Arnaga, La maison d’Edmond Rostand

Vous vous souvenez ? Nous étions le 4 juin… Il était quatorze heures lorsque je rencontrais Victor Hugo sur les pages d’un carnet de voyage à Biarritz.

– Nous nous souvenons. Tu racontais encore une histoire de sable, de soleil et de mer… Mais nous ne sommes plus le quatre juin, si ?

 

Pourquoi pas ? Le temps s’est étiré un peu, quelques grains sont tombés dans le sablier quichottinien et j’ai quitté Biarritz pour Cambo-les-bains. Il est seize heures et je suis chez Edmond Rostand*.

– Le père de Cyrano ?

 

Vous me faites rire ! Bien sûr il a écrit Cyrano de Bergerac, mais pas seulement…

– Tu vas parler de ta rencontre ?

 

Non, pas encore, même si elle précéda de beaucoup cette visite à Arnaga.

 

J’ai failli vous envoyer une carte postale… elle aurait ressemblé à ce montage.

 

100604_Arnaga_Musee_Rostand.jpg

 

– Wouaouh ! C’est sa maison ? Mais elle est immense !

 

C’est vrai… Il l’a faite construire pour lui et sa famille…

– Ses enfants vivent toujours là ?

 

Non, il n’y a plus personne… C’est un musée maintenant, le musée Edmond Rostand.

– Tout ce vert… Ce sont les jardins de la maison ? Un grand parc avec des jardins à la française ?

 

Un grand parc… Une très jolie maison dont l’extérieur respecte tout à fait l’architecture traditionnelle basque.

– Bien sûr, à l’intérieur, il n’en est rien ?

 

Non… C’est une maison de contes de fées…

– Tu n’as pas d’image à montrer ?

 

C’était interdit… mais, sans le faire exprès, j’ai pris une image…

– Tu as osé voler une image ! Ce n’est pas bien, ça, pas bien du tout !

 

Si vous saviez ! Lorsque je m’en suis rendu compte, en triant les photos que j’avais prises, j’ai ri ! Je n’ai pas volé grand chose… juste un morceau de parquet ! Du grand salon sans doute, ou de la bibliothèque… Je ne sais pas trop. Il y avait là-bas de très belles marqueteries. Vous voulez voir ?

– Pourquoi pas ? Tant qu’à voler une image, autant qu’elle serve à quelque chose !

 

La voilà.

  100604 Arnaga parquets

 

– Tu aurais pu mieux faire ! C’est tout ce que tu as ?

 

C’est tout ! Je suppose que j’ai appuyé par mégarde sur le déclencheur en marchant.

 

Mais vous pouvez quand même la visiter… Il suffit d’aller sur le site du musée pour une visite virtuelle.

– Ce n’était pas très drôle, finalement… Si tu n’as pas de photo, autres que celles de ton montage, tu n’as rien fait là-bas ?

 

Si, je suis allée dans les jardins, j’ai failli croiser Cyrano, mais n’ai vu que son ombre.

 

J’étais un peu déçue qu’il ne me rejoigne pas… J’aurais aimé qu’il me parle de ses voyages à lui, de ses batailles, de ses amours…

– Mais tu sais bien qu’il n’a eu qu’un amour… Un seul !

 

Je sais bien. Elle s’appelait Roxane… et c’était sa cousine.

– Tu crois qu’Edmond a aimé autant que lui ?

 

Je le pensais… Et, malgré ce qu’on m’en a dit là-bas, je le crois toujours. Sa femme était très belle. Elle s’appelait Rosemonde, Rosemonde Gérard. Je suis sûre que vous la connaissez.

 

Dans la maison d’Edmond, à Arnaga, je les imaginais tous deux, assis dans un petit coin de verdure…

 

100604_Arnaga_coin-de-jardin.jpg

 

Lui et elle, silencieux. Il lui tiendrait la main. Elle jouerait avec ses doigts, se laissant doucement caresser d’une simple pression, à peine plus insistante que nécessaire.

 

Ils seraient si bien, profitant à la fois de l’ombre et du soleil !

 

Elle, le regard tendrement posé sur lui songerait à un ancien poème.

 

 

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j’ai pu dire  » Je t’aime  » ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d’une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d’autrefois nous reviendrons causer.

