J’aurais pu aller au Café de Flore… m’asseoir un moment, prendre une boisson chaude. Je me serais appelée Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir… Vous imaginez ?
– Non… pas vraiment.
Vous avez raison, et pourtant, ce haut lieu de la littérature et de la philosophie n’était pas loin, juste de l’autre côté de la rue.
Me croirez-vous si je vous dis que je n’y suis pas entrée ?
Je me suis arrêtée, tout près, le temps de lire un panneau de la Ville de Paris.
– C’est trop petit, là ! Tu exagères toujours, comment veux-tu qu’on puisse lire ? Il faudrait être mouche ou fourmi !
Vous ne savez pas que l’on peut aussi, lorsqu’elles sont petites, cliquer sur les images pour les voir en plus grand ?
Là, vous pouvez, au moins pour celle-ci !
C’est l’histoire de Paris…
– Non, celle de ce café, avec une majuscule. Tu n’y es vraiment jamais entrée ?
Si une fois, j’y ai pris…
– Un café ?
Non, un chocolat, tout chaud. Il faisait froid dehors.
Samedi dernier, il faisait froid aussi, froid et humide. Mais cela n’avait pas effrayé les badauds. Ils venaient faire leur marché sur la place Saint Sulpice, sous le regard bienveillant de Bossuet.
–Tu es sûre que c’était Bossuet, là ? Et qu’il regardait tout ce bric-à-brac avec bienveillance ? Ne prends-tu pas beaucoup de risques en écrivant cela dans un compte-rendu tout à fait « public » et qui se veut sérieux ?
Sérieux ? Qui a dit que tout était vrai et sérieux dans ce que je raconte ? J’ai voulu imaginer que Bossuet était content que des gens venus de très loin se retrouvent pour parler poésie !
– Mais tu crois que c’était facile de s’y retrouver ? Justement, tiens, avec toutes ces baraques de fête foraine, ces étals de marchés, à peine couverts…?
Eh bien oui… il suffisait de pouvoir lire un plan et de savoir un peu ce qu’on voulait, comme dans tous les marchés.
– Un marché d’éditeurs… Certains trouvent ça très nul.
Et d’autres ça très bien, forcément… Ce ne serait pas drôle si tout le monde avait la même opinion sur les événements.
– Et toi ? Tu as aimé ?
Moi ?
– Oui, bien sûr, toi ! C’est bien toi qui voulait nous y conduire pour une dédicace…
C’est vrai, je vous l’avais dit. Eh bien, le marché, c’était cela : des images, plein… des sons aussi, parce que, comme le dit si bien Dany, la poésie doit être dite et entendue…
– Elle dit ça, Dany ?
Non, pas tout à fait, j’abrège… Elle dit :
Et j’espère que les poètes vont dire leurs poèmes à haute voix…. la poésie a besoin d’être entendue!
À ce soir alors!
Moi je vais semer des cailloux dans ma rigole pour bien drainer les gouttes de pluie!
Qu’est ce que je rigole! lol
Bises
Dany
Commentaire n°15 posté par Ionard le 19/06/2010 à 09h05
Il y avait des stands, et un podium, aussi, pour les animations. Mais il n’y avait rien à gagner, seulement des mots, glanés ça et là, des images à s’en emplir les yeux et la carte mémoire de son APN si l’on voulait, quelques bribes de phrases, écoutées distraitement ou plus sérieusement, un carnet à la main.
Des acteurs déclamaient des poèmes… des musiciens jouaient. Je me suis assise pour un solo de violoncelle. C’était très beau.
J’écoutais… J’ignorais les noms, cela m’était égal. Ce que je voyais, c’était une jeune femme en robe du soir qui presque seule sur l’estrade avait réussi l’impossible. Un silence religieux l’accompagnait. C’est vrai…
Si vous croyez que c’est facile d’obtenir le silence quand tout le monde a envie de discuter !
