Don Quichotte, le livre bleu de Quichottine

J’ai repris ma lecture… mais au début, comme je le fais chaque fois que je délaisse trop longtemps un livre. J’aurais pu simplement republier les articles parus au début de ce blog, à l’époque où La Bibliothèque de Quichottine venait d’apparaître sur la Toile, comme une annexe à un autre blog, à peine plus ancien et qui a disparu totalement aujourd’hui.

Je ne le ferai pas. Je signalerai seulement l’adresse de ces premiers articles, pour ceux qui ont le temps de voyager… mais sans obligation de vous y rendre, comme toujours.

Nous étions le 15 juin 2007, et je vous parlais de ce premier livre…

Pour cela, j’avais planté le décor, sans savoir que vous alliez très vite l’adopter.

“Dans ma bibliothèque, une fenêtre est découpée dans un mur dont la profondeur permet un large appui… j’y ai installé des coussins. À travers les vitres ouvragées (vitrail moderne en camaïeu de bleus et verts) on aperçoit, dans le lointain, des champs, des châteaux et de grands moulins qui déploient leurs ailes sous un soleil radieux.

C’est là que je m’installe pour y savourer mon roman préféré.

Je vous ai fait une petite place, tout près.

Même si le livre est grand, il faut en prendre soin. Ses pages ont été illustrées par tant de peintres et d’artistes que j’ai bien du mal à choisir.”

Comment recommencer cette lecture sans ennuyer ceux qui m’écoutaient à ce moment-là et qui n’ont peut-être pas oublié ?

Peut-être en faisant intervenir un autre personnage, dans mon conte. Mon parrain.

IL m’accompagnera dans ma lecture au fil des jours, comme d’autres fois, peut-être plus présent au fil du temps.

– Bonjour, Quichottine !

Vous êtes là, Messire chevalier ? Quel bonheur ! Comment avez-vous fait pour savoir que je parlerais de vous aujourd’hui ?

– Comme toujours… J’étais dans l’une de tes allées, et je me suis dit que tu aurais du mal à tout reprendre, qu’il te faudrait d’abord expliquer les circonstances de notre première rencontre. Tu te souviens ?

Comment ne pas me souvenir ? Même si c’est si loin.

– Pas si loin. Seules les choses ont changé, pas toi.

Croyez-vous ? Mon miroir me dit que si !

– Les miroirs mentent, gente dame. Ils ne montrent que rarement les pensées. Pour moi, tu auras toujours treize ans. Tu étais à cet âge où l’adulte a encore du mal à se défaire des rêves de l’enfant. Tu étais en attente d’éclosion, comme tu l’es encore si souvent aujourd’hui. Que s’est-il donc passé ?

Il y a eu ce livre… Un livre tout bleu.

Le livre bleu de Quichottine :

– Avec une jaquette blanche. Elle ne l’est plus, elle a beaucoup souffert. Tu n’étais pas très soigneuse je crois !

J’avais treize ans, presque quatorze, c’était mon livre de chevet. Plus encore il m’a accompagnée toutes ces années.

100501_Don-Quichotte_jaquette.jpg

En pension, je l’avais toujours avec moi. C’était ma liberté à moi, mon ouverture vers une réalité autre que celle qu’on montrait.

– Mais, Quichottine, tu sais bien que ce n’est qu’une histoire, une histoire qui a plus de…

Oui, plus de quatre siècles maintenant. Une fiction… sans aucun doute. Mais un livre dans lequel je me suis perdue avant de me retrouver. Comme aujourd’hui.

– Je veux bien le croire… Je sais que tu m’expliqueras, au fur et à mesure, comme tu l’avais fait, ou plutôt, comme tu as commencé à le faire, il y a près de trois ans.

Trois ans… déjà ? Comme le temps passe vite !

– Oui, trois ans. Je pensais que tu serais plus assidue dans ta lecture. Voyons… cela fait presque un demi-siècle que j’existe pour toi !

Là, vous exagérez, Messire. Je ne suis pas encore si vieille !

