Fernando Pessoa (2)

Avertissement : Ce billet est long, je le sais. Vous pouvez le parcourir en sautant les citations (en portugais, mais la traduction est dans ma réponse au premier commentaire), sans suivre les liens proposés, ou vous pouvez vite refermer cette fenêtre en me faisant un « coucou » sur ma page blanche, si vous le désirez.

C’est ici.

Pour vous parler de Fernando Pessoa, de ce qu’il représente pour moi dans ma liste d’auteurs, il faut que je ressorte un très vieux cahier…

– Bleu ?

Non, en fait, il est un peu vert aujourd’hui, mais il a sans doute été bleu autrefois… il y a maintenant plus de trente ans.

Cette année-là, j’étais en faculté à Limoges. Je savourais les joies d’une vraie bibliothèque où je pouvais m’installer pour y passer des heures…

(Bien sûr, il n’y avait pas de fauteuil confortable ni de lutins de toutes les couleurs pour me tenir compagnie, mais j’y trouvais le calme nécessaire à la découverte d’autres mots que ceux que j’utilisais au quotidien.)

Je passais dans ses allées, je m’arrêtais devant les rayons de littérature étrangère, je cherchais les mots que l’on peut lire sans tout à fait les comprendre : la poésie.

En première année de licence d’espagnol, je me confrontais au portugais. C’était une obligation, et je venais de trouver que ce qu’elle m’apportait était agréable.

On m’avait parlé de Fernando Pessoa. En français, ce serait « Personne », vous savez ? J’y voyais le « Nemo » d’Ulysse chez les cyclopes.

(Ceux qui parlent portugais me diraient que je me trompais, que ce n’est pas du tout « personne », mais « la personne », l’être de chair et de sang.)

Moi, j’étais à une période de ma vie où j’aurais aimé pouvoir m’habiller de noir, me fondre dans la grisaille qui aurait bien mieux convenu à mes pensées que les couleurs vives, ce rose, ce vert prairie, ce jaune éblouissant que l’on m’avait offerts quand il avait fallu garnir ma garde-robe trop peu fournie d’ancienne pensionnaire. Aujourd’hui, j’aurais peut-être fait partie de ces adolescents « gothiques » qui effraient tant leurs parents.

Je voulais donc voir en lui quelqu’un qui n’aurait jamais existé, alors qu’en fait, c’était quelqu’un de fantastique.

Vous imaginez ? Un poète aux multiples facettes, un être qui était capable de m’émouvoir sous chacun de ses pseudonymes, de ses hétéronymes

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Je découvrais. Je recopiais inlassablement, après les avoir lus, les poèmes qui me plaisaient, parfois seulement pour une phrase comprise mieux que d’autres. Je me trompais souvent, je soupirais devant mon incompétence. Pourquoi n’étais-je donc pas capable d’écrire sans faute alors que j’avais le texte sous les yeux ?

Il m’arrivait de faire une pause, d’illustrer une des pages de mon cahier…

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– Tu avais dit que tu ne savais pas dessiner…

C’est vrai. J’avais trouvé un autre recueil : Les mains libres de Paul Éluard, illustré par Man Ray. Je ne faisais que de vagues croquis qui étaient bien loin de valoir les originaux. C’était une façon de me souvenir, de fixer sur ma page des images qui m’avaient attirée. Je ne pouvais pas faire de photocopies.

Je revenais toujours sur les vers de Fernando Pessoa, comme si j’avais en fond sonore les mélodies d’Heitor Villa-Lobos, merveilleusement interprétées à la guitare par Narciso Yepes. Je me serais peut-être isolée du monde avec un lecteur mp3 aujourd’hui, mais, à ce moment-là, nous n’en avions pas. Nous gardions notre musique dans la tête et dans le cœur. Elles étaient peu nombreuses mais elles comptaient beaucoup, nous ne passions pas forcément de l’une à l’autre en un clic.

Je lisais, c’était magique. Il me suffisait de quelques mots pour que je recopie un poème, en espérant pouvoir « tout » comprendre un jour.

Aujourd’hui, je le comprends si je ne le parle toujours pas. Je vous ai déjà montré les deux châteaux qui se faisaient face, mais ce n’est pas vraiment mon poème préféré.

Fernando Pessoa, c’est pour moi l’homme auquel Dieu refusa l’immensité du ciel dans Mensagem.

« Mas Deus não dá licença que partamos. »

Lorsqu’il s’appelle Álvaro de Campos, c’est celui qui rêve de n’être qu’une idée parce qu’il lui manque un sens pour s’accomplir vraiment.

« Não ser nada, ser uma figura de romance,

Sem vida, sem norte material, uma ideia,

Qualquier coisa que nada tornase útil u feia,

Uma sombra num chão irreal, um sonho num transe. »

(J’avais aimé, beaucoup, cette « chose qui ne puisse en rien devenir utile ou laide« .)