Je vois bien que vous voulez savoir quand même… Eh bien, là, sur le podium, à l’heure où je suis passée, où je me suis assise, on disait des poèmes d’Yves Bonnefoy… et, un peu plus tard, c’est Raphaëlle Murer qui jouait du violoncelle. C’était beau, très beau.
Vous savez bien que j’aime le son du violoncelle !
Alors, j’ai oublié pendant un temps ce que je venais faire. J’écoutais, je rêvais… Paris n’existait plus, plus de bouchons, plus de foule, juste le son de l’archet sur les cordes.
– Dis, Quichottine ! Tu ne te rends pas compte, mais le temps passe… tu n’as encore rien dit ou presque de ce marché.
J’ai dit le principal.
Il y avait des éditeurs, plein. Les plus grands étaient là : Gallimard, Flammarion, tous ceux qui ont la chance de publier les œuvres au programme… Mais ils n’étaient pas seuls, bien entendu. C’était le rendez-vous de tous ceux qui y croient encore un peu, qui se font plaisir en publiant de très beaux livres, ou qui font en sorte que la poésie soit accessible à tous.
La poésie, je crois, c’est un état d’esprit.
J’aime les troubadours, les bardes, les trouvères, ceux qui allaient de ville en ville, de village en hameau, pour raconter des histoires, des poèmes… les Chansons de Geste. Les héros s’appelaient Roland – chez nous – ou Rodrigo Diaz de Vivar en Espagne.
Ces héros existèrent vraiment avant de devenir des chevaliers de légendes à travers de longs poèmes que l’on disait à la veillée.
– Es-tu sûre de ne pas digresser là ? Tu as changé d’histoire je crois ! Où es-tu, maintenant, dis, Quichottine ?
Je ne sais pas. Je pense à cet homme qui passait dans les allées, qui distribuait à qui voulait une feuille de papier pliée en deux. Un poème, un portrait, un nom, le sien, sans doute… Je ne sais.
Je suis loin du marché encore un peu. Je pense à l’affiche placardée près de l’une des entrées de la place.
Un chat, un chat au regard étonné, à la queue interrogative… (L’artiste s’appelle Pierre Boissier. Le poème est d’Henri Monnier.)
Je suis un peu perdue. Trop de monde, trop de livres…
Il n’est pas encore l’heure de mon rendez-vous.
(à suivre)
…
Tu nous fais languir, là … tu nous balades !
Bon début de semaine ! Bisoux.
J’adore ta tortue qui promène son escargot…
Je vous raconte, ce n’est pas pareil… Tu voudrais que la fin de l’histoire arrive plus vite ?
Bisous et bon début de semaine à toi aussi, Dom. Merci.
Un beau prélude à la rencontre…. Le café de flore je passe souvent devant. On aurait pu l’oublier, aujourd’hui c’est l’été. Bel été à toi. Bises
Merci, Martine.
C’est vrai que nous sommes en été, malgré ce temps incertain. Bel été à toi aussi.
Une seule journée pour tant d’exposants ? Remarques je n’aime guère aller dans ces manifestations, j’y suis toujours oppressé et le pir , est que je n’y peux rien.
Belle journée avec bises de nous deux !
Non, il y avait tout le weekend, du 17 au 20…
Mais tu as raison, il yavait beaucoup de monde. Je comprends tout à fait cette opression, je la ressens aussi.
Douce journée à vous deux, Patriarch. Bises affecteuses à vous partager.
Voilà un petit voyaage matinal qui éveille. (je parle pour moi).
Tu vois, je crois que je ne serais pas entrée non plus au café de Flore, ce genre de lieu exploite la popularité d’autres personnes, et ça me déplaît. Je suis en pleine biographie de Beauvoir (de Danielle Sallenave) et j’ai quasi tout lu du castor. Alors c’est amusant de la retrouver un peu par ici, et de rencontrer aussi tant d’autres inconnus qui ont bien du talent.
