Fenêtre

On dit…
On dit que ce jour-là, en Quichottinie,
une fenêtre s’entrouvrit.

– Une fenêtre ?

Oui, une fenêtre… Comme celles que l’on peut apercevoir au cours d’une balade, lorsque le ciel est bleu, qu’il fait un peu trop chaud….

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– Mais elle est plus qu’entrouverte, cette fenêtre !

En êtes-vous sûrs ? C’est ce que j’appellerais une fenêtre hésitante… Juste assez ouverte pour pouvoir regarder à l’extérieur, pas assez pour ne pas se refermer en cas de grand vent.

– Elle est jolie… et j’aime bien le réverbère…

Oui, et, moi, j’aime bien cet arbre… ses branches qui semblent vouloir ouvrir leur bras pour celle qui était là…

– Il y avait quelqu’un ?

Bien sûr ! Il y avait une femme… Une femme aux  cheveux blancs.

– Elle était vieille alors ?

Faut-il avoir des cheveux blancs pour être vieille ?… ou vieux ?

Chut ! Je ne vais pas pouvoir raconter mon histoire.

On dit…
On dit que ce jour-là, en Quichottinie,
une fenêtre s’entrouvrit…

Le ciel était bleu, le soleil brillait, c’était comme si le printemps faisait la pause, là sous la fenêtre entrouverte.
Les feuilles bruissaient.

C’étaient elles qui l’avaient appelée : « Viens ! »

C’était plus qu’une prière… c’était un ordre… mais, c’est vrai, il était suivi en écho de mille petits « Viens… » qui le rendaient plus doux, plus acceptable.

Celle qui se pencha à la fenêtre avait les cheveux blancs mais le regard rieur et en attente… comme celui d’un enfant.

Elle hésitait…

Fallait-il rejoindre cet arbre solitaire qui lui tendait les bras ?

Elle regarda à gauche, et puis à droite aussi, comme avant de traverser la rue. Consciente du danger, mais sans savoir de quel côté il viendrait.

Elle passa les jambes, l’une après l’autre, et s’assit sur l’appui de sa fenêtre. C’était tout près. Si près !

Ses pieds se balançaient dans le vide. Fallait-il faire l’effort de le franchir, de saisir l’une de ces branches ?

Fallait-il s’évader ?

– S’évader ? Elle était prisonnière ?

Prisonnière, oui, un peu… Comme on peut l’être aujourd’hui de tant de choses ignorées.

– Tu parles toujours de façon étrange, et je ne comprends rien !

Il n’y a rien à comprendre. La vie, c’est comme ça, nous avons des grilles invisibles autour de nous, celles qui nous empêchent de faire tout ce qu’on voudrait… Nous les forgeons au fil du temps.

– Mais on peut toujours passer outre…

Oui, bien sûr. Mais chaque fois que nous franchissons une grille, que nous croyons nous libérer, nous ôtons un voile de protection, un morceau d’armure…

– Je ne comprends pas.

Je sais, c’est idiot, ce sont des pensées bleues, sans importance.
Mais laissez-moi terminer, s’il vous plaît.

… Elle franchit d’un bond l’espace qui séparait sa chambre de la fourche de l’arbre. Elle s’y posa, comme l’aurait fait sans aucun doute un lutin, une fée… Un enfant au moment de sa première fugue.

Ensuite, elle crut respirer mieux.

L’air était pur, doux… Il fleurait la verdure et le bois tendre.

Elle regarda autour d’elle.
Elle avait tant imaginé le monde !

Elle aurait voulu qu’un oiseau vînt se poser près d’elle, qu’il lui apprît à voler.
Mais ses membres étaient soudain très lourds, bien trop pour que le moindre mouvement lui fût encore possible.

Elle aurait voulu qu’un papillon lui apportât la fragrance des fleurs qu’elle voyait un peu plus bas, juste au pied de cet arbre qui lui semblait si haut !

Elle aurait aimé qu’un allumeur de réverbère vînt l’aider à descendre…

Il n’y avait personne… seulement le vent dans les branches, ce vent qui lui chantait des vers d’un temps ancien, celui où des petites filles pouvaient jouer à la marelle tranquillement sous la ramée.

