Vous avez dit Tag ? (2)

Vous ne le savez sans doute pas encore, mais je suis, mine de rien, en train de répondre à un Tag que j’ai reçu en double, à quelques jours d’intervalle, pendant ma longue, très longue pause du début de l’année.

 

Un tag… c’est comme un défi que l’on vous lance. Moi, je relève ou non, suivant les jours.

 

Il m’arrive de refuser de me prêter au jeu. Je sais, ce n’est pas très fair-play.

 

Il m’arrive de répondre par des pirouettes… parce que c’est souvent plus drôle que de répondre en trois mots ou par des monosyllabes qui ne vous permettraient pas de mieux me connaître…

 

C’est vrai. Le but – avoué ou non – d’un tag, c’est de vous obliger à vous dévoiler, peu ou prou…

 

Au début…

 

– Tu ne vas pas encore nous obliger à relire certains de tes articles ! Ça devient lassant ! Tu n’arrêtes pas de nous enquiquichottiner avec les liens dont tu truffes tes billets.

 

Oui, je le fais… mais je sais que seuls quelques-uns s’amuseront à les ouvrir. Il faut avoir du temps, et, moi la première, en ce moment, je ne le prends pas toujours !

 

– Alors ? Pourquoi le faire ?

 

Parce que je me demande à quoi servirait de répondre à une question que l’on m’a déjà posée plusieurs fois sans faire allusion à mes réponses précédentes, sans aiguiller mes nouveaux lecteurs vers des pages que j’ai aimé écrire et que je ne veux pas effacer.

 

– Il te suffirait de les publier de nouveau… sans leurs commentaires…

 

Mais ce serait nier qu’il y eût un « avant » qui bien que différent de maintenant permet de comprendre mieux mes pages…

 

– Ah ! Comprendre… c’est vrai que c’est important dès qu’on ouvre un peu son cœur, dès qu’on dévoile ses pensées…

 

Nous parlons tous la même langue… enfin, nous essayons de la parler le mieux possible. Mais notre langue s’est construite avec tout notre vécu, nos lectures, nos rencontres… et chaque mot que nous lisons, se met en résonance avec d’autres mots lus, chaque mot que nous écrivons, lorsque nous le livrons à d’autres, perd un peu de ce que nous y avons mis.

 

C’est normal. Personne ne peut tout savoir de l’auteur, tout connaître, même son meilleur ami.

 

Alors, ce qui est important, c’est de se dire que ces mots qui s’envolent vers d’autres sont seulement porteurs de quelque chose que j’appellerais « émotion ».

 

Ils peuvent être dans une lettre, sur du papier, sur une carte postale choisie avec patience entre mille autres, pour ce qu’elle nous a dit de celle, de celui, à qui elle était destinée.

 

Ils peuvent être ici, sur une page ouverte aux quatre vents de la blogosphère, traduite, retranscrite, par les moteurs de recherche, traversant à la vitesse de la lumière toutes les frontières dressées par les hommes, faisant fi des barrières culturelles, générationnelles…

 

Ce qui compte alors, c’est ce qui reste de la lecture… quelques mots, une image, un instant de « pause » dans un quotidien pas toujours agréable.

 

Ce qui compte, c’est le sourire qui naît, sans que l’auteur le sache, de l’association que le lecteur a faite entre les mots lus et ses souvenirs heureux…

 

Ce qui compte, c’est la larme qui jaillit sans que l’on puisse la retenir, sans qu’on le veuille… Juste parce ces mots ont – au contraire – ouvert une porte qu’on croyait scellée à tout jamais.

 

Alors, oui, celui qui écrit, qui peint, qui sculpte dans la glaise ou la pierre, celui qui joue sur scène, rêve de cette complicité qu’il souhaite entre ce qu’il crée et ceux qui passent près de son œuvre et qui soudain y entrent, avec un regard différent, un mot ou un silence.

 

Comprendre, être compris… c’est un besoin vital.