– Qui sait ? J’étais peut-être là avant ta naissance, pour toi, pour que tu puisses me retrouver un jour. Ici, ou peut-être ailleurs, qui sait ? Je t’ai attendue. Nous avions rendez-vous.

Rendez-vous… Comme dans la bibliothèque ce jour-là. Vous vous souvenez ? J’avais sauté les préliminaires…

– Il ne faut jamais les sauter. Ils sont importants pour le lecteur, comme lors de toute rencontre. Ils permettent de différer mais aussi d’accentuer le plaisir qu’elle nous apporte.

Je ne parlais pas d’amour ou de plaisir…

– Ah bon ? Je croyais pourtant que tu avais pour moi une affection bien tendre…

Mais ce n’est pas de vous dont je parlais ! J’évoquais tout le paratexte du roman. La préface, le préambule, toutes les dédicaces, et aussi toutes les notes de bas de page !

– Ah ! Je comprends mieux. Tu raconteras plus tard. Je sais que c’est important aussi, même si cela t’a paru plus facile de les sauter à treize ans. J’avais aimé ce que tu avais écrit :

“Et puis, je saute les préliminaires, les « bonjour ! Tu vas bien ? » qui ne sont là que pour laisser au cœur le temps de retrouver son rythme, le temps de se remettre en mémoire les « dernières fois »… et je vais à l’essentiel, l’accolade qui permet de sentir, de ressentir ces moments que j’allais oublier.”

J’aime penser que ce contact physique peut aussi exister avec un livre. Ces pages que l’on feuillette…

Ces pages si fines que je pouvais lire à travers… Elles ont jauni, depuis le tout premier jour, mais elles sont intactes.

100501_Don-Quichotte_premier-chapitre.jpg

– Tu les as lues et relues. Ensuite, tu as appris que l’on pouvait « grappiller » pour se remettre en mémoire des passages, sans pour autant tout relire. Tu t’es mise à sauter des pages, afin de mieux y revenir ensuite. Nous avons entamé un dialogue, toi et moi, seuls.

Pas si seuls ! Si vous saviez combien se penchent sur vos exploits ! Des milliers de chercheurs, en premier.

– Les chercheurs… Bien sûr. Ils cherchent et souvent trouvent. D’aucuns y consacrent leur vie. Mais toi ?

Moi, je crois que je ne cherche plus. Je suis seulement là, sur vos pages, guettant ces premiers mots.

– Les premiers mots, la première page, mais je sais qu’il est déjà bien tard. Alors, tu dois le dire pour tous ceux qui nous écoutent sagement, assis sur les coussins de ta belle bibliothèque. N’est-ce pas ?

Vous avez raison, Messire. Il le faut.

Quichottine, à regret, regarda s’éloigner son chevalier et se tourna vers ceux qui avaient dit qu’ils la suivraient.

– Vous serez là, demain ?

Un murmure s’éleva dans la bibliothèque et une voix un peu cassée surgit de derrière un pilier :

– Ce n’est pas ce qu’il faut dire, voyons, Quichottine ! Tu as oublié ?

Que nenni !

Et chacun eut droit au plus beau des sourires de la Bibliothécaire…

À demain… Si vous le voulez bien !

[Nouvelle édition d’un article paru le 01.05.2010]

150 commentaires à propos de “Don Quichotte, le livre bleu de Quichottine”

  1. Je serai là demain pour le retour du chevalier et pourquoi pas grapiller un peu… Bonne nuit

  2. Pas de problème … je serais là pour la suite !

    Bon week end ! Bisoux

     


    • Cool ! Merci, Dom.

      Bon weekend à toi aussi. Merci pour ces brins parfumés. Reçois mes vœux en retour.

  3. Sourires pour ce dialogue !!! Belle journée et premier mai chez toi, je suis un peu débordé en ce moment § Bises de nous deux

    • Merci, Patriarch.

      Je me doute qu’avec vos travaux du moment ce ne doit pas du tout être facile.

      Bisous et bon premier mai à vous deux.

