On m’a posé une question aujourd’hui :
« Ne pourrait-on penser des blogs ce que Sagan disait du tricot, qu’il est la grande ressource des femmes malheureuses ? »
Il faudra que j’y réfléchisse avant d’y répondre… ou non.
Le premier avantage d’un blog, c’est que l’on peut y faire ce que l’on veut, quand on veut. On peut même répondre à des questions que l’on n’a pas posées, ou ne pas répondre à celles qui attendent sagement dans des tiroirs à secrets.
Je crois bien que c’est le seul endroit qui le permette dans nos vies.
– Ah oui ? Le seul ?
Oui. Ou peut-être l’un des rares, mais j’ai tendance à penser qu’il n’y en a pas d’autre.
– Ben si… quand tu es chez toi, tu peux faire ce que tu veux. C’est ta vie privée, personne ne peut rien t’imposer…
Tu crois ?
– Pas toi ?
Non. Bien sûr, je suis plus libre chez moi, qu’au travail, ou en société… Mais…
– Ben voilà !… Je savais bien qu’il y aurait un « mais » ! Quand donc cesseras-tu de brider tes rêves ?
Il n’est pas question de rêve, il est question de réalité.
Lorsqu’on ouvre une fenêtre, qu’on lui donne une adresse, un nom, c’est comme une naissance. Une naissance sans faire-part, à moins qu’on ait beaucoup de chance, ou la science infuse de ce monde nouveau.
La vérité, c’est que la plupart du temps on ne sait pas à quoi l’on s’engage, on ne sait rien.
– Y a-t-il tant à savoir ?
Oui… Le monde des blogs est un monde incroyable. On y fait des rencontres de toute sorte, de bonnes, le plus souvent, et, parfois, de mauvaises. Il faut apprendre à éviter certains pièges. Il faut apprendre à lire au-delà des mots et des images. Il faut être attentif… attentionné ?
Il faut apprendre à écouter.
… comme en pénétrant dans une forêt.
– Toi, tu entrais dans ta Quichottineraie…
Non, pas lorsque j’ai ouvert la Bibliothèque. Je voulais y parler de Don Quichotte…
– Tu voulais faire de la « vulgarisation »…?
Non, je voulais partager une passion. Montrer qu’un livre que l’on dit « ardu », même dans son pays d’origine, ne l’était pas vraiment. Il suffit de le lire doucement, page après page, à son rythme, en prenant le temps nécessaire aux multiples découvertes qu’il propose, en laissant Cervantès vous apprendre ses mots, son style, ses pirouettes aussi.
– Ses pirouettes ?
Oui. Quand il veut emmener son lecteur là où ce dernier ne souhaite pas aller… il trouve des subterfuges, il appâte avec des histoires à dormir debout. Mais, finalement, il nous y apprend plus sur notre monde que dans bien d’autres romans.
J’avais rendez-vous avec lui, enfin, je le croyais, lorsque j’ai ouvert ma fenêtre… quand j’ai posé mes premiers mots et publié ma première page.
– Et maintenant ?
Maintenant ? Si je voulais faire un bilan, établir un pourcentage des pages qui lui sont effectivement consacrées… j’aurais honte de moi.
– Pourquoi ?
Parce que peu à peu, ma Bibliothèque s’est transformée. En grandissant, il a fallu qu’elle trouve sa personnalité… Après de multiples crises d’adolescence, elle s’est installée dans un domaine où je ne sais jamais d’un jour à l’autre ce que j’y trouverai.
Les livres y sont, toujours, évidemment. Ceux qu’on achète dans les librairies, virtuelles ou non ; ceux qui ne sont plus qu’en bibliothèque ou vendus d’occasion sur les sites spécialisés ; ceux qu’on ne trouve que dans notre monde, en autoédition.
– Pourquoi en parler ?
Parce que c’est mon rôle à moi… Je me suis autoproclamée « bibliothécaire », alors, je montre, je donne la plus grande place à mes découvertes, à ce ou ceux que j’aime.
– Pourrais-tu faire autrement ?
Je crois que oui… mais je n’en suis pas sûre.
Je sais que j’aime tricoter les mots, en faire de jolies pages, multiplier à l’infini les motifs, broder sur des images… sans forcément me demander si vous les aimerez aussi, mais frémissant à l’idée que vous pourriez ne plus les lire.
Un livre qui prend la poussière sur une étagère, sans plus jamais être lu, est un livre qui meurt.
Qu’en est-il de nos blogs ?
Il faut que j’y réfléchisse encore.
Mais, avant de continuer, Je vais prendre le temps nécessaire et vous dire…
– À demain ?
Oui, à demain… si vous le voulez bien !
…
bien sur que nous le voulons bien, c’est amusant que tu parles de ce monde , notre monde qui grandit, change, virevolte, ce soir je suis repartie un moment dans les archives du mien et j’ai retrouvé des aminautes que j’avais perdu de vue, d’autres sont partis sans laisser d’adresse, et une est partie pour de bon … un peu de nostalgie s’installe sur ma nuit blanche …
douce nuit à toi Quichottine, il faudrait tout de même que je le lise ce don Quichotte !
Un jour peut-être, quand le temps sera venu, tu le liras.
Alors, j’espère que tu me diras ce que tu en auras pensé.
Prends bien soin de toi, Isabelle. Je t’embrasse.
Le tricot la ressource des femmes malheureuses. J’en ai fait quand j’ai eu mes enfants, le plaisir de faire quelque chose pour eux. J’étais très heureuse à cette époque et c’est par amour que je l’ai fait. Certaines passent leur temps à tricoter et je pense qu’effectivement cela devient une drogue comme nous qui passons notre temps devant nos écrans. C’est vrai ce que tu dis des blogs, il faut apprendre à lire derrière les mots, les images et surtout les commentaires où chacun se lâche plus que dans un article de blog souvent contrôlé. Bisous
Un sourire… je ne suis pas malheureuse non plus lorsque je tricote pour ceux que j’aime…
Mais c’est vrai qu’il ne faudrait pas que cela devienne autre chose que cette preuve que je pense à eux.
Douce et belle soirée à toi.
Belle dissertation !! On ne peut plus ignorer le métier qui fut le tien….
C’est vrai, un blog pourquoi ? je vais me poser la question… Pour le moment, c’est pour rester, comment dirais-je…. vivant, ne pas devenir vieux croûton, aigri devant les difficultés que l’âge nous apporte…Savoir prendre et donner….
Bonne journée avec bises de nous deux
Ce but que tu ne caches pas est vraiment atteint, je crois.