J’aime aussi le son du violoncelle, c’est un chant grave et tendre.
Je t’embrasse ma Quichott’
Tu es venue de bonne heure, merci, Polly.
Cela me fait très plaisir que tu voyages avec moi.
Grave et tendre… oui, tout à fait.
Pour Beauvoir, il va falloir que je m’y mette un jour… Je peux te dire à la grande honte que je n’ai lu d’elle que très peu de choses… et surtout beaucoup d’extraits. Par quoi dois-je commencer quand je m’y mettrai ?
Je t’embrasse très fort. Prends soin de toi.
Je ne m’attendais pas à lire du Corneille à 8h du matin, ça fait tout drôle ! Et puis revoir Gérard Philippe !
Tu as toujours des liens qui méritent un détour. Merci, la journée sera tonique !
Merci à toi d’être allé lire chez Louis.
Je te souhaite une magnifique journée. J’espère sans trop de nuages.
j’ai appris chez Koulou que ton blog vient d’avoir 3 ans alors je suis venu te voir pour te le souhaiter : un beau bloganniv à toi Quichottine!! ^^
Merci beaucoup, Joe ! C’est vraiment gentil !
Je suis contente que cette immersion en poésie t’ait laissé une impression positive. C’est une manifestation que j’apprécie et qui m’a réconciliée avec la poésie à une époque où je la croyais moribonde ; j’ai découvert que c’était un genre dynamique et novateur, que la poésie pouvait être drôle ou insolente et que les poètes n’étaient pas tous de vieux barbus rhumatisants.
Très positive, même si j’étais un peu débordée…
… et je suis d’accord sur ton impression. Les poètes y étaient de tous âges, et c’était bien agréable de les entendre.
Merci pour ce partage LLT.
Très bel article!Bonne journée
Merci, Fethi, bonne soirée à toi.
En fait je crois que tu flanais tranquillement à l’affut de tout !!!!!
c’est cela s’imprégner d’une atmosphère et ces endroits parisiens sont pleins d’odeurs , de phrases, de mots glanés ici et là…belle Ambiance …
bonne journée Quichottine
bises
Merci, Canelle. C’est tout à fait ça !
Douce soirée à toi. Bises.
j’aime bien les promenades dans Paris avec toi
et ça me plaît d’imaginer Bossuet heureux de voir les gens affluer de loin pour goûter la poésie.. tant pis si ce n’est pas vrai !
Sourire… et grand merci, Gazou.
Prends soin de toi. Il fait froid à Paris.
Très intéressant ton article. Je suis passée par là dans un voyage, mais ne me suis pas assise pour un café j’aurais dû. Je reviens pour la suite.Bon début de semaine.
Merci, Solange. Ce sera sans doute demain. Bon début de semaine à toi aussi.
Tu nous emmènes avec toi dans une promenade pleine de charme. Belle idée, ce marché de la poésie !
Il doit durer depuis longtemps, puisque c’était le 28e.
Je pense que c’est une bonne idée aussi. Merci, Jeanne.
Tu aurais pu aussi bien t’appeler Jean Sol Partre effectivement et profiter des grandes banquettes rouges du Café de Flore tout en dégustant un bon chocolat crémeux… mais non tu as préféré et comme je te comprends profiter du marché de la poésie, c’est étrange d’ailleurs quand on y pense, on s’attend d’habitude à acheter des objets et non des mots.
Comme je t’envie d’avoir pu aussi écouter du violoncelle, si tu savais comme j’aime aussi le violon et le violoncelle.
La poésie, on en manque de nos jours, pourtant il y a des auteurs de talent, j’espère que grâce à ce genre de manifestation, la poésie retrouvera ses lettres de noblesse.
Le ciel est gris ici mais tu sais ce n’est rien quand je pense à la tristesse de mes amis varois, vois-tu, je pense qu’il est difficile de décrire les scènes qui se passent: les pillages, les personnes qui ont perdu leur maison qui errent, les personnes que l’on ne retrouvent pas…des zones complètement dévastées par les inondations…
Heureusement, l’entre-aide s’organise.