Et comme chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,
Qu’importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave – et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s’entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d’autres liens.
C’est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l’âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t’aime davantage,
Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon cœur,
Retenir s’il se peut l’impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J’enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai
riche alors d’une richesse rare
J’aurai gardé tout l’or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s’achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J’aurai tout conservé dans le fond de mon cœur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s’ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Rosemonde Gérard

« L’éternelle chanson », 1889

 

Elle rêve, elle est heureuse. Ils s’aiment.

 

Alors, pas loin, Monsieur de Bergerac, comme une ombre veille sur eux.

 

 

100604_Arnaga_Cyrano_ombre.jpg

 

 

 

* pour consulter le site de l’Académie Française, il vaut mieux utiliser Internet Explorer que FireFox. Sinon, les caractères accentués apparaissent en points d’interrogation.

 

D’autres très belles photographies chez Augusta.

98 commentaires à propos de “Arnaga, La maison d’Edmond Rostand”

  1. Je n’ai pas encore visité les chemins de traverse, je suis sous la forte impression du poème et j’ai envie de garder le silence. bonne nuit.

    • C’est un poème dont tout le monde ou presque, connait « Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain« … C’était gravé sur certaines médailles…

      Mais je suis d’accord avec toi, le poème est très beau. C’est pourquoi je l’ai montré en entier.

       

      Bonne fin de semaine, Adamante. Merci.

  2. J’ai aimé cette lecture, merci !!!  Je pense que tu aurais fait un bon prof, avec ta façon de conter qui est vivante !!

     

     

    Bises  de nous deux et belle journée !

  3. Je connaissais  Rosemonde Gérard mais j’ignorais qu’elle fut la femme d’Edmond Rostand. Ton billet est fort imprégné de l’âme de ces deux poètes et il m’a beaucoup plu.  A bientôt.

     

  4. eh bien, merci pour cette visite..Tu as bien fait  de mettre ce très beau poème de rosemonde gérard

    J’ai montré à mes petits enfants ton bestiaire enchanté…Peut-être cela leur donnera des idées

  5. Rosemonde Gerard la femme d’Edmond Rostand, je ne savais pas….comme quoi on passe à côté des choses parfois…j’aime beaucoup la photo avec l’ombre sur les galets, merci pour ce doux billet, bon WE à toi, bizzzz

  6. il est des lieux magiques où l’on voudrait croire que tout est possible, merci pour cette belle découverte quichottine et bon week end à toi

  7. Quelle belle rencontre!

    Et ce poème est vraiment touchant.

     

    Sur ces amours qui durent toujours, on porte au coeur quelque nostalgie.

     

    Je t’embrasse très fort ma Quichott’.

    • Je l’ai adoré la première fois que je l’ai lu en entier, et, pendant le trajet vers Arnaga, le guide qui nous accompagnait nous l’a lu aussi… De quoi éveiller bien des émotions.

      Je t’embrasse très fort, Polly. Très très fort.

      Merci pour ta présence.

  8. J’ai également été visiter cette maison, de mes souvenirs lointains de vacances basques, je me souviens très bien de ce grand jardin qui m’avait impressionnée. Beau billet Quichottine. Récréatif et instructif

    Sympa le parquet..mdr!

  9. J’ai regardé la maison en cliquant sur le site, elle est vraiment immense.
    J’ai souri en regardant la photo interdite, il est beau ce parquet.
    Je ne vois pas pourquoi les photos sont interdites, plus on parle d’un lieu, plus on fait sa promotion et les photos peuvent inciter les personnes à vouloir en savoir un peu plus.
    J’apprécie toujours autant ta façon de narrer ta visite Quichottine.
    Merci pour cette belle carte postale.
    Bisous Quichottine

    • Je suppose qu’ils veulent pouvoir vendre des cartes postales… et il est vrai que j’en ai acheté.

      L’ennuyeux dans ce cas, c’est qu’il est impossible de les mettre ensuite sur un blog. Elle ne nous appartiennent pas.

      Alors, les photos du site du musée, à défaut d’autre chose, c’est plutôt bien.

       

      Merci de m’avoir accompagnée comme toujours. Bisous et bonne journée, Santounette.