Le jour où tu seras un vieux croûton aigri n’est pas encore demain, et c’est tant mieux pour nous !
Bisous et douce journée à vous deux.
Un blog est souvent très important pour celui qui le fait.
Il peut être léger, comme le mien (Bien que certaines blagues ne soient pas anodines, même si tout le monde ne saisi pas le message …) ou une façon de se défouler, de livrer une partie de soi.
Dans tous les cas, ce doit être un plaisir et non une obligation.
Bonne fin de semaine.
Bisoux
Plaisir et non obligation, je suis d’accord avec toi.
Je sais que certaines blagues ne sont pas si anodines… Merci infniment de continuer à t’arrêter ainsi sur mes pages, alors que je sais que tu manques de temps.
Bisous et douce soirée, Dom.
en tout cas moi je le veux bien, comme ce matin revenir dans ta quicottineraie. Dernier jour de ski sous le soleil.Bonne journée
J’espère que tu as fait un bon séjour…
Passe une douce soirée, Gérard. Merci !
J’aime cette photo où le réel se mélange au virtuel. Une fleur, une vraie, sous les narines du lecteur.
Un peu de rêve… Les fleurs viennent s’épanouir et donner leur parfum à qui aime la poésie.
Vous allez me dire, mais où est le lien avec le sujet ? Je ne sais pas, peut-être aucun, peut-être la liberté qui m’est donnée d’écrire quelques mots, de faire naître une fleur, même insignifiante, voire éphémère, sur ce blog.
Merci pour cette liberté !
Merci pour cette fleur offerte… Finalement c’est aussi important de laisser la liberté à son lecteur de déposer ou non son message, et que ce soit le sien, et non les mots convenus qu’on finit pas ne plus lire.
Que votre journée soit belle.
Bonjour dame la bibliothécaire, j’aime le tricoter les mots, c’est tout à fait ça pour en faire un petit ou grand ouvrage de lecture…. Jolie enseigne ! Merci à toi d’être là… Bises de jill
Petit ou grand ouvrage… Je suis d’accord.
Alors, continuons de tricoter les mots, JB. Merci pour les tiens. Bises.
Article très ethnographique, je crois, (si ce n’est déjà fait) Que des gens devraient plus se pencher sur ce phénomène. pour ma part (je sais qu’il y a moins d’hommes qui bloguent ou differement) j’ai commencé par une « bouteille à la mer » concernant mes origines, puis j’ai osé y mettre ce que j’écrivais!
Je ne vais pas au café (conversation pauvre), pas de 3 eme mi-temps de rugby, pas de vestiaire, alors le blog c’est un peu mon « café-philo » « café-littéraire »? Lieu de mémoire aussi, j’ai un classeur de mes randos en montagne, alors autant les partager.
La question de l’avenir des écrits, leur stockage est une autre histoire, j’imprime mes textes et les conserve sur un Cd ou autre, après moi?
Merci Quichottine pour cette piste de réflexion.
Un café ? Oui, je crois que c’est un espace d’échange où nous pouvons choisir nos invités.
Après ? Nul ne sait ce qu’il restera, mais c’est bien que tu en aies gardé une copie, ne serait-ce que pour ceux qui t’aiment.
Merci à toi.
Ayant eu le temps d’observer ma mère, je suis d’accord avec la formule de Sagan en ce qui concerne le tricot, mais je ne l’appliquerais pas aux blogs. Loin de là !
Ben tu vois, ayant observé ma mère et tricotant aussi, je ne crois pas qu’elle ait raison…
Mais, comme toujours, c’est la généralisation qui nous enferme dans un modèle qui ne peut s’appliquer à tous.
Merci pour tes mots, Dan.
Le blog n’est-il pas pour chacun un tremplin de créativité, qui nourrit nos cellules d’humanité. Je suis allée me balader sur ton texte sur Voyage au bout de la nuit que je n’ai jamais pu lire…Je réessayerai sans doute un jour:)) Je viens de finir le film de Delphine Le Vigan » Rien ne s’oppose à la nuit » très belle écriture, très beau livre…Bon week end
Un tremplin de créativité… C’est vrai aussi.
Les éditeurs l’ont compris qui demandent à leurs auteurs d’avoir un blog…
Je me demande si ce sont des gammes que nous faisons ici chaque jour.
Merci d’avoir lu…
Je crois n’avoir encore jamais lu de livre de Delphine Le Vigan. Il faudra…
Merci pour le partage, Tanamo. Pardon d’avoir tardé à te répondre.
c’est exactement ce que tu écris on commence avec une petite idée et puis celle ci grandit et pousse un peu les murs pour prendre de l’ampleur on ouvre des pièces qui deviennent des catégories et on s’installe définitivement en l’habillant de nos couleurs et de nos envies
et lorsque que tout va bien on ouvre en grand les portes en espérant que des personnes seront intéressées par ce qu’on montre et là un échange s’installe entre nous avec les commentaires
et le dialogue s’installe
raymonde
Merci, Raymonde.
Ouvrir les portes en grand, ou seulement parfois laisser place à une envie et entrouvrir un volet, juste pour voir…
Je plaisante.
Tu décris parfaitement bien la démarche.
L’important, finalement, c’est d’avoir réussi à donner l’envie de ce dialogue qui s’il s’installe nous permet d’évoluer.
Merci à toi.
Le blog est souvent un myen de partage, de reconnaissance, ou tres rapidement un moyen d’echange qui est proche de l addiction. Parler( ou plutot ecrire) avec des styles qui nous font supposer les « profils » de nos correspondants est assez rassurant. On fini par confirmer ou infirmer assez rapidement l’idée 1ere ( sauf pour les correspondant non blogueurs…) et au final c’est comme dans la vie: il y a des gens avec qui ca passe, et d’autres non ! le plus dur est la fin d’echanges ( voire collaboration ) qui nous ont donné du bonheur. La encore c’est comme dans la vie,
» comment peut on se tromper au point de ne plus reconnaitre les gens quand la relation n’existe plus ? «
je garde le meilleur .
Nous avons beaucoup partagé, Félix, de ce monde que je ne connais pas depuis si longtemps, finalement… et certains souvenirs nous sont communs, parmi les bons et les mauvais.
Je ne sais pas si c’est une spécificité des blogs, mais il est vrai que la question peut se poser.
S’est-on vraiment trompé, ou avons-nous seulement changé de regard ?
En tout cas, il faut de tout cela ne garder que le meilleur, je suis d’accord.
Un blog, c’est un peu tout cela;un espace de liberté; certains se spécialisent , d’autre laissent libre cours à leur imagination, certains sont sérieux , d’autres pas, c’est cela qui fait leur charme:il y en a pour tous les goûts!