 

(À suivre)

 

139 commentaires à propos de “Vous avez dit Tag ? (2)”

  1. Très bien dit mais tu nous laisses sur notre faim …
    Je vais donc attendre la suite avec impatience.
    Bon week-end.
    Bisoux gros

    • Sourire… la fin, ce n’est pas pour tout de suite, mais pour tout bientôt.

      Bisous et douce soirée, Dom. Merci !

    • Tu voulais que les liens soient apparents.

      Ce n’était pas possible dans ma fenêtre actuelle, mais je les remets ici :

      http://felix1.over-blog.com/article-12547569.html

      http://felix1.over-blog.com/article-20867473.html

       

      Je vais supprimer tes autres essais.

      C’était l’une des premières fois… peut-être même la première que je venais sur ton blog.

      Septembre 2007… que de personnes parties depuis !

      Cela m’a fait plaisir de les retrouver chez toi.

       

      Je laisserai mes lecteurs aller lire tes deux articles. Nous partageons beaucoup, toi et moi, depuis que nous nous connaissons.

      Merci !

  2. C’est un très beau texte. Je réponds rarement aux tags, je les trouve souvent inintéressants. Il y en a des intelligents qui m’inspirent plus. Bises

    • C’est vrai que si l’on répondait à tous, il n’y aurait plus rien d’autre…

      Merci pour ta présence, Martine.

      Bises et douce soirée.

  3. Difficile souvent de le faire. On garde toujours en soi, par pudeur ou parce que c’est nôtre propre vie, des éléments de celle-ci…..
    Je pense que nous sommes tous dans ce cas…

    Bon samedi avec bises d nous deux

    • Je crois que c’est important de ne pas tout dire… alors, merci pour tout ce que tu partages avec nous.

      Bisous et douce soirée à vous deux.

  4. Encore une pirouette, pour laisser languir le lecteur ! 😉 Mais quelle pirouette !
    À bientôt, chère Quichottine. Bises.

    • Je ne sais pas si c’est pour le faire languir… mais peut-être suis-je en train de réfléchir posément ?

      Merci, Midolu. Passe une très belle journée. Je t’embrasse fort.

  5. Comprendre, être compris, oui, mais on laisse toujours quelques points de suspension, parce qu’on ne peut pas tout dire, tout dévoiler. C’est très bien ainsi, on cherche toujours un peu l’autre.
    Bisous.

    • On ne peut pas… Sinon, serions-nous encore crédibles ?

      Bisous et belle journée, Pimprenelle. Merci.

  6. Bien sûr, c’est important de se faire comprendre, de sentir la connivence de celui ou celle qui vient nous lire…J’attends la suite

  7. Bonjour Quichottine, taguée je réponds par des pirouettes et du vrai mélangé… Mon secret jardin je me la garde ! Ces temps derniers ce fut l’épidémie… Ce matin encore, mais j’ai décliné poliment l’invit… Faut bien que ce la s’arrête ! Bon W-E Quichottine, bizzz jill

    • Tu as raison… Il faudrait d’ailleurs que je regarde s’il y a une saison préférée pour les tags…

      Bisous et douce journée, JB. Merci !

  8. Comme tes paroles sonnent juste à mes oreilles…la complicité avec l’autre, voilà souvent ce qui fait défaut
    Amitiés, bisous, Flo

  9. Tu te dévoiles donc et avec « émotion » je suis surement trop réservé car je ne joue pas trop aux tags?
    Passe un bon dimanche …. c’est le propre de l’Art de succiter une émotion.
    Merci pour ce complément d’infos.

    • Je disais à Fanfan que j’allais arrêter de jouer… dès que j’aurais traité ce double tag.

      Merci à toi… et navrée de devoir t’imposer encore quelques pages…

  10. C’est un constat que tu as sûrement fait : les mots sont – la plupart du temps – compris, mais l’interprétation est souvent bien loin de ce qu’a voulu dire le rédacteur, peut-être par manque d’attention, ou au contraire par excès, comme ce fut le cas d’un texte écrit et signalé comme étant d’atelier, qui m’a valu quelques messages de sympathie éplorée et de conseils psychologiques ! Mais j’ai trouvé cette marque d’intérêt touchante, au final…

    • C’est vrai…

      Tu sais, je pleure encore en lisant certains livres, en visionnant certains films… et je sais pourtant que la plupart des situations évoquées ne sont que fiction.

