Il y a bien longtemps que je dois vous parler de lui…
Je crois que j’attendais le bon moment, à moins que ce ne fût la bonne image.
Je l’ai trouvée chez l’un de mes blogopotes… Chez Fred.
Celui-ci vous ne le connaissez pas encore, mais moi non plus ! (sourire) J’ai seulement essayé de savoir qui il était après l’avoir croisé ici ou là. Après tout, c’est ainsi que les liens se tissent sur la Toile. On commence par s’entrevoir, ensuite, il arrive que l’on se découvre des affinités communes, et enfin, il arrive que l’on aille jusqu’à cliquer sur son adresse, pour regarder d’un peu plus près…
Vous avez raison, je ne suis pas venue vous retrouver aujourd’hui pour vous parler de Fred.
Je voulais vous montrer « mon Prévert » à moi.
Je sais, je vous en ai déjà parlé… souvent !
La première fois, c’était il y a plus d’un an maintenant. J’avais lu José, de Richard Andrieux, l’histoire de ce petit garçon dont la vie est si difficile qu’il s’en invente une autre, plus belle… Ses amis sont les objets qui l’entourent, et, à l’école, le banc sur lequel il se réfugie pendant la récréation, ce banc qu’il appelle « courage ». Ce jour-là, d’un clic, je vous conduisais à Prévert, à mon poème.
Quelques jours plus tard, j’effleurai de nouveau ce sujet… mais je le mettais de côté, j’hésitais, et je vous montrais un autre poète, un beaucoup moins connu… Henri Meschonnic.
Au mois de mars dernier, alors que je vous racontais un autre tableau (que Loralie a merveilleusement encadré récemment) et que je me racontais un peu à travers cette Tempête de Shakespeare peinte par John William Waterhouse, je faisais de nouveau allusion à Prévert… que j’avais en tête, dit par Yves Montand.
Et enfin, au mois de juin, alors que je répondais à Liza, je vous montrais un autre poème de Prévert. Parce qu’il m’arrive de digresser (souvent) et qu’après tout, « Je suis comme je suis »….
Aujourd’hui, il est plus que temps de lui composer un billet, un billet pour lui tout seul… Un billet pour Jacques Prévert, parce qu’il m’accompagne et que j’aurais un poème pour chaque jour si je le voulais.
Je ne vous raconterai pas sa bibliographie, ni même de sa filmographie ! C’est vrai qu’il y aurait beaucoup à dire. C’était un grand monsieur, ce monsieur Jacques, presque aussi grand pour moi qu’un autre dont on fêtera bientôt le triste anniversaire… Il y aura trente ans, déjà, le 9 octobre prochain. Mais, de cet autre-là, je vous en dirai plus dans quelques jours.
Donc, je voulais vous raconter Prévert… Celui que j’ai rencontré, dans ses poèmes, qui continuent à me parler, chaque fois que j’ouvre ses recueils.
J’aurais pu vous en citer plusieurs, de ceux que l’on apprend à l’école… Ceux qui parlent d’escargots, ou de bonhomme de neige, ceux qui parlent aux enfants, ou des enfants, ceux qui essaient de raconter, et qui y parviennent !
Je suis sûre que vous les connaissez, que vous les avez croisés, souvent, en voyageant comme je le fais.
Il y en a plein, tous plus beaux les uns que les autres, ceux qui vous tirent des rires, des sourires… et parfois des larmes. Ceux qui n’ont pas besoin de dictionnaire.
Parce que, c’est vrai, c’est une poésie toute simple, mais que l’on peut vivre, seulement en la lisant. Les mots s’échappent de la feuille, comme l’oiseau lyre, ils volent jusqu’à votre cœur et l’emplissent comme si vous n’aviez jamais rien lu auparavant.
Aujourd’hui, pour vous, j’ai ouvert «Paroles»… l’un des trois recueils de ma bibliothèque.
Je n’ai pas eu à chercher longtemps le poème auquel j’ai tout de suite pensé en regardant l’image de Fred. Il m’est arrivé si souvent de le lire !
