Savez-vous comment je suis tombée amoureuse ?
Ben non, pas pour de vrai ! Voyons !
Pourtant, c’est bien d’un coup de foudre qu’il s’agit.
Ce jour-là, chez Kerfon, il était question de souvenirs enfuis.
J’ai lu, comme je lisais chez lui chaque jour depuis que j’ai fait sa connaissance.
Et puis, je lui ai dit :
… La vie est dure… On la passe en se construisant des souvenirs, peu à peu, et, un jour, ils s’effacent, sans rien laisser que de la tristesse à son entourage. C’est un magnifique poème, Kerfon. Si je te le commande, je peux avoir un exemplaire dédicacé ? Commentaire n° 7 posté par quichottine le 24/07/2009 à 11h44 …
Je venais de trouver le texte qui me poussait à ne plus attendre.
Bien sûr, j’ai reçu son recueil, « Panne des sens« . Et je l’ai lu.
Je l’ai lu comme je lis un recueil de poèmes, c’est à dire pas d’une traite, pas dans l’ordre…
- (oh ! Misère ! Si mes profs de lettres me lisaient, ils en seraient marris ! Quand je pense au temps qu’ils ont mis à m’expliquer qu’un recueil se construit, que l’auteur n’a pas déposé ses textes à la va-vite, sans projet entre le titre et la quatrième de couverture…)
…pas sans m’arrêter pour relire certains mots, certains vers…
- Je ne fais cela qu’avec des poèmes… lire et relire en même temps, m’imprégner du rythme d’une phrase, quitte à la lire à voix haute, dans le silence de la pièce où je me tiens. Meschonnic m’en avait convaincue. La poésie, c’est les mots, et les non-mots, les « blancs » de la phrase, les moments où l’œil doit aller à la ligne, et sans cesse aller et venir, chercher les mots, sauter d’un paragraphe à l’autre, tout en prenant le temps de la découverte.
… Le trois centième billet de Kerfon, je m’en souviendrai longtemps, pour ces mots qui m’avaient tant touchée que je n’avais pas réfléchi une seule seconde avant de poster mon commentaire.
Quelques jours plus tard, j’avais son livre dans les mains, dédicacé comme il se doit.
Ce monsieur qui attend… en couverture. C’est fou, savez-vous ?
En le regardant, je pensais à Rimbaud, à un autre poème « Ma bohème » (in Poésies, octobre1870).
Pourtant, ses poches n’étaient pas crevées… mais… je ne pouvais pas m’en empêcher. Ça arrive parfois.
Alors, j’ai lu, bien sûr, et, comme je savais que je vous en parlerais, je me disais qu’il ne fallait pas que je rate le poème dont je me servirais ici. Je l’avais prévenu, comme s’il avait craindre mon opinion ! N’étais-je pas chaque jour sur ses pages ?
Merci pour le paquet…Je ne manquerais pas de t’avertir quand il sera arrivé.
Une surprise Kerfon ? Je vais avoir du mal à rester patiente.Tu auras une page à toi, lorsque je l’aurai lu. Même si je mets un peu mon blog au ralenti, je ne serai pas loin.
Commentaire n° 7 posté par Quichottine le 31/07/2009 à 09h10
C’est vrai… Il avait joint une surprise, mais ce sera pour un autre jour.
Je savais que ce recueil me plairait, mais sans doute pas à ce point.
J’ai eu du mal, du mal à choisir. J’ai lu et j’ai relu. J’allais de poème en poème, j’hésitais. Il y en a pour tous les goûts, comme sur ses pages obéiennes.
Où qu’il aille, où qu’il soit, il emporte avec lui son sac à mots.
S’il les sème, c’est toujours à bon escient, et, croyez-moi si vous voulez, j’aurais bien aimé lui voler son agenda !
J’aurais aimé pouvoir lui dire « Non, ce n’était pas qu’un chien, c’était le tien. » en l’écoutant parler de Charly.
J’aurais aimé faire de ses vœux de bonne année les miens.
Kerfon, c’est la générosité, sans conteste.
