Le retour d’Ulysse

Pour vous, aujourd’hui, parce qu’il est tard, j’ai ouvert un instant le tiroir aux secrets.

Juste le temps de feuilleter un peu mon petit carnet et d’en recopier une page.
Elle a vingt ans, déjà…

Il s’installa au coin de la terrasse, là où il y avait le plus grand angle de vue sur le boulevard. Il n’eut guère le loisir d’attendre. À peine assis, il l’aperçut.

Son arrivée ne ressembla pas à celle qu’il avait rêvée en lui écrivant cette lettre.

Ce fut d’abord une tache, un morceau de soleil, qui avait surgi brusquement de la rue des Surprises, vous savez, celle qui débouche loin là-bas, juste avant le restaurant des Trois Souhaits. Elle s’approchait à vive allure, avec cette démarche particulière qu’ont les personnes d’un certain âge lorsqu’elles se croient encore jeunes et qu’elles se pressent pour rattraper le temps perdu. Bien sûr, ce ne pouvait être qu’elle ! S’habiller d’un ciré jaune alors que le soleil brillait haut dans un ciel sans nuage ! Il était sûr de ne pas se tromper et guettait, anxieux tout de même, le moment où il distinguerait ses traits et pourrait y lire l’état de son humeur.

Elle ralentissait : elle avait dû l’apercevoir. Elle se trouvait trop loin pour qu’il puisse tout admirer de ce cher visage. Mais c’était elle : sa chevelure rousse était inimitable, elle flamboyait à la lumière crue de midi. Il pensa qu’elle devait se teindre, que les années n’avaient pas pu oublier de tisser leur voile d’argent dans ces cheveux où il avait laissé ses doigts jouer… il y avait si longtemps ! Il lui sembla que plus elle approchait, plus elle ralentissait, jusqu’à n’être qu’un passant parmi les autres flâneurs du boulevard. Il se mit à désespérer : avait-il été si long à revenir ?

Telle un fauve qui se ramasse avant de bondir sur sa proie, elle avançait, pourtant, et, tout à coup, elle fut là.

Rien n’avait changé.

Il lui dit, souvenir de leurs jeux d’autrefois :

– Bonjour Pénélope, tu vois, je suis revenu.
– Tu as été bien long, Ulysse, mais c’est bien que tu sois là…

Elle rit, de ce rire clair et libre qui lui allait si bien, elle passa une main affectueuse dans ses cheveux et s’assit près de lui.

A.G. Juin 1989.

Ce ne sont que des souvenirs…

Un texte de moi, à l’époque où je ne m’appelais pas encore Quichottine, dont je n’ai pas changé un seul mot, un texte que je vais dédier à Débla, pour le texte que je viens de lire.


PS du 05.06.09 :

Jouer le jeu et découvrir… Suivre Ulysse dans ses voyages avec Pénélope, ICI (clic), à L’Orée des peut-être.

138 commentaires à propos de “Le retour d’Ulysse”

  1. Grâce à mon insomnie, je suis venue passer un moment chez toi et j’ai lu…Merveilleuse histoir émouvante…J’aurais aimé être elle, ainsi attendue et passer en m’asseyant près de lui ma main dans ses cheveux.
    Ah! merci tu m’as fait rêver un instant, je dormirai mieux mon amie.
    Douce nuit Quichottine.

    • Je suis contente que cette page un peu ancienne ait pu te faire rêver…

      Gros bisous Sophie, et bon après-midi de jeudi.

  2. Ben, dis donc, tu étais déjà douée pour l’écriture, il y a vingt ans !!! je comprends mieux, maintenant, ta facilité à jongler avec les mots …
    Bon début de semaine ! Bisoux.

    dom

     

    • Merci, Dom. C’est très gentil ce que tu dis là.

      Je suis en retard pour répondre… alors je te souhaite une belle fin de semaine. Bisous.

  3. Te voilà de retour, pleine d’images certainement. Tu t’es moins fait attendre qu’Ulysse heureusement. Ah ! les hommes !