1, 2, 3… Soleil !

Non, ce n’était pas la marelle, et elle n’atteindrait jamais le ciel, même en grimpant sur la plus haute des branches !

1, 2, 3… Nous irons aux bois…
4, 5, 6… Cueillir des cerises…

Où étaient-elles, les cerises de Monsieur Clément ?

Bras ballants, la dame aux cheveux blancs regardait le réverbère éteint, comme si d’un mot, d’un seul mot, elle pouvait faire jaillir la lumière.

Qui sait ? Qui saurait jamais les images colorées qu’elle aurait mises sur les carreaux… ?

Il y avait là tous les enfants à qui elle avait dit un jour que tout était possible, qu’il suffisait d’y croire, très fort, et de mettre des mots sur les maux,  pour chasser la tristesse.

Et puis, très loin, juste en fermant les yeux, elle vit une petite fille, d’avant qu’elle n’eût les cheveux blancs.
Une petite fille qui hochait la tête, de gauche à droite, comme chaque fois qu’elle avait voulu franchir les quelques mètres qui la séparaient du sol.

Ce ne serait pas encore aujourd’hui.

Ceux qui passèrent, un peu plus tard, ne surent rien de l’hésitation des volets.
Ils étaient fermés, comme il se doit, au moment de la sieste, lorsque le soleil brille et que même l’allumeur de réverbère a le droit de rêver.

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Merci à Kri et Trinity pour ces « regards croisés » à Aigues Mortes.

154 commentaires à propos de “Fenêtre”

  1. Comme à chacune de mes lectures, je me suis laissée bercer par tes mots
    Amitiés, gros bisous, Flo

  2. Le désir escalade l’appui de fenêtre. L’imagination grimpe sur la plus haute fourche de l’arbre. Le souvenir fait souffler une brise d’images, et la raison referme sagement les persiennes.

  3. Il est très agréable à lire ton texte
    On est porté par la douceur de tes mots
    Par contre tu vois des souvenirs me reviennent
    une fois j’ai été obligé de passer par la fenêtre, chut ne le dis pas d’accord
    C’était super simple, j’avais la gouttière à coté de ma fenêtre, alors voila, avant de descendre je referme juste ce qu’il faut pour ne rien laisser apparaitre mais mince au moment de remonter, voilà que ma fenêtre est refermée, zut eu zut
    comment vais-je faire ……
    tiens je vais lancer des petits cailloux dans la fenêtre de mon frère
    oh une lumière, vite dépêche toi me dis-je dans ma tête
    surprise mon frère n’a rien entendu et c’est maman qui m’ouvre la porte
    ous, oups pas la peine de te dire que j’ai été privée de sortie un bon moment et plus la peine de tenter la fenêtre une fois mais pas 2

    Pour en revenir à ton texte, la fenêtre entre ouverte donne, envie d’y entrer
    par contre quand les volets sont clos, on comprend qu’il ne faut pas déranger
    tu vois pas besoin de parler, juste quelques petits signes comme celui-ci se fait comprendre

    Bisous et bonne nuit

    • Merci pour ce partage, chère Corinne !

      J’adore… Même si je sais bien que l’aventure n’a sans doute pas dû être si agréable à vivre sur le coup. … Moi, j’aurais vraiment paniqué  !

      Tu as raison, les volets clos sont le signe que l’on ne veut pas être dérangé… Une fenêtre ouverte, c’est comme une invitation à entrer.

      Bisous et bonne nuit à toi aussi. Merci.

  4. J’aime bien quand tu racontes, je me laisse emporter par tes histoires. Bonne journée Quichottine.

  5. J’ai perdu mon com. Je reprend, j’aime bien quand tu racontes des histoires, j’embarque facilement. Bonne journée Quichottine.

    • Tu ne l’avais pas perdu… En ce moment, je « modère » mes commentaires, ce qui veut dire qu’ils ne sont publiés que lorsque j’y ai répondu.

      Ne t’en fais pas, c’est provisoire.

      Bonne journée à toi aussi. Merci d’avoir insisté.