J’ai pillé quelque peu ses archives, juste pour vous donner des points de repère sur son blog, vers les extraits de son recueil.
Mais, malgré tout, c’est un autre poème que j’ai gardé pour vous, pour moi, ce soir.
Son petit lopin de terreSur son petit lopin de terre
Il avait bâti sa maison,
Bois de sapin, pointes de fer,
Un paradis à sa façon.
Son fils disait : « Il faut des pierres
Ou ce n’est pas une maison ! »
Il se moquait de la matière
Dont était fait son cabanon.Sur son petit lopin de terre
Il avait bâti sa maison,
Un petit espace lunaire
À l’abri du qu’en-dira-t-on.
Son fils disait : « C’est la misère,
Le toit est en papier goudron ! »
Il se moquait de la matière
Dont était fait son cabanon.Sur son petit lopin de terre
Il avait bâti sa maison ;
C’était fou comme il était fier
De l’avoir fait sans maçon.
Son fils disait : « C’est très précaire,
L’isolation est en carton ! »
Il se moquait de la matière
Dont était fait le cabanon.Sur son petit lopin de terre
Il avait bâti sa maison,
Il y a mis sa vie entière
Sans jamais voir les finitions !
Souvent je dis : « Ce coin de terre
Avait le goût de la passion ! »
Cet homme-là était mon père…
Et j’entretiens le cabanon.
Si tu savais, L’ami Kerfon, combien j’ai hésité !
Dans la grande liste de mes préférés, c’est celui-ci que j’ai gardé.
Il avait bâti son logis, seul, en n’écoutant que son cœur. C’était son rêve, sa fierté, l’œuvre de toute une vie.
Il n’en a pas vu la fin ? Qu’importe ! Les cailloux qu’il semait, c’est son fils qui les a ramassés.
On peut vivre sa vie comme un rêve, l’important, ce n’est pas la gloire que l’on en tirera ou non, c’est la passion que l’on y met.
…
et oui comme je dis souvent ce n’est pas la direction qui est importante seul compte le chemin..il est très beau ce poème..
besos
tilk
J’aime aussi tes chemins, Tilk, même s’ils sont différents…. et peut-être justement parce qu’ils le sont.
Besos para ti.
Ton choix est bon. Je dis ça sans connaître les autres, mais celui-ci tout simple, me plait énormément. Tu sais, je pensais en le lisant à ces sans abris qui s’en sont fait un de bric et de broc dans certains bois et qui son fier de leur résidance !
J’ai oublié de te dire que ta bannière est superbe !! Bon dimanche avec bises de nous deux.
Merci.
J’aime bien ce que tu dis. Être fier de ce qu’on a su faire par soi-même, c’est important.
J’ai passé un bon dimanche… j’espère que vous aussi.
Bisous doux à vous deux.
Bon week-end ! Bisoux.
dom
Je l’aime aussi.
La bannière de Muad est une réussite !
J’espère que tu as passé un bon weekend aussi. Bisous et bonne semaine à toi.
Bonjour Quichottine. Je fréquente aussi le blog de Kerfon. Ce poème sur le cabanon est très émouvant ! Bonne journée à toi !
Merci.
Je t’ai croisée là-bas, c’est vrai.
Bonne journée à toi aussi, même si ce n’est pas la même…
Très beau, il y a des pillages que l’on encourage. Pour répondre à ta question du blog des paniers, oui jaimerais transmettre en direct cette technique. A+
Merci.
Pour les paniers, tu pourrais organiser des stages pour ceux qui sont intéressés, ce serait un début…
C’est vraiment un merveilleux poème
Amitiés, Flo
Merci, Flo.
Je suis contente qu’il te plaise aussi.
C’est un joli poème très émouvant. J’ai toujours apprécié les poètes qui savent si bien transcrire leurs émotions avec des mots.
Merci de nous le faire découvrir.
Bises
Kerfon est très doué… Il m’a beaucoup émue.
Merci à toi d’être venue lire.
Bises.
ils sont tous plus beaux les uns que les autres, charly m’a « frappée » en plein coeur 🙂
big bisous
C’est vrai que ce poème est très émouvant.