  4. J’aime ce dialogue entre la gente dame et le chevalier….. Prêts bien sûr à vous suivre pour l’aventure. Bon 1er Mai. et pour fêter le travail chômons… Bisous

     

  5. beaucoup de bonheur Quichottine et mille et une quichottineries à venir…

    http://www.lacuisinedefabrice.fr/wp-content/uploads/2009/04/muguet.jpg

  6.  Que j’aime la façon dont tu parles de ton livre préféré, dont tu grapilles les passages aimés..Je n’ai pas eu la chance de rencontrer Don Quichotte si jeune…Bonne journée Quichottine!

    • Merci, Gazou. Je suis contente que ça te plaise.

      Tu l’as sans doute rencontré un peu plus tard, même dans des extraits.

      Bonne journée à toi aussi.

  7. Bonjour La Douce  🙂  Quel climat rafraîchissant ici – sais -tu …mais non tu ne sais pas …que j’ai pris photo de cette bibliothèque aux coussins moëlleux près de la fenêtre – Tout un climat qui vaut l’appellation que je t’ai donnée   » La Douce  »  Aujourd’hui encore c’est avec bonheur que je viens de lire ta page …Messire Chevalier s’est retiré ? que nenni il veille sur toi , indulgent , admiratif de ce qu’est devenu la jeune écolière …comment ne pas t’aimer ? Je t’embrasse de tout coeur

    • Je ne savais pas que tu l’avais prise… tu en as une autre, de Marlène, que j’aime aussi beaucoup.

      Mon chevalier rôde toujours dans mes allées, parfois, il s’assoit à mon bureau et il lit, rit, et sa présence fait du bien.

       

      … (Ceux qui vont me lire vont me croire complètement schizophrène… ce n’est pas le cas. )

       

      Je t’embrasse fort. Prends soin de toi.

  8. Nous serons là et jamais las de te lire…bisous et beaucoup de bonheur à toi et ton entourage.

     

  9. Ah, ce beau livre bleu !!! J’aime le terme grapiller… qui évoque une récolte après la cueillette.

    Aujourd’hui, sans grapiller… je t’offre un ti brin d’muguet.

    BISOUS.

  10. Don Quichotte aurait aimé le muguet, la seule tige qui peut supporter autant de cloches.

  11. Je l’ai lu aussi, très jeune, mais pas en espagnol… Je me souviens par contre très bien de mon manuel d’Espagnol au lycée, avec un dessin aux traits noirs de Don Guichotte et Sancho. Bisous

    • Il y a eu de nombreuses représentations de don Quichotte et Sancho. Peut-être s’agissait-il de celle de Picasso ?

  12. coucou,

    je le relis en ce moment……pour la deuxième fois……. que du bonheur

    @mitiés

  13. Il faudra bien que je le lise un jour…Et oui, je ne l’ai jamais lu ma douce amie.

    Je t’embrasse fort.

    • Un jour, quand tu le voudras… D’autres livres sont passés par tes mains et passeront encore.

       

      Je t’embrasse fort.

  14. Je n’étais pas là hier mais je suis là ce soir! Il est  attachant  ton romantique chevalier!! Tu as commencé très jeune à faire se connaissance, et  dans la langue de Cervantès !Il est vrai que tu habitais l’Espagne  si je me souviens bien .

    Je reviendrai lire ta romance avec le preux chevalier!!

    bisous

     

    • Tu as tout bien retenu ! Merci, Fanfan. Tu es formidable !

       

      Bisous pour toi.. Bientôt, pour la suite.

  15. Même pas eu besoin de « marque-ta-page », puisque j’ai du retard ! Mais c’est ce qui m’a toujours un peu énervée dans les feuilletons : devoir attendre la suite ! C’est que je ne suis pas du genre patiente, moi… Donc, le bon côté du retard, c’est d’avoir un plus gros morceau à lire

    • Navrée… je vais essayer de ne pas te faire attendre trop longtemps.

      Tu n’as malheureusement pas eu davantage à lire.

  16. Un tel amour pour un livre! Emouvant, ce récit…en Espagnol qui plus est. A treize ans je n’avais pas encore commencé à l’apprendre! C’est en fac que je l’ai lu et aimé. Je lisais aussi Shakespeare dans sa langue et aimais ces deux grands auteurs, morts tout deux en 1616!Triste année!

