De porte en porte

J’avais quitté la Maison de l’outil, les yeux encore emplis de tant de merveilles que je croyais ne plus pouvoir en trouver d’autres à Troyes.

Erreur !

Il me suffisait de marcher et d’aller, comme Yvon, de porte en porte…

Je regardais ici et là et je pensais à ce poème de Goethe.

An die Türen will ich schleichen,
Still und sittsam will ich stehn,
Fromme Hand wird Nahrung reichen,
Und ich werde weitergehn.

Jeder wird sich glücklich scheinen,
Wenn mein Bild vor ihm erscheint,
Eine Träne wird er weinen,
Und ich weiß nicht, was er weint.

Johann Wolfgang von Goethe
(1749-1832)
« Wilhelm Meister »

Je vous l’avais déjà montré, je crois. C’est le « Chant du mendiant », dans Wilhelm Meister. Un lied superbe, sur une musique de Schubert.

(Clic sur le lien pour l’écouter)

« Je m’en irai de porte en porte »…

C’est ainsi que je l’entendais, moi qui ne sais pas l’allemand.
Je voyais ce pèlerin, plus que le mendiant du poète, quêtant ainsi sa nourriture auprès de ceux qui lui ouvriraient.

[Image de Santounette, santon Gasquet, exposition de Ramatuelle]

Je relisais ce poème, et je m’attardais sur les mots, un peu magiques.

Je savais, bien sûr, ce que ça voulait dire, quelqu’un me l’avait traduit un jour, mais je n’en ai pas gardé les mots français.
Vita, peut-être, ou d’autres, sauraient me le traduire à nouveau.

Moi, j’imaginais, et je regardais, comme ses hôtes, l’homme à ma porte.
Lui, sans me le dire, dans mon visage heureux, il ne voyait que mes yeux, et dans mes yeux, juste une larme…

« Il versera un pleur
et moi, je ne saurai ce qu’il pleure ».

Quand on ne veut pas montrer cette « larme de désêtre » que décrit si bien Polly (merci à elle pour la création de ce mot magnifique), on regarde en l’air… ou juste un peu au-dessus de ceux que l’on croise.


Ou, si l’on a de la chance, on passe un porche et l’on se trouve soudain dans la cour de l’Hôtel du Lion Noir


Est-ce là que je trouverai de quoi me sustenter ?

Point du tout !

Qui sait ? Peut-être au bout de la Ruelle des chats

Vous savez ? Celle où les toits des maisons qui la longent se touchent presque et permettent aux matous de passer sans danger de l’une à l’autre…

Rendez-vous demain, dès potron-minet, pour le savoir.

108 commentaires à propos de “De porte en porte”

  1. merci braucoup; pour ce magnifique texte et à demain à potron minet   bonne et douce nuit       bisous

  2. j’adore faire des ballades avec toi
    mais pas trop vite… je suis vieux maintenant
    besos
    tilk

  3. Des mots où je me retrouve, à ma façon …
    Merci, Quichottine.
    Et je serai là, dès potron minette (eh oui, c’est elle qui me fait me tirer de sous la couette, souvent) !
    Mille bisous

  4. Chouette édifice ! Et illustrer ça avec une Lied de Shubert… il n’en fallait pas plus pour me faire venir (version Hans Hotter, c’est une merveille celui-ci) Mon allemand est rouillé, mais le fait de le lire, c’est dingue, ça revient drôlement vite… on doit avoir une mémoire linguistique latente(m’enfin, avec une mémé allemande, la mémoire hé, hé)…
    Bécots virtuels pour mon retour, je vais lire, commenter ou pas, mais je me ballade chez toi tranquilamente comme on dit… A plus !

    • Merci Sieglind ! C’est tout gentil !

      Tranquillement… oui, mais… Tu viens de revenir et je suis sûre que tu as plein d’autres visites à faire !

      Je suis touchée que tu sois là.

    • Mais c’est gentil d’avoir cherché… Merci !