      C’est parce qu’elles entrent en relation avec la réalité, la mienne, celle de ceux que je connais.

       

      Je crois qu’on n’y peut rien.

      Ici, il y aura des mots qui ne seront jamais vraiment lus. C’est normal, j’écris trop.

      Merci pour ta présence et ta lecture, Galet.

      Je t’embrasse fort. Passe une belle journée.

  11. chacun interprète les mots selon son vécu, selon son humeur du moment ; cela peut parfois engendre des situations amusantes ou pénibles; mais finalement l’essentiel est d’y trouver son compte et de repartir  » différent  » après avoir lu . Un tag ça va deux tags … bonjour les dégâts!
    Je veux bien en faire parfois mais pas trop souvent !! Je t’embrasse

    • Je ris… Tu as raison, il va falloir que je ne traîne pas trop malgré tout sur celui-ci.

      Disons que ce sera mon dernier tag, parce que je crois que j’en ai déjà assez dit.

      Bisous et douce journée, Fanfan. Merci !

  12. Bonsoir Quichottine. Tes mots parlent d’écoute, de compréhension, de liens visibles ou invisibles qui se créent au fil des lectures et des échanges de commentaires. J’aime ce que tu écris… C’est toujours réfléchi et profond.
    Merci à toi.
    Je t’embrasse.

    • Je crois que toi et moi envisageons le blog de la même façon…
      Merci pour ta présence, Oxygène.

      Je t’embrasse. Passe une belle journée.

  13. Très vrai, on écrit pour ce faire comprendre et on aime aussi apprendre des autres. Je reviens lire la suite.

  14. Grande fête de famille aujourd’hui pour moi, beaucoup de travail de préparation mais que du plaisir de voir ma fille, mes petites filles.

    Bon dimanche et bises Quichottine.

    • J’espère que tout s’est bien passé… Ma fille aînée et mes petites-filles sont parties avant de même penser que c’était la fête des grands-mères… Mais j’en ai bien profité la veille…

      Bisous et douce journée à toi.

  15. Bonjour Quichottine,

    Les tags! Un drôle cadeau: flatteur et contraignant. Pour ma part, je l’ai fait une fois et je pense en avoir assez dit.. Le reste se devine dans mes articles. Et puis surtout, je n’ai plus le temps, me us celui d’écrire pour mon blog.
    Mais je vais revenir découvrir ta suite Quichottine car j’adore te lire

    gros bisous de bon dimanche 😉
    Martine

    • Je sais que tu manques de temps… je sais aussi que si je devais participer à tous les défis, je ne pourrais plus écrire autrement.

      Alors, je comprends tout à fait… et je te remercie d’avoir pris le temps de me lire.

      Gros bisous et douce journée.

  16. Ce qui compte, c’est le plaisir que nous avons tous à te lire, à venir ici, chère Quichottine, sachant que jamais nous ne serons déçus. Tu nous donne à tour de rôle l’émotion et le sourire; et c’est pourquoi nous sommes là, fidèles amis de Quichottine, même si nous ne nous sommes jamais vus et ne nous verrons jamais. Bises, si chère Quichottine,que ton dimanche soit heureux.

    • Je ne dis pas « jamais », chère Lorraine.

      Qui sait ce que sera demain ?

      J’espère qu’un jour je pourrai te rencontrer aussi, même si tu es loin…

      Que ta journée soit belle, amie. Je t’embrasse très fort.

  17. Bonjour,
    Contrairement à toi, je n’ai jamais été sollicitée pour participer à un « tag », je me demande pourquoi ?
    Les sujets, la popularité, les lecteurs, la qualité des articles ?
    Bon dimanche, à bientôt.
    D@net.

    • Eh bien… si je te taguais ?

      Peut-être que tes visiteurs n’osent pas ?

      Passe une belle journée, D@net. Merci pour tes mots.