Dans un square sur un banc
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe
Il a des binocles un vieux costume gris
Il fume un petit ninas il est assis
Et il vous appelle quand on passe
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder
Il ne faut pas l’écouter
Il faut passer
Faire comme si on ne le voyait pas
Comme si on ne l’entendait pas
Il faut passer presser le pas
Si vous le regardez
Si vous l’écoutez
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez du même sourire
Exactement
Plus vous souriez plus vous souffrez
Atrocement
Plus vous souffrez plus vous souriez
Irrémédiablement
Et vous restez là
Assis figé
Souriant sur le banc
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent
Tranquillement
Des oiseaux s’envolent
Quittant un arbre
Pour un autre
Et vous restez là
Sur le banc
Et vous savez vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement
Comme ces passants
Que jamais plus vous ne vous envolerez
Quittant un arbre pour un autre
Comme ces oiseaux.
(« Folio », 1972, p.151)
Pourtant, rassurez-vous, sur mon banc à moi, je ne suis pas si seule, et, si ce banc a un nom, il s’appelle « Amitié ».
…
Une page à lire qui en dit un peu plus
sur Jacques Prévert (clic)
Et puis, d’autres poèmes de Prévert chez Chana, Eolina, L’Enchanteur, et même chez Maman, sur son blog où l’on donne des trucs pour ne pas dire « truc » !
PS : Si vous avez parlé de Jacques Prévert chez vous, et que vous n’êtes pas sur cette page, laissez-moi les liens vers vos billets. Je les rajouterai ici… (sourire)
- Un Prévert en couleur chez Muad.
- Le Prévert scénariste chez Nymphea.
- De beaux escargots chez Mamago.
… Certains liens ont disparu… article corrigé le 28 juin 2014.
…
boli poême de jacques prévert,
bisous
Merci, Camelia.
Jolie image !
J’ai tout pris en note, c’est un beau poème, Il me fait penser aux personnes agés en perte d’autonomie à la résidence où je fais du bénévolat. Quand on s’assoit auprès d’elles pour leur parler on a un drole de sentiment.
Oui, je te comprends tout à fait.
Je crois donc que nous avons le même banc et si en plus on peut y lire du Prévert, je risque de m’installer et de ne plus en bouger lol…
Gros bisous à toi, Syl
Je le pense aussi…
Gros bisous, Sylviane.
Très beau poème. J’ai lu paroles il y a très longtemps mais je ne m’en souvenais plus Quichottine. Tu m’as donné envie de relire Paroles. Prévert c’est le Doisneau de la poésie. Bises
J’aime bien ce que tu en dis… Le Doisneau de la poésie… C’est joli !
Merci
Bon mardi ! Bisoux.
dom
Merci ! Bon mardi à toi aussi
Moi aussi,j’aime bien Jacques Prévert qui,avec des mots si simples ,arrive à créer une atmosphère étonnante et à nous faire ressentir tant de choses,la photo est belle et illustre bien le poème..j’ai bien envie de m’asseoir avec toi sur ton banc
Pas de problème, Gazou, il y a de la place !
Je suis d’accord avec toi pour Prévert.
Je serais assise sur ce banc et nous redécouvrrions Paroles. (Sourire).
J’avais noté une citation de ce poète, prévue pour conclure un article, je te l’offre car j’aime cet humour.
« Bien sûr, des fois, j’ai pensé mettre fin à mes jours,
mais je ne savais jamais par lequel commencer ».
bisous à toi.
Sophie
Je suis contente que tu sois là avec moi (sourire)
Mais, avec toi, c’est « Fatras » qu’il me faudra relire…
je fais une petite pause sur ton joli Banc si bien fréquenté….
Merci.. Tu es là aussi ! Cela me fait plaisir…
Sais tu que j’en ai vu de ces vieux ou vieilles,assis comme il est écrit dans ce poème, mais ceux là, ne faisaient pas de signes, ils avaient même le regard vide,comme s’l était déjà parti. Dans les hospices avant guerre, et même après, ils faisaient « tapisserie » !!
Bises.
Je me doute… tu sais, j’espère ne jamais être seule sur ce banc !
Gros bisous, Patriarch !