      Je remets le lien ici (clic) pour que ce soit plus facile. (et puis je vais écouter ! )

    • Il a une voix formidable… Merci infiniment !

      Une groupie indécrottable ? J’aurais aimé voir ça !

      En tout cas, cela me touche que tu aies cherché pour moi ce second lien (clic).
      … que je vais pouvoir écouter dès que le premier morceau sera fini.

      J’adore ! Merci.

  5. Encore des merveilles, j’aime beaucoup ces anciennes portes, pleines de vie, de souvenirs, de secrets. Une petite larme… il y a des instants où elle arrive sans prévenir, il y a tant de belles choses à nos pieds ou juste au-dessus de nos têtes.
    Merci et belle journée Bisous

    • Merci, Mamago. C’est vrai que le plus souvent, elle ne prévient pas…

      Belle journée à toi aussi. Bisous.

  6. Ce matin je suis là. je serai là demain et puis après demain…
    Il me plait ton voyage Quichottine alors je t’accompagne.
    Lever un peu les yeux, dissimuler la larme. tellement vrai tout cela.
    Mais reste le voyage, celui que tu nous montres et qui me donne envie de partir sur les traces de toutes ces merveilles.
    Bisous de ce matin accompagnés d’un rayon de soleil d’ici.
    Sophie

    • Merci de m’accompagner, Sophie.

      Je sais que tu comprends…
      Voyager, c’est s’ouvrir à d’autres images. D’autres lieux.
      J’aime bien découvrir que le monde est très beau… à Yeur.

      Merci pour ton rayon de soleil…
      Bisous de cette fin d’après-midi.

  7. C’est une très belle balade à faire dans cette vieille ville. il y a aussi une ancienne fonderie, le gars de l’usine où j’ai fait le four, m’y a emmené pour voir si je trouvais dans leurs matériaux de réserve ceux qui me manquait. (J’ai trouvé, même si j’ai dû les façonner main !!) . Ils travaillaient encore à l’ancienne. Vieux pilons et vieilles presses aussi. Et tant que nous y étions, nous avons mangé dans le coin !!

    Très sympa le directeur de cette boite où j’ai travaillé. Quand j’ai eu fini le boulot, il m’a glissé un billet dans la poche de ma chemisette et moi j’étais gêné car ça ne se fait plus. Je ne voulais pas l’accepter !!

    Bonne journée avec bises de nous deux.

    • Tu sais… je suis contente de remuer en toi tous ces souvenirs.

      Je ne suis pas allée à la fonderie. J’ignore si elle existe encore.

      Tu me fais rire… cela me fait penser à mon tout premier job d’été. Je faisais le guide au Musée de l’Evêché à Limoges. J’étais payée, peu, mais c’était mon premier vrai salaire. Les premiers « clients » à qui je racontais l’histoire des gisants… (que m’avaient racontée les gardiens titulaires du musée) m’ont glissée une pièce.

      J’ai demandé si j’avais le droit de la garder… j’étais très gênée.
      Et l’on m’a dit que oui, parce que je n’étais pas titulaire. Alors, je l’ai gardée… Je dois avouer que ces « pourboires » m’ont aidée pour l’année suivante à l’université.

      L’un des gardiens surveillait un peu, et il m’a dit que j’étais une bonne « conteuse »… déjà…

      Passe une belle fin de journée, Patriarch. Bisous affectueux pour vous deux.

  8. Quand je lis le poème, quelques mots me reviennent mais j’ai bien oublié l’allemand

  9. j’aime tant ta manière si particulière de nous faire voyager , j’écris ces mots au son de shubert les yeux emplis de ce somptueux escaler, le nez en peu en l’air espérant naivement voir voler un chat noir

  10. Oui, au bout de la « ruelle des chats »! Mais il faut y aller de nuit, lorsque la lune rit en regardant les chats sauter de toits en toits!
    Chuuuuut, toi aussi tu verras les chats mener grande vie sur les toits de Troyes! :-))

    • C’est vrai que tu connais bien ! Promis, la prochaine fois, j’essaierai de m’y rendre la nuit…

      Merci, Nickyza… J’adore ce commentaire.