Mais on revient vers ceux qui nous attirent plus que d’autres selon les affinités. Cela ne se commande pas .
Don Quichotte a sans doute été un peu oublié mais il te pardonnera , car il reste malgré tout dans l’ombre de ta bibliothèque et il veille au grain!
Je te souhaite un bon week end ; bisous
C’est comme l’amitié… on ne choisit pas forcément et l’on ne sait pas le pourquoi…
Juste qu’on est bien.
Comme lorsque je viens chez toi… Un jour, nous nous rencontrerons pour de vrai, aussi. J’y tiens.
Bisous et douce soirée à toi.
Aujourd’hui, je m’arrête à l’enseigne, l’image de Canelle, où le lecteur s’est posé, décontracté, sur une pile de livres (PAL ?), le nez chatouillé par une fleur qui ne le dérange pas du tout, bien au contraire … 😉
Parce que la citation de la pensée de Sagan me renvoie l’image de femmes tricotant des longueurs de laine (pour qui ? pour quoi ?) dans une maison de retraite et ça fait mal. Le tricot, pour tricoter, sans but.
À bientôt.
Tu sais, les longueurs de laine, on en fait des couvertures, des plaids, des choses qui serviront à d’autres.
J’ai vu un jour au salon des arts créatifs une des réalisations… c’était très beau et chacune avait participé à sa mesure.
Mais bon, tu as raison, peut-être ces femmes ne savaient-elles pas à quoi cela servait.
J’ai parfois ce genre de réaction, quand j’ai envie de tricoter sans savoir quoi… je fais des essais, j’accumule les échantillons… et je n’en fais rien du tout. Je démonte ensuite dès que j’ai trouvé ce que je voulais.
Est-ce ma façon à moi de me défouler quand j’ai besoin de le faire ? je ne sais…
Un grand merci d’avoir laissé ces mots, Midolu. Je t’embrasse fort.
Très intéressant ton article, moi j’ai commencé mon blogue pour me faire comme un album de mes peintures et pastels, puis j’ai rencontré des personnes très intéressantes auxquelles je me suis attachée et qui sont devenues importantes pour moi. Disons que maintenant c’est devenu une rencontre affective.
Maintenant, tu as des visiteurs que tu connais un peu mieux… et je dois dire que j’apprécie beaucoup.
Je suis très heureuse de t’avoir rencontrée, Solange. J’espère qu’il y aura d’autres jours ensoleillés pour nous.
Passe une douce soirée.
Ah, ma Quichottine… Tisseuse de liens, tricoteuse d’amitié, « coutureuse » des mots… et j’en oublie…
Merci pour ce billet.
Je t’embrasse.
Il faudra que nous jouions un jour avec ces mots…
Merci à toi.
Je t’embrasse fort.
« Vaste programme » comme disait de Gaulle !
Je t’embrasse
Heureusement, je n’en suis pas encore à rédiger mes mémoires… Seront-elles aussi longues que celles du Général ?
Je t’embrasse. Passe une douce soirée.
J’adore ton art de l’esquive… j’ai fait ma curieuse et suis allée voir les réponses à ton premier tag ! Tu ne l’aurais pas dit qu’on l’aurait deviné… le tag c’est pas ton truc !!! 🙂 Mais qu’importe, tu nous offres tant qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter les contraintes habituelles pour se régaler de tes promenades et des nôtres dans tes allées. Bisous et belle soirée
Le premier… j’avais alors fait très fort.
Je crois que je suis moins réservée aujourd’hui… mais peut-êre n’est-ce pas une bonne solution. 🙂
Bisous et douce soirée à toi.
une belle réflexion sur le pourquoi du blog….
pour moi, le blog ce n’est que du bonheur…
je trouve que tu tricotes bien avec les mots et on ne t’en veut pas pour Don Quichotte.
je te suis.
bisous.
Que du bonheur !
… et merci de ne pas m’en vouloir.
Bisous et douce soirée à toi.
Mon blog est comme la suite du journal intime que j’ai essayé de commencer à plusieurs reprises, ou comme ce carnet des « premières fois » commencé il y a deux ans et qui rouillerait, s’il le pouvait, faute de servir… Je l’ai ouvert « pour voir », il survit comme il peut, comme ces plantes qui se contentent d’une goutte de temps à autre. Mais avec le recul, le principal atout de mon blog, c’est qu’il m’a permis de te connaître !
Tu n’as pas vu mais j’ai rougi…
Tu sais, je suis aussi très heureuse d’avoir pu te rencontrer, pour de vrai.
J’espère bien que même si je devais un jour fermer la bibliothèque notre amitié perdurerait.
Je t’embrasse. Passe une belle soirée.
c’est vrai qu’on rencontre des gens extraordinaires….
besos
tilk
Ces rencontres n’auraient pour la plupart pas eu lieu dans la vraie vie.
bizarre cette parole de Sagan.
Je me demande si elle tricotait beaucoup
et que la réponse soit oui ou non, faut-il en conclure quelque chose ?
Et faire son jardin, c’est pareil ?
Faut-il être malheureux (se) pour faire un blog ?
Ou son jardin, ou autre chose ????
Ou bien n’est-ce là qu’un jugement de quelqu’un qui retse ou s’est mis en dehors de cette activité ?
Je partage ton questionnement.
Je ne crois pas qu’il faille être malheureux pour pratiquer une activité que l’on aime… mais je pense aussi que si l’on est malheureux, pratiquer cette activité peut changer les idées.
Merci, Kasimir. Ta présence aujourd’hui me fait très plaisir.
J’aime beaucoup ta petite phrase : un livre qui prend la poussière sur une étagère sans plus jamais être lu, est un livre qui meurt. C’est ce que je dis à propos des contes ou histoires.
Pour les blogs, je suis assez restreinte, mais j’ai fait une rencontre qui m’a beaucoup déçue? Je ne m’attendais pas à cela.
Je rigole au fait que puisque tu es chez toi tu peux faire ce que tu veux. Cela m’a fait penser à mon numéro deux qui m’a sorti cela, il y a longtemps. Tiens il faudrait que je pense à lui demander s’il s’en souvient.
Je lui ai répondu que je voulais bien faire échange avec son emploi du temps.
Attends, je vais lancer un article.
Bisous Quichottine. Tu as très bien fait de vouloir commencer avec Don Quichotte cela te permet d’y revenir parfois. Je n’ai pas connu des premiers articles, il me faudrait revenir bien loin en arrière et ma foi, ma paresse fait que …
Il y a aussi ces rencontres que l’on regrette, c’est vrai…
J’espère que tu n’en garderas pas de mauvais souvenirs.