  6. J’ai beaucoup aimé ton histoire…J’ai imaginé quichottine sur la branche de l’arbre..car c’est bien de toi que tu nous parlais..et puis aussi de nous..Merci!

  7. J’ai ouvert ma fenêtre ce matin, et tout est encore blanc à cause de la neige tombée dans le sud-est…

    Nous sommes le 11 janvier, et donc j’en profite pour te souhaiter une bonne et merveilleuse double nouvelle année. Que celle-ci soit remplie de joie, de partage, d’échange et de nombreux moments de bonheur.

    Qros bisous Quichottine

    ;O))

    • Tout est encore blanc ici aussi…

      Je te renouvelle mes voeux aussi… Plein de bonheur pour toi, Elleiram. Et de nombreuses découvertes.

      Gros bisous à toi aussi.

  8. Deux photographes pour un même lieu , volets ouverts, volets fermés, regards croisés…. et ce la t’a bien inspirée. Bises

  9. j’ai connu de tas de gens avec des cheveux blanc en ce temps là, ce n’était pas une curiosité d’autant qu’ils étaient jeunes : enfin 18-20ans…c’était jeune?
    aujourd’hui il y a peu de gens avec des cheveux blanc…même moi : je ne vois plus les miens………

    • Les gens les cachent… A-t-on si peur de se montrer tel que l’on est ?

      Tu ne vois plus les tiens, c’est normal… tu as autre chose à faire que de passer ton temps devant le miroir.

  10. cest tres giuste  on se imprisonne nous meme  , on douvre retrouve l ame d enfant      biz 

  11. Bon je vais essayer avec l’arbre qui me tend ses bras, à quelques mètres de la fenêtre de ma chambre.  A une hauteur de 22-24 mètres je vais devoir bien calculer mon élan !!!!

    Bisesx 2  et bonne semaine Quichottine !!!

    • N’essaie surtout pas ! Tu imagines ?

      Il est bien trop loin. Là, il était tout près, il n’y avait qu’à tendre les bras aussi pour s’envoler.

      Bisous affectueux à vous deux. Passez une bonne semaine.
      Merci.

  12. le thème de la fenêtre m’a attirée , des souvenirs particuliers bien émouvants qui se sont imposès d’ailleurs plutôt que le récit pourtant fort joli …un récit qui fait légende …je suis trop pragmatique parfois – je t’embrasse la Douce 

    • Sourire…

      Un thème, deux photos, des souvenirs…
      Qu’importe si les tiens prennent le pas sur mes mots ? J’aime autant.

      Tu sais, ce qui est important, quand on écrit, c’est de savoir comment ceux qui lisent réagissent.
      Merci de l’avoir fait et de me l’avoir dit.

      Je t’embrasse fort. Prends soin de toi.

  13. Kri et Trinity se sont rencontrées avec cette photo et toi tu mets tes mots, tu nous fais rêver…
    Je me souviens de ces après midi d’été…C’était à Castres, il y a bien longtemps. Lors de nos vacances d’été.
    Je fermais les volets.
    Tu sais ces volets bleu-charette des vielles maisons du midi.
     C’était l’heure de la sieste de mes deux petites…Je restais auprès d’elles, je les regardais s’endormir et les accompagnais ainsi pendant leur sieste…
    J’adore la sieste. Dans la chambre aux tomettes rouges ça sentait l’encaustique et les épices. Seuls quelques bruits pénétraient et nous étions si bien toutes les trois dans la douce torpeur de ces après-midi d’été…
    Merci de m’avoir amené ce rêve endormi.
    Je t’embrasse fort ma douce amie.
    Dame Sophie

    • Oui, j’ai vu des images de là-bas.

      J’imagine très bien, la chaleur, les odeurs… et leurs souffles légers, ensommeillés.

      Merci pour ce partage, Dame Sophie.
      Je t’embrasse très fort.

  14. C’est encore un bel instant passé chez toi. Cette petite dame aux cheveux blancs est-elle toujours derrière ses volets mi-ouverts, mi-fermés ou s’était envolé sur le dos de dame cygogne qui passait par là ? Bises et bonne semaine

    • Je ne sais pas… peut-être attend-elle seulement qu’il soit l’heure.