  11. Il est magnifique cet hôtel,j’ai aussi hâte de voir la ruelle des minous et de connaître aussi le sens de l’expression « potron-minet » j’espère que tu nous le diras.
    Bises

  12. Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué (enfin, façon de dire puisqu’il est interdit de tuer les ours, même si l’on a un jour vendu la tour Eiffel)
    L’écriture nous cause des surprises. Contiuez vos lectures et rêvez les. J’aime bien.

    • Merci pour ces mots, Charles.

      Je suis contente, vraiment, que ce que vous venez lire ici vous plaise.

      Pour la peau de l’ours… Vous avez raison. C’est l’un des proverbes dont je n’ai pu que constater, au fil des ans, la pertinence.

      Passez une belle soirée…

  13. J’qi envoyé la photo de la ruelle des chats mais en me demandant, inquiet : N’y a-t-il qu’une ruelle des chats à Troyes?

    • Sourire… je ne me suis pas posé la question. Mais il semble qu’elle soit unique en son genre… et de cette appellation.

  14. superbes portes  : quand tu ouvres une porte si lourde  sur un pèlerin   sera-t-il intimidé ? cela ne durera pas  devant ton accueil  bien sûr .. même si une petite larme pointe ..
    ces colombages sont  très beaux:  c’est vraiment un hôtel?  
    bonne soirée à toi

    • Pour répondre à ta question… je ne crois pas que ce soit un vrai hôtel et que l’on puisse y dormir en payant sa nuitée.

      En fait, il s’agit d’un hôtel particulier qui date de la Renaissance. On ne visite que la cour… et j’ai très honte, je ne me suis pas renseignée sur son utilisation.

      J’ai trouvé très beau tout le centre ville. C’est vraiment à visiter !
      Bonne soirée, Fanfan. Merci.

  15. Comment ne pas succomber aux charmes de cette ville et de ses trésors…tu sais vraiment ..;donner envie !!!! d’avoir envie de découvrir
    Bises

  16. C’est une belle ballade très bien commentée. Je reviens demain peut-être que je saurai ce que veut dire proton-minet.

    • J’ai donné l’explication aujourd’hui… Pardon pour le retard à vous répondre.
      Merci pour ta présence.

  17. L’allemand est une très belle langue…. J’aimais beaucoup. J’ai tout oublié…. hélas. Très belles ces maisons. Bises

    • Je trouve aussi… en poésie et en musique, j’aime l’écouter.
      Merci pour tes mots. Bises à toi aussi.

  18. L’allemand est une très belle langue…. J’aimais beaucoup. J’ai tout oublié…. hélas. Très belles ces maisons. Bises

  19. Recoucou Quichottine ! que voilà un beau voyage au milieu de l’art : j’adore le bois(ouh ! la cathédrale!), et puis ces bottes qui pour n’être pas des bottes de sept lieues n’en sont pas moins remarquables.Quant à Schubert c’est définitivement une icône pour moi (avec l’interprétation de Dietrich Fischer Diskau, n’en déplaise à Barthes).Ne pas connaître l’allemand est un grand regret.Et pour finir, j’ai très peu lu de Goethe.Petite arrivée en douceur de ma part Quichottine, mais réjouie néanmoins : bisous !

    • C’est vrai… j’ai oublié ! J’aurais dû demander à Grain de Sel…

      Je suis contente que tu sois là, et surtout que tu aies changé d’avis.
      Merci infiniment !

      Bisous à toi.

  20. Et je suis impardonnable de ne pas avoir parlé des maisons ! mais que dire d’original ? Amitié !

    • Ne t’en fais pas… Je sais que certains sont mal à l’aise quand ils viennent tard sur mes articles… l’impression de ne plus rien avoir à dire.

      Mais tu sais, ce n’est pas grave, même si ce n’est pas « original », le principal, c’est que tu sois là pour m’accompagner. Cela me touche beaucoup. Merci.