    • Comme tu dis ! Deux semaines, et un peu plus pour le retard apporté à mes réponses…
      Mais tu as raison, j’ai rapporté plein d’images !

  4. très joli tableau, une belle toile cirée, mais qui est donc cette A.G. dont le verbe n’a pas pris une seule ride en vingt ans… rire

    Tétrao

    • Ce sont les initiales du nom que je portais alors dans mes écrits.
      Celui-ci n’est pas seulement resté dans mes petits carnets.

  5. Le retour du chat, c’est un peu le retour du chat parce que je ne sais rien des bras de Nausicaa ni des attraits de sa Roxane.

  6. Lisant tes mots d’alors, je la vois, Pénélope, passant tous les jours, pendant tous les ans de ces vingt ans, fidèle malgré l’espoir déçu, et soudain cet éclat, cette réjouissance un peu timide, où le coeur s’affole … Mais elle savait …
    Merci Quichottine, simplement …
    Emotion …
    Bisous tout doux

    • Merci à toi pour ces mots… J’aime savoir ce que mes lecteurs éprouvent en me lisant, et, toi, tu me le dis !

      Bisous pour toi aussi.

  7. superbe texte  sans vouloir te vanter!!
    j’adore!  tu étais déjà douée!!y-a-t-il la suite dans ton tiroir aux secrets?

    bisous

    • Il n’y a pas de suite, dans ce tiroir, mais il y a là bien d’autres textes que tu n’as pas lus…

      Je n’y vais pas souvent depuis que je l’ai fermé, mais il résiste à la fermeture définitive, la preuve !

      Merci, Fanfan… Bisous pour toi.

  8. Ainsi, tu as réécrit l’Iliade et l’Odyssée d’Ulysse

    Encore une fois, je suis ravie de ton retour.
    Bon lundi ma reine des histoires.
    Bisous

    • Un peu… à ma façon à moi !
      C’est moins long à lire, et il n’y a que deux personnages.

      Je te réponds bien tard, mais passe une bonne fin de semaine.

      Il faut vraiment que je retrouve ton adresse !!!

  9. Eh bien dis donc…si tu en as d’autres comme ça……fais- nous vite tes fonds de tiroirs…j’attends avec impatience les autres perles !!!!
    Gros bisous

  10. Ce ne sont « que » des souvenirs…retire ce « que » !

    Magnifique…

    Les souvenirs sont « tout ».

    Je t’embrasse

    • Ben non… C’est ainsi que je le ressens.

      Un jour peut-être je pourrais écrire en ne pensant pas que ce n’est « que » ce que je pense.
      Pour l’instant, c’est trop tôt, même si le temps passe à vive allure et que j’en ai déjà perdu beaucoup.

      Les souvenirs sont notre vie, de cela, je suis sûre. Mais nous les construisons au fil du temps et c’est « aujourd’hui » qui est important pour qu’ils puissent continuer à survivre en nous.

      … je crois.

      Je t’embrasse, LmVie.

  11. Bonjour Quichottine.
    Tu pourrais aujourd’hui écrire une suite. Tu avais déjà beaucoup de talent pour écrire les histoires.

    • Oui, je pourrais… ce serait le début d’une longue histoire où chaque « flash-back » viendrait éclairait un peu plus nos deux personnages.

      Merci pour tes mots.

  12. Ce texte me rappèle ton histoire avec le musicien qui jouait pour elle….Je ne sais pas pourquoi, ces retrouvailles me semblent tristes…bises  VITA

    • Lorsqu’on a été absent longtemps, c’est difficile… Mais pourtant, il suffit de peu pour savoir que l’on est pardonné. Ici, une simple caresse dans les cheveux.

      Je suis contente que tu te sois souvenue de mon texte sur le tableau de Modigliani. Merci !

      Bises à toi aussi, Vita.

  13. Le retour de Quichottine enfin , et avec ce texte dont les mots rutilent des reflets de la  vie…

  14. Il aurait été dommage que ce texte reste dans tes tirroirs, c’est très intéressant à lire. Je suis passée chez ton amie le sien aussi est beau.