Ne t’en fais pas pour les anciens billets… finalement, c’est bien que tu les découvres si j’en parle.
Tous ceux qui ont essayé de lire mes mille pages ont finalement abandonné.
Gros bisous, Pimprenelle. Passe une douce journée.
Bonsoir Quichottine. Je n’ai pas trouvé le moindre grain de poussière sur les étagères de ta bibliothèque tant les pages sont vivantes…
Tu nous reparles un peu de Don Quichotte et j’ai honte car je n’ai jamais lu Cervantès. Étant jeune j’ai trouvé le livre dans la grande armoire du grenier chez mes parents et j’ai commencé à lire quelques pages, mais je me suis vite découragée et n’ai jamais refait l’essai… Un jour peut-être…
Mais cela me fait peur car, avec l’âge, mon attention faiblit et il m’arrive souvent de « lire » ou plutôt de « croire lire » des pages et de m’apercevoir qu’en fait, bien que j’ai tourné les pages, mes pensées étaient ailleurs. C’est une drôle d’impression.
Sans doute la vie nous donne-t-elle trop de choses à penser qui encombrent notre esprit et qui nous empêchent de nous abandonner totalement à une lecture…
Mais je parle pour moi ici et je crois que je m’éloigne beaucoup du sujet de ton article. Excuse-moi, mais j’ai fait comme si nous étions en train de discuter autour d’un verre…
Bonne nuit à toi Quichottine et gros bisous.
Il ne faut pas avoir honte… Il y a de nombreuses personnes qui ne l’ont jamais lu, et qui savent pourtant ce qu’est une « Dulcinée », « se battre contre des moulins »… et bien d’autres choses encore.
Nous pensons beaucoup en lisant, je suis d’accord avec toi. Le livre devient échange…
Non, tu n’es pas si loin du sujet… en fait, tu es en plein dedans !
Bisous et douce journée, Oxygène. Merci encore !
Bonjour Quichottine. Je aprtage ce que tu dis. Un blog, c’est le seul endroit où l’on puisse vraiment écrire ce que l’on veut. C’est un espace de liberté dont on fixe soi-même les limites et les règles. Pour le mien : pas de publicité, pas de politique, pas de médisance. Pour le reste, je suis libre de raconter ce qui me passe par la tête, même si mes clins d’oeil ne sont pas toujours compris par des lecteurs souvent pressés. Cette liberté-là m’est très chère. Bisous
Tout est dit quand tu parles des limites et des règles que l’on se fixe soi-même.
Merci d’avoir partagé ta liberté avec nous.
Bisous.
salut
on est moins dans l’ennui quand on est blogueur
Même si c’est du virtuel on correspond avec quelqu’un
bonne soirée
Ton avis masculin montre qu’il n’y a pas que les femmes qui ont besoin de présence.
Passe une belle journée, Tiot.
Bigre, poster un commentaire juste après Christian n’est pas une chose aisée pour moi, je ne suis pas aussi bavarde.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu écris Quichottine, on peut occuper son temps libre à différents loisirs sans pour autant être malheureux, quand on commence un blog,du moins pour ce qui me concerne on part à l’aventure, j’ignorais dans quelle direction j’allais voguer, je me suis laisser porter par les vagues, je ne pensais pas continuer cette aventure plus d’un an.
Aujourd’hui, si je fais le bilan, je pense que ce blog m’a apporté beaucoup de bonnes choses, le seul bémol réside dans le temps pris et là il y a un risque de passer à côté des instants importants de la vie, de la vraie vie, il faut trouver le bon dosage.
Ce n’est pas facile… mais je suis contente que tu l’aies fait.
Trouver le bon dosage… je crois que tu as trouvé toi aussi. Et, moi, je me régale de retrouver chez toi ta passion intacte.
Merci, Santounette.
L’espace de Quichottine n’a fait qu’évoluer ; il propose davantage de connaissances, découvertes et partages divers. Est-ce un tort ? Non, je ne le pense pas.
Lorsque qu’AneverBeen est apparue sur la plateforme, elle avait pour objectif de partager son goût des mots et livres… Il en fut rapidement plus, autrement puisque sont apparus les visionnages, les bricolages et gribouillages, les essais culinaires, les Tags, les photographies…
Et peut-être que par la suite, y aura-t-il encore de la nouveauté !? Qu’en sait-on…
On ne peut en effet tout prévoir même si l’on tente de contrôler la plupart de nos faits et dires.
Les aléas, les imprévus font partis de providence… Parfois, pour le mieux mais bien souvent tels des obstacles à surmonter !
Nous y arriverons…
Et de ce clic, je me rends à la suite…
Un blog qui grandit change… souvent c’est par ces changements qu’il continue à étonner, ce qui est un des plaisirs de la lecture.
Merci pour ce « nous y arriverons »… J’en suis certaine.
Oh mais j’avais loupé cette superbe enseigne !?
Une petite halte par chez toi chère Quichottine et te faire une grosse bise
Merci pour ton passage, chère Joëlle. Je t’embrasse fort.
Un blog est souvent très important pour celui qui le fait.
Il peut être léger, comme le mien (Bien que certaines blagues ne soient pas anodines, même si tout le monde ne saisi pas le message …) ou une façon de se défouler, de livrer une partie de soi.
Dans tous les cas, ce doit être un plaisir et non une obligation.
Bonne fin de semaine.
Bisoux
Aujourd’hui, je m’arrête à l’enseigne, l’image de Canelle, où le lecteur s’est posé, décontracté, sur une pile de livres (PAL ?), le nez chatouillé par une fleur qui ne le dérange pas du tout, bien au contraire … 😉
Parce que la citation de la pensée de Sagan me renvoie l’image de femmes tricotant des longueurs de laine (pour qui ? pour quoi ?) dans une maison de retraite et ça fait mal. Le tricot, pour tricoter, sans but.
À bientôt.
Bonjour Quichottine,
C’est une belle et excellente réflexion sur ton blog et sur le monde des blogueurs.
De plus, c’est toujours très joliment dit.
Bien amicalement.
Je suis contente que ça te plaise.
Merci, Clara.
Amicalement à toi.
Merci ma Quichottine de nous avoir permis de rentrer un peu plus dans ton domaine. Je rejoins Dom dans ce besoin de communiquer sur un blog… quelque soit son contenu. Celui qui s’exprime le fait avec son cœur et ses convictions. Et j’aime traîner sur le tien qui me fait bien souvent rêver. Bises et bon vendredi
Merci pour le partage, Zaza.