  18. Là aussi, je partage, Quichottine. Ce qui compte c’est l’émotion qu’avec nos mots ou nos photos nous allons susciter -ou pas- chez nos lecteurs. J’ai parfois l’impression d’être un troubadour des temps modernes, un ménestrel (parce que je trouve le nom plus joli) en mettant la lumière sur des petites choses de la vie quotidienne qui pourraient passer inaperçu… Bisous

    • J’aime bien ménestrel aussi…

      Je crois que nous le sommes tous un peu.

      Merci pour ces petits riens quotidiens que tu sais si bien souligner.

      Bisous et douce journée à toi.

  19. Ton commentaire est vraiment exceptionnel et vraiment très bien écrit. Je comprends le message que tu veux faire passer et je l’approuve. On ne peut parler que de ce que l’on connait et pour connaitre, il faut prendre la peine de se pencher sur ce qui nous interpelle ou nous attire.
    En tout cas, tes mots me touchent : il prouve ta loyauté et ta sincérité dans ta façon d’agir et d’être et c’est une qualité rare de nos jours. Continue d’être telle que tu es
    je reviendrai te voir
    bisous
    régine

    • Merci !

      Je crois que beaucoup de ceux qui échangent sur la Toile sont sincères. Il est dommage que ce soit gâché par quelques uns qui profitent de cette sincérité.

      Douce et belle journée, Régine.

      Tu seras la bienvenue.

  20. est-il utile de te dire combien je goute à tes mots …
    alors, je me tais, pudeur d’un soir où je ne veux rien révéler, mais toi, tu sais ….
    je souligne avec un grand sourire et une désapprobation évidente le enquiquichottiner

    • Je ris… Tu n’aimes pas mon « enquiquichottiner » ?

      Moi, j’aime bien ce mot, et si je l’écris encore c’est pour ne pas oublier qu’il y eut aussi une petit dictionnaire quichottinien.

      (mais merci de ta réaction amicale)

    • Merci… à très vite, Dom.

      Je profite d’un accès à mon administration pour te répondre avant de te rendre visite.

      Douce et belle journée à toi.

  21. Flâner en Quichottinie est toujours un moment de pur plaisir ! Merci à toi pour ces digressions qui nous offrent de nombreux voyages !
    Je t’embrasse
    Anne

    • Merci, Anne, c’est vraiment gentil.

      Je reviens après quelques jours d’absence bloguesque. À très vite chez toi.

      Bises et belle journée.

  22. Bonjour Quichottine,

    J’ai beaucoup aimé votre liste de mots-clefs. Je ne dirai pas « Tags » auquel je ne m’habituerai jamais ! « Tag, être tagé,… » font tâche dans l’Académie Quichottinaise de Cergy. Mais sans doute je suis vieux jeu et ne vis pas à la cadence de mon époque.

    Je recopie cette phrase extraite du site du Musée d’Orsay, qui évoque mieux que moi ce tableau où je peux y entendre le silence feutré par la neige, troublé peut-être par le jacassement* d’une pie frileuse .

    « Monet préfère au monde de la forêt et de la chasse, la frêle note d’une pie posée sur un portail comme sur une portée musicale ».

    http://www.web-ornitho.com/chants/piebavarde.wav

    Aujourd’hui c’est ici la Fête de Pourim. Les enfants déguisés sont en vacance et profitent d’un soleil éclatant pour chanter et embarrasser les trottoirs. La Reine Esther sauva son peuple de la destruction ordonnée par le Roi de… Perse Asuérus… Actualité quand tu nous tiens !!

    C’est toujours un grand plaisir de feuilleter vos pages nombreuses et précieuses après votre « retraite » reposante. Un peu comme cette pie bavarde qui reprend son vol après une courte escale…Je pense que ma comparaison est maladroite, il faudra m’en excuser …

    • Vous n’êtes pas si vieux, Georges. Le mot « tag » me choque aussi, même si j’ai fini par m’habituer au mot qui nomme les « jeux » que nous nous passons de blog en blog sous forme de défis ou de questionnaires.

