Les mots, ceux que l’on dit « comme ça », parce qu’ils surgissent à ce moment-là, ne sont parfois pas ceux qu’il faudrait dire, c’est vrai.
Quichottine, assise face à son amie Nicole, cherchait les siens.
Elle prit le livre qui avait été la cause de ce malaise…
Depuis déjà quelques minutes, elle se demandait s’il ne valait pas mieux lui en parler, carrément, sans plus tourner autour du pot.
— Voilà… Tu sais que je n’ai pas vraiment aimé ce livre.
— C’est le moins que l’on puisse dire ! Tu l’as complètement démoli ! Tu crois que tu avais le droit de le faire ? Quand on se dit « bibliothécaire », on n’est pas là pour « démolir un livre », les critiques s’en chargent bien !
Nicole a raison… Il suffit de lire les commentaires de son premier billet. Quichottine ne peut pas se justifier. Elle sait qu’elle n’aurait pas dû en parler, parce que contrairement aux autres livres qu’elle a déposés sur ses étagères, c’est un livre qui n’est pas en demi-teinte…
— Je sais… et je ne suis pas non plus un « critique »…
Les critiques font tant de mal parfois… Surtout lorsqu’ils brisent les ailes de celui qui voulait s’envoler. Mais tous les goûts ne sont-ils pas dans la nature ? Ce n’est pas parce qu’elle ne l’a pas aimé que d’autres ne l’aimeront pas !
— Tu pouvais ne pas en parler et me dire en aparté ce que tu as dit de vive voix…
Ou plutôt sur ton blog, puisque blog il y a !
Oui, elle aurait pu…
Mais elle savait que Nicole attendait son billet. Elle avait tant tardé !
— C’est vrai… Mais je pensais que je pouvais en parler « juste comme ça »…
— « Juste comme ça » ?
— Ben…
— Mais enfin ! Essaie d’assumer tes positions ! Tu as fait une bêtise, tant pis. Je ne suis même pas déçue…
— J’aurais aimé pouvoir raconter autrement.
— Eh bien, que te manquait-il pour le faire ?
— Je ne sais pas… un peu de temps… l’envie.
— Tu as commencé à en parler… Tu n’avais qu’à terminer de lire, et en parler autrement, comme tu l’avais fait pour « La Bibliothécaire » ! Celui-là non plus tu ne l’avais pas aimé !
Le livre, le seul dont elle a failli ne pas parler ! Ce livre-là, tous ont cru qu’elle l’avait aimé, alors que son avis était bien réservé. Avec les jours qui passent, et les mots qu’elle entend autour d’elle, Quichottine voit bien ce qu’il en est. Pour celui-là, elle avait seulement suscité la curiosité… C’était son rôle !
— Ce n’est pas tout à fait vrai… Celui-là m’avait laissée… perplexe ! J’avais aimé certains passages, pas la fin. C’est pour cela que j’ai pris d’autres avis… et pour cela que j’ai hésité avant de l’envoyer à celle pour qui je l’avais choisi… en me basant sur la quatrième de couverture !
— Parlons-en, de cette quatrième… Tu sais bien que parfois elle n’a aucun rapport avec le contenu !… La plupart du temps, elle n’est même pas rédigée par l’auteur…
— C’est vrai… Mais là, dans « Le Sexe et l’effroi« , c’est bien Pascal Quignard qui la signe !
— J’en suis d’accord… Mais il ne dit que quelques phrases. Il y a bien plus dans le livre.
Il y a toujours plus, mais cette « quatrième » n’est-elle pas la « vitrine » ? Que fait le lecteur potentiel avant d’acheter un livre ? Il regarde ce que l’éditeur a imprimé sur le dos de l’ouvrage. C’est plus facile, surtout lorsque les livres sont mis sous cellophane et qu’on ne peut les feuilleter !
— C’est vrai… Mais comment veux-tu que je parle de tout ce qu’il y a dans ce livre ici ?