      Bises et bonne semaine à toi aussi. Merci.

  15. Quel beau rêve ! Il a permis à cette dame aux cheveux blancs de s’évader des barreaux invisibles de la vie de chaque jour , et de de retrouver fillette ;
     C’est vrai  qu’on tisse une toile au fil du temps , dans laquelle on s’enferme et dont on n’ose plus sortir ..ou si peu pour ne pas bouleverser l’ordre des choses tout autour ..
    C’est très beau ce qui as écrit ; j’aime bien ces images .. merci pour ce joli  rêve ! bisous

    • Merci, Fanfan… Pour cette lecture fidèle… pour ces mots qui me font plaisir.

      Bisous à toi aussi.

  16. Ce que l’aime la fenêtre lorsqu’elle n’est pas meurtrière!
    Désolé j’ai longtemps vécu en chateau fort!
  17. il n’y a presque plus de fenêtre avec des volets
    en bois
    c’est beaucoup de travail d’entretien
    je me souviens des miennes
    avec l’espagnolette
    juste croisées elles laissaient passer le jour
    pas la chaleur
    merci à toi

  18.  bonjour Quichottine ! C’est un vrai plaisir de venir te lire et toujours trés difficile d’en partir, et tu me fais rêver toujours avec tes contes, tes histoires
    merveilleuses, des cheveux blancs ? j’en ai ! et je les garde tels ; un arbre ?
     oui cela me rapelle un grand figuier contre la maison à Collioure en Août avec
     une chaleur obligeant à faire une pause et à rêver…avec juste les remparts du chateau comme horizon ! Merci à Toi, tu est une Fée et tu racontes si bien !
    MIAOUUUUUUUUUUU!!!!!!!!!!!!!!!! c’était dans une autre Vie….!

    • Un sourire pour toi en réponse…

      J’aime bien quand ce que je raconte attire d’autres souvenirs.

      Merci, Mistigri.

  19. merci Quichottine de nous avoir permis de rentrer un instant par cette fenêtre ouverte (j’aime beaucoup cette image de fenêtre vers l’évasion), bizzzzzzzzzzzzzzzzz

  20. Cette fenêtre est le déclencheur de souvenirs. Et l’arbre, oui, pourquoi ne serait-il pas le Quichottinier ?
    BISOUS.

  21. oh oui j’aime bien la fenêtre et le réverbère dans cette ambiance, je l’avais déjà vue…
    belle inspiration 🙂

  22. C’est une merveille…elles deux font la même photo ou presque et toi tu y déposes des mots… quelle jolie histoire, cette maison est enchantée vous avez sugit un sort toute les trois… magie ! rien d’autre ne me vient… bravo à toi mon amie… bisous et bonne soirée… tu vas me faire rêver…

    • Si j’y ai réussi, j’en suis heureuse.

      Merci d’être là, Bigornette. Je t’embrasse très fort.

  23. Et voilà comment Quichottine fait naître du regard de deux photographes une bien jolie histoire pleine de secrets. Une histoire comme notre fée de la Bibliothèque sait si bien le faire.
    « Quelle plume » ai-je dit un jour à l’amie Siratus !

    • Merci, Alrisha.

      C’est tout gentil !… Je suis contente quand l’histoire qui a jailli peut vous plaire.

  24. Une fenêtre trop belle pour que je ne passe pas la pousser un peu afin de te faire un petit coucou ma chère Quichottine. Je te souhaite à mon tour une bonne et heureuse année 2010. Que celle ci puisse te permettre de réaliser tes voeux les plus chers tout en t’apportant joie, bonheur et santé.
    Bisous à toi, Syl

    • Kri et Tinity font de magnifiques photograpies.

      Je dois dire que les tiennes me manquaient. Je suppose que tu n’avais plus le temps.
      C’est vrai qu’un blog est chronophage… Je suis contente de voir que tu es revenue. Ton vol de grues cendrées est splendide !

      Merci d’être là aujourd’hui. Cela me touche beaucoup.

      Je te renouvelle mes voeux. Très bonne année à toi aussi, Sylviane.
      Bisous à toi.