       

      Vous avez choisi Monet, et sa pie qui m’est si chère…

      http://quichottine.over-blog.com/article-11544549.html

      Merci pour ce lien que je remets ici de façon à ce qu’on puisse y accéder d’un clic.

      http://www.web-ornitho.com/chants/piebavarde.wav

       

      Votre comparaison me touche infiniment… Comment pouvez-vous imaginer que je doive vous en excuser ?

      Que cette journée de fête des enfants se passe pour vous le mieux possible et qu’elle vous laisse au coeur beaucoup de joie. C’est ce que je vous souhaite, Georges.

      Merci pour votre présence ici.

  23. J’aime bcp ce que tu dis de la langue propre à chacun.
    Et j’ai bien ri quand j’ai lu ton passage sur les liens « intempestifs » oui, trop de lien tue le lien hihi.
    je te souhaite une belle journée de la femme.
    En France nous étions bien en retard pour le droit de vote aux femmes, et sur bien des sujets nous sommes ENCORE à la traîne par rapport à bien des pays. Soyons vigilants.
    Gros bisous.

    • Merci, Aude.

      Je crois que – hélas !- aucun droit de la femme n’est immuable et, même si chèrement acquis, il est soumis à trop d’aléas.

      Regarde ce qui se passe dans d’autres pays… ce n’est pas encore gagné !

      Gros bisous et douce journée à toi.

  24. Je n’ai jamais vraiment trop aimé les tags, sauf un concernant la lecture que j’avais bien aimé, justement parcequ’il n’était pas trop personnel.

    • C’est vrai que ce n’est pas facile de parler de soi sans trop en dire.

      Merci d’être là, Santounette.

  25. En prenant part à cette suite, j’eus une pensée pour L’étranger d’Albert Camus…
    La connaissance de soi ne nous est, je le pense bien, pas absolue ; ainsi, moins encore elle pourrait l’être de l’autre comme d’une chose…
    Il m’est arrivé d’ouvrir quelques-unes de ces fenêtres oubliées, devenues secrètes… mais ce jour, je l’avoue, je ne ferai pas partie de ces seuls…

    • C’est difficile de tout connaître, et en particulier, de savoir ce que nous sommes dans chacune de nos facettes.

      Un sourire pour toi et ce partage. Merci d’avoir ouvert certaines de tes fenêtres.

  26. Très bien dit mais tu nous laisses sur notre faim …
    Je vais donc attendre la suite avec impatience.
    Bon week-end.
    Bisoux gros

  27. Encore une pirouette, pour laisser languir le lecteur ! 😉 Mais quelle pirouette !
    À bientôt, chère Quichottine. Bises.

  28. J’aime bcp ce que tu dis de la langue propre à chacun.
    Et j’ai bien ri quand j’ai lu ton passage sur les liens « intempestifs » oui, trop de lien tue le lien hihi.
    je te souhaite une belle journée de la femme.
    En France nous étions bien en retard pour le droit de vote aux femmes, et sur bien des sujets nous sommes ENCORE à la traîne par rapport à bien des pays. Soyons vigilants.
    Gros bisous.

  29. Bien dit et bien vrai , Quichottine .

    Je te souhaite un bon weekend .

    Bisous .

    Francine Clio

  30. voilà tout est dit, ou presque, nous sommes sur la même longueur d’ondes, et ce que tu dis est bien vrai. moi je remercie le net de m’avoir permis d’entrer en Quichottinerie et d’y revenir tous les jours, j’aime ce que tu écris et je
    assz souvent d’accord avec toi, MERCI QUICHOTTINE !
    Bon samedi, Bisous Bisous,
    MIAOU !!!!

    • Heureusement que tu n’es pas d’accord tout le temps, ce ne serait pas drôle.

      Merci, Mistigris.

      Bisous et douce journée à toi.

  31. Merci pour ces quelques mots ma Quichottine et j’attends la suite avec impatience. Bises et bonne journée

    • Merci à toi.

      Je sais combien tout est difficile pour toi en ce moment et j’apprécie infiniment ta présence alors que je suis si rare ici ou là…

      Bisous et douce journée à toi.

  32. Etre compris, est-ce vital ? On ne l’est pas toujours et parfois jamais … Mieux vaut s’en moquer sous peine d’asphyxie !