C’est celui qui regarde la maison d’en face, pleine de joie, de rires d’enfants, de chansons ; une maison où la nature et l’homme cohabitent à la perfection… Il la regarde avec la certitude de ne pas la connaître, de n’y être jamais allé. Il se coupe de ces autres qui ne sont pas lui, parce que ces autres ne ressentent pas ce qu’il ressent lui.

Et pourtant…

« Os outros nunca sentem.

Quem sente somos nós,

Sim, todos nós,

Até eu, que neste momento já não estou sentindo nada.

Nada! Não sei…

Um nada que dói … »

Ce « rien » qui faisait pourtant si mal, c’était pour moi l’une des plus belles choses que j’aie jamais trouvée
s dans un poème.

J’ai passé des heures à le lire, à copier sans relâche pour « l’après« … Je découvrais des secrets cachés entre la nuit et le jour, de ceux qu’il vaut mieux ne pas suivre si l’on ne veut pas se perdre

J’aimais cette parfaite communion avec la nature, je l’aimais, « Lui », lui qui pensait avoir été comme une herbe (bonne ou mauvaise ?) que personne n’avait arrachée.

Je me sentais comme lui, lorsque sous le nom d’Alberto Caeiro, il laissait des fleurs lui sourire.

« Pobres das flores dos canteiros dos jardins regulares.

Parecem ter medo da polícia…

Mas tão boas que florescem do mesmo modo

E têm o mesmo sorriso antigo

Que tiveram para o primeiro olhar do primeiro homem

Que as viu aparecidas e lhes tocou levemente

Para ver se elas falavam… »

Tant de douceur et de tendresse dans ces mots-là ! Comme j’ai aimé ces fleurs qui avaient l’air de craindre la police mais qui sont si belles qu’elles fleurissent de la même façon, avec le même sourire ancien qu’elles eurent devant le premier regard du premier homme qui les vit naître et qui les toucha légèrement pour voir si elles parlaient…

Et puis, je me sentais autre, vivante, en accord avec ce qui m’entourait, malgré toutes mes imperfections et mes doutes.

J’ai encadré chez moi l’un de ses poèmes, près d’une fleur séchée.

« Mas eu, em cuja alma se refletem

As forças todas do universo,

Em cuja reflexão emotiva e sacudida

Minuto a minuto, emoção a emoção,

Coisas antagônicas e absurdas se sucedem —

Eu o foco inútil de todas as realidades,

Eu o fantasma nascido de todas as sensações,

Eu o abstrato, eu o projetado no écran,

Eu a mulher legítima e triste do Conjunto

Eu sofro ser eu através disto tudo como ter sede sem ser de água. »

C’était mon préféré, ça l’est toujours… Un résumé de ce que chacun peut ressentir à un moment de sa vie, lorsqu’il se sait miroir des forces de l’univers, siège inutile de toutes les réalités, fantôme né de toutes les sensations, … juste un reflet, une ombre, un personnage que l’on regarde se mouvoir sur un écran.

« Je est un autre » avait écrit Arthur Rimbaud. Moi, je cherchais à savoir qui était mon « Je ».

Peut-être Fernando Pessoa restera-t-il pour moi un Petit Prince d’ailleurs, dont l’eau ne pouvait étancher la soif et qui savait parler aux fleurs.

(Les traductions des poèmes portugais cités, sont dans ma réponse au commentaire d’Adamante.)

128 commentaires à propos de “Fernando Pessoa (2)”

  1. Bonsoir Quichottine, je n’ai pas trouvé long cet article, je n’ai qu’un regret : ne pas comprendre assez bien l’espagnol pour goûter les poèmes comme je l’aimerais, mais tu en tire si bien à chaque fois l’essence que cela est supportable. Un grand merci, dans le calme de la nuit j’apprécie cette lecture. Amitiés

    • Oups ! C’est de ma faute… J’avais prévu, à l’origine, de donner quelques traductions dans un premier commentaire. J’ai laissé passer l’heure.

      Voici donc les traductions non scientifiques des phrases citées :

      1. « Mais Dieu n’autorise pas notre départ »

      2. « N’être rien, être un personnage de roman, / Sans vie, sans mort matérielle, une idée, / Une chose que rien ne puisse rendre utile ou laide, / Une ombre sur un sol irréel, un songe épouvanté. »

      3. « Les autres ne sentent jamais. // Ceux qui sentent, c’est nous, /Oui, nous tous; /Jusqu’à moi, qui en ce moment ne sens déjà plus rien. / Rien ! Je ne sais… / Un rien qui fait mal. »

      4. « Pauvres fleurs dans les jardins à la française. /Elles ont l’air d’avoir peur de la police… / Mais si belles qu’elles fleurissent de la même façon / et ont le même sourire ancien / Qu’elles eurent pour le premier regard du premier homme / Qui les vit apparaître et les toucha légèrement / Pour voir si elles parlaient… »

      5. « Mais moi, [en laquelle] âme se reflètent / Toutes les forces de l’univers, / [en laquelle] pensée émotive et brusque / de minute en minute, d’émotion en émotion / des choses antagoniques et absurdes se succèdent / Moi, le foyer inutile de toutes les réalités / Moi, le fantôme né de toutes les sensations, / Moi l’abstrait, moi le projeté sur un écran / Moi l’épouse légitime et triste du Couple  / Moi, je souffre d’être moi à travers tout cela comme d’avoir soif sans que ce soit d’eau. »

      (Difficile de traduire la tournure portugaise « em cuja alma ». J’aurais dû écrire « Moi, dont l’âme est le reflet de toutes les forces de l’univers » mais j’étais embêtée pour la suite… alors, il faudra se contenter de cette traduction plus qu’imparfaite.)