La nature se révolte ces temps-ci.
Bisous ma Quichottine
… Excellente référence à l’Écume des jours et Boris Vian ! Merci, Santounette.
Il s’y vend des livres, les mots, eux, sont offerts, et j’aime bien.
Je suis contente que tu aimes aussi cette musique.
… et d’avoir peut-être réussi à te distraire en ces temps de nature en colère… J’espère que tout cela va se calmer.
Bisous tout plein pour toi. Merci.
chut, j’ai volé son image, oops !!!!
Je ne dirai rien…
Bonsoir. Merci pour cette sympathique ballade dans Paris , c’est vrai que le » Café de Flore » était le lieu de rendez-vous d’écrivains et d’artistes ! Sympathique aussi , ce marché de la poésie, je ne savais que cela existait! Très beau et intéressant billet. Merci du partage. Amitiés de Normandie
Merci, Fabienne.
Je suis contente que cette balade t’ait plu.
J’espère à très bientôt.
Apparemment tu as eu froid (dehors), mais la chaleur de cet endroit a dû te réchauffer.
A demain pour la suite ??
BISOUS et Bonne soirée au chaud Quichottine.
La suite est là… mais je ne sais pas si c’est celle que tu attendais.
Bisous et reste au chaud aussi, Marité. Merci.
Je suis souvent passée pendant mes escapades à Paris devant le café de Flore mais n’y suis jamais entrée…
Je me serais arrêtée devant la violoncelliste que je viens d’écouter, et je crois bien que je serais restée un long moment… Merci ma douce du partage.
Merci pour la suite…
Bisous ensoleillés, enfin!
J’ai publié la suite bien plus tôt que prévu… mais je crois qu’il le fallait.
Merci pour le partage.
Bisous ensoleillés ici aussi.
Merci de m’avoir fait redécouvrir les beaux cotés de Paris où on peut feuilleter des livres au son du violoncelle. Je ne connaissais pas les poèmes cha-rmants d’Henri Monnier. Les chats de gouttières aux pelages divers sont des amis sincères, au contraire de la croyance populaire. Si certains vous semblent méfiants et fuient en vous voyant, c’est parce que de méchants passants leur ont botté le derrière. Un quartier sans chat est comme une fosse d’orchestre vide. L’affiche de Pierre Boissier a bien saisi le regard interrogateur de ces matous de rencontre. Quelle belle escapade que la votre au Marché de la Poésie . « Marché aux Fleurs de la Poésie », serait un peu long mais moins mercantile…
J’aime ce que vous dites au sujet des chats.
… et, si l’on en croit certains avis, le marché de la poésie n’a plus que ce côté mercantile, et a mis de côté la poésie…
Pourtant, je crois que l’on y fait de belles rencontres, lorsqu’on a les yeux ouverts et pas de préjugés sur l’un ou l’autre.
Ainsi, aujourd’hui, je parle de Dominique Daguet. Si j’en crois ce que j’ai pu en lire à droite ou à gauche, il serait catholique et royaliste… Ces deux composantes pourraient le rendre indésirable aux yeux de certains. Or, je pense que ce ne sont pas les opinions politiques ou religieuses qui doivent influer sur l’image que l’on a d’un auteur.
Je dirai qu’en cela je rejoins ce que vous me disiez l’autre jour au sujet d’Anatole France.
Le savoir permet de rester vigilant sur ce qui pourrait passer pour de l’endoctrinement. Tout est question de juste mesure.
Merci pour vos mots, Georges.
J’ai commencé par la fin mais ça ne fait rien, je poste ici en te disant merci pour ces balades pittoresques, poétiques et amusantes. J’aime ton ton (c’est de la poésie ça ? :-))bisous Quichottine
Je ne sais pas si c’est de la poésie… Juste une causerie entre mes visiteurs et moi.