    • Pour répondre à ta question… je crois que c’est important, même si l’on ne doit pas se formaliser quand ce n’est pas le cas.

      Tout dépend de ce que tu as livré en écrivant, ou en peignant, ou en sculptant.

  33. Tout cela est très vrai Quichottine, chacun à sa façon essaie de se faire comprendre des autres, et donc d’exister! tout simplement.
    On a tous une passion … qui sert à cela !
    A mon avis …
    Bonne journée Quichottine et mille bisous

    • Exister en tant que soi, et pas seulement en tant que l’image que d’autres ont de soi… c’est sans doute le plus difficile.

      J’aime beaucoup l’idée que la passion que l’on a peut permettre cette compréhension.

      Merci pour ton avis, qui me touche, comme tu le sais.

      Bisous et douce journée à toi.

  34. Ce n’est pas simple de marcher sur le chemin des tag, dire, ne pas dire, répondre, ne pas répondre, j’en reviens à l’objectif que l’on s’est donné au départ… Parfois sans le savoir l’on dépasse le cadre, puis l’on revient dedans… Juste pour comprendre ou se faire comprendre, pour qui est-ce le plus important, le lecteur ou l’auteur ???
    Bonne journée, bises

    • C’est une bonne question.

      En fait, le lecteur ne se pose pas la question, je crois. Il aime, il n’aime pas, il lit, ne lit pas, ou s’arrête en chemin sur un mot, une phrase. C’est normal, c’est humain.

       

      Celui qui écrit peut avoir envie d’être lu autrement, et chaque mot d’un commentaire qui prouve la « non lecture » peut être une blessure si l’on n’y prend pas garde.

      C’est important de savoir se détacher du texte écrit, et peut-être de ne pas publier ceux où l’on met trop de soi.

       

      Bisous et belle journée, ABC. Merci pour cela.

  35. Je remercie la personne qui me tag , cela m’ai arriver plusieurs fois .Je n’aime pas parler de moi et je ne s’ai jamais quoi dire .Et faire un choix parmi mes aminautes c’est difficile pour moi. POUR te dire que je ne répond pas aux tags
    Bon week end a toi bisous

    • Un sourire… Merci, Thérèse.

      Je désigne rarement des volontaires. Le plus souvent, je laisse à chacun le choix de le prendre ou pas… comme moi.

      Bisous et douce journée à toi.

  36. ah ! au début t’as eue une longue pose… ouais, mais t’étais occupée par d’autres choses bien plus importante que le blog; et c’est bien normal que tu aies fait le choix dans ces priorités.

  37. Très bien exprimé (comme toujours) et tu as l’art de savoir stimuler l’envie d’en découvrir plus!

  38. Je n’aime pas trop les tags… Les réponses sont souvent trop réductrices…
    Belle soirée Quichottine

  39. De beaux écrits, de ceux qui nous ont touchés ne quitte jamais la mémoire de ceux qui les ont aimé
    Bisous ma Quichottine

  40. Comprendre, être compris, c’est l’essence même de la communication et sans cela on n’est rien.
    Je t’ai compris. M’as-tu compris ?

    Bises Quichottine en te souhaitant un bon dimanche !

    • Et aussi le grand malaise des éternels incompris…

      Merci, Alrisha. Ta présence me fait plaisir.

      Bises et douce journée.

  41. Jew retrouve bien ici la Quichottine de toujours…
    Bises et bon dimanche

  42. je te comprends bien et te fais un gros bisou….
    si nous sommes plusieurs sur cette terre, c’est bien pour nous comprendre
    bon dimanche

    • Un sourire pour toi… et un merci pour ce message compréhensif.

      Passe une belle journée, Durgalola.

  43. je te comprends bien et te fais un gros bisou….
    si nous sommes plusieurs sur cette terre, c’est bien pour nous comprendre
    bon dimanche

  44. Bonsoir belle conteuse
    Alors ça faisait tellement longtemps que tu penses bien que j’ai cliqué sur les petits mots bleus! et j’ai un retour vers le passé 2007, 2008, 2010….et j’aime toujours autant te lire! Quelle facilité tu as avec les mots qui bien souvent calment nos maux! Si si je t »assure!
    Belle soirée à toi avec quatre bises… ben oui ça faisait longtemps!
    Dany

    • Un sourire… ainsi, tu cliquais partout… Merci !