Big bisous à toi aussi, Fabienne.
Un beau texte de kerfon, touchant ds sa simplicité..Une qualité précieuse….Et moi, j’aime gambader de page en page, au fil du hasard ou des lueurs inconscientes. Bises VITA
Sourire… je sais bien que tu grapilles…
Mais j’aime que tu sois là ! Merci, Vita. Heureuse de te savoir de retour.
Bises à toi aussi.
Beau et bon …
Comme un chef-d’oeuvre de compagnon. Le poème et le cabanon.
Certains biens ont la valeur de la passion, de l’amour et de la sueur qu’on a mis à les rêver et à les construire.
Merci Kerfon, merci Quichottine.
A bientôt,
Je suis d’accord avec toi, Midolu.
Merci de t’être arrêtée ici.
À très bientôt.
C’est un bel hommage que tu rends à ce poète! je ne connaissais pas et je suis allée faire un petit tour chez lui… J’aime beaucoup!
Les mots du texte que tu as mis en ligne réveille en moi quelques sensations de similitude mais je ne saurais dire avec qui…
Merci beaucoup pour ces coups de coeur enchanteurs!
Bonne fin de journée
Bisous
Viviane
Je suis contente quil te plaise.
Merci d’être venue lire.
Bonne fin de journée à toi aussi, même si ce n’est pas la même. Bisous.
J’ai dit ailleurs que tu es le catalyseur de ce blog…
Ah oui ?
J’aime assez ce rôle.
Tu es adorable, Galet. Merci !
De ce billet qui m’a amené quelques larmes, je te remercie. Je ne connaissais pas Kerfon, je vais aller le voir. Ce poème est tellement émouvant, ton écriture si tendre, c’est tout doux ici ce soir. Merci de l’émotion Quichottine, ma passionnée.
Peu importe ce qu’aurait pensé ton professeur, tu as lu avec ton âme.
Je t’embrasse fort.
Dame Sophie de la petite maison.
Kerfon nous fait passer sans arrêt du rire aux larmes, ou du larme aux rires… Il tient ce rôle avec brio.
Merci pour tes mots, Dame Sophie.
Mes professeurs ont toujours été indulgents avec moi…
Je t’embrasse très fort.
(Je sais que tu es dans les cartons… c’est dur. Je pense à toi.)
Un plaisant billet !
Quichottine parle si bien des autres…
Ici, il n’est pas seulement question d’un autre, de Kerfon mais aussi d’un recueil de poèmes de ce même qui , après avoir pris connaissance des lignes de cet article, est à découvrir comme il me fallait et faut découvrir Paysage Pluriel…
En ce qui concerne Son petit lopin de terre, c’est un bon choix car beau et bon écrit.
Kerfon à la plume : (A) Moa aussi, d’ailleurs…
Une bonne soirée à Quichottine.
Merci, AneverBeen.
Chaque passage de toi ici est un plaisir pour moi.
Merci d’avoir apprécié mon choix, ce n’était pas si facile.
Une bonne soirée à toi, même si ce n’est pas la même.
Merci, Amielle, de mettre si bien en valeur le talent de Kerfon Le Celte. J’aime beaucoup ce qu’il écrit. Sous une apparente simplicité, se cache une grande sensibilité qu’il transcende par le pouvoir des mots.
Douce nuit. Gros bisous, tout plein
Quel joli commentaire ! Merci, mon Amielle. C’est tout fait ce que je ressens.
Douce nuit… même si ce n’est pas la même. Gros bisous tout plein.
Coucou Quichottine, ouh la la j’ai de la lecture en retard, je reviens dès que possible t’embrasse fort
C’est vrai que j’ai repris depuis une semaine…
Mais ne t’en fais pas, tu n’es pas tenue de rattraper.
Je t’embrasse très fort !
je ne connais pas Kerfon mais ce poème est superbe! J’en ai les larmes aux yeux!
si les autrs sont aussi beaux je comprends que tu aies du mal à lâcher le livre!
Je vais aller faire un tour chez lui! bises
Tout est très beau chez Kerfon. Tout n’est pas triste, loin de là. Il me fait rire aux larmes aussi !