— Tu ne peux pas. C’est pour cela que tu n’aurais pas dû commencer !
— Mais…
— C’est vrai, ce n’est pas un livre pour enfants… ni même pour jeunes adolescents. C’est un livre pour tous ceux qui s’intéressent à l’art, à l’Antiquité, aux civilisations qui ont précédé la nôtre. C’est un livre écrit par quelqu’un qui a fait les recherches nécessaires, et qui connaît les littératures grecque et latine pour les avoir fréquentées longuement, en version originale, comme je l’ai fait moi…
Tout cela est exact, et Quichottine le sait. Nicole est littéraire, pour de vrai… Pas comme elle qui n’est qu’un transfuge des études scientifiques… Quichottine n’est allée vers les lettres qu’après avoir passé un bac général série « C »… ce serait « S » maintenant.
— C’est vrai… Tu étais en « lettres classiques », avec du latin et du grec, je suis admirative… Je n’ai jamais fait de latin ou de grec. Crois-tu que c’est pour cela que je n’arrive pas à accrocher ?
— Non, cela n’a rien à voir. Toutes les citations qui sont dans le livre sont traduites ! Cela ne pouvait pas te gêner… Si ?
— Euh…
Quichottine regarde le livre, le feuillette doucement, ses yeux se perdent sur les pages parsemées de passages où l’auteur semble glaner ce dont il a besoin pour expliquer l’évolution certaine qu’il constate, la métamorphose de « l’érotisme joyeux » des grecs en « mélancolie effrayée » des romains.
Elle soupire… Il lui faudrait de l’aide… Mais de qui ?
— Non, ce n’est pas ce qui m’a gênée.
— Alors ?
Qu’est ce qui gêne Quichottine ? Qu’est-ce qui peut gêner une adulte, mère de famille, grand-mère qui plus est ?
Normalement, rien.
Les choses de la vie, elle les connaît. Ce n’est plus une vierge effarouchée, tremblant devant l’époux au moment de vivre sa nuit de noces…
— Alors ?
Nicole s’impatiente. Tout cela l’ennuie au plus haut point.
— Alors ? As-tu besoin d’aide ?
— En fait… Oui.
Quichottine ne peut qu’acquiescer. Elle ne sait pas dire. Comment expliquer que ce qui l’a gêné, ce sont les mots mis sur des images qu’elle ne regardait pas. Avait-elle jeté un voile sur ces fresques, ces mosaïques, ces toiles, où des être humains copulent en pleine lumière ? Avait-elle couvert d’un immense drap blanc ces moments que l’on qualifiait autrefois d’obscènes et qui pourraient aujourd’hui être montrés, avec un léger avertissement ?
Nicole la regarde… Elle sait ce que pense son amie. C’est peut-être ce qu’on appelle « amitié »… être capable de savoir à quel moment il faut s’arrêter de pousser l’autre au bord de l’abîme…
— Le nombre de fois où l’on voit des scènes érotiques sur des fresques romaines m’a souvent étonnée. Notre éducation judéo chrétienne y est pour quelque chose, je suppose. L’idée même de la sexualité n’est pas à entrevoir de façon aisée lorsqu’on a reçu une éducation religieuse classique, mais les propos de Pascal Quignard nous font comprendre qu’une toute autre attitude régissait les esprits des romains. Les vues que nous qualifions d’obscènes ne l’étaient ni à Herculanum, ni à Pompéi. Seulement, le XIXe siècle est passé par là pour nous et l’idée de péché mortel est encore très présente dans nos esprits.
Quichottine réfléchit…
— Je ne pensais pas « péché »… Je pensais qu’il arrive qu’une image soit moins crue que des mots. Ai-je reçu une « éducation religieuse classique » ? Je ne sais pas. J’ai été élevée dans le respect des convenances, dans une famille où l’on répondait aux questions, et où l’on ne les devan
çait pas. Je pense que ce qui m’a gênée, c’est cela. Pascal Quignard fait part de sa recherche, il l’étaie, en bon chercheur, de tout ce qu’il a pu relever dans les textes anciens qui appuient sa thèse. Il montre… et il a raison de montrer. Mais, est-ce que j’avais envie de regarder ?