Merci d’être là, India. Bisous.
Un Paris que j’aime et que tu sais « dire »
Bisous
Je suis contente que « mon » Paris te plaise aussi.
Bisous, LmVie.
Je t’imagine très bien ,au fil de ton récit , flâner de ça de là, faire une pose, attirée par une image, une voix, un instrument ; on flâne avec toi .le long de ces quais animés …
j’adore l’air de ce chat!!
J’aime bien quand tu viens flâner avec moi…
Merci, Fanfan.
Je ne parviens pas à faire apparaître le smiley …
Il était là pour moi, ne t’en fais pas.
Parfois, ils sont un peu rétifs au début.
Voilà, j’arrive enfin !
Je viens de déambuler avec toi mais juste en lisant tes écrits.
Je suis fort prise en ce moment. Merci pour tes passages réguliers malgré mon peu de présence !
J’ai passé une magnifique journée avec ANNICK DE GUYANE.
Gros bisous du soir Quichottine!
Monique
Ne t’en fais pas… Je sais que tu es occupée.
Bisous.
J’adore cette balade dans ce quartier,comme toi je suis allée chez Flore par une chaude après midi,prendre un café avec une amie à qui je faisais visiter Paris…je ne savais pas qu’il y avait ce jour spécal le 19 juin,quel dommage(mais j’étais dans d’autres préoccupations )ça devait etre une tres belle journée pleine de surprises..
C’était une belle journée malgré une météo capricieuse.
Merci pour le partage, Adèle.
comme tu disais au début un bon chocolat chaud, et tu te regroupes!!! :o)))
merci pour cette balade où il fait bon se perdre aussi
Je suis contente que tu aies aimé la balade. Merci, Mamalilou.
Ca devait être une manifestation sympathique !
C’était la première fois pour moi. Mais j’ai bien aimé.
j’espère que tu étais bien couverte, il n’a pas l’air de faire chaud dans ce pays.
J’étais couverte… J’avais même une écharpe, c’est tout dire ! Heureusement !
Visiblement il a bien grandi ce Marché de la Poésie.
Sinon pour répondre à ta première question je suis allée déjeuner une fois au café de Flore (j’avais été invitée par un styliste)
Il est immense…
Ce doit être agréable d’y être invitée. Merci pour ce partage.
Bonjour poétesse du jour
Je pensais voir le petit livre si joliment relié que tu as tenu dans tes mains et que tu as reposé……
Peut être demain?
Merci pour le quichottinage… ah non ce n’est pas ce mot! zut je l’ai oublié!
Belle journée musicale avec un air de violoncelle?
Bises
dany
Je suis navrée, je n’ai pas osé demander la permission de le photographier…
(Mais oui, j’en parlerai aussi.)
Je vois que tu as lu mon commentaire chez Patriarch. Merci infiniment, cela me touche.
Le violoncelle ne sera pas très loin, je crois…
Je te souhaite une belle journée d’été, Dany, et je t’envoie tout mes voeux pour la réparations de vos dégâts.
Bisous, Dany. Encore merci.
Merci…!
C’est comme si j’y était personnellement allé…
Un jour, c’est promis, j’irai…
Bises Quichottine.
KERFON LE CELTE
Oh ! Je suis contente que tu viennes participer à la balade… Merci, Kerfon !
Bises à toi.
Coucou !
Le chat avec sa queue en question m’a plu . Belle balade au marché de la poésie .
Ca y est j’ai pu aller sur le blog de mon p’tit frère .
Bon lundi encore frais en Comté , bizoux Françoise !
Je suis contente qu’il t’ait plu.
Pour le blog de ton frère, je crois que tout va aller bien maintenant.
Il fait froid ici aussi… alors, passe une belle soirée au chaud, Françoise. Bisous.