J’espère que ta visite te plaira.
Bises à toi.
Je viens de rentrer il y a un peu plus d’une demi-heure. Je suis partie avec une de mes filles à l’autre bout de mon petit pays et nous venons de souper…Comme je ne suis pas passée ce matin et que je voulais savoir ce que tu avais concocté…je passe en coup de vent parce que j’ai hâte d’aller dormir ! Journée super mais quand même fatigante…Mais je ne t’en dis pas plus pour l’instant…Donc j’ai tout de même cliqué sur Ma bohème pour savoir sous quelle forme tu l’avais dénichée et oh…surprise ! Je débarque chez moi ! J’ai comme l’impression que tu aimes bien surprendre toi aussi…Je suis touchée. Et avant même de poser ce commentaire chez toi, je suis passée voir chez l’auteur…Tu te rends compte de l’exploit 🙂
Je lui ai laissé un petit mot avant de revenir vers toi mais je m’arrête là…je vais faire dodo comme disent les enfants…
Bonne nuit, Quichottine. A très bientôt.
C’était une courte incursion dans ton monde…
Il y en aura d’autres, mais, comment ne pas utiliser ce lien alors que tu me le tendais sans savoir qu’il était programmé ?
Merci pour ce partage.
Bonne nuit, Petit Poucet…
J’aime ces mots, je connais son blog.
Merci pour Rimbaud je l’adore celui-ci
Je t’embrasse
Tu pourrais même je crois, si tu en as le temps un jour, te promener sur le blog du Petit Poucet.
Merci d’être venue me lire. Je t’embrasse.
Merci à vous deux…Quichottine pour cette belle découverte et Kerfon pour ce touchant poème ! Quelle délicate attention !
Merci à toi. Sans lecteurs, les mots ne seraient rien.
Ce poème me met les larmes aux yeux!!! Je n’oserais dire pourquoi tellement il colle à ma vie actuelle!!!
Gros bisous du soir Quichottine, passe une bonne nuit et un bon lundi !
Je te comprends…
Navrée de t’avoir à ce point émue.
Je t’embrasse très fort, Alrisha. Passe une bonne nuit et un beau mardi.
Tu as le lien du blog du « Petit poucet » ?…
Bisous
Oui, il est là… ensuite, pour aller plus loin, il faut cliquer sur l’image.
http://naitreplusloin.over-blog.com/
quel bel hommage ! je passe rattraper mon retard , je lis beaucoup depuis hier, et pose partout des petits drapeaux là où il me faut revenir avec du temps et l’esprit fantasque.
comment fais tu amie quichottinne pour rendre tout si beau ? merci à toi, tu es précieuse et tes amours touchantes.
Je ne sais pas, je crois que j’ai de la chance, je croise beaucoup de beauté… Il me suffit de la partager avec vous.
Merci de me lire, Isabelle.
Kerfon a beaucoup de talent ! J’ai découvert son blog quand j’ai lancé un jeu sur les fables de La Fontaine l’été dernier, et c’est lui qui a gagné. Bisous
Cela ne m’étonne pas… Il est vraiment extra !
Bon week-end ! Bisoux.
dom
Que dire…
Que je l’aime aussi…
Que je t’aime…aussi…
Beaucoup diront que le virtuel…. et moi, je me dis que le virtuel me fait rencontrer des êtres dont les mots m’enchantent, me touchent, me prouvent que derrière l’écran il y a des coeurs qui battent….
Dans mes journées, il m’arrive de penser à un tel ou une telle, aux mots qu’ils ont mis sur une situation, qu’ils auraient mis sur une autre…
Ce poème de KLC, est magnifique, et personne d’autre que lui n’aurait pu avec ces mots là, retracer toute cette tendresse qu’il exprime pour son père..et en même temps décrire aussi bien le personnage qu’était ce dernier
Ce poème de KLC, ce n’est pas non plus un hasard, si c’est sur ton blog qu’il se retrouve en exergue, avec tes mots pour en parler, et cette dernière phrase si vraie: « on peut vivre sa vie comme un rêve, l’important, ce n’est pas la gloire que l’on en tirera ou non, c’est la passion que l’on y met »
Que dire, sinon que je suis tout-à-fait d’accord avec ce que tu dis, et que je suis heureuse de vous avoir rencontrés tous les deux grâce au net…
Je t’embrasse Quichottine, que ta nuit soit douce.