Le problème est là.
(à suivre)
coucou, non il ne faut pas être déçu, un livre ne peut pas toujours plaire à tout le monde
Moi aussi, j’ai déjà commencé un livre mais je ne le finissais pas, déçue par l’histoire ou ce n’était pas ce que j’en attendais
Alors on en oublie même le titre puis on en reprend un autre
Je te souhaite un excellent week-end
bisous
Non, peut-être que celui-ci est différent.
Mais je vais bientôt terminer cette présentation…
Merci d’être là, Corinne !
Ah ! Le sujet est sérieux, une thèse… la sexualité chez les grecs et chez les romains. Je t’entends, « en parler juste comme ça » car l’auteur émaille son texte de trop de citations latines !
En fait, tu n’as vu que les images et tu te serais voilée la face…
Libre à toi d’aimer ou pas un livre ! De même pour nous qui fréquentons ta bibliothèque ! L’important est que tu continues vaillamment à nous donner l’envie de lire.
Certains n’achèteraient ce livre-ci… que pour les images 😉
Gros bisous, Amielle
Ce n’est pas tout à fait ça, Amielle.
Il y a très peu d’images… à voir, du moins, mais beaucoup plus à lire. Et c’est vrai que j’en connais qui l’achèteraient pour tout cela.
C’est aussi dommage !
Gros bisous à toi aussi
On a le droit de ne pas aimer, mais quand c’est un cadeau c’est plus délicat. J’espère que ton amie a fini par comprendre tes explications. Pour ma part j’aime bien quand on me conseille sur les livres, ça ne veut pas dire que je vais apprécier le livre.
Merci… Je crois que tu as bien cerné le problème, et j’adore ta façon de réagir.
Au moins, j’espère que tu n’en veux jamais à la personne qui te l’a conseillé.
Passe un bon weekend, Solange !
oui on garde la trace de notre education, mais il faut avoir un regard nouveau sur la vie Bonne journée amitiés de canton Qing et rene A bientôt sur: http://belgique-chine.over-blog.com La Chine hors des sentiers battus, par le tourisme.
Tu as raison, il faut se faire soi aussi, au-delà de cette éducation. Peut-être certaines choses demeurent-elles malgré tout ?
Amitiés à vous deux et bon anniversaire de mariage !
Quand on aime quelque chose ou quelqu’un pourquoi veux t’on que nos amis partagent cette passion. Certainement pour être en fusion avec eux. J’ai perdu une amie ainsi parce qu’elle détestait quelqu’un que j’aimais passionnément. Cela m’a permis de comprendre qu’aimer c’est aussi accepter que les autres fassent d’autres choix. Bises
Tes mots sont importants… Toi aussi je te convie à ma conférence de presse, demain
Merci… et ne t’en fais pas, je n’ai, pour l’instant, perdu personne.
la pudeur est intime, pourquoi devoir la surpasser si on ne le désire pas ? pour être conforme aux didact actuels ? mouais !
C’est sans doute un peu ça… Toi aussi, je t’invite à ma conférence de presse, demain…
Bon weekend, Isabelle
Bonne reflexion!!!
Bon samedi!!!!!
Merci, Fancri. Bon samedi à toi aussi
Il m’est arrivé d’acheter un livre rien que pour ses illustrations : « mort à crédit » de Céline illustré par Tardy … Noir, même pour les passages sur le sexe. Sachant que le latin est plus chantant, les images érotiques doivent être plus intéressantes avec P. Quignard. Mais Quichottine nous voile pudiquement sur son passé : le latin et le grec s’apprenaient au collège … bien avant tout bac C…et un changement 😉
Je n’ai pas lu Mort à Crédit…
C’est vrai… et tu as raison, j’ai fait du latin en 6e (souvenirs épouvantables, parce que mon prof, un peu « nul » en psychologie adorait se moquer de mon prénom… le vrai ) et ensuite, j’ai pu passer en « moderne », sans latin. Ensuite, il m’a bien fallu en faire un peu, parce qu’en fac, j’y étais obligée. « Latin grand débutant » en première année d’Espagnol pour pouvoir valider les modules indispensables.