Joyeux annifbleurg miss Quichottine ! merci à toi et à Koulou !
bises du Korri
Merci, Korri ! C’est vraiment gentil.
Bises à toi aussi.
C’est normal…
Comme toi, je suis ou la poésie est…
Bises
KLC
Merci pour ce petit joueur de flüte… et pour ce second mot.
Passe une bonne soirée, Kerfon. Bises à toi.
c’est vrai et c’est vraiment gentil de me le souhaiter , je ne savais pas que dom l’avait noté car je commence seulement mon tour des blogs
bisous et bonne soirée
Re Bon anniversaire, Cerisette. Bonne soirée à toi aussi.
La poésie? Elle est faite pour être déclamée, chantée, lue à haute voix pour être complète, à mon avis. Le poète laisse une chance inouï à celui qui lit ses poèmes: celle de les recréer…
Ah, Quichottine, comme j’aimerais pouvoir, tout comme toi, passer par ces hauts lieux de la littérature française…
Et j’adore le violoncelle…
Je t’embrasse fort,
Je ne sais pas… elle peut aussi être murmurée à l’oreille de son aimé(e).
Elle peut être imaginée, rêvée sur des pages.
Je crois que tout est possible.
Je suis contente que tu aimes aussi le violoncelle.
J’y suis entrée chez flore … j’ai bu une orange pressée qui m’a couté la peau des f… et j’y ai reconnu personne
Pas de chance… Je dois dire que le jour où j’y suis passée, je n’ai pas cherché à reconnaître quelqu’un.
ça devait quant même être chouette!!!
Très.
j’aime flaner sur cette place lors des nombreux rdv qu’elle nous offre tout au long de l’ et les années …. jolie promenade assurée cette fois c’était les mots, bientot ce sera des scultures …
celle ci est de l’an dernier
Tu l’avais acheté là-bas ?
Tu as raison, celle-là aussi…
Sourire…
Je suis allée voir à quoi correspondait ce code… et là, je suis contente aussi. J’aime assez ce smiley !
Bisous, Hélène.
Chat étonné
Lion encarté
En voiture, Simone !
Ad’a
Rire… Et il n’a pas fini de s’étonner.
ouiiii , ca devait être tres sympa
et le Café de Flore , moi j’aime bien y prendre un café , m’asseoir là et attendre .. quoi ? je ne sais pas , eput etre une ombre !
il y a longtemps que je n’y suis allée , la prochaine fois j’y penserai
bisous d’iris
Merci, Iris, pour ce partage.
C’est vrai que lorsqu’on est dans un tel endroit, on peut toujours rêver à ces fantômes que l’on croise peut-être sans le savoir.
Bisous pour toi aussi.
Quelle belle balade dans cet univers… ah… ici est la poésie est très boudée… Nous avons des poèmes d’un troubadour local exposées à la bibliothèque et la plupart ne les voit même pas… C’est pourquoi je n’exposerai et ne dirait jamais mes textes..
Bonne nuit.
Je crois que ce n’est pas facile d’intéresser les badauds… Pour qu’une exposition réussisse, il faut soit trier le public, ce qui était le cas ici puisque ce marché attirait forcément ceux qui aiment ou lisent la poésie, soit le faire participer.
Tu vois, par exemple, au printemps des poètes, lorsque les enfants de l’école accrochent les affiches qu’ils ont préparées et illustrées eux mêmes, ils comprennent l’enjeu et viennent ensuite la regarder avec leurs parents, leurs amis… c’est différent.
Dire tes textes… tu le fais parfois sur ton blog. Le faire de vive voix devant un public, je sais que c’est encore autre chose, mais si le public était « vraiment » concerné, comme lors de ces manifestations, je pense que tu pourrais t’y risquer et en éprouver du plaisir.
N’aimes-tu pas qu’on te lise ?
Bonne nuit, Marie.
exposés…
Ne t’en fais pas… cela nous arrive à tous.