  25. Il est comme moi, mon arbre, tout déplumé en ce moment !!!

    Belle journée avec bises;

    Je vais sortir faire mon viron, en espérant que ça patine moins que hier !!!

    • Sourire… alors, quand tu sors, n’oublie pas de mettre un chapeau ou une casquette !

      Bisous à vous partager tous les deux.
      Merci.

  26. Superbe inspiration avec ces deux belles photos !!!
    Bravo, ma belle.
    Bon mardi ! Bisoux

  27. Très jolies photos qui t’inspirent, Quichottine.
    Souvenirs de siestes d’été, en qui me concerne. PLein de bises.

  28. souvent on se demande ce qui peut bien se passer derrière ces fenêtres qui attirent notre regard … bisous frisquets du jour, christel

    • On ne le sait jamais, mais on peut toujours l’imaginer.

      Bisous à toi aussi. Reste au chaud, si possible.
      Merci.

  29. Merci à vous trois, Kri, Trinity, Quichottine, pour ce rendez-vous … Comme une  » trinité  » …

    La dame aux cheveux blancs, c’est ainsi que m’appellent parfois les enfants, quand ils ne me connaissent pas encore … Signe distinctif !

    La fenêtre … Ne serait-ce pas par elle que la maison respire ?

    Les volets … Comme des bras, ouverts pour cueillir, accueillir, pour laisser s’envoler le petit d’homme vers son devenir … Les bras tendus dans le geste déchirant de la séparation indispensable …
    Fermés, pour préserver les secrets, l’intimité, et aussi les  douleurs.  Pudeur, ou enfermement ?

    Merci encore, pour ces souvenirs revenus, qui vont s’éparpiller, peut-être.
    Gros bisous, Quichottine.

    • Sourire…

      Signe distinctif, je le crois…
      La maison respire, c’est évident.

      Et j’aime les mots que tu partages ainsi avec nous tous.
      Merci, Midolu.

      Gros bisous à toi aussi.

  30. Un beau voyage intérieur à travers le temps ,le sien propre..et l’attente des moments particuliers pour les plus grands r^ves.

  31. Il te suffit de deux images et te voilà narrant une très belle histoire mais loin d’être « anodine » non pas du tout même

    D’une profondeur…et qui en dit long si long même si la fenêtre est fermée.

    Je t’embrasse

  32. otra muy bonita historia
    me ha gustado mucho tu manera de hablar de las rejas
    es un poco lo que se encuentra en mis cuadros
    tambien me gusta mucho el simbolo de la ventana
    gracias por todo
    besos
    tilk

    • Gracias, Tilk.

      C’est vrai que tu mets aussi des grilles dans tes tableaux.
      Je suis contente que ce texte t’ait plu.

      Merci à toi.

  33. c’est drôle! dans tes histoires on s’y retrouve toujours un peu et ça m’émeut, toujours…
    bisous amie quichottine

  34. j’aime beaucoup ces regards croisés de Kri et de Trinity sur cette fenêtre et tes mots ouvrent sur autant d’histoires singulières que tes lecteurs.
    Les prisons les plus difficiles à vaincre sont ces barrières invisibles …
    merci Quichotine de ce beau texte.

    • J’ai beaucoup aimé… C’est une merveilleuse rencontre que celle que j’ai faite ce jour-là.

      Tu as raison, ce sont les plus difficiles, parce que ce sont celles que nous acceptons et que nous ne cherchons plus vraiment à ouvrir.

      Merci à toi, Jeanne.

  35. C’est toujours aussi beau chez toi Quichottine. Il suffit d’ouvrir la porte pour entrer dans un monde enchanteur. Je t’offre tous mes voeux, et comme les volets sont maintenant fermés, je vais aller me coucher.

  36. Regarder à travers les persiennes  son passé; envie de partir pour  où? on ne sait trop ; très beau texte  plein de mélancolie ,et  de douceur ..

     Bisous

  37. Point ne faut  rester sur le carreau,

    Même s’il vous faut faire vitre …

    Savoir scier tous ces barreaux,

    Et jailir de son pupitre !…


    Farfainaitre rêves de pitre … 

     

    Bises du soir


     

    • Merci, Lucquiaud.