      Merci d’avoir lu… Amicalement à toi.

  2. Allo Quichottine, mon avis: pas assez long, surtout sur Pessoa, j’aurais dégusté des heures encore.. Je l’aime beaucoup et cete manière dont tu en parle, très perso est agréable à lire. Il frayait avec les forces de la nature, on le sent bien, j’aurais aimé le connaître. Merci.. Gros bisous

  3. allo quchottine,

    je decouvre ton blog via liza,

    tres interessant ce billet. 

    je ne trouve pas qu il est long mais beau….

  4. Dans ma boulimie de lecture j’ai rencontré Pessoa, j’ai aimé ses écrits et je m’aperçois qu’il ne m’en reste rien d’autre qu’une grande douceur à l’évocation de son nom. Il faudrait toujours lire comme tu l’as fait, avec un crayon à la main, pour capturer les phrases les plus significatives d’une oeuvre. Mais pour lui, c’est bien difficile tant ses écrits sont divers.

    • Merci pour ce partage, Olivier.

      Je sais qu’il n’est pas toujours possible de noter…

      J’ai cherché chez toi ce matin le bug que tu avais eu dans tes commentaires, je voulais en parler sur le forum… Mais je ne l’ai pas trouvé. Je suppose que c’était sur le billet que tu as supprimé. Ce n’est pas grave.

      Passe une bonne journée. Bisous.

  5. Je ne connaissais pas du tout ce poète !

    Merci pour tes traductions ci-dessus car je comprends un peu l’espagnol, mais pas suffisamment pour goûter la beauté des mots…   🙂

    Je suis admirative devant tes cahiers d’adolescente. Ton dessin de la dame en robe longue est très beau….

    Bonne journée Quichottine ! Bisous !

    • Sourire, Marie.

      Pessoa est un poète portugais. Même si les mots se ressemblent un peu, ce n’est pas vraiment la même langue.

      Pour les dessins, je ne faisais que copier ceux de Man Ray dans Les Mains libres de Paul Eluard.

      Si un jour tu vois le livre, regarde, la dame en robe longue est à la page 32 et illustre le poème « L’Aventure »

      « Prends garde c’est l’instant où se rompent les digues
      C’est l’intant échappé aux processions du temps
      Où l’on joue une aurore contre une naissance

      Bats la campagne
      Comme un éclair

      Répands tes mains
      sur un visage sans raison
      Connais ce qui n’est pas à ton image
      Doute de toi
      Connais la terre de ton coeur
      Que germe le feu qui te brûle

      Que fleurisse ton oeil
      Lumière. »

      Bonne journée à toi aussi, Marie. Bisous.

  6. Dommage que ses poèmes ne soient que pour toi, et ceux qui comprennent la langue.

    J’espère que vous allez bien, pour nous, il y a un mieux et c’est déjà beaucoup.

    Bises de nous deux et bonne journée.

    • J’avais omis de préciser que la traduction était dans un commentaire.

      Mais je la mettrai dans le texte la prochaine fois.

      Bonne nouvelle aujourd’hui : je viens de récupérer mes lunettes et c’est quand même bien plus facile pour lire !

      Bisous et bonne soirée à vous deux.

  7. Je ne savais pas Quichottine que tu étais Lusophone! pour moi Fernando Pessoa est un peu le Romain Gary, plus par sa personnalité que par son oeuvre que je découvre un peu mieux avec tes confidences de jeunesse. Fado et Saudade résonnent souvent les après midi quand je suis à la maison, et m^me si je ne comprends pas les paroles, je ne lis pas en écoutant cette musique, c’est un choix pour me mettre dans une ambiance que j’aime.Elle a remplacé le blues de mon adolescence!

    j’aime bien quand tu écris qu’on peut lire la poésie sans vraiment la comprendre, un peu comme un voyage sans carte au jour le jour.

    Bises et passe une bonne journée, comme c’est précieux de garder ces cahiers de jeunesse.

    • Je le lis, j’adore l’écouter, je le comprends, mais, hélas, je ne l’ai pas assez étudié pour pouvoir l’écrire correctement. J’aime le son de cette langue et la culture portugaise. J’aime toujours m’y plonger.

      Un voyage sans carte au jour le jour… c’est une belle comparaison.