Coucou, j’ai toujours aimé Prévert
Désolée pour le retard
Bisous
Mais tu n’es pas en retard, Corinne !
Aujourd’hui, j’ai un peu l’âme de celui sur le banc, j’attends qu’un passant me parle…je suis moi-même ce passant qui voit ce pauvre bougre…Enfin….VITA
Ah… je suis désolée, que tu sois en attente… mais ça va s’arranger !
Un petit coucou rapide ce soir…
Je suis prise par le temps…
Bises du mardi
Merci alors pour ce coucou,Ptitxav… Je sais que ce n’est pas tout simple lorsqu’on manque de temps !
J’aime beaucoup la photo, les poèmes de Prévert s’installent et j’ai eu plaisir à les lire. J’ai retenu une citation de lui dernièrement qui m’avait bien plu, c’était qq chose comme ça : « On a beau avoir une santé de fer, on finit toujours par rouiller »
Douce nuit, t’embrasse Tisseuse de rêve et je m’imagine à côté de gazou sur ton banc (va falloir se serrer, d’autres vont venir c’est sûr…)
C’est vrai que cette citation interpelle…
Merci Joëlle ! Je ne sais pas s’il y aura beaucoup de candidats, mais ne t’en fais pas, le banc est comme tout l’environnement que l’on pouvait voir dans L’Écume des jours de Boris Vian. Il s’adapte. Plus nous serons nombreux à nous y asseoir, plus il sera long !
Douce nuit à toi aussi
Et bien, grâce à toi, je vais me mettre à lire Prévert ^^ Enfin, correctement je veux dire.
bisous Quichottine
Bisous à toi aussi, Zarbifa’… je crois qu’il devrait te plaire.
Ma contribution :
L’école des beaux-arts
Dans une boîte de paille tressée
Le père choisit une petite boule de papier
Et il la jette
Dans la cuvette
Devant ses enfants intrigués
Surgit alors
Multicolore
La grande fleur japonaise
Le nénuphar instantané
Et les enfants se taisent
Émerveillés
Jamais plus tard dans leur souvenir
Cette fleur ne pourra se faner
Cette fleur subite
Faite pour eux
A la minute
Devant eux.
Merci, Amulette !
Bel instant de magie…
Une précision pour ceux qui liraient ici… Ce poème est dans Paroles, sur la page 163 de mon exemplaire.
Gros bisous à partager…
C’est sur ces vers de Prévert que je vais fermer mon ordinateur … Jolies vers pleins de nostalgie et cette photo est très belle dans son ambiance qui nage entre douceur et angoisse nocturne … C’est une belle alchimie … Bonne soirée Quichottine ! Gros bisous
Merci, Bandolera…
Je dois dire que j’aime bien quand tu passes par ici avant d’éteindre…
Bonne soirée à toi aussi
Prévert! presque un néologisme, entré dans le langage commun pour désigner une énumération un peu fantasque (la fameuse « liste à la Prévert »)…
On en oublierait tout le reste, la poésie, la sensibilité et la vie
Bonne soirée
(Au fait… ma photo « rejet », c’était un bois flotté un peu étrange déposé par la mer sur un petit bout de plage dans une crique)
Merci pour ta réponse à ma question…
Pour les listes, les « inventaires » à la Prévert, c’est vrai… Mais il faut dire qu’il avait fait fort !
Délicieux de le redécouvrir dans tes pages… Merci Quichottine!
Merci à toi
Prévert…on en parle tous les jours avec mes petits copains de l’école…
Oui, je pense que c’est normal… et que c’est aussi ce qu’il faut.
Un banc…tellement à dire, tellement de souvenirs.
Il passe son temps à nous écouter, si seulement il pouvait parler…
Non, surtout pas, qu’il reste silencieux, c’est pour ça qu’on y va n’est ce pas…son silence dans un petit coin…
Bonne soirée àtoi et merci de tes passages sur mes blogs.
Oui, je crois que c’est cela… et tu le dis si bien !
Bonne soirée à toi aussi !
Tu sais que je passe lorsque je peux…
Je viens m’asseoir sur ce banc à tes côtés pour regarder les passants.