    • Débla écrit très bien, ses souvenirs me touchent, même si je suis loin de le lui dire au quotidien !

      Merci d’être si fidèle ici. Je suis contente que ce texte t’ait plu.

  15. C’est un texte qui n’a pas de ride..rencontre intemporelle!

  16. Des retrouvailles tout-à-fait naturelles après de longues années d’absence! Un bien joli texte! Qui n’a pas été un Ulysse ou une Pénélope un jour ou l’autre!
    Bises et bonne nuit Quichottine!

    • Je crois que nous l’avons tous été un peu…

      Merci, Alrisha. Ce sera un « bonsoir » en ce qui concerne ma réponse pour toi. Bisous.

    • Merci. Oui, je crois… Petite on me traitait de menteuse.

      En fait, je ne savais pas distinguer ce qui relevait du rêve ou de la réalité. Je « racontais » déjà.

      Besos.

  17. se retrouver 20 ans après et avoir l’impression que c’était hier…Aucune gène, la conversation reprend là où elle s’était arrêtée…Cela, c’est un souvenir heureux, occasionné par un autre si douloureux, mais de cause à effet, j’ai retrouvé le pays que je n’ai jamais cessé d’aimer….

    • Merci pour tes mots, Anne.

      Je crois que les souvenirs savent se retrouver, ils s’enchainent pour nous rappeler que nous existons vraiment, et que ce n’est pas un rêve.

      Je t’embrasse fort.

  18. J’aime beaucoup ces retrouvailles, c’est tendre et fort à la fois, et dans ces quelques lignes il y a toute l’attente de ses longues années ,c’est nostalgique , et plein d’espérance en même temps,

    Bonne journée quichottine ^^

  19. Une bien jolie page…et un sujet original!
    Le retour d’Ulysse après bien des voyages et Pénélope qui l’a toujours attendu, espéré…et la vie qui a passé…réunissant ces deux êtres que seules les rides ont changé…
    Très beau texte, Quichottine…vraiment!

    Jolie journée à toi :-))

  20. Tu as bien fait de le sortir des tiroirs ce texte Quichottine, on y retrouve bien ta plume :-))
    Bisous

  21. Moi je n’ai pas osé passer la main dans ses cheveux et pourtant…nous avions été si proches !
    Pourquoi faut-il toujours que le temps détruise tout ?

    • Le temps est impitoyable… mais il arrive pourtant qu’il laisse l’amour ou l’amitié exister.

      Je t’embrasse fort, Balaline. Merci.

  22. Question à mon chat : Comment garder la liberté des uns en sauvegardant celle des autres? Vaste question. Il va y réfléchir mais je crains qu’il ne donne aucune réponse.

  23. Merci Quichottine de m’avoir « prévenue », non en effet, je n’avais pas vu!
    Je suis en pleine période d’exams et mes visites des blogs sont pas très assidues…
    C’est un cadeau magnifique q’elle m’a fait! 

    • De rien, Sheedir. Nous courrons tous après le temps, et j’ai trouvé cela si joli que j’ai pensé que tu serais très triste de ne pas l’avoir vu à temps.

      Bon courage pour tes examens.

  24. Je suis bien contente de retrouver tes écrits Quichottine.
    Tu écrivais déjà de jolies histoires il y a 20 ans, ton tiroir renfermerait-il d’autres secrets? 

  25. Bien beau texte, tu as bien fait de le laisser tel quel. et merci pour le lien vers penelope. Il y a des méandres à explorer.

  26. Ulysse est à nouveau de retour… Mais si cela fait plusieurs fois qu’il est revenu, il est aussi sans doute parti plus d’une fois… Un peu comme un éternel recommencement… Où partira-t-il la prochaine fois, vers quelle Illion? Et si jusqu’à maintenant il a pu revenir… le pourra-t-il la prochaine fois?

    • Ulysse est l’éternel voyageur… et Pénélope condamnée à l’attendre, pour l’éternité.

      Nul ne peut répondre à ta question.