      Douce et belle journée à toi, Dany. J’espère que je continuerai longtemps à pouvoir te satisfaire.

      Bisous tout plein.

  45. Pour moi la compréhension ne passe pas que par les mots mais aussi par l’observation de ce qui m’entoure 😉
    Bonne soirée Quichottine
    Bisous :*

    • L’observation est nécessaire, indispensable… mais quand tu lis et que tu n’as ni images ni contact avec la personne qui écrit, que fais-tu ?

      Douce et belle journée, Urban.

      Bisous.

  46. bonsoir, ma chère Quichottine,
    tu présentes les tags sous un angle nouveau
    devant une invitation à y participer ma première réaction est en général d’agacement…
    mais c’est vrai, il faut se dire que nos réponses peuvent aide, émouvoir…
    ta phrase est très belle à propos de cette « larme qui jaillit… »
    bonne soirée à toi
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Je crois que tout partage est digne d’intérêt, même si on reste libre de participer ou pas à un défi.

      Merci pour tes mots, Jean-Marie. Bisous et douce journée à toi.

  47. L’un écrit, l’autre lit, l’un tente de dire ce qu’il a au fond de lui et l’autre entend par le filtre de ce qu’il est, c’est parfois tellement éloigné que c’en est confondant. Alors on relit ses mots, on les découvre au travers d’un autre filtre. Où se cache donc la vérité ?
    Parfois frappe la lassitude, on a envie de tout effacer, de se retirer dans l’ombre. Que cherche-t-on au fond ? De ce qui nous pousse au départ et qui peut être si différent en fonction de chacun, où arrive-t-on ?
    À nous sans doute, à nous.
    Amitiés Quichottine.

    • Ton analyse est conforme à ce que je pense… La vérité est dans ces liens qui se tissent au fil du temps et que je ne voudrais pas avoir à dénouer.

      La richesse des échanges est dans cette découverte journalière de ce qui a été lu…

      Passe une douce journée, Adamante. Amitiés.

  48. Peu de chances que je puisse lire ce tag malheureusement, ne voulant pas abuser de la gentillesse de mon voisin…
    Je te fais plein de bisous doux ma Quich’ et te souhaite une douce soirée.

    • Merci d’être passée pourtant. J’ai hâte de pouvoir converser de nouveau…

      Bisous et douce journée à toi.

  49. Merci d’avoir pensé à moi pour mon anniversaire !
    Bises

  50. Alors nous allons tout savoir, ou presque… même les petites choses bien gardées dans le fond de ta mémoire, non n’est-ce pas ma Quichottine, garde de ton mystère c’est mieux !
    Bises

    • Ben non… Juste un peu plus que d’habitude.

      Suis-je si mystérieuse ?

      Bises et belle journée, Nettoue.

  51. Je pense aussi que c’est un partage, une émotion partagée, un souvenir heureux, une fleur de notre bouquet qu’on donne à l’autre tout en gardant le reste pour soi 🙂
    C’est juste un peu de parfum qui s’échappe du flacon de notre vie…
    Bisous, merci pour tes petites visites chez moi 🙂

  52. Des bises ma Quichottine. OB est en train d’user les blogueurs, que se passe-t-il donc, un sur tois émigre ailleurs
    Bisous ma douce

    • C’est vrai… c’est aussi une question que je me pose. Dois-je partir aussi ?

      Bisous et douce journée à toi.