Ce livre est également dans ma bibliothèque, c’est un incontournable pour moi.
En venant chez toi, j’aime lire les commentaires, et je viens de voir un magnifique tableau.
Santounette
Je crois que c’est un incontournable pour beaucoup.
C’est vrai… tu l’as vu !
Il est superbe. Il sera bientôt en première page ! 😉
Tu sais Quichottine, ton banc…va falloir que tu le rallonges de quelques…mètres, parce que avec Prévert on en a pas fini !! Ce sont des nuits blanches que nous passerons sur ce banc, avec des » Et celle-là vous la connaissez? » et des « Ha, celle-là…incontournable, écoutez! » et des « moi je me souviens, quand j’étais petite… » et des « Non, non, celle-là, elle encore mieux! » et chacun de déclamer…et Prévert, assis au milieu de nous (là, pile poil au milieu du banc) qui nous écouterait…et même, Quichottine…c’est un banc aussi grand qu’il faudra mettre en face de celui existant…si, si je t’assure!
Cela se fera tout seul, tu sais, comme tout dans la bibliothèque. Il y aura de la place, pour chacun, là où il voudra se mettre.
Ce banc-là, il est à tous ceux qui voudraient s’y asseoir, même pour un instant. Je sais qu’il y a trop à voir partout, et que le temps que nous donnons aux uns nous le prenons forcément aux autres…
Avec Prévert, comme avec certains qui sont si près de nous que nous en avons fait comme des copains, et plus encore, des amis, je crois que nous avons tous beaucoup à raconter. Je souhaite vraiment que vous partagiez avec moi cette envie.
Alors, vois-tu, ton commentaire me touche beaucoup !
Merci
magnifique ce billet !!! j’ai toujours envie de pleurer en lisant le bonhomme de neige…les émotions d’enfant qui remontent…jamais oubliées, elles demeurent gravées mais aujourd’hui les images chantent et je me sens enfin un peu plus gaie…et je chante en écoutant la voix fluide de Montand…merci d’avoir ravivé tous ces souvenirs !!!!
Que c’est beau et dire que je ne connaissais pas ce poème !! J’aime pourtant beaucoup Jacques Prévert, j’ai d’ailleurs écrit un de ces poèmes sur mon blog « L’Escargot qui s’en va à l’enterrement d’une feuille morte ». A l’école, il y a très longtemps, je ne l’aimais pas du tout et aujourd’hui je la trouve si belle. Merci à toi Quichottine et grosses bises
Oui, merci pour ton article. Je vais mettre le lien dans le mien.
Merci, Mamago
Bonjour,
Et d’abord grand merci de ton message sur mon texte » La Closerie des Lilas « , c’est vrai que les coïncidences poétiques ont des lieux magiques pour se rencontrer et quoi de mieux qu’un banc parisien… un banc à la Prévert certainement et puis un banc mystérieux quelque part dans cette ville aimée et aussi parfois trop aimée par celles et ceux qui en sont à l’entour…
Mais tu ne m’en voudras pas de mon épouvantable retard à te lire et à te répondre… tu sais que je ne suis pas du genre à passer juste pour dire bonjour c’est moi… Je ne voyage pas comme ça sur la toile parmi les écritures des autres…
Et depuis plus d’un mois je suis dans la frénésie habituelle des avant salons qui me dévore même le peu de temps pour juste exister dans le réel : manger et dormir… Donc je ne peux pas écrire ce que j’aimerais ni sur notre blog des Cahiers des Diables bleus ni sur celui des gens que j’aime lire… Mais je n’oublie pas tu le sais ce n’est que remis à dans une semaine après ce Salon des Revues…
Je pense que tu n’auras ni le temps ni la disponibilité de venir faire un tour ce week-end prochain à partir du vendredi 10 octobre au soir jusqu’au dimanche 12… C’est le grand Salon des Revues : 700 participants ! C’est passionnant pour celles et ceux qui aiment lire et parler directement avec les responsables de revues toutes petites comme la nôtre ou toute grande… Si jamais toi ou une de tes amies passait par là ça serait un vrai plaisir de se voir et de se parler directement…
Je retourne à mes impressions frénétiques et à la fabrication de notre nouveau Cahier La banlieue des travailleurs plus qu’une semaine… je suis épuisée mais après la fête de l’Aïd c’est bien normal ! Alors à très bientôt… on continue ?… Dominique
Mais comment pourrais-je t’en vouloir ? Tu sais bien que je ne peux pas non plus passer très souvent te voir.