  27. Jolie l’image au début.

    J’ai aimé ce texte et l’attente qui en a découlée… j’ai aimé voir la femme s’approcher, apercevoir sa chevelure flamboyante et s’approcher de son ami en souriant tout doucement. Et leur complicité retrouvée en deux secondes.

    Bisous

  28. PS: Au commentaire 49, il est censé y avoir un smiley nan? parce que ne s’affiche que le code html, à croire qu’il veut pas s’afficher… peut-être, c’est juste chez moi 🙂 juste pour m’embêter ^^

    Bisous

    • Tu as raison… les smilies d’OB ne fonctionnent plus depuis un certain temps, mais les anciens savent à quoi ce code correspond.

      Peut-être fonctionnera-t-il de nouveau un jour lorsqu’ils auront réparé le bug.

      L’image correspondante à ce code, tu la connais je crois :

      C’est pour tous pareil… alors, j’attends, et, en ce moment, j’essaie d’éviter de les utiliser, même si l’envie ne m’en manque pas.

  29. Tiens, faut croire que les smilies reprennent vie sur OB.
    Cela fait tellement longtemps qu’on a parlé de cela que j’ai oublié que nos derniers échanges traitaient de smilies… haha, que de bons souvenirs ^^
    Bisous

    • C’est exact ! Ils fonctionnent quand ils le veulent bien.

      Ce sont de beaux échanges, Zarbifa’. J’espère qu’il y en aura beaucoup d’autres.

      Mais, pour l’instant, je sais que tu as autre chose à faire. Profite bien de ta jeunesse, c’est important.

      Je t’embrasse fort.

  30. J’aime beaucoup ton texte et j’aurais aimé lire la suite car ces retrouvailles étaient très prometteuses. Bisous

    • C’était un « devoir » de français. Je crois bien que c’est l’un de mes préférés.

      J’avais à l’époque un merveilleux professeur.

      Bisous… et merci pour ces lectures en mon absence.

  31. TRès joli… je viens aussi d’aller lire celui de ton amie… ou ami ? sais pas. J’aime le rire cristallin de la demoiselle… enfin, la dame. bisous

  32. A  présent dès que je verrai, sur mo rivage,  un pêcheur avec un ciré jaune,  j’irais lui demander s’il s’appellle Ulysse … On ne sait jamais !

    • Peut-être… mais, plus sûrement, si tu vois une femme rousse, très rousse, avec un ciré jaune, tu pourras la reconnaître, elle s’appelle Pénélope.

  33. Coucou Quichottine, j’adore cette façon qu’ils ont de se retrouver comme s’ils s’étaient quittés la veille …
    Gros bisous et très bon lundi,

  34. Quelle belle rencontre… »Heureux qui comme Ulysse » … pas très original, mais j’espère que ton voyage a été beau.
    Ton amie a une très belle plume…
    Bonne journée Quichottine..

    • Ce n’est pas forcément original, mais je sais que c’est sincère et c’est ce qui compte pour moi.

      Débla écrit bien, c’est vrai.

      Bonne journée à toi aussi, Petite-Elfe.

  35. Ravie de pouvoir te lire à nouveau douce Quichottine!!

    C’est un très beau passage! Quand auront nous une suite( si il yen a)?
    Merci pour tes gentils messages 🙂 c’est avec plaisir que j’ai découvert ton passage chez moi!

    Bonne semaine Quichottine, sous le soleil!

    • Il n’y a pas de suite… mais je pourrais y songer.

      Merci à toi d’être passée en mon absence, cela m’a beaucoup touchée.

      Bisous et bonne fin de semaine, Laorra.

  36. Une Pénélope rousse qui n’a pas pris une ride, il en a mis du temps, Circée l’a occupé huit ans.

    Elle est très généreuse, mais ça ne m’étonne guère.

    Et il a les mains moites et le coeur qui cogne.

    C’est elle la plus forte, par son attente et ce soleil qui illumine le boulevard.

    Je l’aime bien cette Pénélope, fraîche et si confiante.

