L’image était sur le bureau, à la fois un peu étrange et merveilleuse, lumineuse et en contre-jour… Elle était attente et voyage, espoir et désespoir, il suffirait de quelques mots pour la faire basculer d’un côté ou de l’autre…
Lui, il s’était installé sous un pont, comme tout sans logis, un « sans nid », sans racine non plus.
Il pourrait s’évader quand il le voudrait, déployer ses ailes… fuir ou avancer vers un demain meilleur.
Mais, en attendant, il chantait, il chantait à gorge déployée pour attirer les badauds.
« La solitude, ça n’existe pas… »
Quatre fois… ou cinq, même dix s’il le fallait, pour faire bonne mesure, pour attendre qu’on s’arrête, qu’on l’écoute un peu, comme d’autres l’avaient fait un jour, ailleurs…
Une femme se pencha… juste un peu. Il n’aurait plus manqué qu’elle tombât !
« Chez moi il n’y a plus que moi… »
Chez elle aussi, depuis longtemps. L’appartement avait grandi en son absence. Il lui manquait le désordre qu’il abandonnait chaque jour à ses mains expertes, rapides, lorsqu’il sortait sans un regard pour elle.
Quand il rentrait, c’était avec des relents d’alcool à bon marché, des parfums inconnus, parfois aussi.
Et puis… il croisait son regard, y lisait un reproche muet.
Alors, il éclatait : « T’as encore pris mes clopes ! »
Elle n’y avait pas touché. Elle avait seulement rangé chaque chose à sa place et le paquet était avec d’autres, au fond d’un tiroir « fourre tout », le tiroir aux choses qu’elle n’aimait pas chez lui…
Mais il n’oubliait pas, il criait… jusqu’à ce qu’elle cède encore, qu’elle le laisse fumer à son aise, qu’il envahisse tout l’espace encore libre.
Jusqu’à ce qu’elle ait l’impression de manquer d’air, d’étouffer… jusqu’à ce qu’elle se plie en deux à force de tousser… Une toux caverneuse, qui la laissait sans force, presque sans vie.
Il se penchait alors sur elle, retrouvait les mots d’autrefois : “Anna… Anna… Anna chérie, je t’en prie, ne meurs pas !”
… et elle ne mourait pas, pas encore. Il la mettait au lit, lui portait une boisson chaude sucrée au miel… et, pendant un instant, elle croyait que tout était encore possible.
Un jour, il avait pris un aller sans retour.
Elle aurait dû en être heureuse mais il avait laissé en partant un grand vide, un vide immense.
Celui qu’emplissaient autrefois sa peur et sa colère… son amour aussi.
Il avait été tout pour elle, son sauveur, son ami, son amant, son mari… et ils avaient pleuré ensemble les enfants qu’ils n’avaient pas eus.
Elle s’était dit que c’était sa faute à elle s’il était devenu méchant, hargneux, volage… Ils avaient tant espéré… La déception avait été à la mesure de leur attente. Il s’était mis à boire, à refuser de rencontrer ceux de leurs amis qui avaient pu fonder une famille.
Elle soupirait mais ne disait mot.
Aurait-elle dû ?
En bas, sous le pont, il y avait quelqu’un qui chantait à pleine voix, une voix qui résonnait sous l’arche de pierre.
“La radio, la télé sont là pour me donner le temps et l’heure…”
Elle avait perdu la notion du temps, la radio et la télé avaient disparu sous un monceau de vieux journaux, de magazines qu’elle empilait minutieusement pour ne pas être tentée de les déplacer.
Elle y aurait lu les succès de l’absent, sa réussite, ses exploits.
Pendant longtemps elle avait cru qu’il s’était dédoublé tant il semblait être partout… partout à la fois.
Elle, elle était morte cent fois… et lui vivait, loin d’elle, comme si sa présence l’avait empêché de se réaliser.
Elle se pencha encore… il était là, c’était sa voix, sa voix à lui, celle dont elle gardait le souvenir intact.
“Tu te trompes petite fille, si tu me crois désespéré… la nature a horreur du vide, l’univers l’a remplacé… »
Anna ferma les yeux, elle avait le vertige. L’univers s’ouvrait devant elle avec ses milliers d’étoiles qui toutes tintinnabulaient pour elle, pour elle seule…
“La solitude, ça n’existe pas…” murmura-t-elle en se penchant davantage.
Sous le pont, il n’y avait qu’un oiseau, juste un oiseau qui aurait pu marcher sur l’eau, y plonger ou encore s’envoler sans demander son reste.
Un oiseau, juste un oiseau qui, comme elle, avait seulement besoin de retrouver ses couleurs.
Quichottine, 5 janvier 2015.
…
Merci à Emma qui m’a mis la chanson de Gilbert Bécaud en tête et qui m’a prêté l’image de l’oiseau que vous retrouverez chez elle d’un simple clic…
Merci à ceux qui liront l’histoire qu’elle m’a racontée.
…
oiseau noir ? pas comme la chanson de Bécaud « l’oiseau de toutes les couleurs
Eh oui… les oiseaux ne sont pas toujours porteurs de bonheur.