      Belle soirée à toi Pierre. J’ignore si tu as gardé des cahiers, je sais que j’en ai peu, mais que j’y tiens. J’ai gardé ceux de mes enfants jusqu’à ce qu’ils décident eux-même de ce qu’ils voulaient en faire.

  8. Merci, je viens de lire la traduction que je mets en marque-pages pour relire à tête reposée. Bises de nous deux .

    • Merci. Si un jour tu le lis, tu me diras lequel de ses hétéronymes te plaît le plus ?

      Amicalement à toi.

  9. J’ai tout lu, du moins ce qui est en français mais sans suivre tes liens (j’y reviendrai) à part le dernier. Je te dis donc « bravo pour ce petit bonheur ».

    Il y a autant à lire chez toi que dans une bibliothèque. Je crois que je vais m’y perdre de plus en plus souvent.

    Je file. Le samedi est le jour des visites (maison de retraite et chez mes parents). A bientôt. Bon weekend.

    • J’espère que tu auras passé un bon samedi malgré ces visites qui peuvent être éprouvantes.

      Merci pour tes mots.

      Bonne fin de semaine à toi aussi.

  10. Ce n’est jamais trop long quand c’est intéressant, je trouve juste dommage de ne pas comprendre l’espagnol. J’ai bien aimé ce récit. Bon dimanche

    • Pardon… Je n’avais pas précisé que les traductions étaient dans ma réponse au premier commentaire.

      Le portugais étant une langue que je maîtrise mal, je n’avais pas mis les traductions dans l’article, mais je devais le signaler. Voilà qui est fait. Merci.

      Je suis contente que ma page te plaise. Bonne fin de semaine à toi.

  11. Merci pour la découverte et chapeau pour ton érudition, je ne connaissais que son nom mais aucune de ses oeuvres.

    Passe une bonne soirée.

    Bises

  12. C’est à ce moment-là que je regrette qu’un de mes grands-pères ne m’ait pas initiée à sa langue d’origine …

    Si les paroles d’un poème peuvent être traduites, est-ce possible d’en convertir sa musique ?

    Je te remercie beaucoup, Quichottine ; par les deux billets et les traductions tu offres un accès à la poésie de Fernando Pessoa. 

    Bises et bonne fin de journée.

    • Traduire la poésie demande une grande maîtrise de la langue, je crois, et une grande sensibilité.

      Je reste persuadée que seuls les plus grands traducteurs y arrivent.

      Tu vois, pour la poésie, je pense que les textes devraient être mis en vis à vis, mais pas seulement. Le texte original devrait bénéficier d’une version oralisée… Parce que rien d’autre ne peut donner au lecteur d’une traduction l’idée de ce qu’était le poème original.

      Bises et bonne fin de journée à toi aussi. Merci pour tes mots.

  13. Je restes un peu à côté de mes pompes, c’est dommage, sans la traduction c’est frustrant même si on comprends un peu et que tu en dise un peu aussi,  je suis sûre que c’est un très grand poète

    En tout cas Eluard, j’aime, beaucoup…

    • Excuse-moi, Marine.

      Les traductions sont dans ma réponse au premier commentaire.

      Je ferai autrement la prochaine fois, je suis navrée.

  14. Le bug c’est dans le corps de l’article, que dis-je des articles, c’est pourquoi j’ai publié non pas un billet consacré à Esartulinoc mais TROIS  dont deux complètement ahurissants. Ils se suivent, le bon est entre les deux « bugués ».

    • Je les ai vus, Olivier. Ce que je recherchais, c’était le bug, tu te souviens ? Celui qui avait montré la réponse que tu me faisais dans le commentaire suivant…

      Ce n’est pas grave. Bonne soirée à toi.

  15. Ah surtout ne t’excuses pas je n’avais pas compris , c’est de ma faute je n’avais pas assez creusé je sais que chez toi il y a plein de passages secrets…

    Il faut dire que Julie nous a réveillé trois fois cette nuit et fait lever à 6 heures, bon ce n’est pas tous les jours, mais je suis un peu au radar vu que je m’étais couchée tard ! Je vais me rattraper ce soir !

    Bisous Quichott (quelle râleuse cette Zoupie)

    • Ma pauvre ! Je sais ce que c’est… alors, j’espère que tu pourras prendre un peu de repos cette nuit.

      Bisous, Zoupie. Merci !

  16. J’aime bien l’ambiance de la bibiothèque, le choix du livre, la comparaison avec aujourd’hui.

    bonne soirée

    clem

  17. c’est grâce à toi que j’ai découvert cet auteur. Merci

    J’aime bcp cet article qui parle un peu de toi aussi. Bises  VITA

  18. Les poèmes, en général, sont les textes les moins prisés des adolescents… à moins d’avoir une soif de culture littéraire complète et d’être doté d’une grande sensibilité. Ce que tu as ma Quichottine.
    Désolée de t’avoir  rendue un peu « muette »sur mon dernier billet… et pourtant, je connais une jeune fille gothique qui adore ce genre « d’humour »…

    Bon week-end. GROS BISOUS.