Je crois que les liens que nous tissons à travers les mots laissés, les images confiées à ceux qui les verront, sont importants.
Passe une douce soirée. Bisous.
Le blog… espace de liberté. Pour moi oui, un espace où s’exprime non seulement les moments de doute de vague à l’ame mais aussi le bonheur et surtout la créativité. Du tricot ?
Pourquoi pas ?
Le tricot est une activité comme une autre…
En tout cas, c’est avec grand bonheur que je t’ai suivie sur la Petite Fabrique d’écriture.
Merci pour cette liberté partagée.
à demain, bien sûr que tu reviendras et ta première phrase
si elle s’applique à certaines faudrait pas généraliser, car
il faut en effet choisir ses blogs et la Liberté c’est cela, observer et les réponses sont plus dans celles aux commentaires laissés que dans le texte lui-même, je crois…?
c’est un peu grâce à cela que moi je choisis mes blogs’amies ; et pour moi c’est plus partager des photos, des idées ,
Bonne journée Quichottine,
tiens ce matin plus de soleil ! disparu derrière les entrées maritimes, un gros brouillard donc !
de quoi rester sur les blogs, Bisous MIAOU !!!!!!!!!!
Je souris… c’est vrai que l’on trouve plus dans les commentaires où chacun se lache davantage que sur une page de blog.
Merci de l’avoir souligné aussi.
Bisous et douce soirée, Mistigris.
Ben oui je bloggue et alors? … c’est bon pour mon égo!
Na
😉
Ce doit être bon pour le mien aussi.
Tu as bien raison, Kri.
Bonjour Quichottine .
Merci pour tes gentils messages sur mon blog.
Pour les livres,je suis totalement d’accord avec toi !
Je suis une passionnée de bouquins ; depuis peu j’ai de nouvelles lunettes qui me permettent de lire plus confortablement.
Quand je pars,ma devise : « jamais sans un livre » ; lol !
Passe un bon weekend .Bisous .
Francine Clio
C’est vrai que la vue est indispensable… et de bonnes lunettes résolvent bien des problèmes.
Merci, Francine. Je suis contente d’avoir fait ta connaissance.
Passe une douce soirée.
eh bien voilà tu as fait un auto-tag : tu as raison on fait ce qu’on veut sur nos blogs (enfin presque, parceque la diffamation et tout ça , ça existe AUSSI sur internet …)
nos blogs évoluent au fil du temps , mais toi … tu es restée « bibliothécaire » et ça c’est super –
je trouve que beaucoup (comme moi) dévient de leur sujet principal pour diverses raisons (moi c’est le mari malade-mourant qui m’empêche d’avoir la tête à écrire ce que je voudrais) – alors moi je le laisse voguer selon, mon blog, sans me torturer les méninges juste pour le fun, « en attendant » !
bon, re reviendrai te lire quand … tu auras réfléchi (sur le sort des blogs !! )
Breizhbizoux
Je sais que certains se font une joie de détruire ce qu’ils trouvent… et c’est dommage.
Ce n’est pas toujours facile de partager avec des inconnus les difficultés que l’on doit affronter.
Tu as trouvé le bon moyen de garder cet espace de liberté. Souffler, c’est important quand les journées sont difficiles.
Je t’embrasse très fort. Passe une douce soirée.
(tu peux revenir quand j’aurais terminé ce tag… 🙂
c’est un doux article et en premier lieu, je dirais non « j’écris » que la généralisation est souvent limitatrice. Dire que nous sommes malheureuses .. surement pas dans la béatitude .. oui, c’est vrai !!!
le blog est un moyen d’expression comme la littérature, la peinture, la course à pieds, le football, la politique … et une possibilité de partage, de recherche, d’APPRENTISSAGE, c’est ça mon mot d’aujourd’hui.
Depuis 6 ans, j’ai grandi, en réflexion, en connaissance des autres, en dessin, en photo …
et quelque part, dans tous ces blogs que je visite (ceux qui ont une existence certaine ou une certaine existence !!) se dégagent une force, une intensité et aussi une certaine image de soi.
Alors malheureuse, non !! en recherche de plus de bonnes heures, sûrement.
bises
« En recherche de plus de bonnes heures »… J’aime beaucoup.
Nous avons donc trouvé le moyen de transformer nos « heures silencieuses » en espaces de parole que nous partageons avec des inconnus dont nous faisons au fil du temps des amis.
6 ans… c’est beaucoup…
Merci pour ces mots, Durgalola. Passe une douce journée.
c’est un doux article et en premier lieu, je dirais non « j’écris » que la généralisation est souvent limitatrice. Dire que nous sommes malheureuses .. surement pas dans la béatitude .. oui, c’est vrai !!!
le blog est un moyen d’expression comme la littérature, la peinture, la course à pieds, le football, la politique … et une possibilité de partage, de recherche, d’APPRENTISSAGE, c’est ça mon mot d’aujourd’hui.
Depuis 6 ans, j’ai grandi, en réflexion, en connaissance des autres, en dessin, en photo …
et quelque part, dans tous ces blogs que je visite (ceux qui ont une existence certaine ou une certaine existence !!) se dégagent une force, une intensité et aussi une certaine image de soi.
Alors malheureuse, non !! en recherche de plus de bonnes heures, sûrement.
bises
Le blog, c’est tout le contraire d’une activité solitaire et repliée sur soi. Dans ce domaine, rien de possible sans échange ni partage. Donc c’est une question de générosité…
On peut bloguer sans commentaires, certains le font.
Mais je crois qu’alors le partage n’est pas le même.
La discussion ne peut pas avancer sans qu’il y ait une réponse, un interlocuteur…
Coucou Quichottine,
J’ai aimé te lire comme toujours 🙂 l’enseigne est magnifique
Pour ma part, j’ai ouvert mon blog lorsqu’on a quitté notre ville natale, notre famille, nos amis pour venir nous installer sur Lyon et donc pour garder le contact avec tout ce petit monde…et puis au fil du temps, il n’y a que ma belle mère qui m’a suivi dans cette aventure et qui continue à me suivre chaque jour pour mon plus grand bonheur, et de belles rencontres et amitiés qui sont nées au fil des jours. Pour moi, ce n’est que du bonheur
Je te souhaite un bel après midi ensoleillé, 19° chez nous de la folie !
Gros bisous de nous deux
Merci pour cette espérience partagée.
Garder le contact de cette façon, c’est une belle réussite.
Passe une douce soirée, Laure. Ici, le temps est à la pluie et à la grisaille aujourd’hui.
Gros bisous à vous deux.