J’essaie aussi de lire, de le faire le mieux possible, et, donc, je ne peux pas tout lire.
Je vais regarder ce que je peux faire pour le 10 ou le 11, parce que le 12, c’est impossible. Mais je ne te promets rien.
Bon salon… Je te souhaite de belles rencontres.
On continue, bien sûr !
Flap … l’oiseau se pose sur ta branche quichotinette !
Prévert … hummm .. j’avais mis en musique « je suis comme je suis » … modestement bien sur … car ce texte m’avait interpelé
busardement
Ah… l’un de mes préférés… Tu l’as mis sur ton blog ?
Tu pourrais me donner le lien ?
Merci pour ton passage… Il me fait très plaisir !
Bonsoir , j’ai cité de nombreuses fois Prévert sur mon blog car il est mon poète « préféré ». J’ai même osé un poème dans lequel je m’immiscais dans ses vers. Il s’intitule : « Duo avec Prévert « et se trouve en page 9 de mon blog, c’est le poème « Pour toi mon amour ».
Ravie de rencontrer ici une inconditionnelle (me trompe-je? 😉 ) de cet auteur que j’affectionne depuis mon enfance.
Bonne soirée
Merci ! Je viens d’aller voir ton duo avec Prévert… Je dois dire que même s’il fallait l’oser, tu as bien réussi. C’est super !
Tu ne t’es pas trompée, Prévert est l’un de mes auteurs préférés.
faute de croire au destin, j’ai ce soir, envie de croire au hasard, qui me conduit à ce billet, à ce merveilleux poème, à cet homme qui a su faire descendre dans la rue le poète, ses mots m’ont toujours parlés et j’ai toujours le même plaisir à vouloir les décliner à haute voix.
Je crois que nous devions parler toi et moi, hier…
Merci d’être passée ici aussi. J’aime les billets que tu as choisis pour y déposer tes mots.
Un peu de vague à l’âme ce soir, alors je suis rentrée par une porte de côté dans ta bibliothèque, j’ai parcouru les allées au hasard et je me suis de nouveau assise sur ce banc en pierre, je ne sais pas si il est en pierre d’ailleurs ce banc mais je l’imagine comme cela, un beau banc en pierre…
Il a un beau nom je trouve.
Gros bisous
Oh… j’en suis désolée. Je ne sais pas quelle en était la cause, mais j’aurais aimé être là !
Nous aurions pu discuter sur le forum…
Ce banc est en pierre, il ne s’use jamais !
… et je suis contente que tu sois venue t’y assoir avec moi…
Il aura ce nom-là tant qu’il y aura des amis pour m’y retrouver et tu en fais partie.
Je t’embrasse très fort… j’espère que tu as retrouvé ton sourire…
j’ai toujours adoré celui qui explique comment faire le portrait d’un oiseau… refermer doucement la porte… ça fait rêver.
Oui, c’est un de mes poèmes préférés.
… merci d’avoir suivi ce lien.
tu arrives à avoir un poême préféré au milieu de toutes ces petites perles d’inventivité qu’il a pu écrire ? J’avoue avoir du mal à choisir. Comme chez Rimbaud, Verlaine, Ronsard… il y a tant de poèmes qui me plaisent.
de rien, il m’a attiré celui-là 🙂
J’ai dit que c’était l’un de mes préférés… j’en ai beaucoup. Mais je dois dire que certains me font plus d’effet que d’autres.
Il y en a beaucoup, parmi des commentaires, mais je pourrais en mettre d’autres…
Tant et tant, tu as raison.
Douce soirée à toi.
et parfois selon le jour et l’humeur, ce ne sont pas les mêmes qui nous plaisent le plus… je ressens ça avec la musique qui m’accompagne quotidiennement (plus souvent que la poésie en tout cas).
bises !