  21. Un morceau de chemin merveilleux, Amielle !
    Douce nuit. Gros bisous, tout plein?
    PS: « ouvre-moi ta porte, pour l’amour de Dieu »… Tu ne dors pas à la belle étoile, dis ?

    • Merci, Amielle. Je suis heureuse que tu le fasses avec moi.

      Non, je ne dors pas à la belle étoile. Pas encore
      … peut-être plus tard ?

      Je t’embrasse fort.

  22. Je pousserai la porte dès potron-minet alors !

    Euh ce sera peut-être un peu tôt quand même soyons honnêtes !

    Je t’embrasse

  23. Troyes est si belle sous ton regard.
    Et j’imagine bien ta balade, le nez en l’air pour laisser cette larme perler sans que personne ne s’en aperçoive.

    Je t’embrasse très fort Quichot’

    • Je te remercie de l’avoir compris… je ne pouvais pas ne pas t’emprunter ta larme de désêtre, elle est si belle !

      Je t’embrasse très fort, Polly.

    • Bienvenue en Quichottinie.
      Merci de cette visite qui va me permettre de découvrir ton blog autrement qu’en suivant un lien.

      Tu avais fait un bien joli gâteau  quand Eléonor m’a envoyée chez toi !

  24. En route…

    J’ai mon bâton bien en main, et je suis prêt à te suivre…
    Il me manque quelques détails pour ressembler au Pèlerin de la photo, mais bon, on va faire avec (ou plutôt sans)…

    Je ferme la porte derrière moi… Des trois, je pense que je serais sorti de celle de droite, plus humble, plus à même d’abriter les pauvres pèlerins.

    Je descend l’escalier en colimaçon, et arrivé en bas, la tête me tourne un peu…
    Est-ce de l’avoir descendu trop vite, ou est-ce à l’idée du voyage qui commence…

    A ta suite je m’engage dans ces ruelles si étroites que les toits se touche presque, et qui ne vois jamais le soleil…

    Nous voici partis sur les chemins de Saint Jacques…

    • Je vais réfléchir aux détails qui pourraient te manquer.

      J’aime bien aussi la troisième… Pourtant, il arrive que la porte ne soit pas en accord avec ceux qui en sortent.

      Tu es un peu en avance… Mais je serai contente si tu acceptes de t’arrêter encore avant de quitter tout à fait cette ville.

      Merci d’être du voyage.

  25. Et bien je découvre ce chant , grace à toi, et je découvre ces portes ou derrière se cache peut être quelques larmes ^^

    Bien, il est heure d’aller se sustenter : Ou irons nous donc ? 😉

    bisous quichottine

  26. Des photos encore..encore…!
    j’ai visité un musée de Santons dans la région de sanary(arrière pays)je ne me souviens plus du village, c’était génial,ces petits persnnages,finement peints…
    Bonne fin de week end Quichottine

    • J’aime beaucoup les santons… Si tu les aimes, un voyage chez Santounette devrait te plaire.

      Merci d’être passée. Bonne fin de weekend à toi aussi.

  27. Bonsoir Quichottine,
    Je viens pousser cette porte par le biais du blog de Mailyse
    et je suis ravie de cette découverte
    Est-il indiscret de vous demander si vous êtes de Troyes
    étant moi-même de la Champagne et voyant Nickyza « ma p’tite voisine »
    dans vos liens  
    Merci de ce partage et bonne soirée à vous

    • Bonsoir, Cristal.
      Ce n’est pas indiscret, je ne suis pas de Troyes et je viens seulement d’y passer une fin de semaine agréable et pleine de découvertes.

      Nickyza est quelqu’un que j’aime beaucoup. J’adore sa façon d’écrire.

      Merci d’être passée par ici. Bonne soirée à vous.