De ta première question à ton À demain, il y a un long parcours, de rebondissement en rebondissement, nous avons glissé progressivement…
Si je devais répondre à la première question, je dirai simplement que ce n’est pas mon cas, mais peut-être suis-je un cas ? Nous en sommes toutes plus ou moins…
Pour le reste, j’ajouterais qu’il faut savoir ce que l’on veut faire de son blog et là effectivement, il est important de savoir piloter pour garder la barre, et la tenir selon son propre cap, malgré la houle, les vagues, le soleil et le vent….
Quant à demain, c’est un autre jour, et j’aimerais que ce jour me permette encore de pousser ta porte !!!
Nous sommes tous des « cas », si être un cas est « être », tout simplement. Si nous n’étions pas tous différents, si l’on pouvait étalir des généralités sans exceptions, le monde serait bien triste.
Alors, oui, chacun doit savoir où il veut aller… et je suis contente que tu aies encore envie de pousser la porte de la bibliothèque.
Merci, ABC.
Le tricot et les blogs auraient-ils un point commun ?
En tous cas ni mousse, ni jersey… de cela je suis certaine …
Morte de rire… je suis sûre que ce n’est pas non plus du point d’astrakan.
Un blog c’est un peu de soi quel que soit le moyen par lequel on s’y exprime et les visites chez les uns et les autres au fil des commentaires sont souvent enrichissants…
Merci de ton passage sur le mien .
Amitiés
Que le contact soit réel ou virtuel, nous ne pouvons nous passer de l’échange par lequel nous pouvons apprendre.
Merci à toi.
Mon « p’tit monde » vient de me quitter, le sourire aux lèvres, heureux de ces bons moment. Les « au-revoir » sont toujours un peu tristes alors plutôt que de pleurer dans les bras de Pépita, sourire aux lèvres aussi, je frappe à ta porte qui s’ouvre aussitôt … c’est le grand « plus » que m’apportent les blogs, finie la solitude … un énorme plus. Bonjour l’amitié, les découvertes, les surprises, les photos, le partage, les mises au point avec douceur cependant pour moi, l’instruction dans tous les domaines … et tout cela fait que nos blogs changent au fil du temps … comme change et évolue notre vie.
Merci pour ton blog Quichottine
Gros gros bisous
Tu sais, je te remercie pour cela, pour ces moments où tu arrives, ou tu partages, ou tu expliques, ou seulement où tu dis ce que tu as envie, parce que c’est aussi ce qu’il faut.
Merci pour ta gentillesse et ta présence.
Nos blogs changent, c’est normal, mais, finalement, nous restons les mêmes, je crois.
Nous donnons seulement davantage à voir à ceux qui restent avec nous.
Gros gros bisous à toi. Passe une douce soirée.
wouah
original
j’ai bien aimé
je te souhaite un doux vendredi
ti bo du jour
•-~·*’Ś Ő Ń Ŷ Á’*·~-•
Juste un sourire pour toi… je suis en retard pour le vendredi, alors, je te souhaite une belle soirée. Bisous.
bonsoir, ma chère Quichottine,
très intéressantes tes réflexions
si riches qu’il faudrait s’arrêter su chaque mot !
oui, à demain !
bonne soirée à toi
gros bisous d’amitié
jean-marie
Je crois que tu vas finir par tout connaître, Jean-Marie.
(tu sais, pour ton petit enfant de choeur, il peut avoir volé le faire-part et s’interroger sur le mariage et ses conséquences… qu’en penses-tu ?)
mon blog alors qu’il ne parle de moi que de très très très loin est ma bulle de liberté …. je ne suis pas malheureuse mais ça me vide la tête de faire mes marmottes et ça c’est irremplaçable….de plus je travaille chez moi sans contact avec la vie du dehors donc il me sert de relations sociales…. et puis j’avais RV avec toi et sans lui ça aurait certainement pris plus de temps…. 😉
« ça me vide la tête »… C’est vrai que c’est un aspect important. Tu sais, Annie, depuis que j’écris sur mon blog, je ne regarde presque plus la télé. Je préfère, je suis plus « active », même si je suis devant un écran.
Nous aurons rendez-vous un de ces jours pour de vrai, Annie. De cela j’en suis sûre.
Bisous et douce soirée à toi.
Un des points communs entre les blogs et le tricot est la toile qu’il tisse entre les êtres même éloignés de plusieurs milliers de kilomètres 😉
Tu as tricoté beaucoup de mot et je reviendrais voir ta réponse à ce tag.
Bise Quichottine Bonne soirée :*
Sourire… Merci de prendre le temps de venir voir le résultat.
Bises et douce soirée, Urban.
Pour moi, le blog , lieu de partage et d’échanges. Un moyen de découvertes d’ouverture…
Belle soirée Quichottine
Découverte, ouverture… tout ce qui est important.
Nos voyages bloguesques sont enrichissants. J’en suis persuadée, même s’ils ne peuvent suffire.
Douce et belle soirée à toi.
J’aime ton article et en le lisant je réfléchis à mon propre blog, à mes motivations… C’est vrai quand on commence on ne sait pas trop dans quoi on s’engage… En ce moment je n’y arrive plus, je n’ai pas la moindre idée ou envie, alors ce soir je fais quelques visites, puisque je me faisais très rare…Mais ce sera trois blogs pas plus… Je crois que j’ai beaucoup donné dans ce monde virtuel et qu’inconsciemment une pause s’est installée,sans que je l’ai vraiment décidé…
En tous cas ton article est foncièrement intéressant puisqu’il est l’essence même du concept, j’aime ton système de « questions- réponses » qui rendent tes articles toujours plein de vie et très intéressants… Je devrais peut-être continuer à lire tous mes blogopautes pendant cette pause involontaire…J’admets que pour ma part j’ai ouvert un blog dans un moment difficile, ma mère n’était pas bien et j’avais besoin d’évasion… J’en ai encore besoin et cependant je suis muette… je vais continuer à m’interroger je crois… en prenant la direction de mon lit… hihi… Bisous tout plein mon amie… bonne soirée…
Tu as beaucoup donné de toi, longtemps, sur ton blog et dans tes communautés.
Tu as aussi beaucoup subi… tu ne pouvais pas tout gérer et il faut du temps pour reconstruire ta vie.
Alors, ne t’en fais pas. Je sais que tes amies le comprennent et j’espère de tout coeur que tou ira mieux pour toi dans quelque temps.
Prends bien soin de toi, et surtout, conserve ce qui te fait plaisir.