  10. C’est toute ma jeunesse Arnaga, je ne vivais pas loin de là, et ma mère, fan d’Edmond Rostand me récitais la tirade du nez, sans respirer ou presque, j’adorais !  Et Chanteclair…
    Très beau jardins et maison basque magnifique ! 

    Bises Quichottine

    • Je n’ai pas encore parlé de Chantecler… Je le ferai plus tard. Mais cette œuvre est présente partout dans la maison, son héros nous attend dès notre arrivée… Il est splendide.

      Merci pour ce partage, Zip de Zoup. Bises à toi.

  11. je vais demander au prince Charmant de m’y emmener, sur sa monture magique! belle idée de ballade bisous

    • Si seulement…

      J’espère que tu pourras la visiter. L’endroit vaut vraiment le détour.

      Merci, Mali. Bisous.

  12. Que c’est beau ce poème ce matin, je me le suis imprimé, merci pour ce bon moment.

  13. Quel beau moment j’ai passé ici avec toi pendant quelques instants…

    Ce poème est émouvant…Vieillir très vieux ensemble n’est-ce-pas un doux rêve?

    J’aime me promener avec toi.

    Bisous de belle fin de journée.

    • C’est un doux rêve… Pas toujours réalisable, je sais bien.

      Merci d’être là, ma douce Sophie. Je t’embrasse très fort.

  14. quel boulot pour ce parquet , c’est vrai que ta photo ne le met pas en valeur ….je rigole quichottine …bise et bon dimanche

    • Non, tu as tout à fait raison.

       

      (J’ai pris le meilleur de la photo… je ne te parle pas du reste, c’était encore pire ! )

       

      Bises et bon dimanche à toi Mrcafe.

  15. Merci pour cette visite, charmante et nostalgique, enluminée de poésie, et pour ces deux mosaïques parallèles, celle de ta carte-composition, et celle de ce parquet en marqueterie … Il pourrait être comme une fresque, au plafond ou aux murs. Mais voilà, le bois noble préfère être foulé, discret au point que certains visiteurs, nez en l’air, ne l’auront remarqué …

     

    Edmond et Rosemonde, deux prénoms qui s’associent, naturellement … Dans les mots qui en font une citation, le poème de Rosemonde Gérard a été vidé de son sens premier, et c’est bien dommage. La première strophe n’est pas ma préférée, et j’aurais pu m’arrêter là, je le reconnais. Mais l’hommage est si tendre, et les mots de la citation replacés dans les trois vers prennent une autre signification :

    Et comme chaque jour je t’aime davantage,

    Aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain,

    Qu’importeront alors les rides du visage ?

    Ces lignes-là résonnent avec le poème de Kerfon, hier, Rides et ridules.

     

    Bises et douce nuit, Quichottine. 

    • Kerfon écrit de très belles lignes et j’ai aussi bien aimé son poème.

      Merci pour ce partage, Midolu. Les mots entrent souvent en résonnance, et c’est ce qui est agréable lorsque je lis tes commentaires.

      Je t’embrasse très fort. Passe une belle journée.

  16. Merci pour cette belle visite chez E. Rostand.

    J’ai apprécié particulièrement de pouvoir relire ce magnifique poème de Rosemonde Gérard. Que d’amour, que de tendresse !

    Douce nuit, Amielle. Gros bisous, tout plein.

    • Merci infiniment d’être là, mon Amielle. J’ai aimé refaire cette visite en pensant à toi.

      Gros bisous tout plein, passe une bonne journée.

  17. muchas gracias por esta visita he tenido una vez mas mucho placer en leerte

    besos

    tilk

  18. d’Edmond Rostand une phrase que j’aime tant et si connue « je n’aimais qu’un seul homme, je le perds deux fois »

    et chacun de nous n’aime qu’un seul être et le (s)perd autant de fois travers tous les autres qu’il aime

  19. Effectivement avec Firefox ,j’avais un étrange charabia!!

    J’adore les pièces d’Edmond Rostand ; quand je relis l’Aiglon j’ai toujours les larmes aux yeux !!

    Je ne savais pas que se femme était Rosemonde Gérard; Ce poème est tès beau et tendre .

    il avait une belle maison!

    • Comme tu dis… Je crois que certains sites ne font pas vraiment attention au fait que pas tout le monde n’utilise Internet Explorer.

       

      L’aiglon est une pièce que j’ai adorée… et qui m’a fait pleurer aussi.