    • C’est que je ne crois pas être vraiment « gothique », finalement.

      J’avoue avoir été secouée par cette vidéo.

      Passe une belle soirée, Marité. Gros bisous.

  19. Un très beau billet, même si comme moi on ne comprend pas l’espagnol mais ce que tu dis de cet auteur que je ne connaissais pas est émouvant. Quel souvenir ce cahier avec tes souvenirs que tu as gardé. J’ai écrit un journal pendant longtemps quand j’étais jeune, j’y ai écrit chaque jour et je collais des souvenirs en image. J’ai tout jeté comme pour me débarasser de cette période bien noire pour moi…. Aujourd’hui je le regrette. Bisous

    • J’ai retouché mon billet, Martine. En fait, je me suis trompée en pensant que les traductions des citations en portugais n’étaient pas forcément nécessaires. Les traductions étaient dans ma réponse à Adamante (premier commentaire)

      Je n’ai conservé que quelques cahiers de poème, quelques essais d’écriture, c’est trop peu et je le regrette un peu aujourd’hui.

      Merci pour ce partage, Martine. C’est vrai que parfois il faut se séparer de ce qui évoque trop de mauvais souvenirs.

      Passe une belle soirée. Bisous.

  20. Les mots construisent des montagnes inaccessibles

    Ils tissent des fleuves puissants

    Ils créent le mystère de planètes sauvages

    Les mots deviennent des couffins d’amour

    Et des rondes d’enfants.

  21. Tu parles avec passion de cet poète !Il a véritablement marqué ta jeunesse .J’ai lu la traduction; il me semble que c’était un eprit tourmenté qui cherchait l’absolu.

    J’aime bien ‘les fleurs » qui avaient l’air de craindre  la police »: parce qu’elles sont alignées? trop en ordre ? (je demande cela car je n’aime pas l’ordonnance des jardins à la française !)

    Narciso Yepes ; un délice! C’est un grand voyage que tu nous fais parcourir dans tes coups de coeur   littéraires ! merci pour cela; bisous

    • Très tourmenté… oui, c’est vrai.

      Mais je dois avouer aussi qu’une lecture récente de ses poèmes traduits m’a laissée plus hésitante.

      Je crois que je préférais le presque mystère de mes premières lectures, même si globalement je n’ai pas été déçue.

      Il n’aimait pas non plus les jardins à la française, et je le comprends…

      Merci d’avoir lu avec autant d’attention, Fanfan.

      Bisous et bonne soirée à toi.

  22. Bonnjour Quichottine,

    Trop long? Que nenni gente dame!  Je ne connais pas cet auteur et mon espagnol est bien rouillé. Merci pour la traduction. J’aime beaucoup ce que l’on devine derrières ses mots…

    Merci Quichottine , merci

    Bisous

    Bon dimanche

    Martine

    • L’espagnol aurait permis certaines analogies, mais le portugais aurait été mieux.

      Merci à toi pour ta lecture et ces mots laissés pour moi.

      Bisous et bonne soirée à toi.

  23. Je suis revenue lire comme il faut, quand je garde mes petits-enfants des fois je lis trop vite. Tout était bien clair dans ton billet et j’ai lu le poème en français.Bonne fin de dimanche, ici il neige à plein ciel.

    • Merci, Solange, c’est tout gentil d’être revenue.

      Neiger à plein ciel… nous aurons de la neige de nouveau ici aussi dans le milieu de la semaine… c’est ce que dit la météo.

      Prends bien soin de toi surtout… ne prends pas froid.

  24. Tout en lisant ce texte je pensais qu’il était dommage que je ne comprenne pas le sens de ces poèmes… Je me disais qu’il me faudrait faire des copier/coller et faire travailler « Google traduction »…. Mais tu as répondu spontanément à ma demande silencieuse en commentant le petit mot d’Adamante. Merci Quichottine. J’aime beaucoup ce que le  poète dit des fleurs à la française…

    Ton amour de ce poète transparaît vraiment dans tes lignes. On sent ton amour de l’homme et de ses mots… C’est un article plein de chaleur et qui ne semble pas long du tout.

    Je ne connais pas l’espagnol, ni le portugais. Seulement un petit mot que je peux ajouter ici : « obrigada »

    Bises à toi Quichottine.

    • Obrigada, Oxygène.

      Merci beaucoup pour ta lecture attentive, pour les liens suivis.

      Je suis contente que tu ne l’aies pas trouvé trop long.

      Bonne fin de soirée et bises à toi aussi.

  25. Tu ne parles pas le portugais mais tu le comprends, c’est déja beaucoup

    moi je ne sais ni le parler, ni le comprendre, merci de nous faire découvrir cet auteur, poète.

    Je crois que plus ou moins, on cherche tous notre « je », il change tout dépend de notre humeur, de certaines circonstances

    Je te fais de gros bisous

    • Merci pour ces mots, Corinne.