Je t’embrasse très fort.
l’ancêtre d’une certaine forme de blogs est sans nul doute le journal intime. Un journal « intime » exposé au monde entier ! parce que, et cela était vrai aussi pour le journal dit intime,on espère toujours que quelqu’un vous comprendra.
Et puis, sur un blog, on peut « refaire sa vie » au sens littéral, se montrer soi même comme on se voit,comme on sait qu’on est, ou comme on voudrait être, et pas seulement le personnage figé dans la case où vous ont mis les proches physiques
Je ne peux qu’être d’accord avec ce que tu écris.
J’aime ce morceau de vie que l’on se crée, même si parfois la réalité transparaît.
Les proches ne comprennent pas toujours.
Quelle belle enseigne.. tricoter les mots, voilà qui est joli. Le tricot était sans doute un exutoire du temps de F. Sagan, maintenant il y a internet.. et nos blogs.
et le bricolage je trouve ça super pour se défouler.
Merci pour tes mots qui sont si bien tricotés.. mais nan je ne vais pas t’appeler Tricotine lol..
doux week-end avec tout plein de bisous
le matelot de la terre ferme
« se défouler »… Tu vois, je pense que dans quelque activité que ce soit, l’essentiel est de pouvoir prendre du temps pour se faire plaisir à soi.
Tricôtine serait sûrement d’accord.
Plein de bisous à toi aussi. Merci, Chantal.
à demain…
C’était un « aujourd’hui » pour toi… Merci encore pour ta lecture attentive.
Bonjour Quichottine
Chacun de nous a vraisemblablement des objectifs différents en se lançant dans la création d’un atelier de blog.
Avant de parler de ce qui m’y a conduit, je commence par te lire. As-tu réfléchis avant de répondre à la question posée ?? ou non ? Ou plus justement, n’as-tu pas plutôt réfléchi en répondant, au fur et à mesure de ton développement ??
Faire ce que l’on veut dans son blog ?? Et uniquement là ??? Cet endroit serait donc doté d’une vertu magique qui l’isolerait des autres compartiments de l’existence ? Quelle différence entre une note envoyée à des internautes multiples et une lettre à son enfant ou à sa copine ?? Es-tu moins libre dans le deuxième cas de dire tout le bien ou tout le mal que tu penses ? Certes, les convenances, le frein des bonnes manières sont plus présents dans le cercle des personnes que tu fréquentes, dont tu connais les habitudes, que dans un anonymat de bipèdes cachés derrière un pseudo.
On ne sait pas à quoi on s’engage. Il y a pour moi dans cette phrase comme un pléonasme. Un engagement, c’est un acte volontaire, profond, où la personne se fixe un but à atteindre, sans craindre les difficultés. Par définition même, on ne les connait pas et surtout, on estime que l’on sera en mesure de surmonter les obstacles sans connaitre l’échec.
Ta vision du monde des blogs est celle des rapports entre êtres humains. Si tu regardais avec la même attention les gens qui t’entourent, en y consacrant le même temps, en les laissant eux aussi s’exprimer dans leurs vies quotidiennes au-delà des banalités des Bonjour-Comment ça va-Fait gris aujourd’hui-Et toi-as-tu regardé chose sur Arte ?- etc !!! , tu aurais vraisemblablement la même proportion de gens intéressants et d’autres.
Tu nous dis que ton but premier était de parler de Don Quichotte. Permet moi d’en douter. Ton érudition est trop vaste pour se contenter d’un seul livre, et je pense que tu n’as vu là que la première marche de l’escalier, le premier rayon de la bibliothèque, même si tu te croyais persuadée du contraire. Après l’alpha, il te revenait de continuer l’alphabet.
Et finalement, à ta bibliothèque, à celle que tu aimes, ont répondu d’autres pièces remplies d’autres ouvrages, tenues par d’autres aminautes, qui eux aussi avaient un Candide ou un Petit Prince comme livre premier, et c’est cette communauté d’échanges qui constitue la réussite d’un groupe de blogs.
Cette communauté est riche, mais par principe virtuelle. Et c’est là pour moi que le bât blesse. Dans la foule des messages échangés, combien ne sont que superficiels, donnant automatiquement dans l’agrément, sinon dans la louange profonde et non dans une critique construite ?
Avant de me lancer dans l’aventure comme toi, j’ai observé pendant 6 mois plusieurs sites, d’OB, Blogspot et le trop grand nombre de participants m’a rebuté. Cela joint à la manie de chanter les louanges de la moindre photo, de s’extasier sur des proverbes anciens et d’envoyer des commentaires où tout est beau dans le meilleur des mondes, m’a fait écarter OB où je m’étais d’abord inscrit.
Je voulais un site plus discret, certes moins riche, mais où les contacts humains deviendraient réalité, un peu comme les cercles d’amicales d’école ou de travail. Aujourd’hui, derrière les mots que nous échangeons sur Blog 50, il y a un visage, un repas pris en commun, des sorties entre blogueurs. Sur les 50 avec qui je corresponds, dont 5 d’OB, je connais une trentaine de personnes, quelques bribes de leur vie privée qu’elles ont bien voulu partager, ponctuées par des échanges de courrier, des coups de fils et des services rendus de l’un à l’autre.
Ce sont des objectifs différents, moins intellectuels, mais qui comme tu dis dans ta première phrase, donnent aussi un sens au tricot des femmes seules, justement en supprimant un brin de leur solitude.
Bises du grillon qui avait 5 minutes aujourd’hui.
Bonjour Christian,
Tu avais cinq minutes… merci de me les avoir consacrées pour lire ici et écrire ce long message qui porte le numéro 50, comme la plateforme de ton blog, découvert grâce à Mahina, que je ne remercierai jamais assez.
Tu me poses des questions, dont la principale est cette réflexion présente ou non alors que je t’écris aussi aujourd’hui, en profitant de l’opportunité qui m’est donnée de ne pas attendre… Il faut dire que OB nous joue des tours en ce moment et qu’il me faut un temps fou pour accéder à la moindre page de mon administration de blog.
On m’a posé une question… ou plutôt, j’ai reçu par courrier électronique, une réflexion à laquelle j’ai choisi de répondre autrement qu’en privé.
Ce n’était pas la première fois que j’entendais, ou que je lisais, que les blogs étaient majoritairement ouverts par des femmes en mal de présence. J’ai tendance à penser que ce sont la plupart du temps des hommes qui le croient, mais, comme je n’ai aucun moyen de vérifier, ce ne sera qu’un sourire ici.