Là… c’étaient de bons souvenirs. Le prof était très beau garçon, et j’avais dix-huit ans… J’ai donc validé mon UV de latin… ouf !
Bizarre… Tu m’as taguée, tu voulais que je parle de moi… (rire) voilà donc deux secrets que je te livre !
Juste pour un salut et une bises !
A 69 c’est l’image à recopier !!!!!!!!!!!
Rire… Si mes visiteurs s’y mettent aussi… Que vais-je devenir ?
Bisous, Patriarch !
C’est vrai que la situation est délicate… ^^
Ne pas aimer le cadeau offert et en plus se retrouver à le dire de manière ouverte sur un blog…
D’un autre coté, chacun est différent, tu n’as pas aimé, d’autres ont adoré…
Si tu parles d’images explicites, pour le coup, tu vas donner envie à certaines personnes de le lire ^^
Enfin, bon, pas moi, je ne suis pas tellement attirée par des livres trop sérieux et visiblement comme celui-ci, historiques. Je leur préfère toujours la fiction.
Sourire… J’adore quand tu viens mettre ton grain de sel dans les commentaires… Merci !
Je crois avoir été surtout très maladroite, et qui sait, peut-être suis-je maintenant tombée de Charybde en Scylla !
Nous verrons bien, une fois publié le dernier billet.
L’important, c’est d’expliquer ma position, pour que ceux qui auront envie d’en savoir davantage le lise.
Merci d’être là, In Folio.
Bonjour,
Eh ben ! moi qui ai fait une tronche d’enfer et de diable sans incendie poétique pour cause de grosse fatigue après heures d’écriture hier soir quand le message de réponse à un de tes coms sur notre blog des Cahiers des Diables bleus s’est envolé joli papillon nocturne… et que j’n’ai pas eu le réflexe de le rattraper par la patte… j’imaginais pas même si je connais bien un peu les complexistés de la pensée quand on a beaucoup étudié réfléchi et tout ça… non j’imaginais pas que les bouquins ça faisait cet effet-là !
Oh ! lire c’est comme écrire je crois du moins c’est mon p’tit avis de scribouillarde pas du tout ayant une formation de quoi que ce soit dans rien du tout alors là les complexes et le reste basta ! donc je te disais que d’expérience j’intuitionne que si tu écris et que tu bouquines avec jubilation tout le reste c’est pas grave… Je parle d’ailleurs forcément… suis pas dans le contexte précis de ton histoire de » comptes à rendre » après lecture mais quand même… Hep ! Oh là ! on n’est pas à l’école heureusement avec le dégoût qu’elle m’a donné des » études » à moi l’école… Tu te souviens comment Christiane Chaulet Achour qui m’avait invitée à Cergy pour lire des extraits de mon petit bouquin a eu l’air prise au dépourvu… au piège ? quand j’ai dit que moi la littérature c’était pas dans les classes que je l’avais apprise mais dans la rue …
Lire c’est un plaisir une jubilation une aventure d’abord enfin si on était pas dans cet univers de météores de mots depuis toujours qu’est-ce qu’on aurait nous autres les oiseaux qui rêvent et qui sont bien trop dans les nuages pour faire de tout de l’analyse qui prend le chou ?… Après ce pur bonheur qui est aussi sérieux que celui d’un enfant qui joue et qui invente son théâtre ses personnages ses histoires y a ce qu’on peut raconter autour des livres qu’on aime et qui nous embarquent ailleurs… dans tous les ailleurs impossibles…