Beaucoup se moqueraient, mais ce n’est pas bien grave.
Le virtuel n’est que dans le fait que nous ne pouvons pas nous serrer la main pour de vrai… mais les mots sont là, et les tiens me touchent beaucoup.
Nous finissons par nous connaître grâce à ces mots que nous échangeons. Nous sommes copains de blog, blogopotes, comme dis Cali, ou aminautes, comme dit Sophie. L’un de nous manque, et nous voilà nous demandant ce qu’il devient. C’est comme ça… et, c’est bien.
Certains se moquent de ces relations bloguesques, et pourtant, elles existent.
Personnellement, je sais ce qu’elles m’apportent au quotidien.
Le plaisir que je ressens, j’essaie de le rendre, comme je peux. Je me dis qu’il ne peut pas y avoir de blog sans échange, sans retour.
Alors, tu vois, quand je peux te lire à mon tour, j’en suis heureuse.
Merci d’être là. Ici ou chez toi, ce sont de beaux rendez-vous.
Je t’embrasse Renard. Passe une douce nuit.
C’est à lire asssurément !!
Évidemment.
Effectivement tu l’aimes beaucoup ce poète de Kerfon … Grâce aux lienson peut aller d’un poème à l’autre. Picorer. C’est si agréable, dès le matin, de picorer de la poésie en même temps que de petits morceaux de biscottes. Il y a comme un partage avec le ciel.
Je signale que le recueil de Kerfon n’est plus disponible sur le site conseillé.Et oui ! dans le ciel du matin parfois il y a de petits nuages.
Merci, Liza.
J’en ai averti Kerfon qui va se renseigner auprès de son éditeur.
Pour l’instant, j’ai supprimé le lien qui ne sert à rien.
Gros bisous.
Les jeux de mots déjà sur la couverture donnent le ton…
C’est tout à fait ça…
Vous êtes tous trop gentil(lle)s avec moi…
Je reviendrai commenter à coeur reposé…
Quichottine, en choisissant ce texte dédié à mon père, tu as frappé dans le 1000 (j’en ai encore les larmes aux yeux…).
Du fond du coeur : Merci.
Bon ouiquande à tous…
KERFON LE CELTE
Je suis navrée d’avoir ravivé ce manque… Je sais combien c’est difficile.
Mais c’est un si beau poème !
J’étais absente, comme je t’en avais averti, et je n’ai pas pu te répondre tout de suite.
Tu mérites tous les mots que j’ai écrits, et davantage encore.
Merci à toi.
Ah quel mal!… Juste un mot avant de partir..
Quel talent! je me fais toute petite et je me dis que je ferai mieux de mettre la clé sous la porte.. J’ai honte avec mes petits recueils ridicules… à l’eau de rose… Vraiment. Et ce n’est pas de la fausse modestie.
Je suis allée lui mettre un mot… En tant que celte, je ne pouvais pas manquer ma visite…
Merci pour ce magnifique partage.
Bravo ami Celte…
A bientôt Quichottine
Mais non, Petite Elfe !
Je ne voudrais pas que tu te sentes ainsi, toute petite.
Tu es toi, il est lui… J’allais dire « je suis moi ». Chacun de nous apporte une pierre à l’édifice, et chacune est importante.
Chaque sensibilité permet que nous trouvions de quoi nous enrichir…
Que serait un jardin où il n’y aurait qu’une sorte de fleur ?
Et qui peut dire que l’une est plus belle qu’une autre ? Il faut laisser à toutes le droit de s’épanouir. Un jardin n’est beau que par la diversité de ce qu’on peut y trouver.
J’aime tes mots, Petite Elfe, tu le sais. Si je les avais trouvé ridicules, je n’en aurais pas parlé.