      J’esssaierai de scier les barreaux… mais je ne garantis pas pouvoir m’évader de ma cage.

  38. Je reviens ici, et c’est le printemps maintenant. Les volets s’ouvrent plus tôt, se referment plus tard.

    Et ceux qui restent clos, jour après jour, ils se remarquent encore plus, ils me remuent le coeur.

    Bonne fin de journée, bisous.

    • Je suis comme toi… certaines maisons gardent leurs volets fermés, et au fil du temps, meurent.

      C’est comme si elles perdaient la mémoire.

       

      Bonne journée à toi, Midolu. Bisous.

  39. Le temps d’un battement de persiennes, l’espace d’une vie… j’aime beaucoup ce texte.

    Merci d’avoir tourné les pages du carnet de poésie de ma grand-mère.

    • C’est là qu’est née l’idée des Doux Rêveurs de Quichottinie.

      J’aime ces images.

       

      Bisous et bonne journée à toi.

  40. Ah j’ai bien aimé ces pensées bleues….l’imaginaire nous sauve de tant de choses!
    Belle nuit Quichottine!
    Dany 

  41. hasards et coïncidences….
    belle semaine jolie Madame

    • Il n’y a pas de hasard… que des rendez-vous. C’est ce que dit Kri et je la crois.

      Belle semaine à toi aussi, Annie.

  42. C’est avec grand plaisir que je t’offre mes photos… a chaque fois tu leur donnes le petit quelque chose qui manque. Tu les habilles de si jolis mots
    Bravo et merci Quichottine

  43. Bonjour Quichottine,

     

     

    Le début d’une histoire nous offre  un volet ouvert sur l’envol vers l’arbre aux souvenirs,  vers l’imaginaire couleur marelle et cerisiers blancs, avec le petit prince et une corde à sauter comme témoins.  Mais le volet se referme sur l’inachevé, ou plutôt sur plusieurs chemins inexplorés.  Que se passe t’il entre « la séparaient du sol »   et « Ce ne sera pas encore aujourd’hui « ???   J’imagine à tour à  tour la chute ou l’envol, le rêve ou le réveil.  

     

    Qu’il y a-t-il derrière les carreaux soleil d’un volet clos ?

     

    Bises du grillon

    • Bonjour Cristian,

      Tu n’as pas corrigé l’adresse qui est dans la fenêtre de dépôt de commentaire… il manque toujours un « l » au tout début et ton grillon aurait l’air lui aussi d’hésiter un peu…

      http://legrillonheureux.blog50.com

      Tu as très bien traduit… avec cet « arbre à souvenirs« .
      Finalement, je me demande si ce n’est pas celui-là, le quichottinier.

      Je ne sais ce qui se passera. J’ignore encore même ce qu’il y a vraiment derrière les carreaux soleil de ces volets clos.

      Je sais seulement que ce grillon qui s’interroge me fait du bien.
      Merci.

  44. j’imagine… je la vois qui hésite, un pas puis un autre, la main qui aide, l’arbre qui se penche pour l’aider… l’arbre de tous les possibles, la nature qui donne du bleu au blues parfois, ..la fenêtre se refermera, est-ce que l’escapade invisible aura aidé la femme aux cheveux blancs?
    Bonne journée Quichottine

    • L’arbre à souvenirs du Grillon est aussi l’arbre de tous les possibles…

      Alors, que te répondre ?

      J’espère seulement qu’après avoir fermé cette fenêtre, la dame aux cheveux blancs n’aura pas plus mal qu’avant de l’ouvrir.

      Je ne peux pas le savoir.

      Bonne journée à toi, Mahina.

  45. Il m’a fallu du temps pour rajouter l’aile qui manque.

    Ce n’a pas été douloureux !

    Re bises

    • Merci !

      C’est vrai que c’est mieux ainsi…

      Comment voler avec Le Grillon s’il n’a pas toutes ses ailes ?

  46. Ces deux photos etaient très belles , et autorisent qu’on ait envie de s’evader….de si belle manière
    bises Quichottine

    • Merci, Cannelle.