    • En espagnol, parce que je vivais là-bas… je découvrais cette langue et elle me fascinait.

       

      … ce n’est pas le cas de l’anglais, malheuresement. Quand je suis arrivée en Espagne, on m’a obligée à délaisser l’allemand que j’aimais bien pour l’anglais… et j’ai été une nullité en anglais toute ma scolarité… ou presque.

       

      J’aurais aimé pouvoir découvrir Shakespeare dans le texte… ou Jane Austen que j’aime beaucoup, dans un tout autre registre. J’en suis tout à fait incapable.

       

      Dis-moi, Mona… n’as-tu pas de blog où je puisse te rendre tes visites ?

  17. j’ai toujours voulu lire ce livre sans jamais le faire

    alors, avec quichottine comme guide, il faudrait que je me décide cette année

    bonne soirée

    denis

    • Il y a des livres qu’on lit plusieurs fois, et d’autres qu’on ne lira jamais, sans doute par peur d’être déçu ou dans l’incertitude de pouvoir y parvenir.

      Tu verras bien… Je crois qu’il ne faut jamais se forcer à lire un livre.

       

      J’espère que ma lecture ne te décevra pas. Elle reprend la semaine prochaine, normalement. Là, j’ai eu un contretemps.

       

      Merci pour cette visite, Denis. Bonne soirée à toi aussi.

  18. estoy luy contento que empiezes de nuevo a leer el quijote….

    estoy muy metido en mis cosas pero no te olvido

    he visto que terminas como lucien jeunesse jajajaja

    besos

    tilk

    • Sourire… je le faisais tout le temps au début de mon blog.

      Ne t’en fais pas, je sais que tu es très occupé.

      Merci de ne pas m’oublier.

  19. Non, pas de blog. Je travaille et viens de temps en temps lire les autres mais j’écris beaucoup sur le forum « plumes au vent » Je m’y amuse bien et ai retrouvé là beaucoups d’auteurs déjà rencontrés sur un site canadien, la « guerre des mots » ,coulé avec nos écrits. J’ai aussi quelque textes sur « writing.com « pour entretenir mon anglais surtout…

  20. J’aime bien ton petit dialogue Quichottine, c’est savoureux.
    Juin  2007, j’avais déjà ouvert mon blog mais je ne te connaissais pas encore à cette époque, je t’ai connu plus tard.
    Mais depuis j’ai pris mes petites habitudes dans ta bibliothèque, j’y entre aussi parfois la nuit et même à des heures tardives je ne suis jamais seule à me promener dans tes allées.

    • Merci, Santounette… Nous nous sommes connues tard, mais tu fais partie de mes visiteurs les plus fidèles…

      J’en suis très heureuse.

  21. Tu sais Quichottine, tu peux me lire sans être inscrite sur « Plumes au vent »; mais il est vrai qu’il faut être inscrit pour commenter… et voir les photos encore que parfois… Lenaïg m’invite volontiers sur son blog, mais je ne peux pas me corriger si je me trompe, ajouter une idée inopinée, mettre mes images, bref je préfère « plumes au vent » pour l’autonomie que le site m’apporte. Le blog exige d’être alimenté régulièrement et je ne peux le faire, ayant une inspiration très capricieuse!

    • Je suis passée voir votre site. C’est un très beau forum, avec beaucoup à voir, à lire.

      J’y passerai.

      L’inspiration est souvent capricieuse, sinon, ce serait trop facile et bien moins passionnant.

  22. Bonsoir Quichottine, il est beau ton livre, beau comme tout vieux livre qui nous suit et nous poursuit, s’il se fatigue nous le cherchons… Bises

  23. Bonsoir Quichottine, depuis le temps, j’ai enfin commandé « La voyageuse de nuit », je suis revenue sur ton article et tu m’as donné envie de le lire. (Je l’avais oublié)

    Tu me fais découvrir de bien belles lectures. Bises et bonne semaine

    • Merci à toi de suivre toujours avec autant d’attention.