      Tu as raison, notre « moi » comporte de multiples facettes.

      Plein de bises à vous partager.

  26. J’ai découvert Pessoa par le livre de l’intranquillité. J’y reviens de temps à autre, ouvrant une page au hasard et lisant les premiers mots qui viennent et à chaque fois j’y trouve de quoi me nourrir. Par exemple, là tout de suite :

    « La vie est un voyage expérimental, accompli involontairement »

    Merci pour ton article.

    • Il fait partie de ceux que j’aime lire aussi, au hasard, en ouvrant une page…

      Merci à toi pour ce partage.

  27. oh la la il t’a vraiment marqué

    vu cette façon de décrire tes émotions

    tu es plus ou moins polyglotte, je trouve cela merveilleux

    parfois cela m’arrive de m’habiller presqu’en gothique (rires)

    je te taquine 

    j’ai été ravie de découvrir cet homme, ce poète…

    je te souhaite une très belle journée de samedi

    bisous 

    • Plus ou moins… Je parle Français, ce qui est tout à fait normal, je parle espagnol parce que c’est ma langue de cœur, je comprends le portugais, même si j’ai encore besoin d’un dictionnaire pour certains mots, j’ai un peu plus de difficulté pour l’anglais, parce que c’est une langue pour laquelle je ne fais aucun effort, je le reconnais… et j’aime écouter d’autres langues, parce qu’elles ont un rythme différent du mien et que pourtant je m’y retrouve.

      Sourire… je t’imagine.. Et j’aime bien quand on me taquine gentiment.

      Merci pour ce partage, Sonya.

      Belle journée à toi aussi. Bisous.

  28. bonjour quichottine sur a te lire (non pas long) l’auteur ta marqué, une sorte de communions

    je n’ai jamais trouvé mon (je) mais c’est qu’il y a tellement de domaine qui me passione

    passe un bon samedi

    • Je crois que c’est quelque chose que nous ne trouverons jamais vraiment, et c’est peut-être tant mieux.

      Passe une beau samedi aussi, René.

  29. Je ne connaissais pas du tout !

    (Une petite réflexion : j’ai eu ma période goth ! )

    Bon week-end ! Bisoux

    dom

    • Sourire… Merci pour ce partage, Dom.

      Bisous et bon weekend à toi aussi.

      (Maintenant, tu es un petit ange bleu… c’est joli aussi !)

  30. Jamais trop long les articles chez toi , tu as toujours un moyen de nous agripper et on ne peut pas se retirer aussi vite qu’on le voudrait parfois…..mais on decouvre des lectures completement inconnues

    merci donc pour ce grand partage

    bisesQuichottine

    • Merci à toi pour ces mots qui me rassurent…

      Tant que vous y trouvez votre compte, tout va bien.

      Bises et bonne journée à toi, Canelle.

  31. Ton billet est plein d’émotion, on découvre un peu de ce « je » que tu as cherché.

    Et tu dessines bien en plus!

    Ziboux Quichottine

    • Merci, Kri… (Mais ce n’est pas du dessin, c’est de la « copie », à défaut de photocopie.)

      Bisous à toi aussi.

  32. Merci Quichottine, pour cette traduction, je l’emporte avec moi. Et je constate en me relisant que j’ai zappé le s à « tu en tires« , il m’arrive parfois d’oublier un mot, rien n’est clair quand je me relis, ce n’est qu’après… bon cela ne fera pas s’écrouler l’académie, mais enfin… Belle journée à toi.

    • Ne t’en fais pas, ça m’arrive souvent, c’est un problème de clavier et de vitesse de frappe.

      … ou alors, ce sont de petits lutins malicieux qui s’amusent à ôter certaines lettres, ne t’en fais pas.

      Belle soirée à toi.

  33. tu dois avoir un stock de bouquins et de cahiers dans ton grenier….! ! !

  34. et tu écrivais avec de l’encre turquoise…moi aussi, mais les profs nous l’interdisaient par ce qu’il paraît que c’était moins lisible….euh! 2 commentaires, parce que j’ai reçu 2 fois l’article…oui, je sais, c’est quand tu l’as édité et que tu reviens dessus pour corriger quelque chose et qu’ensuite tu le ré-édite, je reçois un avis pour chaque voyage…

    • Un décor dans mon cahier… mais pour le travail à rendre, je ne pouvais pas.

      Aujourd’hui, pas de problème, à la fac, tu rends tout tapé sur ordinateur. Sauf les copies d’examen…

      Pardon pour ce second avis reçu… C’est ma faute, OB avait du retard et j’ai cru ne pas l’avoir envoyé…

  35. Pessoa est un écrivain à l’oeuvre et à la personnalité complexe. Je ne l’associerais guère à un « Petit Prince »… Enfin! si je le faisais, ma comparaison s’apparenterait avec celle  d’ un Prince déchu, disparu prématurément d’une cyrrhose du foie.