      J’ai trouvé aussi que cette rencontre photographique était magnifique !

      Bises à toi.

  47. Merci à toi d’avoir habillé ces photos d’une magnifique robe de rêve !
    Je me suis laissée aller à imaginer cette dame aux chaveux blancs, j’ai entendu le bruissement des feuilles, j’ai ressenti la chaleur de l’endroit !
    Encore merci
    Bisous
    Trinity

    • Merci à toi, une nouvelle fois, de m’avoir prêté cette photographie.
      Je suis heureuse que l’histoire t’ait plu.

      Bisous, Trinity.

  48. ah, qu’elle est joliment racontée, l’histoire des ces fenêtres qui se sont croisées sur la blogosphère……..; merci. Bises

  49. Tes histoires sont toujours très mélancoliques, teintées de tristesse, mais aussi d’espoir quelque part. j’aime beaucoup les lire 😉 Merci pour ce moment quichottine ^^

  50. Ton imagination était au rendez-vous encore une fois. C’est fou ce qu’une fenêtre peut faire de belles choses. Simple en apparence mais très profondes. Il y a souvent  un message caché (peut-être pas si caché que cela d’ailleurs…) dans tes histoires.. Me trompe-je…

    • Euh… Non, tu te trompes si rarement que tu devrais commencer à avoir confiance en toi !

      Mais j’expliquerai plus tard…

      Merci, Petite Elfe.

  51. la photo est belle, mais je n’ai rien compris….je doit etre idiot…lol
    bonne journee

  52. Voila un conte plein d’interrogation et si joliment écrit.
    Tu sais les mots idiots, ce sont ceux à nuls autres pareils, et il est bon de les écrire, les dire, les diffuser.
    La fenêtre s’ouvrira encore, et elle descendra de son arbre, parce que ce rêveur d’allumeur de réverbère viendra la chercher pour aller plus loin respirer le parfum des étoiles.

    Je t’embrasse très fort ma Quichott’.

    • J’ignore ce que sera demain…

      Mais je sais que ce serait une belle fin pour la dame aux cheveux blanc.

      Merci, Polly, pour ce parfum d’étoiles.

      Je t’embrasse très fort.

  53. Un rêve de liberté, sortir , se fondre ds la nature, mais la réalité est là, les cheveux blancs, la fenêtre qu’il faudra fermer…L’enfance est finie…pour moi, c’est une histoire très mélancolique, l’émergence de l’irrémédiable marche du temps, un brin de tristesse….Bises  VITA

  54. Le voyage peut donc être au détour d’un volet clos… qui s’entrouvre juste pour laisser à l’amitié le temps d’entrer… 
    Très beau texte poétique, Quichottine… Bravo !
    Bisous et  bonne journée

    • Il peut être partout…

      Même dans des images qui chez toi me racontent aussi des histoires d’amitié.
      Merci pour tes mots.

      Bisou et bonne soirée à toi.

  55. Une jolie fenêtre encadrée de verdure pour une histoire imaginaire bien plaisante…je te fais de grosses bises Quichottine

  56. La QUichottinie est un pays vraiment à part…. et merveilleux… Je te remercierai jamais assez de ton soutien, dernier jour de cliquage aujourd’hui, merci pour ce qeu tu as fait…

    • Merci à toi d’être venu le visiter !

      Et je croise les doigts pour que tu atteignes bientôt le but espéré.

  57. je vais chez Liza en passant par chez toi!!!!!!!!!!

  58. Non seulement il a le droit de rêver, mais il fait rêver, dans ce bouillis de vert ! C’est beau une fenêtre entrouverte en Quichottinie !
    Bisous Quichottine
    Nettoue

  59. Ma douce Quichottine, juste un petit coucou et je te remercie de ta visite. u ne m’en voudras pas si je ne lis pas tout, mais j’en suis incapable. J’ai les cervicales bloquées avec les nausées, vomissements et vertiges qui vont avec.. j’ai hâte que ça se termine, car je ne suis vraiment pas bien.
    J’aime beaucoup ces deux photos, volets ouverts et volets fermés.. pour l’instant les miens sont fermés car je ne suis bien que dans le noir..
    je te dis à bientôt, te souhaite une bonne soirée et t’envoie plein de bisous
    le matelot de la terre ferme

    • Bien sûr qu’il ne faut pas tout lire !
      Surtout toi… tu ne peux pas avec tout ce qui t’arrive.