  53. Bonsoir Quichottine

    Comprendre et être compris, voilà deux facettes bien différentes que tu dis vitales. Selon que tu te situes parmi les réceptrices ou les émettrices, l’un ou l’autre de ces besoins primera pour toi.
    Je prends un exemple poussé jusqu’à la caricature. Quand notre ex-PDG, un brillant polytechnicien exprimait son point de vue sur une question, il arrivait à son interlocuteur de ne pas être d’accord avec lui et de le lui dire. Il avait droit alors à une seconde démonstration, avec des mots plus simples, des phrases plus courtes, le polyPDG étant persuadé que son discours était passé au-dessus de la tête du manant qui était en face de lui. Quand ce dernier persistait dans sa dénégation, le discoureur commençait à douter de la santé mentale de son collaborateur qui descendait de quelques crans dans son estime. Tu as là l’exemple de l’émetteur persuadé de son infaillibilité quasi papale.
    Tu as du remarquer, fine mouche, que les meilleures conversations qu’ont des invités assis autour d’une table sont celles où les autres ne disent quasiment rien. Celles et ceux qui ont tenus le crachoir te quitteront avec une phrase du genre : « j’ai VRAIMENT apprécié notre conversation et je partage votre point de vue » quand tu n’as fait que les encourager d’un hochement de tête ou de quelques « comment » ou « vous croyez »
    Alors, pour en revenir à l’exercice du Tag, qui demande à ce que l’on lève le voile sur un pan de notre personnalité, je reste sceptique, car je me demande si la réponse que l’on fait intéresse vraiment celui qui la pose. Un peu comme celui qui annonce qu’il souffre d’une maladie grave et à qui son interlocuteur coupe la parole pour lui parler de son mal de dos.

    Aussi, je m’abstiens en général de me mettre en avant, de parler de ma fleur préférée ou de ce que je déteste le plus chez l’autre.
    Quand j’ai commencé le blog, je l’ai conçu comme une offrande d’un peu de mon temps libre à l’écoute des autres et non comme un vecteur de je ne sais quoi de personnel.
    Chaque commentaire est un exercice qui ne doit pas être mécanique, comme une réponse à ce qui est écrit ou parfois suggéré dans les lignes de la note à laquelle je réponds.
    Il sera réussi quand celle ou celui qui le lira aura l’impression que j’étais dans la même pièce en train de l’écouter.

    Bonne fin de semaine

    Christian

    • Ne crois-tu pas que ce le soit ?

      Peut-on vraiment vivre sans communication, sans compréhension ? Je ne demande pas qu’elle vienne de tous, c’est impossible.

      J’ai bien conscience que nul ne peut être infaillible, et je sais qu’il n’est pas facile de reconnaître ses torts.

      J’ai de la chance, je ne suis pas à la tête d’une grande entreprise et je n’ai d’ailleurs jamais voulu l’être. C’est un poste qu’il ne doit pas être facile d’occuper.

      Peut-être parce que je n’aurais pas aimé devoir imposer mon propre point de vue.

      Depuis que tu me connais tu dois savoir combien j’ai du mal à ne pas tenir compte des opinions des autres…

       

      C’est vrai qu’écouter peut apporter beaucoup à celui qui a besoin de parler… dans ce cas, il vaut mieux s’effacer, accepter de se mettre en veilleuse, juste un peu.

      Je crois qu’en l’occurence, tu réussis très bien dans ton projet de partage à travers tes commentaires, et je t’en remercie.

      Tu m’as offert aujourd’hui plus que ce que j’attendais.

      Je sais que j’ai tort d’être en ce moment plus dans le personnel que dans le général. Peut-être est-ce parce que justement, il m’est impossible de parler au nom de tous et que ce que je dis ici n’est qu’une invitation au dialogue, qu’on peut accepter ou pas.

       

      Un grand merci, Christian. Pour ces mots offerts, pour ta présence aujourd’hui.

      Passe une belle soirée.

  54. J’aime beaucoup car je le ressens intimement :  » ce qui compte c’est ce qui reste de la lecture…..c’est le sourire qui nait …..c’est la larme qui jaillit … » .Merci pour tes mots qui sont source d’émotion et de partage .
    Je t’embrasse

  55. J’aime beaucoup car je le ressens intimement :  » ce qui compte c’est ce qui reste de la lecture…..c’est le sourire qui nait …..c’est la larme qui jaillit … » .Merci pour tes mots qui sont source d’émotion et de partage .
    Je t’embrasse