    • Je souris… Tu as tout à fait raison, je sais bien. Mais j’ai le fichu défaut de ne jamais regarder la biographie d’un auteur avant de bien connaître son œuvre.

      C’est un problème pour moi… Je m’attache aux mots, et, lorsque je parle d’un auteur, je vois ce que j’ai lu de lui, et pas forcément l’être vivant qu’il y avait derrière.

      Sinon, je ne parlerais plus jamais d’Hugo, lui qui a eu tant de nègres…

      Il y a des auteurs qui sont de fieffés salauds et dont j’aime l’œuvre, parce que je ne les connaissais pas… Inversement, il y a des écrivains que j’ai rencontrés par hasard et que je n’ai pas du tout envie de lire maintenant alors que leur œuvre m’aurait peut-être plu si je ne les avais pas rencontrés.

  36. ce qu’elle est belle l’exaltation qui ressort de ce billet qui méritait bien quelques lignes de plus qu’à l’accoutumée  

    Un auteur que  je ne connaissais point, c’eût été il y a quelques années auparavant j’aurai couru jusqu’à la bibliothèque la plus proche pour le découvrir…

    je t’embrasse très très fort, bon WE

    • Si un jour tu passes à côté…

      Je n’aime pas « tout » de lui, comme souvent quand il s’agit de poésie, mais je me sens en pays de connaissance. Des mots où je suis bien.

      Je t’embrasse très très fort aussi, Solyzaan. Merci.

  37. Beaucoup d’émotions ma Quichottine pour en parler. Bravo. Bises et bon samedi

  38. Lorsque je vais sur un blog je lis toujours, c’est pourquoi ne pouvant te lire commej’aime à le fairec ar ma contracture ne mel aisse ni repos ni cesse, je reviendrai plus tBises mon amie

    • À plus tard, Nettoue, quand tu pourras. Ne t’en fais pas et surtout prends bien soin de toi.

      Bisous tout plein.

  39. Alors Quichottine a eu sa période gothique avant l’heure 🙂 C’est toi qui a écrit et illustré ces carnets , une jolie écriture je trouve et en plus tu comprends le portuguais 😉

    Bonne soirée Quiche’ Bisous

    • En quelque sorte…

      Je le comprends, c’est vrai, mais sans aucun doute moins bien que l’espagnol.

      Bonne soirée à toi, Urban. Bisous.

  40. bonjour quichottine, je suis d’accord avec ta réponse a mon com.

    beaucoup d’autre sont aussi impatient d’etre en janvier

    passe un bon dimanche

  41. Bonjour Quichottine

    Je ne sais plus ce que j’ai lu de cet auteur, en français bien entendu.  Un roman, pas de poêmes.   Comme je te comprends d’avoir voulu apprendre le portugais quand tu connais l’Espagnol.   Il y a eu tellemment de luttes entre ces deux peuples qu’il est préférable de parler français à Lisbonne qu’espagnol.

    Nous avons fait un merveilleux voyage au printemps, flânant à pied dans un Lisbonne des petites gens, nous perdant sur les petites routes de l’Alentejo, déjà écrasées de soleil, visitant les églises et les vignes suspendues de Porto !! 

    Mon Portugais était rudimentaire, mes chuintements dérisoires, mais le fait de ne pas prononcer un mot d’espagnol nous a valu le plus chaleureux des accueils.

    Je trouve qu’il y a beaucoup de tristesse dans ces lignes, où l’absurdité de l’existence surgit tout à coup.   Il ne devait pas être facile à vivre, ce personnage là.

    Bises du grillon

    • Je ne suis jamais allée au Portugal, mais je crois que j’aimerais, surtout depuis que j’ai été en Galice.

      Je suppose que l’on peut y retrouver certains paysages.

      L’histoire est lourde entre les deux pays, c’est vrai… J’y penserai si je vais un jour là-bas, j’essaierai le portugais, et, si c’est trop loin dans mes souvenirs, je parlerai français.

      En Espagne, souvent, il vaut mieux parler anglais que français… Traces d’anciens griefs, pas si anciens, en fait.

      L’homme devait être invivable… c’est certain.

      Je l’aime,  en tant que poète, mais en aucun cas je n’aurais aimé être de celles qui vivaient près de lui.

      Merci pour tes mots et ce partage de souvenirs, Christian.

      Bises à toi aussi.

  42. les copies qui ne sont plus écrites à la main!…quel scandale!…tout fou le camp ! alors que c’est si jolie : une écriture au Waterman plume « or »..le rêve de tout écolier de l’époque…que même on avait pas les moyens, mais qu’on en rêvait…de se les faire offrir pour la grande communion ou pour la confirmation,…et ça ne faisait pas de paté…..d’encre…même le bleu-marine les profs ils ne voulaient pas , pour la couleur de l’encre je parle, non ils voulaient de l’encre noire, c’était pas beau…mais je les soupçonne de ne pas voir trés clair, d’être un peu biglouche ou de vouloir faire des économies de lumière…pour lire…tu suis ? j’aime encore bien quand c’est tout décousu comme ce matin, surtout si tu ne te souviens pas des précédents commentaires……..bon dimanche.