Tu as raison, Quichottine, un événement est réussi lorsque le public sait pourquoi il est là ! Ce marché devait l’être, même le choix du lieu avait l’air judicieux !!!
Merci pour cette balade, et à bientôt pour la suite de l’histoire… 🙂
Bisous
Tout bientôt… finalement.
Bisous et bon après-midi, Séverine. Merci.
Je croyais avoir mis les smileys qui s’embrassent…
Je t’embrasse fort, Quichottine!
Tu as mis 0100 à la place de 0010…
Ce n’est pas grave, tu sais, j’ai bien compris quand même.
Je t’embrasse fort, Hélène.
Bonjour Quichottine
Je conçois qu’on soit un peu perdu ! Il y avait plus de 250 séances de signatures en quatre jours ! Pas évident de découvrir à l’aveugle au milieu de tous ces stands. A moins de se concentrer sur l’invitée d’honneur, la poésie catalane.
Pour moi, la poésie demande du calme pour la déguster et encore, il faut que je sois dans un état d’esprit propice à l’ouverture.
Bises du grillon
Bonjour Christian.
Je crois que c’est une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie… même si je suis tout à fait d’accord avec ton analyse.
Merci pour tes mots et bises à toi.
Je me retire sur la pointe des pieds , sans bruit, et te laisse à tes rêveries poétiques …..
bisous doux et silencieux
Sourire… et grand merci, ma sœur chérie.
Bonjour
J’ai fait un retour dans le passé, avec toi.
Je connais bien ce coin de Paris, travaillant à Saint-Germain Des Prés, il m’est arrivé de m’y asseoir au café de Flore!!
C’était toute une époque
Bonne journée
Bonjour Anne-Marie.
Je suis contente de voir que tu as trouvé là un peu de tes souvenirs.
Passe une belle soirée. Merci pour ta visite.
Je prends la balade en route, suivant tes pas et tes mots comme des petits cailloux. C’est si plaisant de flâner ainsi en poésie, et un fond de violoncelle pour accompagner est tout approprié …
Tu fais référence à Yves Bonnefoy que je n’ai découvert qu’il y a un peu plus d’un an, je l’avoue … Par un commentaire de Maria-d sur le blog de Pierre (Jeandler), et, coïncidence, ou « rendez-vous », dans un article où il est question d’arbres et de poèmes …
http://jeandler.blog.lemonde.fr/2009/02/23/frissons-dans-les-arbres/
Quelques vers
Nous regardâmes les arbres toute une heure.
Le soleil attendait, parmi les pierres,
Puis il eut compassion, il étendit
Vers eux, en contrebas dans le ravin,
Nos ombres qui parurent les atteindre
Comme, avançant le bras, on peut toucher
Parfois, dans la distance entre deux êtres,
Un instant du rêve de l’autre, qui va sans fin.
Yves Bonnefoy / Ce qui fut sans lumière / Gallimard
Merci beaucoup, Quichottine.
Désolée d’être moins présente, j’ai même imprimé ces trois articles du Marché, pour les parcourir tranquillement, en musardant …
Bisous
J’aime bien quand tu es là… Même si je sais que tu ne le peux pas toujours, cela me fait très plaisir…
Je connaissais ce poème… mais je te remercie pour ce lien que pourrons consulter ceux qui viendront lire ici.
Les arbres… si tu savais ! Mais tu sauras très bientôt…
Profite bien de ton été, Midolu. Merci pour ta présence d’aujourd’hui.
Bisous.
J’aurais bien voulu converser avec la déesse Flore près du poêle quoi qu’en ce moment il fasse chaud
Bonne fin de soirée Quichottine Bisous :*
Il fait chaud chez toi en ce moment ? Quelle chance ! Chez moi, il a fait beau aujourd’hui mais c’est encore frisquet.
Bon, j’en toucherai deux mots à la déesse… si je la croise un jour.
Bonne fin de soirée à toi aussi, Urban. Merci.