      Lorsque tu l’auras lu, tu me diras ?

       

      Bises et bonne semaine, Mamago.

  24. Je suis d’accord avec toi,le contact physique avec un livre existe bel et bien… Le toucher, la vue, l’odorat en action…sans parler des émotions qu’il porte au coeur ! Belle journée Quichottine… Bises de jill

    • Merci pour ces mots, Jill…

      Tout compte dans un livre.

      Passe une douce soirée. Bisous et pardon d’avoir tant tardé à te répondre.

    • Merci, Mesenga… J’ai encore beaucoup de retard dans mes réponses, mais je finirai bien par y arriver. Bises et douce soirée à toi.

  25. Don Quichotte fait toujours rêver je crois. Bonne idée de revenir sur ton héros préféré (silence les lutins, vous êtes ses amis de coeur, c’est différent !) et bravo pour le gros travail de mise en ordre que cela doit te demander en coulisses.
    Don Quichotte, c’est pour moi le malheureux fiasco du projet avec Jean Rochefort. Il aurait fait un magnifique Chevalier de la Manche
    Bises et belle journée

    • Il semble que le tournage ait repris, mais avec d’autres acteurs.

      Jean Rochefort était merveilleux dans ce rôle, mais sans doute trop fragile…

       

      Bises et douce soirée à toi.

  26. merci de rappeler les essentiels pour ceux qui n’étaient pas là

  27. Qui peut dire pourquoi on aime un livre plutôt qu’un autre , pourquoi on a un coup de coeur à l’adolescence ?
    On le connaît bien d’accord, pas si bien que cela !)maintenant ton chevalier servant ); moi c’était « les 3 mousquetaires  » qui me suivaient partout!!
    je te souhaite un bonne journée; bisous

    • Un sourire… nous avions donc toutes les deux des chevaliers servants. 🙂

      Un grand merci à toi pour ta présence et le mots auxquels je réponds avec tant de retrard.

      Bisous et douce soirée.

  28. Don Quichotte est de retour, en fait, il n’est jamais parti, tjs ds l’ombre, discrétement présent..Même moi, je pense à lui!!!!!!Bises VITA

    • Il est toujours là… Mais il attend patiemment que ce soit le bon moment pour revenir en pleine lumière.

      Merci pour ces pensées, Vita.

  29. Ce livre t’a marquée à un tel point que tu lui as emprunté ton pseudo?
    Qu’est-ce qu’il a de plus qu’un autre?

    • C’est un peu ça… en fait, dès le lycée, on m’appelait « Quichott' » mais c’était pour d’autres raisons.

      Sans doute un idéal jamais atteint mais un espoir insensé. Un tout qui me convient, et où je me retrouve.

  30. Et tu as lu Don Quichotte « dans le texte » !
    J’ai passé mon adolescence à lire, et je n’ai pas le souvenir d’avoir eu un livre de chevet.
    Bonne nuit, Quichottine !
    Bisous,
    Martine

    • Il est porteur de tant de choses pour moi que c’est un livre que je ne peux délaisser.

      Dans le texte, ça m’était facile à un moment. Aujourd’hui, je prends plus de temps pour le lire ainsi. Le temps passe et il efface certaines habitudes. Les langues vivantes ou mortes ont besoin d’être fréquentées assidûment pour ne pas devenir étrangères.

       

      Bisous et douce soirée à toi. Merci.

    • Ton expo est passée… mais j’espère que tu en auras été heureux.

      Bonne nouvelle fin de semaine, Gérard. Merci.

  31. On voit bien que tu ne t’es jamais lassée de cette lecture, Quichottine…
    Je suis surbookée en ce moment, ça passera…

  32. Tu lisais don Quichotte en espagnol, à 13 ans..Moi, je ne sais lire qu’en français et encore je ne comprends pas toujours tout…Si je lisais en anglais ou en italien (les deux seules langues que j’ai apprises) je serai obligée d’aller moins vite, ce qui serait une bonne chose
    bonne journée Quichottine!

