre survivrait aussi grâce à toi !

      Merci, Eléonor.

  51. Il fut un temps où les livres n’étaient pas imprimés, ils étaient dans la mémoire des conteurs, des griots, des Shérazade. Le passé, les légendes, la création du monde, tout cela était oral et se transmettaient de père en fils, de maitre à élève.

    L’imaginaire de chacun transformait la parole entendue en pensées intimes, comme nous en avons connu au cours des dernières veillées de notre enfance.

    Le livre, descendant des lignes gravées dans la pierre de l’ancienne Egypte,petit fils des papyrus de Mésopotamie,fils des parchemins coptes, a évolué depuis Guttemberg.

    Aujourd’hui, l’image affirme de nouveau sa prépondérance, comme au temps des dessins sur les parois de Lascaux. Dans un monde individualiste, stressé par la fuite du temps, la part de la lecture baisse chez les jeunes.

    Non, le livre ne disparaitra pas, mais il sera lue par une frange des gens cultivés et non par la majorité.
    Et la forme la plus demandée sera brève, imagée, réduite. Il faudra s’y faire.

    Je t’embrasse

    Christian

    • Je n’ai pas connu ce temps-là, si ce n’est dans les contes que je lisais là-bas, de l’autre côté de la Méditerranée.

      J’aime imaginer ces moments de partages oraux, ces histoires qui arrivaient à franchir les barrières des mémoires humaines pour traverser les siècles et l’espace.

       

      Tu as raison sans doute… lire était autrefois un privilège détenu par quelques-uns… La lecture a été une liberté chèrement acquise.

      Aujourd’hui, il faut croire que ce n’est plus utile pour le plus grand nombre. C’est dommage.

      Pourtant, j’espère encore…

       

      Je t’embrasse. Passe une douce soirée, Christian.
      Merci pour ces mots.

       

       

  52. J’ai bien aimé ton article du jour et ce poème que tu diffuses aujourd’hui j’essaye de raccommoder ma nuit Insomnie quand tu nous tiens. Alors je viens te faire un petit coucou bien plus tôt que d’habitude. Bises

    • Ma pauvre… c’est vrai que je n’ai pas l’habitude de te lire si tôt. Mais tu es malgré tout généralement matinale.

      J’espère que tu as réussi à te reposer quand même…

      Bises et douce journée.