Culpabilisation ça rime avec quoi ? Fabrication de l’esprit comme ce qu’on fait de nous dans les écoles… Culture et conscience judéo-etc… tout est vrai tout est là en vrac sur le tapis très joli et c’est ce que j’ai fui quand j’ai refusé de continuer à m’ennuyer raide à la Fac après l’avoir fait au Lycée et à l’école… Et maintenant quand j’écris c’est comme quand je faisais mes tripotages de la terre et de l’eau et du feu pour mon aprentissage de céramiste… c’est le début du monde… c’est la première façon de me relier aux autres par ce qui va sortir de mes paluches de mon désir de mon corps ému et émerveillé de mon imagination qui papillon s’envole vole…et pour finir vaguement de mon p’tit cerveau s’il en reste…
Tu es bibliothécaire OK mais d’abord tu es toi avec tes intuitions tes émotions tes impulsions tes refus tes passions… et la création ce qu’il faut surtout lui préserver de toute argumentation et autres considérations c’est qu’elle est l’espace de liberté de chacun et que là y a pas photo… c’est dans les tripes ce que tu as ressenti et que tu as essayé de dire mais c’est juste parce que c’est dans les tripes qu’ tu as pas les mots… ouaouf ! ouaouf !
Ta liberté c’est d’aimer ou pas de jubiler ou pas de détester ou pas et moi si je m’éclate quand je regarde pour la millième fois La nuit étoilée de Vincent y a personne qui viendra exiger de moi que je dise pourquoi…
Voilà… c’est pas une réponse c’est juste un p’tit clin d’oeil du papillon de nuit qui trempe ses ailes dans l’encre bleue du ciel… léger léger… On continue ? Dominique
Pas facile de rattraper un commentaire qui s’envole… ou une réponse lentement rédigée… Je sais bien ! Et j’enrage chaque fois que ça m’arrive !
Certains livres peuvent ne pas correspondre à ce que l’on attend d’eux, je crois. Toi aussi tu seras là demain, dans ma « conférence de presse ». Si je te réponds ici, tout de suite, mes arguments me manqueront demain.
Je suis d’accord avec cet aspect jubilatoire de la lecture… pour moi aussi c’est important.
Je suis d’accord avec ta façon de concevoir l’écriture, et c’est d’ailleurs comme ça que je t’imagine. Je pense que tu joues et que j’aime me mêler à tes jeux, même lorsque tes personnages m’attirent des larmes. L’émotion, c’est sans doute ce que je recherche le plus, dans toutes ses valeurs. On peut peindre un tableau, tu le sais, toi qui fus peintre, avec des multitudes de couleurs, de techniques, et celui qui s’arrête devant ressent quelque chose qu’il ne ressentirait devant aucun autre…
Et puis, il arrive que certaines toiles soient là et que l’on ne puisse pas les voir, alors, on passe… Mais faut-il pour autant se le reprocher ? Tu parles de « refus »… oui, c’est cela. Je revendique le droit de dire « non ».
Merci Dominique… je ne savais pas que l’aide dont j’avais besoin, finalement, viendrait aussi de ce petit papillon de nuit… qui n’est pas si « petit » en somme !
Bien sûr, on continue !
Merci… C’est une pensée à méditer.
Bienvenu dans la bibliothèque, Fethi !
Je reviendrai demain « écouter » la suite; ce soir je te souhaite un très bon dimanche !
Merci, Balaline ! Bon dimanche à toi aussi
Belle profession de foi
Bonne soirée
Merci, Alphomega. Bonne soirée à toi aussi
Je crois que j’aurai eu la même réaction, peut-être simplement par pudeur.
Merci. Au moins je ne me sens pas trop « anormale » !