Pense aux violettes… et tu comprendras ce que je veux te dire.
Je t’embrasse fort.
« Panne des sens » que le titre est bien ficelé, tout ce que j’aime. Jouer avec les mots pour en faire un titre accroche. Je vais me pencher sur ce conseil et passion que tu nous mets en pâture! C’est la rentrée (LA QUOI?), littéraire aussi (ça va être chaud les marrons pour tout lire…) et pourtant je me sens encore l’âme vacancière… Bise et passe un merveilleux week-end
Bon, si tu es encore en semi-vacances, cela va me donner le temps d’écrire un peu pour toi.
Chouette !!!
Tu vois, j’ai été débordée !
Bises et bonne fin de soirée à toi.
j’ai été mettre un commentaire à Kerfon, c’est vraiment magnifique – bizzz
Merci, Kate.
Contente de te retrouver par ici. Bises à toi aussi.
Bonjour Quichottine ! on dirait du Paul Fort de la meilleure veine ! c’est un beau pème et on devine qu’il a été ciselé et ciselé : mais on n’a rien sans rien.
Quat à ce pauvre monsieur Meschonnic, il vient de nous quitter et, coincidence, France culture avait rediffusé une émission de poésie datant de 77 au cours de laquelle il intervenait avec intelligence et acuité.
P.S : j’insiste Kerfon le celte me semble très talentueux, ses commentaires m’en avaient déjà fourni la preuve.Bises Quichottine.
Je l’ai croisé à de nombreuses reprises à la Fac. Il fait partie des êtres que j’admire, pour leur capacité à transmettre plus que de simples mots.
Je sais qu’il est décédé, mais, tu vois, pour moi il restera ce qu’il est depuis le premier jour où j’ai pu discuter avec lui, quelqu’un d’extraordinaire, de passionnant.
Il disait « je suis traducteur », mais il était bien plus que cela, bien plus qu’un professeur de linguistique pour moi.
Je ne connais Kerfon qu’à travers ses écrits et les paroles des chansons que j’ai pu écouter… mais cela m’a suffit pour être persuadée de son talent.
Merci pour ta présence ici. Bises à toi, Morsli.
Coucou Quichottine, c’est vrai que c’est un très joli poème qui illustre bien un de tes thèmes de prédilection
Il faut savoir apprécier le chemin vers toutes choses …
Gros bisous et très belle journée,
Sourire… Je sais que tu me connais bien. Tu as raison, pour ce poème.
Merci pour ce beau commentaire.
Gros bisous à toi aussi. Passe une belle soirée, même si ce n’est pas la même.
Le texte de Kerfon me fait penser au très beau texte d’Henri Bataille: Les souvenirs
dans lequel il dit que si nous ne visitons pas souvent nos souvenirs, ils meurent en silence.
« Or chaque fois, c’est un deuil qui se fait
Un trouble est en secret venu nous avertir
Qu’un souvenir est mort ou qu’il s’en est allé
On ne dixtingue pas très bien quel souvenir
Parce qu’on est si vieux, on ne se souvient guère
Pourtant je sens en moi se fermer des paupières »
bises Quichottine
Merci pour ce partage. C’est un poème que je ne connaissais pas, je suis contente que tu me l’aies fait découvrir.
Bises à toi.
quelle tendresse dans ce poème pour un père qui suivait ses rêves plutôt que la conformité d’un bâtiment, j’ai aussi beaucoup aimé Charly. Poète qui me plait, et qui sais parler simplement avec des beaux mots de la vie qui passe. Très bon weekend avec toujours un temps très agréable car un peu plus frais. Bigs bises du jour
C’est ce qui m’a plu, la tendresse dans chaque mot.
Merci d’être venue lire, Lili. Je n’étais pas là ce weekend, mais je sais qu’il a fait beau.