    • J’aime ce que tu écris, Polly.
      Tu complètes… C’est vrai que je n’y ai pas pensé, mais il doit avoir les mains et le cœur ainsi.

      Elle, elle « est » comme j’aurais aimé être, sûre d’être à la fois ce et celle qu’il attend.

  37.  T’as refait ton retard chez moi hier…
    Lolll
    Merci!

    • Ben… ce n’était pas tout à fait terminé

      Mais là, oui !

      … C’était un défi que je m’étais lancé. J’ai pris plaisir à le faire.

  38. J’ai beaucoup apprécié ce texte… il ne vieillira jamais… certainement… Bravo! bisous

  39. J’ai beaucoup apprécié ce texte… il ne vieillira jamais… certainement… Bravo! bisous

  40. Merci beaucoup, je suis touchée par ton attention .
    Tu sais je viens souvent m’installer chez toi , pour  un moment de lecture, et ici il y a de quoi s’évader, rêver….. C’est bien agréable ……

    • De rien… C’était normal, mes voyages chez toi me font toujours du bien.

      Ton lien est erroné dans ta fenêtre de commentaire, alors, je le remets ici (clic).

      Merci pour ta présence, elle me touche beaucoup.

  41. des retrouvailles bien calme après toutes ces aventures! c’est comme s’il ne s’était rien passé!
    bises Quchottine

  42. Superbes retrouvailles, superbe récit. Merci Quichottine, quel plaisir de te retrouver avec – ou sans- Pénélope

  43. tiens ! l’image de  » Yeur » : en bas à droite…

  44. Quoi !!!!!! Ulysse est revenu ??? sans doute avait-il oublié un de ces travaux !!!
    me voilà bien « galéjadeuse »… en Quichottinie… Ton texte a 20ans déjà.. et j’aimerais bien le lire en entier.
    plein de bisous du matelot de la galère

    • Sourire ! Tu l’as en entier, Chantal. C’était une nouvelle… mais il est vrai que je pourrais en faire un roman.

      Plein de bisous pour toi, Matelot de la Terre ferme !

  45. Le retour d’une Pénélope en ciré jaune ? Bien joli texte… Vingt ans c’est si vite passé. Tiens… Moi ça fait six mois que j’essaye de mettre une fin à mon histoire et je n’y arrive pas…

    • Je pense que tu n’as pas encore fait le tour des possibilités de ton roman… Il est magnifique ! Il faudra peut-être un peu « ranger » avant la publication… mais presque rien tant tout est passionnant.

      J’ai hâte de le voir sur papier ! Mais ne bâcles pas la fin, dis ? Ce serait dommage !
      De gros bisous pour toi !

  46. Coucou Quichottine ! ainsi donc, il va me falloir élargir le cercle de mes réminiscences futures (pardon pour le paradoxe) : j’avais oublié du Bellay (merci Peneloop), je me souviens bien entendu de Homère, de Joyce ( mon panthéon avec Céline et Musil) et puis maintenant, quand j’entendrai parler des deux amoureux patients, il y aura une démangeaison du cerveau qui prendra la forme d’un ciré jaune, pour me rappeler ce texte (ancien ! dis donc !).Bisous, bisous à la prosatrice.

    • C’est un très beau commentaire… merci !

      Oui, c’est un texte ancien… mais moins que d’autres ici, je te rassure.

      Bisous tout plein.

  47. c’était un très beau texte plein de finesse qu’elle belle peinture de sentiments

  48. Coucou Quichottine, un petit mot ici en espérant encore le retour de mon Ulysse qui a disparu depuis plus de 15 jours.

    J’aime beaucoup cet ancien texte.

    Gros bisous et à bientôt,

     

    Muad’ Dib

     

    PS: je teste aussi le triple lien pour laisser le choix à mes visiteurs

    • Quinze jours… J’espère qu’il ne lui est rien arrivé et que ce n’est qu’une fugue…

      Merci de m’en avertir.

       

      Pour le triple lien, c’est une bonne idée… tu verras bien.