      Merci pour te bisous et de t’être déplacée quand même.
      Prends soin de toi, Chantal.

  60. Tu semblais avoir besoin de soleil et de ciel bleu alors voilà pour effeuiller quelques fruits de Quichottinier rien ne vaut une belle plage

  61. Ces fenêtres quelque soit la définition, sont par définition, belles et enchanteresques, je dis…

  62. Allo, les pompiers ?
    Voila, vous allez me prendre pour un fou mais je vous appelle quand même. Je passais dans la rue […] et puis j’ai entendu des bruits. Des « Viens, viens » qui semblaient tomber du ciel.
    Je lève la tête, c’était au pied d’une belle maison aux larges fenêtres avec un arbre superbe et majestueux. Et dans les branches, juste à la première fourche, il y a vait une vieille dame. Je ne sais pas comment elle a pu arriver jusque là-haut.
    J’ai eu beau l’appeler, elle ne m’entendait pas. Elle semblait comme… ailleurs. Oui, c’est ça ailleurs. j’ai eu peur qu’elle ne tombe alors je me suis précipité à la cabine téléphonique au coin de la rue pour vous appeler. Je crois qu’il faudrait que vous veniez parce que je suis sur qu’elle ne pourra pas redescendre toute seule…

    • – Bonjour. Vous êtes M. Roland Ivy ?
      – Oui… Pourquoi ?
      – Vous allez devoir nous suivre au poste de police pour vérification.
      – Pour vérifier quoi ?
      – Que votre voix est bien celle qui a été enregistrée dans une cabine téléphonique cet après-midi.
      – Enregistrée, pourquoi ? Puisque je vous ai donné mon nom et mon adresse.
      – Dans le cadre de la lutte contre les fausses informations qui obligent les pompiers à se déplacer pour rien. Cela coûte très cher à la collectivité, vous devriez le savoir.
      – Fausses informations ? Mais…
      – Il n’y a pas de mais. Suivez-nous sans faire d’histoire !
      – Et la vieille dame ? Vous ne l’avez pas aidée à descendre ?
      – Nous sommes allés à l’adresse que vous nous avez indiquée.
      – Et ?
      – Il n’y avait personne.
      – Mais il y a bien quelqu’un. Ou quelqu’un qui l’ait vue aussi ! Ce n’est pas possible !
      – Il n’y avait personne. La maison est inhabitée depuis des années. La dernière propriétaire est décédée il y a dix ans, dans une maison de retraite.
      – Mais je l’ai bien vue, moi, cette dame !
      – Bon, il vaudrait mieux ne plus rien dire. Nous allons passer par l’hôpital pour vous faire faire des examens… Un illuminé pareil, ça peut être dangereux en liberté !

      Et c’est ainsi que Roland dut subir visite et contre visite de médecins et psychiatres avant que l’on ne décidât enfin qu’il ne s’agissait que d’un « doux rêveur » et qu’il ne ferait jamais de mal à une mouche.

      Je t’embrasse fort, Roland.
      Merci d’être passé aujourd’hui.

  63. Ton texte me surprend comme chaque fois que tu écris en filigrane, mais cette fois-ci, l’étonnement vient des photos.

    Que Trinity et Kri aient pris chacune une photo du même endroit, sous le même angle, et presque à la même heure est, pour moi, un mystère entier que j’ ai renoncé à comprendre.

    gros bisous perplexes ma Quich’

    • Il faudrait que je refouille dans les commentaires… mais c’est vrai que c’était surprenant.

       

      J’ai adoré !

      Tu sais, cette fenêtre, elle compte beaucoup pour moi.

      Je t’embrasse de tout mon cœur, ma Clo.

  64. Une très belle histoire

    Ravie que nos photos t’aient inspirée ainsi

    Bisous