J’ai lu cet article avec beaucoup d’intérêt…c’est vraiment un texte qui démontre qu’heureusement nous ne percevons pas les textes de la même façon…En ce qui concerne « la bibliothècaire », j’avais perçu ton hésitation, j’avais compris que tu n’étais pas fan…j’ai sur ce livre le même point de vue : emballée par le début, et déçue sur la fin, mais étonnée surtout et finalement j’ai plutôt aimé…mon mari voulait le lire, je lui ai dit que je ne pensai pas qu’il l’aimerait, il l’a commencé et laissé tomber…Ce livre a pourtant pris une place particulière sur mes étagères…Je partage ton engouement pour Titus, des dessins de qualités et une histoire sympathique, mon seul point d’interrogation est la compréhension par des moins de 10 ans de ces mots que l’auteur nous a habilement confectionné , moi j’aime mais je crois qu’il faut au moins avoir 10 ans, voir plus (livre pour jeune ados et adultes) pour en comprendre le sens…en tout cas ça « fleurgue » bon le succès….il va prendre place dans la bibliothèque du village, il est déjà dans la mienne, et dans celle de la bibliothèque départementale, car nous leur devions des livres et nous avons mis cette BD d’un auteur local dans le lot…
Je pense que ton amie se remettra de sa déception car ton article sur le livre qu’elle aime est très bien fait, et doit compenser largement ton premier jugement…Je suis comme toi dans le domaine, je trouve parfois certaines descriptions de scènes amoureuses inutiles…je pense que ça peut être suggéré, mais les détails me paraissent superflus..;sans doute parce que je suis une grande sentimentale…mais effectivement les fresques sont très détaillées..autres époques autres moeurs sans doute….gros bisous Quichottine et bon dimanche…
Finalement, j’avais aussi plutôt aimé… et j’en garde un bon souvenir, surtout grâce à toi et à ce qu’il est devenu pour moi
J’aime beaucoup Koulou et c’est vrai que je pense qu’il devra trouver son public… Pourtant, je crois que chaque âge y verra quelque chose de différent.
Les enfants lisent les schtroumpfs… ils ont lu Harry Potter… Je crois que l’on peut trouver les explications aux mots que l’on ne comprend pas, se les approprier par le biais des images.
Je suis sûre qu’il aura du succès.
Pour ce qui est de mon amie, je lui avais promis de finir le livre, je l’ai fait. Je lui avais promis quelques lignes de plus… je crois que de ce côté, j’ai aussi tenu parole.
Pour le reste, je verrai bien.
Merci. Passe un bon dimanche !
C’est amusant aussi de prendre cette histoire à l’envers … 😉
Et dans ce sens-là, tu peux suivre ? Ou tu précèdes ?
Gros bisous, Bandolera !
Je rejoins Azalaïs dans ses propos, ça pousse à la curiosité votre échange sur ce livre, bon la réponse est ailleurs. Bisous plein Quichottine
C’est peut-être ce qui manquait à ma présentation du livre… Je crois qu’il ne faut jamais empêcher les lecteurs de se forger leur propre opinion.
Bisous plein à toi aussi, Joëlle.
Bonsoir ma Quich’
J’ ai beaucoup aimé le com de Dominique Leboucher.
En fait, ton amie t’ a prise en flagrant délit de dilettantisme (de son point de vue). Bouquin présenté un peu rapidement sur ton blog, lecture bâclée, tollé général de tes lecteurs mettant le bouquin au pilori.
Et là, en sa présence tu as culpabilisé,elle t’ a poussée dans tes derniers retranchements pour que tu lui expliques pourquoi tu n’ as pas aimé cet ouvrage. Sale moment en vérité pour vous deux.
Mais je ne connais pire pensum que s’obliger à lire un livre qui ne plaît pas. C’ est l’enfer!
J’ espère que votre amitié aura survécu à ce tsunami littéraire 🙂
Gros bisous ma Quich’, je continue ma lecture chronologique de tes posts
C’est un peu ça… Moi-même, je m’étais dépêchée de publier un second article dans la journée, pour mettre fin au supplice ! (merci pour l’image !)
