Spleen

Ce jour là, j’étais devant une image, une photo que je t’avais volée.

Photographie de A.A.

Comme toujours, je t’ai écrit…

Ce soir tu n’es pas là… C’est tout simple en fait.

Un arbre au milieu d’un paysage que tu as photographié… immobile, il prenait la pose pour toi. Il se détache sur un ciel de soleil couchant. Il ne se pose pas de questions, il n’a pas de questions.

Il se sent un peu seul mais il est content parce que tu es là.

Je regarde la photo et j’imagine ta présence, derrière l’écran de mon ordinateur… pas si loin !

© Quichottine, 13 janvier 2007

14 commentaires à propos de “Spleen”

  1. Tu as raison Quichottinemo, ce billet inaugural (j’ai failli écrire inauguratif !) de ton nouveau refuge est on ne peut mieux choisi. Il se fond très bien dans ton design ou l’inverse d’ailleurs je ne sais pas. Hihihi ! C’est vrai que quelque part nos connexions internet nous rapprochent les uns des autres. Le nombre de kilomètres qui nous séparent n’a plus d’importance, il est aisé malgré la distance de se soutenir, de se réconforter. Si loin mais pourtant pas tant que ça … Bisous ma belle et encore merci à toi de m’avoir fait confiance.

    • Il va très bien avec lui… C’est vrai !

      Qui a choisi ? L’un ou l’autre…
      Je crois qu’il te prouve seulement que tu as fait des merveilles ici !
      Tu as trouvé exactement ce qu’il fallait. Signe que tu me connais bien !

      Encore merci, pour tout, Cali !

  2. des mots écrits.. qui sont comme un appel… qui peut-être,-qui est-, écrit par d’autres mains… comme ces doigts qui courent sur le clavier, emmènent dans le vent, parfois, souvent, les mêmes pensées, les mêmes douceurs, les mêmes cris… peut-être…

    • Qui peut savoir ?

      Peut-être…

      Il y a des images qui disent, qui ont en elles tous les mots que l’on ne dirait pas.

      Merci pour tes pensées

    • Oui, Tilk. Moi aussi. Mais celui-ci ne s’en posait pas. Il attendait, c’est tout.

      Il était consentant.

  3. C’est drôle de découvrir cet amour que l’on porte les uns et les autres aux arbres… Ces mots nous viennent, alors que nous sommes bien installés dans un refuge (probablement fait de rondins encore plein de nature) et devant un beau feu dans la cheminée… Arbres, je vous aime. Mais, c’est vrai que rien n’est plus beau qu’un de ces solitaires… Il était là avant nous, il sera là après, et s’il ne se pose pas de question (encore que cela reste à démontrer) il a la réponse… Il peut dire « je ne passe pas, je dure »… Bises

    • Sourire…

      C’est vrai que je préfère imaginer qu’il ne se pose pas de question. C’est plus rassurant.

      J’aime  l’arbre quand je sais que je peux m’appuyer sur lui, qu’il ne me rejetera pas, qu’il sera là pour moi, qu’il était là avant moi et qu’il sera là après moi, immuable.
      J’aime penser qu’il renaît chaque printemps et que sa mort n’est qu’une apparence…

      Et pourtant j’ai déjà vu des arbres morts…

  4. j’aime les arbres et les couleurs… je me dis qu’il y surement une présence, au delà de l’absence apparente… et je me raccroche à cela…

    • Tu te raccrochais à cela, et, moi, je n’ai pas vu ce commentaire à temps…

       

      J’aurais tant aimé pouvoir te dire « Je suis là ».

       

      Ce blog est encore en sursis… je republie de vieux billets en attendant, seulement pour qu’il n’y ait pas de pub.

       

      Cali a supprimé son blog… Est-ce le destin de tous ?

  5. Il est des arbres qui nous parlent, si on sait écouter, regarder. Parfois dans les chemins de grands fayards chantent, et c’est beau. J’imagine bien ce symbole tout au milieu de la plaine: un mélèze un peu soliaire mais heureux de l’être pour l’instant dans le flamboiement du ciel. Un flamboiement comme un espoir. Je t’embrase Quichottinemo.

    • C’est vrai… Ils parlent.

      … et je sais que tu les écoutes.

      L’espoir est là, sans aucun doute. Je crois que c’est important de le savoir.

      Je t’embrasse fort, Polly !

  6. une petite visite de politesse (et de tendresse) besos tilk

    • Merci, Tilk… C’est vrai que j’ai un peu délaissé ton second blog. Pourtant, je l’aime bien !