C’est vrai aussi…
Bisous !
Bien tu vois je test et heureuse coincidence je tombe sur ce ce texte de prévert. un de mes poètes favoris.^^
Merci infiniment, Loralie. J’ai installé ce widget grâce à toi, c’est super !
Bonne journée.
Bien sûr je me suis nourrie des poèmes de Jacques Prévert et paroles se trouve dans ma bibliothèque à côté de La pluie et le beau temps, Fatras, Histoires et d’autres histoires… Bisous
Prévert est l’un de mes incontournables…
Je ne m’étonne pas de le trouver sur tes étagères…
Bisous.
Je suis fan de Prévert et j’ai, bien sûr, « Paroles » et « La pluie et le beau temps » dans ma bibliothèque. J’avais oublié ce joli poème que tu nous offres. Bisous
Je suis contente alors d’avoir pu te le remettre en mémoire.
Bisous, et merci pour ta lecture attentive.
j’aime beaucoup l’ambiance de cette photo , le poème de Prévert
parait surréaliste et en meme temps , quelle vérités en lui ….
bise Quichottine merci
J’ai beaucoup aimé aussi…
Merci à toi, Gari !
J’aime aussi tellement Prévert j’avais, étudiante affiché en très gros caractères dans ma cuisine « le droit chemin »:
A chaque kilomètre
chaque année
des vieillards au front borné
indiquent aux enfants la route
d’un geste de béton armé.
Et comme je suis allée chez Fred et que j’ai rencontré Picasso dans Paroles tu trouves « promenade de Picasso », que j’adore surtout l’image finale où Picasso croque la pomme et casse l’assiette… »
Bonne journée, bisous plein Quichottine
Oui, j’aime beaucoup aussi ce poème… il y en a tant, tu sais… je crois que j’aurais pu en citer bien d’autres, mais c’est celui-ci que je voulais aujourd’hui.
Pour toi, et pour ceux qui liraient ton commentaire, le poème dont tu parles.
Eh bien….je ne la connaissais pas, cette poésie – là…..
Très nostalgique mais si musicale….
Tu sais, Chris, je ne les connais pas toutes non plus (sourire)
y’a un autre anniversaire : le 06/10….
Ah… il va falloir que tu m’en dises plus…
Prévert…un nom et vous voilà transportée dans vos souvenirs d’enfance…
C’est vrai…
Quelle bonne surprise ce matin d’être « enquichottinisée » dans l’ombre des pas de Prévert …
Merci chère bibiothécaire ..
LIZAGRECE
Merci à toi d’être là…
Toutes ses paroles sont toujours riches de sensibilité. On pourrait citer « Pour faire le portrait d’un oiseau ».
Bises et bonne journée Quichottine !
Oui, c’est vrai… D’ailleurs, il en est une version ici (clic).
Bonne journée à toi aussi, Alrisha !
Bonjour, Dame Quichottine ,je me permet de te présenter ma version aquarelle de ce grand personnage ……
Bonne Journée
http://accel12.mettre-put-idata.over-blog.com/1/45/08/81/mes-productions/Ay-Quichotte.jpg
Chris ( Cyber Troll un peu !)
il y a tout plein de chose à lire ici , donc à bientôt
Merci infiniment, Chris ! C’est un super cadeau pour ta première visite dans la bibliothèque !
Bienvenue !
Ce tableau, magnifique, sera bientôt dans mes images de Don Quichotte. Bravo !
Bonjour..je viens te faire un petit coucou, et te dire que j’ai bien pensé toi ce week-end, à Bruxelles..je vais t’envoyer une photo..tu verras pourquoi..bisous
Bruxelles… J’ai hâte de savoir ce que tu as rapporté ! Jacques Brel et l’Homme de la Mancha ?
Passe une bonne journée aussi, Jackline !
Coucou voisine ! 😉
D’abord » MERCI » ton article m’a apporté pas mal d e visites !
Juste pour info la première partie de l’article que tu as pris en référence était ( et est toujours ) illustrée en musique pa » Promenade de Picasso » dit par Yves Montand.