  28. J’aime beaucoup ces images et ce texte qui ouvre une « petite porte » sur l’imaginaire.
    Bonne journée
    Amicalement
    Viviane

  29. Avant d’aller faire un gros dodo, je te réponds.
    Ce n’est pas que nous connaissons, mais tu étais venue me rendre visite au tout début sur le premier blog et plusieurs fois j’ai fait des incursions chez toi mais sans laisser de mot tu as beaucoup de visiteurs alors… Et j’ai vu en feuilletant que tu étais dans une des communautés que j’aime beaucoup alors je t’ai laissé un mot, désolée pour le travail en plus.
    Je répobndrais demain à tes questions
    Tu sais les chevaliers seraient bien incapables de remédier à un lymphome (LNH) tu ne crois pas.
    un bisou
    Viviane

    • Mais c’est bien sûr ! Je n’avais pas regardé dans mon carnet d’adresse…

      Ton premier blog est là. Merci.

      Tu avais tout à fait le droit de me laisser un mot et ça m’a fait plaisir de te retrouver.
      Ne sois pas désolée. C’est moi qui le suis d’avoir oublié de passer chez toi depuis tout ce temps.

      … les chevaliers ne peuvent rien. Et j’en suis vraiment désolée. Courage à toi.

      Bonne nuit. Merci. Je t’embrasse.

  30. Dis donc, tu as retrouvé une antiquité. Celui-là, je ne peux plus y avoir accès, j’ai réussi l’exploit de me virer toute seule et l’administrateur ne m’a jamais redonné les clés parce qu’il paraît que c’est impossible! m’at-il dit
    Tout a été transféré sur le MIROIR DU TEMPS, je donne le lien au début, avant les textes, là aussi tu étais venue sur les premiers articles. Je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait des « clauses de REMPLISSAGE » alors j’ai mis la suite sur Over-blog, voilà tu sais tout.
    Nre t’en fais pas pour moi, il y a des hauts et basn j’ai appris à faire avec! et je suis encore là!
    Bonne journée
    bisous
    Viviane

    • C’est l’adresse que j’avais dans mon carnet… Je me souvenais de certaines images. C’est pourquoi je t’ai posé la question.

      Merci d’être venue ici m’apporter la réponse.
      Bonne soirée, à toi. Bisous.

  31. Quoi, tu manges des chats?

    Euh pardon, je m’emporte . Mon allemand est encore trop restreint pour que je puisse te traduire du Goethe, malheureusement, mais j’ai bon espoir qu’un jour j’y arriverai ^^ Il m’a cependant laissé en le lisant, les mêmes impressions que toi…

    • Qui sait parfois…

      Non, je ne mange pas les chats…
      Mais je suis contente que tu sois là et que tu perfectionnes ton allemand. Un jour tu pourras m’aider !

      Bisous, Jim !

  32. Je lirai la suite à mon retour Dimanche … Dès potron-minet … Bises

  33. Dans ton histoire, je viens d’apprendre un nouveau mot qui me plait beaucoup :
      » DESETRE  » ! Je le trouve très juste et il dit bien ce qu’il veut dire …
    Bon jeudi ! Bisoux.

    dom

    • C’est un mot de Polly… elle écrit des textes magnifiques !

      Bisous et bonne journée à toi aussi.

  34. vraiment c’est une belle ville ! je suis sous le charme y a pas à dire et puis tu sais y faire …

    • Il faut le dire à Polly. Ce mot lui appartient.

      Je l’ai seulement adopté, parce qu’il extprime très bien ce que je voulais dire.

  35. Lever la tête… c’est une chose qu’on a tendance à oublier de faire… et tu nous montres des images superbes. Et aussi se retourner … la vision est parfois étonnante…
    J’aime cette expression « potron-minet« …
    RE Bonne journée.

    • C’est vrai… à force de regader où nous mettons les pieds, nous occultons une bonne partie de ce qui est joli. Moi, j’aime les nuages… c’est pour cela que je mets souvent les pieds dans le plat !

      J’aime aussi ces expressions qui ne sont plus guère usitées et qui pourtant sont belles.

      Re Bonne journée à toi aussi. Merci.