Je ne sais pas… je verrai bien. Mais j’ai confiance en elle.
Gros bisous à toi aussi, et merci d’être là !
Bon week-end ! Bisoux.
dom
Merci pour ton soutien, Dom !
(Ça tombe bien, j’avais tout à fait besoin de cette « pom-pom girl »….
Passe un bon samedi, Dom !
Bon week-end ! Bisoux.
dom
Tout finalement est dans ce que nous voyons et pas vraiment dans ce qui est réellement. C’est effectivement un problème. Comment tu t’en sors alors maintenant ?
Euh… par une conférence de presse demain matin ?
Merci, Plume !
une éducation bien ancrée en nous… moi, c’est avec les « gros mots » que j’ai du mal, ça paraît absurde, mais c’est comme ça!
Je trouve ton chemin très courageux. Oser ôter ce voile de pudeur sous nos yeux qui te lisent…
j’attends la suite!
bisous et bon week-end!
Non, je ne crois pas que ce soit absurde… J’ai un peu de mal aussi parfois, avec ces mots-là, mais je me soigne !
Merci d’attendre la suite… Bon weekend à toi aussi !
Pour ne pas en rater une miette et surtout pour bien tout comprendre, j’ai enfilé mes bottes et mis mon casque et je suis partie en spéléo dans les archives de ton blog. Comment ça, j’exagère ?!???
Ne sois pas déçue Quichottine. Tu sais, je trouve normal que des ami(e)s ne soient pas toujours d’accord et n’aient pas forcément toujours les mêmes goûts et j’espère que ton amie l’a compris. Non, je suis sûre qu’elle le sait !
Bon week-end à toi ma chère Quichottine et encore merci de ta fidélité.
Bisous
Je t’imagine vraiment ainsi… Merci !
Mais non, tu n’exagères pas… bien que tu n’aies pas eu à aller bien loin !
Ne t’en fais pas pour moi, je suis certaine qu’elle le sait !
Bon weekend à toi aussi, Cali !
Pour ne pas en rater une miette et surtout pour bien tout comprendre, j’ai enfilé mes bottes et mis mon casque et je suis partie en spéléo dans les archives de ton blog. Comment ça, j’exagère ?!???
Ne sois pas déçue Quichottine. Tu sais, je trouve normal que des ami(e)s ne soient pas toujours d’accord et n’aient pas forcément toujours les mêmes goûts et j’espère que ton amie l’a compris. Non, je suis sûre qu’elle le sait !
Bon week-end à toi ma chère Quichottine et encore merci de ta fidélité.
Bisous
L’envie de regarder?
Oui, quand même un peu, je crois en ta curiosité intellectuelle, tu ne peux pas passer sans regarder les détails, à Herculanum par exemple.
Ce que tu racontes de ce livre, il en parle beaucoup dans « vie secrète » aussi.
L’as-tu déjà entendu en interview? J’ai eu une fois l’occasion d’écouter un extrait: c’est incroyable comme sa parole coule de source, beaucoup plus que ses textes.
http://fr.youtube.com/watch?v=KllcGBhHExo
j’ai trouvé ce petit extrait sympathqiue (interview espagnol)
Je ne suis pas allée à Herculanum, et c’est vrai qu’à Pompéi j’ai regardé… ce que je trouvais beau. Et, tu sais, il y a vraiment des choses magnifiques !
Merci, Polly, pour la vidéo… Je la mets ici en clair (si ça marche)
Ton amie Nicole finalement a été franche avec toi mais un peu brusquement sans doute.. et toi avec ta douceur et ta gentillesse tu dis les mots justes pour t’excuser de n’avoir pas « su voir »…ce qu’il fallait voir.
Un livre n’a pas besoin d’images, parfois ce sont les mots qui peuvent maltraiter notre « âme » mais cela ne veut pas dire que nous pensons que le livre est mauvais.. chacun peut l’apprécier ou pas.