       

      Je suis contente d’avoir pu t’apprendre quelque chose. D’habitude, c’est plutôt le contraire…

       

      Passe une belle journée, Fanfan. Bisous.

  20. héhé, mais c’est que tu es devenue la pro de la carte postale, on dirait une vraie dis!!!!

    va pour une visite virtuelle… :o)

    doux bisous de bonne nuit

    • Si on dirait une vraie, c’est chouette ! C’est ce que je voulais…

      Merci pour tes mots, Mamalilou. Passe une belle journée. Bisous.

  21. Tu nous fait baigner dans une atmosphère paisible et c’est si agréable de se remémorer des souvenirs de lectures,des moments volés à des gens d’une autre époque ..mais qui pourraient tout aussi bien etre assis là sur un banc à raconter leurs jours heureux..

  22. Rosemonde Gérard et Edmond Rostand ? J’ignorais qu’ils étaient mariés… J’aime beaucoup les poèmes de Rosemonde. Bisous

    • Merci pour ce partage, Brigitte.

      Je me doutais bien que tu l’aimais beaucoup.

       

      Bisous et bonne soirée à toi aussi.

  23. je connaissais ce poème et il chante dans ma tête d’écolière qui a grandi… et puis j’aime bien que l’appareil photo de notre très respectueuse bibliothécaire fasse de la délinquance…. très bon WE à toi….

    • Sourire… Mon appareil photo est très indépendant !

      Il va falloir que je le gronde !

      Très bon weekend à toi aussi, Annie. Merci.

  24. douce mélodie qui chante dans mon coeur ce matin

    amoureux pour toujours, le soleil chante a jamais pour les amoureux

    magnifique choix quichottine

    tout bon week end

  25. Je viens de passer un moment bien agréable en ta compagnie

    bises Quichottine

  26. belle maison dans un pays que je connais pas, faudra que j’y aille  : un jour

    • C’est vrai que tu devrais y aller. C’est beau, surtout qand il ne pleut pas, mais, même sous la pluie, il mérite une visite.

  27. « l’éternelle chanson »…qu’elle est belle!! quant à la visite virtuelle, je suis un peu déçue! je m’attendais à une vraie visite virtuelle comme celle de certains monuments parisiens….

    Mais que ta carte mmontage est jolie!!

    Bonne journée amie Quichottine

    • C’était le seul moyen que j’avais de vous montrer des images « légales ».

      En cliquant sur les pièces du plan, on voit des photos, de celles que j’aurais pu prendre si les photos étaient autorisées.

      Ils n’ont sûrement pas les moyens de faire davantage…

       

      Merci pour ton compliment.

      Bonne journée à toi aussi, m’amie. Bisous tout plein.

  28. Tu as bien fait de montrer le poème en entier car on (je, devrai-je dire) ne connaît que trois bouts..

    Et tu t’es même déguisée…

    Bonne journée Quichottine.

    • J’ai pris mon ombre, c’est vrai… et je n’étais pas déguisée. J’avais un chapeau de paille. C’est fou. Tu vois, en la regardant au moment de rédiger l’article, tout m’a paru tellement évident que je ne pouvais pas ne pas l’utiliser.

       

      Merci, Marie… Bonne journée à toi aussi.

  29. Une journée souvenir des grands hommes de la littérature….

    Merci pour ces quelques vers de Rosemonde Gérard que je connaissais mais il y a longtemps que je ne les avais lus.

    Bises

  30. Je pars lundi pour saint jean de Luz et j’espère bien pouvoir visiter cette maison en passant!

    bises Quichotine

    • J’espère que tu le pourras, ce n’est vraiment pas loin et s’il fait soleil, ce sera fantastique !

      Bises et grand merci, Azalaïs.

  31. Et cette ombre est géniale… (tu sais combien j’aime les ombres…)

    Et là, j’ai pris le risque de penser qu’il s’agissait de ton ombe… gagné alors…

  32. C’est toujour sun bonheur de visiter la maison des grands hommes. On les imagine, on voyage à travers les époques .

    • C’est vrai… Je n’en ai pas visité beaucoup, mais celles où je suis allée m’ont impressionnée.

      Merci, Liza.

  33. dernière ligne droite et des montagens de bisous………….