Bises de la nuit, pour toi. Passe une bonne fin de soirée. Merci pour ton image.
quelle tendresse dans ce poème pour un père qui suivait ses rêves plutôt que la conformité d’un bâtiment, j’ai aussi beaucoup aimé Charly. Poète qui me plait, et qui sais parler simplement avec des beaux mots de la vie qui passe. Très bon weekend avec toujours un temps très agréable car un peu plus frais. Bigs bises du jour
merveilleux Quichottine ke texte que tu as mis.Comme il fait réfléchir de cq e qui est important dans la vie.
je veux te remercier de ton beau commentaire sur la macro de mon papillon car j’ai beaucoup de difficultés à en faire.
à bientôt.
C’est vrai.
Merci à toi d’être venue lire. Ta macro était très réussie. J’ai beaucoup aimé.
À très bientôt, Nadia.
Promenade pétique sur le blog de Kerfon, mais à te lire comme j’aimerai aussi le lire et aller plus loin dans la découverte de cet homme à fable…Générosité dis tu….Sans doute bien plus encore, tant sa richesse de mots cache sans doute aucun celle du coeur…Il fait partie de ceux que l’on aimerait voir crever l’écran pour lui serrer la main…
Je ne pense pas que tu serais déçu.
J’aime bien l’image que tu évoques. Moi aussi, j’aimerais pouvoir lui serrer la main !
Merci pour ce très beau commentaire.
La panne aux plis,
De mots en lettres,
Missive accomplie,
A faculté de l’être…
En manne d’aisance,
Nourrit son poète.
Phrases qui dansent,
En taille, bien faîtes …
Quelle puits sciences,
Pour faire la fête !
Farfasens eut dessous …
Avec les bises du soir
Comme c’est gentil !
Une visite ce soir est un plaisir pour moi. Ici, je suis comblée.
Merci pour vos mots.
Ces fleurs que je lis là… !
Amis de « Quichottine »
Vous êtes trop aimables,
Vos propos me chagrinent
Tant je suis perméable,
Comment vous remercier
Individuellement
Du bonheur procuré
Ce matin, en lisant…
Je dois vous avouer
Qu’en relisant mes mots
Des larmes ont coulé
Tant j’avais le cœur gros ;
Lourd est ce souvenir
Du père tôt parti
Que j’ai voulu décrire
En son modeste abri.
Je vous ai vu passer
Et fouiller mes écrits,
Je vous ai vu pleurer
Sur le sort de Charly,
Certains, plus téméraires,
Se sont aventurés
Loin dans mon univers :
Qu’ils soient remerciés.
Je n’ai pas, pour autant,
La tête qui grossit,
Je vais, c’est important,
Me remettre aux écrits ;
Merci de m’avoir lu
Et merci de le lire,
Ces mots, bien qu’incongrus,
Sont un réel plaisir.
Merci Quichottine
KERFON LE CELTE
Merci, Ami Kerfon, pour ce très beau poème. Tes mots de gratitude sont doux à mon oreille et charmants à mes yeux.
Le père tôt parti… C’est un très gros chagrin et je suis désolée de t’avoir remué aussi fort le matin.
J’ai dit ici bien moins que ce que j’eusse dû dire. Mais je sais que montrer est parfois plus probant.
Merci pour tout, Kerfon.
Le lecteur de poésie est un papillon qui butine au hasard.
Bon dimanche.
Jolie définition !
C’est tout à fait ainsi que je le vois.
J’espère que le tien fut beau. Passe une bonne nuit de lundi à mardi.
Et il a bien raison…
C’est qu’elle est courte la vie de papillon…
Amical(m)ement…
Bon dimanche
KERFON LE CELTE
C’est vrai… mais si légère !
Merci, Kerfon, d’être venu animer la Quichottinie en mon absence.
C’était une belle journée !
Quichottine, merci pour ce texte…. Tu me connais, avant d’aller au bout de ton article, j’ai sauté sur le lien… et ce poème…oh mon dieu, qui m’emmène dans mes songes, mes espoirs et mes peurs…. je lui mis un com, pas pu m’en empecher… et je crois que je vais lui demander comment obtenir ce livre… qui me touche sur ces quelques mots lus…..
Avant de t’y mener, il m’y a conduite aussi.
C’est un poème qui ne pouvait pas me laisser insensible.
Je suis heureuse qu’il t’ait plu.
Merci infiniment à toi, Mahina.