    • Je crois que c’est pour cela que j’ai aimé ce livre, en partie… Pour ce côté « mystérieux » dû à la découverte de la langue, de tout ce qu’elle avait d’étrange.

      Ensuite, la version « ancienne » en français m’a subjuguée. J’ai beaucoup aimé le côté un peu désuet et les dialogues savoureux.

       

      Bonne soirée à toi, Gazou. Merci pour ces mots.

  33. J’aime bien me balader chez toi, un peu au hasard, en fouillant dans tes étagères. Je suis admirative. J’ai lu aussi Don Quichotte, mais pas en Espagnol !

    • Tu fais partie de ceux qui l’ont lu… tu sais, il y en a peu, quelle que soit la langue de lecture.

  34. oui oui je serai là….. j’ai fait fort je suis la prem hihihi

    allez je vais aller lire parce que le sommeil tarde à venir

    • C’est vrai que tu as fait fort !

      Merci, Annie.

      J’espère que tu as bien dormi malgré l’heure tardive du passage du Marchand de sable…

      Douce journée à toi.

  35. je n’ai pas « d’avis à donner » (zut ces petits bouts de phrases qui remplacent « commentaires » ) ,

    mais … j’aime bien cette « reprise » des « débuts » …

    -tu sais quoi : quand j’ai laissé une lecture en cours, moi aussi je reprends le livre depuis le début, ou le dernier chapitre en entier

    à bientôt Quichottine …

    • Tu as sans doute raison… je me demande d’ailleurs si je ne vais pas revenir à la mention originale.

      En tout cas, merci de m’avoir d’abord donné ton avis et d’avoir partagé ensuite un peu de ta façon de lire…

      Bises Melly, à bientôt.

  36. A demain donc Chère Quichottine … Quand tu pourras passe sur mon blog …

    • C’est fait !

      Je suis bien contente de voir que je fais partie de ceux qui ont deviné.

      Je suis seulement étonnée de voir que nous n’étions que trois.

      Merci, Liza.

  37. coucou , j’ai lu « don Quichotte « il y a bien longtemps….merci pour ce petit rappel

    et bien sur demain je serais là

    bises Quichottine et bon 1er mai a toi

  38. Sais-tu que Cervantes n’a jamais tenu son propre livre entre les mains? Pourquoi? Parce qu’il était manchot! (un bras perdu à la bataille de Lépantes)

    • Cher Marc !

      Tu es un « petit nouveau » ici, je te pardonne donc ta question, comme tu m’as pardonné mes premiers commentaires chez toi.

       

      Je savais pour Lépante, bien sûr, puique de la même façon que Don Quichotte fut le premier livre de ma Bibliothèque virtuelle, Cervantes en fut le premier auteur.

      C’était le second article de ce blog.

      http://quichottine.over-blog.com/article-10872638.html

       

      Ceci étant dit, j’ai bien aimé ce que tu dis. Il a lu son livre, mais il n’a pas pu le « tenir entre ses mains ».

       

      Passe une belle première journée de mai, Marc. Merci.

  39. Merci Quichottine d’ouvrir à nouveau ton grand livre bleu. Il n’a pas trop pris de poussières me semble-t’il.

    Merci aussi pour cette conversation à tiroir et je te dis donc à demain (ou un peu plus tard ...)

    Je t’embrasse,

      

    • Pas de poussière, je crois… Tu faisais partie de mes lecteurs assidus, alors j’espère que cette révision ne sera pas ennuyeuse pour toi.

       

      Je t’embrasse fort.

  40. mon rêve d’enfant…

    farfouiller dans une bibliothèque inexplorée

    et dénicher des trésors en parcheminé

    devant lesquels le souffle coupé

    je resterai médusée…

  41. 15 juin 2007 !!!!!!! ben dit-donc…ça ne nous rajeunit pas tout ça…moi, jz crois que j’ai commençé le blog fin juin 2007, mais si je me souviens bien t’avais commençé avant mais pas avec over blog, mais avec la poste ou plutôt orange…une époque, une aventure : quoi ! enfin…le bon vieux temps…….

    • Tu imagines ? Bientôt trois ans !