    • Heureusement qu’à l’école on écrit encore à la main… Même s’il est parfois difficile de déchiffrer certaines copies.

      L’encre bleu turquoise était absolument proscrite… Aujourd’hui, il y a des instituteurs qui abhorrent le rouge et corrigent avec ce bleu-là.

      T’en fais pas, pour l’instant, je suis…

      Passe une bonne soirée.

  43. tu as bien raison

    de recopier les poèmes qui te plaisent

    😉

    bisous

    bon dimanche

    et bons préparatifs de fête….

    bientôt..

    christelle

  44. Tu ne cotoyais pas les pires livres on dirait 

    Pour moi, Pessoa c’était un cavalier émérite.

    Ton article m’a bien intéressée. Et tous les gothiques ne font pas peur à leurs parents, mais tu le sais. 

    bon dimanche!

    • Ben… j’ai bien dû en côtoyer aussi.

      Sourire en te lisant… C’est vrai que nous avons chacun des images parfois différentes d’un auteur.

      Je n’ai pas tout lu de lui, et, en particulier, il me manque ses récits philosophiques que je crois j’aimerais lire aujourd’hui.

      C’est vrai que tous ne font pas peur…

      Passe une belle soirée, Aude. Merci pour ce partage.

  45. En lisant les commentaires d’hier et d’aujourd’hui, je me suis rendu compte qu’il fallait à tout pris spécifier que les citations étaient en portugais, et cela, au début de ma page, pour qu’il n’y ait plus d’ambiguïté.

    J’ai donc modifié l’article en conséquence.

    Y penser pour une prochaine fois.

    • Un manque certain.

      Il ne suffisait pas de parler de ton apprentissage du portugais pour que l’on pense à coup sûr que cet auteur l’était et qu’il écrivait dans sa langue.

      Pfttt ! Ce sera mieux la prochaine fois.

  46. Cette fois j’ai pris mon temps, et j’ai bien fait ! Tu mets tout très bien en place et la lecture est aisée et dans ce cas jamais trop longue !

    Merci Quichottine.

    Non dimanche et bises

  47. je retrouve beaucoup de l’ocitan dans ces textes, la musicalité est la même

    bises Quichottine et bonne soirée

  48. bonjour quichottine, bravo tu est la première un donner un début de bonne réponse.

    la réponse complete est en ligne

    passe un bon lundi

    • Merci, René. Je l’ai lue et ça m’a fait plaisir de voir que je l’avais en partie trouvée.

      Bonne journée à toi aussi.

  49. Merci Quichottine pour ce partage. Non seulement c’est de la très belle poésie que tu fais découvrir ici à la plupart de tes lecteurs, mais en plus on en apprend autant sur ton « toi » dans cet article que dans ton dernier portrait !…
    Passe une belle semaine, bisous

    • Merci à toi de lire … et de partager tes sentiments avec tant de gentillesse.

      Douce semaine à toi aussi. Bisous.

  50. Je suis bien ignorante car je ne connais absolument pas… Merci à toi de me l’apprendre…

    Bonne fin de journée Quichottine.

    • Ce n’est pas être ignorante, Marie.

      Nul ne peut tout connaître et la poésie portugaise n’est pas du tout présente dans les livres de classe.

      Je ne l’ai découverte qu’à l’université, et seulement parce que mes études me conduisaient vers la littérature ibérique et hispano-américaine.

      Sinon, je n’aurais sans doute jamais entendu parler de Pessoa…

      J’ignore tout ou presque de la littérature celtique. Je suppose que tu la connais davantage.

      Bonne fin de journée à toi aussi. Merci pour ce partage.

  51. J’ai alors lu tout ce qui m’est tombé sous la main.

  52. je t’imagine en gothique….sourire…..

    j’aimerai apprendre correctement l’espagnol pour lire tous ceux que j’aime comme Machado dans leur langue maternelle……..

    • Ah oui… ? Penses-tu que ça m’irait encore aujourd’hui ?

      Te ayudaré si quieres, Cariña. Pero para eso tendré que verte algunas veces.

      Je comprends que tu en aies envie. J’aimerais parler allemand pour les mêmes raisons.

      Passe un bon dimanche, Mahina. Bisous.

  53. je disais cela en souriant… non, en fait, je ne t’aurai pas imaginer en gothique… , ta douceur ne va pas avec ce style, et cette douceur, tu devais déjà l’avoir, non? Et maintenant?? oh non!!!!

    • Je ne sais pas… Maman autrefois me disais que j’étais telle un volcan… il valait mieux ne pas me mettre en éruption.

      Aujourd’hui, je me maîtrise davantage. J’ai appris qu’il ne servait à rien d’être « trop » en colère…

      Mais je souriais aussi… Le gothique ne me plaît qu’en écriture.