  34. C’est fou ce que cette petite phrase « aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain » pouvait et peut encore m’horripiler à un point que tu ne peux pas soupçonner.

    Mais là, replacée dans son contexte, je la trouve belle et tendre.

    Gros bisous ma Quich’ et merci pour cette découverte !!!

    • Certaines « citation » tuent le charme d’un poème.

      Merci de ne pas m’avoir tiré les oreilles…

      Gros bisous à toi aussi. Passe un bon dimanche.

  35. J’aime bien visiter les maisons des écrivains, dernièrement j’ai vu celle deJ. Roy à Vézelay. J’aimerais bien visiter celle de V. Hugo avec l’expo sur les orientalistes. Bises et merci   VITA

    • Ce doit être une exposition magnifique !

      J’espère que tu le pourras.

      Bises et merci à toi, Vita. Passe un bon dimanche.

  36. Victor Hugo, Edmond Rostand.. tu as de bien belles relations ma douce Quichottine. Merci pour ta jolie carte postale et c’est vrai que sa maison est immense.

    Comme j’aimerais que nous puissions encore parler d’Amour comme Rosemonde Guichard, c’est à cette époque que j’aurais aimé vivre et bien sur j’aurais aimé être Roxane !

    Comme voleuse d’images, peut mieux faire mais j’avoue que cette marqueterie est fort jolie..

    douce soirée du matelot de la terre ferme

     

    • Suis pas très douée de ce côté-là…

      Et j’ai tronqué la photo pour ne prendre que la partie « montrable »…

       

      Beaucoup auraient envie de ces belles amours romantiques…

      Passe un bon dimanche, Chantal. Merci.

  37. Coucou Quichottine, merci tout d’abord pour ce très joli montage mais aussi pour le récit de ta visite.

    Je te souhaite un très beau dimanche.

    Gros bisous et à bientôt

    • Merci, Muad. C’était un beau dimanche, je l’espère, pour toi aussi.

      Gros bisous et bonne journée.

  38. Bonjour Quichottine

     

    Je confirme que la photo dérobée d’un fragment  d’un plancher n’a rien endommagé. La visite virtuelle du rez de chaussée et du premier étage  montre qu’il n’y a aucun manque.    Les parquets sont d’ailleurs aussi beaux que le reste de la bâtisse, à l’exception de ceux de la chambre rouge, destinée aux invités.  Je vois que le propriétaire craignait sans doute que ses hôtes ne se comportent pas dignement !!!

     

    Les studio et chambre des enfants sont sacrément trop belles. Je plains ceux qui devaient y résider sans faire de bêtises.

     

    Les  concepteurs du site sont parfois prudes, au point de ne pas nous montrer la salle d’hydrothérapie, pas plus que la chambre de Miss May.   Rostand était en avance sur l’époque en cherchant à se bien laver !!

     

    L’ensemble montre le luxe des années d’avant 14 !   

     

    Merci pour les deux fauteuils côte à côte dans une lumière bleue qui va si bien avec le long poème de Rosemonde.    C’est une très belle illustration de leur amour.

     

    Bises du grillon

    • Je pense qu’ils pouvaient sans doute en faire au dehors… enfin, je l’espère pour eux.

      L’un de ses deux fils, Jean, aimait beaucoup la nature. Il a été nommé Académicien en tant que biologiste…

      En fait, les deux salles dont tu parles ne sont pas encore restaurées.

       

      Rostand ferait, aujourd’hui partie des « peoples ». Il a gagné énormément d’argent avec Cyrano alors qu’il était très jeune quand il l’a publié. C’est avec ces gains qu’il a pu construire cette folle maison.

       

      Je crois que le luxe n’est pas totalement négatif, malgré tout. Il a fait vivre beaucoup d’artisans de sa région en réalisant son rêve.

      Merci d’avoir préféré comme moi cette image.

      Bises à toi aussi.

  39. Bonsoir

    Je comprends ta passion pour Edmond Rostand. J’ai aussi visiter sa demeure très théatrale et magnifiquement décorée par des peintures de ses pièces.

    Cyranno restera mon personnage préféré et  ses derniers vers un moment de pur émotion. J’ai ai toujours les larmes aux yeux quand je regarde l’interprétation de Gérard Depardieu à la fin du film.

    Douce soirée

    Almaya