      Au début, tu étais un SBF… ensuite, tu t’es installé. Depuis, tu es devenu assidu. J’aime bien ce que tu fais sur ton blog.

  42. C’est un beau  » traité de l’amour  » que tu tiens là avec ton parrain …

    Merci, et bon 1er mai, Quichottine.

    Bisous, en fleurs …

     

    • Merci, Midolu. Je suis contente que ça te plaise.

      Bon premier mai à toi aussi… merci pour ce bisou fleuri et parfumé. Reçois le mien en retour.

  43. Bon premier mai, Quichottine, et j’espère à demain pour la suite, sous un ciel moins capricieux qu’aujourd’hui…
    Bisous

    • Si le ciel pouvait retrouver son soleil, ce serait parfait !

      Merci, Séverine. Bon premier mai à toi aussi.

      Bisous.

  44. Rien de plus Quichottine, simplement merci ! Et je prendrai de mon temps avec plaisir, n’en doute pas. la lecture, comme pour toi est ma seconde patrie !

    Bonne fêtes de mai

    Nettoue

  45. J’avais brouillé les pistes avec les indices. Quand on parle  « riz ou coton » on pense à des pays plus « exotiques »

    • C’est vrai que c’est ce à quoi j’ai pensé en premier, mais ta photos ne ressemblait pas vraiment à celles que j’avais vues pour des ailleurs plus « exotiques ».

       

      Bonne fin de journée, Liza. Bisous.

  46. Voilà un livre bleu qui m’aidera dans ma lecture….

    je t’envoie un brin de muguet…

    • Les articles arriveront peu à peu… mais pas tous les jours.

       

      Demain est assez extensible chez moi.

      Merci pour ce brin de muguet.

       

      Tous mes vœux de bonheur pour toi, Mahina.

  47. Et en plus tu as lu Don Quichotte dans la langue de Cervantes 😉 c’est pas toi qui achetera l’Ipad 😀

    Bonne fin de week-end du 1er mai Quichottine

    Bisous

    • J’aime bien le contact physique avec les livres… alors, pour l’Ipad, ce n’est pas demain.

       

      Merci d’être passé, Urban. Je te souhaite beaucoup de bonheur.

      Bisous.

  48. oui, j’étais : je le confesse un :  » S B F « …mais c’était comme une petite sourie timide : je regardais par le trou de la serrure pour voir ce que faisait les grands…pi un jour j’ai jeté une ligne de pêche à l’eau : comme quelque chose qui est plus fort que toi…pi j’ai eu peur alors j’ai enlevé la ligne pour ne laisser traîner qu’un hameçon au bout d’un fil invisible…pi : j’ai été mordu….est pris qui croyait prendre……..

    • Je sais que tu ne le regrettes pas.

      Dans notre Orangeraie, nous avons fait de belles rencontres…

      Merci pour ce partage, Pat.

  49. Ah, ton Alonso toujours… Lorsque nous en avions étudié des bribes, en espagnol, comme il se doit, la classe entière était pliée de rire à prononcer le titre…

    Plus âgée, je l’ai lu et relu… Un de ces livres qui accompagnent une vie, et plus encore la tienne…

    J’ai quelque part en mémoire cette image de l’ombre de Don Quichotte, tout étirée au-devant de lui, et brandissant son arme redoutable bien avant qu’il ne soit arrivé… Existe-t-elle? L’ai-je inventée?

    J’aime ton chevalier errant d’une amitié fort compréhensive: les moulins à vent, je connais aussi…

    Et il partage avec « mon Chevalier à moi » qui fait trembler mon livre de chevet, où il est immortalisé à jamais, une fierté un peu déplacée, un orgueil légèrement surdimensionné, et un sens de l’honneur à toute épreuve:: le panache…

    Hercule Savinien de Cyrano de Bergerac, à travers la distance, offre sa main amie à son homologue hispanique!

    … Et moi je t’embrasse, fort!

     

     

    • Je ne pense pas que tul’aies inventée… Non, elle existe bien.