Il n’y a jamais loin de la coupe aux lèvres !!!
Pour Info je suis né un 6 octobre ! 😉
Gros bisous ma chère voisine !
C’est vrai que j’aurais pu aussi le citer…
Ton article est là (clic) pour ceux qui veulent le lire, et le voir ! Magnifiques images…
Merci pour l’info… Mais je vais oublier d’ici là, c’est sûr ! (sourire)
J’en ai parlé il y a longtemps …je n’ai pas envie de chercher !je l’aime aussi .bisettes
Tu as fait un billet avec « Démons et merveilles » J’avais bien aimé, je vais le rajouter… mais en as-tu fait un autre il y a plus longtemps ?
Oui, je sais que tu l’aimes… et je suis contente que tu sois là !
j’ai trouvé ce site : http://xtream.online.fr/Prevert/ mais tu dois le connaître…
bonne soirée Quichottine
Merci pour ce lien… C’est vrai qu’ici j’ai plutôt privilégié mes blogopotes…
Bonne soirée à toi aussi, Charline.
Bonsoir Quichottine,
Jacques Prévert me parle à moi aussi depuis de longues années à travers ses paroles. Ce livre qui ne m’a jamais quittée, fait parti de mon univers, celui de Jacques Prévert. L’année dernière en expo photo à Monaco, ses poèmes résonnaient très indemnes.
Quand je le regarde en photo, il m’est si familier, comme un ami de longue date.
Bonne soirée, ciao, Béa de grapho
Tu as raison, Béatrice. J’aime bien ce que tu dis « comme un ami de longue date« , c’est tout à fait ainsi que je pense à lui.
Merci
Ah Prévert! j’adooore. merci uichottine, pour cet article et pour le lien vers ‘Page d’écriture ». Bonne fin de journée.
Je savais que tu en avais parlé, mais je ne savais plus où.
Heureusement, Val’r m’a mis sur la piste !
Bonne fin de journée à toi…
Coucou Quichottine, tu peux toujours utiliser cette image pour ton article si tu veux.
Gros bisous et très bonne journée,
Merci, Muad… C’est vrai que tu avais fait là une belle photo.
J’ajouterai le lien.
… et j’utiliserai sans doute l’image aussi dans un autre billet !
Je crois que je n’ai pas fini de parler de Prévert !
Gros bisous, Muad ! Bonne journée à toi aussi
Au cours de ma transhumance, j’ ai dû sacrifier la majeure partie de mes livres pour faute de place. J’ avais sauvé un des « Paroles » …
Il m’ a été volé dans le feryboat avec d’ autres choses que nous avions emportées avec nous …..
Depuis, je lis Prévert sur le net.
Bisous mma Quich’
Je suis désolée pour vous. C’est toujours très frustrant de se voir dépossédé de ce à quoi l’on tenait.
Tu as raison, il y a de nombreux poèmes. Ce que je regrette c’est que les copies du Net ne soient pas toujours sans fautes…
Bisous ma Clo !
Jacques Prévert comme je disais à l’Enchanteur est un de mes poètes Français préféré..si ce n’est mon préféré. Et si je devais garder un seul poème de lui ça serait Barbara..mais le choix est cornélien tant tout ses écrits sont sublimes 😉
Un bel hommage que tu lui rend …bises Quichottine
Barbara… Oui, tu as raison, c’est un poème qui me donne toujours la chair de poule quand je le lis, ou quand je l’écoute…
j’aime aussi un livre à la main me promener dans un merveilleux pré vert ;-))
big bisous
Joli !
Bravo, Fab !
quel joli banc de l’amitié tu nous proposes… je m’assois donc, et « je suis comme je suis » se murmure à mon oreille. J’avais 6-7 ans, c’est avec ce poème que j’ai connu un jongleur de mots qui ne m’a plus quitté.
bisous Quichottine
Merci !
J’étais un peu plus âgée lorsque je l’ai découvert…
Tiens, un cadeau pour toi… que je viens de découvrir en cherchant quelqu’un d’autre… je ne sais s’il va te plaire, mais je trouve qu’elle le joue bien !