  36. c’est bien beau tout ça mais ça ne me donne pas la traduction du poème ou bien alors c’est que je ne sais pas la trouver, tellement de tiroirs à malices dans tes articles!
    ta rue pour les chats me fait penser à un texte de Tahar ben Jelloun sur l’homme qui marche de Giocometti , ses chiens , ses chats qui passeraient dans la rue pour un seul de Fès
    bises Quichottine

    • J’ai trouvé une traduction pour toi sur le Net.

      Je me glisserai de porte en porte,
      je me tiendrai là, humble et silencieuse,
      une main pieuse me tendra de quoi manger,
      et je poursuivrai ma route.
      Chacun se croira bien heureux
      quand je paraîtrai devant lui,
      chacun versera une larme,
      et je ne saurai pas pourquoi.

      C’est une traduction de Jean-Claude Poyet. Elle est à la page 24 d’un document pdf trouvé à cette adresse.

      Merci pour ce partage, Azalaïs. « L’homme qui marche », c’est aussi pour moi un beau souvenir.

      Bisous.

  37. Coucou douce Quichottine, tu deviens une véritable photographe.. ces portes et les maisons sont magnifiques. J’ai beaucoup aimé « le chant des mendiants » avec cette belle voix d’homme et Schubert m’enchante … toujours ces souvenirs de mon jeune temps de choriste..
    Je ne serai pas là dès potron-minet car je suis une marmotte et mon heure c’est plutôt 10h..du matin lol… et l’on dit que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt mais j’ai fait ça toute ma vie alors maintenant sans doute n’ai-je plus d’avenir
    belle journée chère bibliothécaire avec plein de bisous
    le matelot de la terre ferme

    • Merci ! Cela me fait plaisir venant de toi !

      Tu es une marmotte ? … Je ne le savais pas.
      Je pensais que peut-être il t’arrivait encore de voyager fort tard le soir.

      Alors, il t’arrive d’être aux premières loges lorsque je fais le nécessaire pour que tout soit prêt à minuit.

      Tu as encore plein d’avenir, Chantal.
      Plein de bisous pour toi aussi. Passe une bonne soirée.

  38. la maison du bonheur « chez quichottine », tout est dit en douceur, partage,

    bien sûr que je viendrai lire la suite, mais pas dès potron-minet !!

    je t’embrasse fort, douce amie

    • Merci… C’est vraiment gentil de ta part.

      Je suis contente que tu sois là.

      Je t’embrasse fort aussi. Prends soin de toi.

  39. Purée! on dirait un p’tit logis où j’habitais il y a quelques années et ouiii mes deux chattes s’en donnaient à coeur joie sur les toits à courir après les pigeons! Mais ce qui est grandiose, c’est quand les hirondelles venaient nicher sous les voliges! Ces moments étaient magiques ! Vivement demain pour te lire !
    bises de 2009 🙂

    • Étais-je tout près de ton ancien logis ?
      Ce serait une autre coïncidence…

      Bisous tout plein pour toi aussi, Betty. Merci de t’être téléportée dans le temps en un clic.

  40. Les églises à pans de bois sont stockées sur le disque dur de mon ordi.

    Veux tu un CD, avec le musée de Troyes?

    La taille du blog limitée à 100 Go impose des coupes de temps en temps.

    Bises du grilon

    • Vous avez une taille limite ? Ah, je comprends mieux !

      Merci pour ta proposition. Je t’enverrai un courriel.

      Bises à toi aussi.

  41. t’as vu : là-haut comme il y a de belles choses…c’est toujours mieux que de regarder par terre
    trés belle porte et belles images- j’adore surtout que tu prends le temps…cela se voit sur ces photos
    bises

    • Les enfants vont à l’école tous les jours ?
      En tout cas, je comprends que cela vous change !

      Merci. J’ai beaucoup aimé visiter Troyes.

  42. Très belle balade,tes photos sont des appels à aller visiter cette ville.

  43. Coucou Quichottine, ces portes sont splendides en effet et chacune d’elles est la gardienne de nombreux secrets et histoires …
    Gros bisous,