      Et j’aime le parallèle que tu fais entre ces deux êtres qui sont bien plus pour moi que des personnages de fiction.

      Cyrano a existé, pour de vrai… Don Quichotte non, mais il incarne pour moi et sans doute pour d’autres tant de réalité et d’idéaux réunis en un seul…

       

      Bizarre, la vie qui nous a fait nous rencontrer. Nous avions rendez-vous. Depuis longtemps, je sais.

       

      Je t’embrasse, fort, très fort.

  50. De retour, je passe te souhaiter une belle soirée.A bientôt et bisous Quichottine.

  51. Dialogues de re-connaissance …..

    Le ton est donné.

    Je serai là demain car je le veux bien

    Gros bisous ma Quichounette

    • Je suis navrée, il va te falloir attendre un petit peu… mais pas trois ans…

       

      J’ai une autre quête en cours… urgente !

      Merci pour ta présence et plein de bisous pour toi.

  52. Quel étourdi ! Je n’avais pas remarqué ce billet dans mon humble demeure … Je le mets de côté pour l’apprécier plus tard …

    Merci, Quichottine !

  53. Chère Quichottine,

    Les miroirs ne mentent pas : ils n’en ont pas le droit ! Mais il est vrai que les choses changent, donc les miroirs aussi. Tu n’as peut-être effectivement pas vieilli; mais, ton miroir, SI !!! Et donc ton reflet en lui a changé …

    Bon OuiQuande, et méfie-toi des miroirs …

    • J’aime la façon dont tu expliques… merci, Glorfindel, c’est rassurant.

      Les miroirs ne sont pas toujours nos amis, mais les yeux de nos amis sont de beaux miroirs…

       

      Bonne fin de semaine, Glorfindel.

  54. Finalement, ce billet daté du 1er Mai n’est pas si poussiéreux que ça ….

    Tu lis Cervantes en version originale ? BRAVO, moi je dis « respect, Madame ! »

    Tu parles d’un Chevalier ? Le voici :

    • Je suis de plus en plus paresseuse de ce côté-là… Mais je devrais le relire aussi ainsi. Cela me ferait travailler un peu.

       

      Il est temps que je me mette à mes lectures, mais je n’ai pas encore terminé le récit de ma semaine de folies parisiennes. J’espère que tu ne m’en veux pas.

      Cette visite était tout à fait imprévue.

  55. Article publié de nouveau le 15 septembre 2011

  56. bonjour quichottine
    com avec clic droit, sinon impossible
    pour la fin du mois si les problème continue sur OB (très nombreux pour moi) mes 4 blog seront en hibernation longue durée.
    au profit de celui-ci
    passe une journée bises
    rené

  57. Et demain est un autre jour, les pages quelque part le savent, il y a des endroits où elle permettent de s’arrêter pour mieux repartir, le lendemain peut-être….
    Plaisir du livre fétiche que l’on connaît par cœur mais que l’on reprendra toujours car il vous colle à la peau et à l’âme surtout….

  58. Ma douce Quichottine, je me suis glissée dans tes mots ou tu reviens à ton premier amour.. un livre de ton chevalier.Tu as raison on peut avoir un contact physique avec le livre auquel on tient. Parfois cependant le miroir reflète tout de même nos pensées quand nous sommes tristes, le visage est grave! mais il ne cache malheureusement les affres du temps lol.
    J’ai eu mon premier grand amour à 15 ans avec le Requiem de Mozart.. un disque qui m’a fait grandir, frémir.
    Pour être défraichie mon enseigne l’est, mais il ne faut pas oublier que c’est un village médiéval et elle fait partie du patrimoine..
    douce journée mon amie et bisous tout plein
    le matelot de la terre ferme

    • Un sourire en te relisant aujourd’hui pour te répondre…

      Le Requiem de Mozart est une oeuvre musicale que j’aime beaucoup.

       

      Douce soirée et gros bisous à toi. Merci !

  59. A demain Quichottine, l’ambiance me plaît ici, à demain…

    • Merci, Adamante… C’est tout gentil.

      Que de jours se sont écoulés depuis ton message ! J’en suis désolée…