Tu m’en as donné des idées de lecture et une fois et une fois seulement j’ai trouvé un livre très bon mais je n’ai pu le finir…pourquoi !! parce que nous avons notre propre ressenti et c’est ce qui fait que nous existons.
Je t’envoie des millions de bisous Quichottine
le matelot de la terre ferme
Merci pour tes mots, Chantal…
Il faudra que je fasse une suite à mon prochain billet …
Gros bisous et merci encore d’être si fidèle !
Heureusement que tout le monde n’a pas le même goût des choses…ca ferait une fameuse pagaille!
Tu as raison, Kri… Ce serait surtout très monotone !
Bon coupons la poire en deux . toi tu as fais une faute certe en donnant ton avis sur ce livre ici, avant de lui en parler . De ce fait elle a appris que tu n’avais pas aimé (enfin un peu) et que tu n’avais pas tout lu .
Elle fait aussi une gaffe ton amie . Quand j’offre quelque chose, je ne cherche pas a me faire plaisir à moi, et donc je ne me référe pas a mes gouts pour faire ce cadeau, mais je cherche avant tout ce qui pourrait faire plaisir a cette amie. et si je la connais bien je ne devrais pas la géner dans le choix de mon cadeau . Or c’est ce qu’il semble être ce livre cadeau, un cadeau empoisonné qui te met mal à l’aise il me semble . Un comble pour un cadeau non ?
on se fait plaisir a soi ou a celui a qui on offre . ?
Et tout le monde n’a pas la même sensibilité, ça aussi elle devrait le savoir, et ça ne s’explique pas . ^^
bon 1 point partout la balle au centre pour moi
Morte de rire… Je vais te nommer arbitre, et tu n’auras pas trop à faire, parce qu’il n’y a pas de combat !
Gros bisous, Loralie ! J’adore quand tu es là !
mais tu vas finir par nous donner envie de le lire ce livre!
Ben oui…
Seulement pour que vous puissiez me dire si vous avez tout lu…
au fur et à mesure que je lis cet échange, je conclue de la même façon : »est ce que j’avais envie de regarder ? »
actuellement, je dirai non !
j’attends la suite de votre échange
bises
Bon, j’espère néanmoins que tu en liras la fin…
Sourire… tu vas trop vite, tu vas attraper un point de côté !
Histoires de « Q » sont longtemps restées occultes en place publique …
Aujourd’hui… trop c’est trop et vulgaire bien souvent …
Aujourd’hui, par le flot des images on cherche à banaliser l’acte copulatoire alors que ces moments érotiques devraient rester dans le domaine de l’intimité.
Je vois cela sous l’angle de la dignité humaine et, disons le sans ambages, l’instinct sexuel dont nous sommes tous affublés, par sa manifestation et les pratiques qu’il entraine, est ce qui nous ramène le plus au rang de la bête…
Mon propos final : qu’on en parle et qu’on en montre jusqu’à plus soif … après on passera à autre chose j’espère… à moins que pour changer, on fasse dans le scatophage …
Je ne suis pas bégueule ni hypocrite mais du sexe … ras le bol !…
N’en faisant pas non plus un « mythe au logis »… ça se vit comme tant d’autres expériences de la vie ni plus ni moins…
Maintenant ça peut rester un sujet d’étude pour les intéressés par le sujet
Propos de Farfaku grand maître en « Siyadlavidhanlesexyapaklesexdhanlavis » … de l’université de Téokupéakoa au Kantufépasha
Avec les bises du Farfadets
Merci !…
J’ose espérer poutant que l’homme se distingue de la bête par la douceur et la tendresse dont il est capable. Et je suis sûre que tout cela peut être très beau dans l’intimité de l’alcôve. Mais pas forcément de cette façon-là… et trop, c’est trop aussi.
J’adore ta philosophie !
Merci pour ta longue visite !
(J’ai supprimé le commentaire qui était vide)