Alors, avant de me lancer dans l’écriture de cette série de billets dont je ne sais encore ce qu’il sortira, j’ai réfléchi, oui, et je me suis demandé si, puisque je suis bien une femme, puisque je tricote souvent, pour ceux que j’aime la plupart du temps, puisqu’il m’arrive souvent d’être seule, même si je ne le suis pas vraiment… je me suis demandée si j’étais malheureuse, et la réponse est non.
Ensuite, je me suis dit que je pouvais profiter de cette réflexion, qui tombait à point dans mon existence (d’un point de vue très égoïste, je l’avoue) pour évoquer certains souvenirs bloguesques, pour répondre aux questions souvent posées ici, pour redire ce que j’ai déjà dit mais que d’autres n’ont pas encore lu, puisque le propre du blog est d’être une vitrine provisoire où ceux qui sont arrivés récemment ne pensent pas toujours qu’il y eût un « avant » tombé dans l’oubli avec la parution de la page du jour.
Lorsque j’avais fait ta connaissance, je me suis dit que Blog 50 avait bien des qualités, mais que de devoir absolument supprimer d’anciens articles pour en écrire de nouveaux pouvait être un inconvénient. Ici, je n’ai encore rien supprimé… ce sera peut-être fait un jour, mais je ne le souhaite pas.
Je vais continuer à répondre… pardon d’avoir un peu dévié.
Suis-je libre lorsque j’écris à ceux que je connais… mes enfants, mes amis, mes copains ?
Tout dépend de ce que j’ai à dire. Je pense qu’il y a sans doute plus de contraintes dans la mesure où je dois tenir compte de sensibilités que je connais, de vies et de soucis que je connais aussi. Ce n’est jamais la même chose. J’avoue que généralement ce n’est ni pour dire tout le bien ou tout le mal que je pense que j’écris. J’écris pour prendre des nouvelles, pour remercier, pour faire ces clins d’oeil de voyage que l’on aime recevoir…
Un blog, tu peux le lire ou non… en est-il de même pour une lettre que tu reçois ? Je ne crois pas, même si tu es libre de ne pas y répondre. Alors, non, je ne crois pas que je sois totalement libre de ce que je dis ou fais quand je suis en famille ou entre amis.
La question que je me suis ensuite posée en écrivant étant : « mais le suis-je vraiment ici ? ».
Je ris… je ne sais pas si l’on est vraiment totalement libre si ce n’est de certains choix que l’on fait. Une fois choisie, la route peut être plus difficile qu’on ne le croyait, mais je suis de celles qui persistent, parce que je crois que certains choix sont bons.
Alors, oui… c’est un engagement. Mais même lorsqu’on s’engage, quand on y a mis tout son cœur, toutes ses forces, il arrive que l’on échoue.
Je sens comme un reproche quand tu parles de ma vision du monde des blogs, et des rapports entre êtres humains. Peut-être ai-je tort…
Ma réalité est différente de ce que j’ai construit ici. Mais, comme ici, j’y ai des amis chers, des connaissances, des voisins, des personnes que je côtoie sans forcément m’y attacher, même si je suis capable de prendre du temps pour eux, surtout s’ils ont besoin de quelque chose que je peux leur apporter, fusse une écoute, un regard, quelques mots.
Je crois, quoi que tu puisses en penser, qu’on se livre moins dans la réalité… Mon père adoptif disait souvent que les amis véritables se comptent sur les doigts d’une seule main.
Je reste persuadée que blog ou non il faut beaucoup de temps, des années, d’échanges et de partages pour que cette amitié existe et puisse résister à l’absence, au silence, à tout ce qui fait qu’un jour ou l’autre l’un ou l’autre disparaisse sans laisser d’adresse.
Tu ne dois pas douter, pour Don Quichotte. Même si je connais d’autres livres, celui-ci est un livre particulier. Je ne crois pas avoir terminé d’en parler, même si ce ne sera peut-être pas ici.
Mais je suis d’accord. J’ignorais qu’un jour ma Bibliothèque aurait plus de mille pages, que des centaines de lecteurs passeraient y lire.
J’ignorais que je rencontrerais tant de personnes différentes, et que je les ferais entrer dans ma réalité. Parce que tu vois, il y a ceux que je ne connais pas, c’est vrai, et puis il y a ceux que j’ai rencontrés, et avec lesquels je continue d’échanger, par le blog ou non, cela importe peu. Ce qui m’a frappé dans ces rencontres, c’est que tout était comme si nous nous connaissions depuis des années, comme si nous poursuivions une conversation jamais arrêtée.
Alors, oui, je pense qu’il y a de la magie dans ce monde.
Ceux qui me sont chers ne sont pas forcément ceux qui chantent des louanges… Je sais qu’il n’est pas facile de « critiquer ». Je l’ai fait dernièrement la mort dans l’âme chez toi. J’ai du mal avec ceux qui se contentent de déposer une image, ou la copie d’un livre ou d’un article…. Que dire ? Que je sais bien le temps que prend un blog, que je sais bien aussi qu’on ne peut pas toujours le prendre, que certaines circonstances de la vie prennent tout le temps dont on dispose…
Sur ceux qui écrivent ici depuis bientôt cinq ans, certains sont mes amis, me rencontrent souvent, ou moins souvent, mais c’est toujours avec plaisir que je les retrouve, dans des circonstances qui n’ont rien à voir avec le blog…
Mais c’est vrai, ils ne sont pas comme chez toi la majorité… je ne le pourrais pas. Et il est vrai aussi que je n’en dis rien sur le blog, pour ne pas faire de jaloux.
Pourtant, lorsque j’abandonne mon écran, que je reprends mon tricot, pour une commande de l’un ou l’autre de mes enfants, ou par simple plaisir, les pensées, les rêves auxquels je laisse place tandis que mes doigts créent sont souvent pleins de vous.
Merci de t’être arrêté aujourd’hui.
J’ai réfléchi à la question, mais, comme tu l’as si bien souligné, ce n’était là encore qu’une première marche d’un escalier dont je n’ai pas encore trouvé la fin.
Passe une douce journée. Prends bien soin de vous.
Je le veux bien VITA
Merci ! Ta présence me fait plaisir.
Bon retour chez toi…
reflexion très interessante, nos blogs sont d’abord le reflet de nous….après tout dépend aussi du temps qu’on a à leur consacrer. Le blog d’une femme active ou d’une retraitée ou d’une ado ne sera pas le meme mais chacun a le meme souci avec plus ou moins de fréquences dans les publications: celui d’un partage ! Et c’est beau et précieux un partage !
Je ne peux qu’être d’accord avec toi. Le plus important est le plaisir de ce moment partagé.
Merci tout plein, Fanfan. Passe une belle journée.