Tu sais bien écrire ces histoires un peu douloureuses…. enfin l’oiseau de toutes les couleurs …. heureusement! Juste avant de lire cette page, j’avais ouvert un tiroir fourre-tout… et piqué une cigarette à Kléber….. brrrrrrrr bon j’ai lu jusqu’au bout!
Bises et douce nuit
Dany
Merci de l’avoir fait.
Bises et douce journée Dany.
Vu chez emma oui ce cliché insolite du merle sur l’eau… Un couple sans enfant qui finit mal, comme d’autres se séparent après la mort d’un de leurs d’enfant…. merci aussi Quichottine, bises
Merci à toi, jill, pour tes lectures attentives.
Bises et douce journée.
Émouvant et terrible…l’ oiseau pourra t il retrouver un peu de couleur…?
bises Quichottine
passe une très bonne journée
Je ne sais… mais on peut toujours l’espérer.
Bises et douce journée Jackie. Merci.
histoire très poignante douloureuse et si bien écrite… une fin mystérieuse ; enfin une très belle histoire !
avec le sourire
Merci pour ce sourire, Lilou.
Passe une douce journée.
Cette histoire m’a beaucoup émue car elle me parle vraiment. Bisous
Merci, Martine.
Bisous et douce journée.
Une histoire très émouvante …
J’espère qu’elle n’a pas sauté du pont et qu’elle a écouté l’oiseau.
Merci.
Bon mardi.
Bisoux doux, chère Quichottine.
dom
Je l’espère aussi… 🙂
Merci, ma chère Dom.
Bisous et douce journée à toi aussi.
Coucou ma Quichottine.
Une histoire émouvante. Merci de nous l’avoir contée. De gros bisous. Bonne journée. ZAZA
Merci de l’avoir lue… 🙂
Bisous et douce journée ma Zaza.
Emouvante séparation, tout en sobriété et pourtant elle fait mal, ces deux solitudes n’en forment qu’une.
on voudrait qu’ils se retrouvent.
Bisous ma Quichott’
Qui sait ?
Peut-être un jour… demain n’est jamais aussi loin qu’on le croit.
Bisous et douce journée à toi.
Le sentiment de culpabilité de cette femme me laisse pantoise!!!
Elle n’a pas eu d’enfant, elle s’est coltiné un mari faible, alcoolique, et j’en passe, … et elle se sent coupable?
Victime, certainement!
Bon…
Quant à la solitude…. fardeau pour les uns, refuge pour les autres…. C’est le propre de la vie que de permettre à chacun d’éprouver les situations selon sa personnalité…
Je t’embrasse, passe une belle journée
Je crois que le sentiment de culpabilité ne se maîtrise pas, même lorsqu’on n’est en rien coupable.
Merci pour tes mots, Annette.
Je t’embrasse. Passe une douce journée.
C’est une histoire bien émouvante avec le drame de la solitude qui pousse parfois des personnes à vouloir chercher un univers sans souffrance.
C’est aussi le résultat de la » dégénération »: https://www.youtube.com/watch?v=aU1MfTr9m_c
J’espère que le lien fonctionne bien.
Bises Quichottine
Le lien fonctionne parfaitement. Merci pour cette chanson que je ne connaissais pas.
Je crois que l’univers sans souffrance n’existe pas vraiment, mais pourquoi ne pas le chercher ?
Bises et douce journée Santounette.
Je ressens beaucoup de tristesse et de compassion pour cette femme si profondément humaine. Tu as su trouver les mots, ceux qui disent, ceux qui vivent, ceux qui partagent.
Merci de nous faire vibrer, Quichottine.
Merci, Emmanuelle.
Je suis ravie que ça te plaise.
Merci de nous toucher si fort et de nous si bien raconter cette histoire douloureuse
et merci pour la belle chanson de Bécaud que je n’avais pas entendue depuis longtemps
Et merci à toi de l’avoir écoutée. 🙂
Tu parles magnifiquement bien du sentiment de culpabilité de cette femme que la vie a accablé. Tellement typique des victimes de ceux que l’on appelle aujourd’hui les pervers narcissiques.
Si cet oiseau est, comme je le crois, une poule d’eau, tout ce noir masque le trait de couleur jaune du bec, rouge de la caroncule, orange des pattes, l’éclair blanc des plumes des ailes. Beau symbole s’il en est, que rien n’est jamais tout noir !
Je t’embrasse, Dame, et te souhaite une douce journée bien emmitouflée.
Merci pour toutes ces précisions, Dame Croc.
Rien n’est jamais tout noir, heureusement.
Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.
Bonjour Quichottine
Une histoire terrible , comme surement beaucoup d’autres cachées au fond d’un tiroir …
La vie est malheureusement ainsi faite !!!
Bonne journée Quichottine
Gros bisous
Il y a de tout dans nos tiroirs, Claudine, c’est vrai… comme sur nos chemins de vie.
Merci pour tout.
Gros bisous et douce journée Claudine.
Les sentiments sont tellement complexes, cette histoire en rappelle trop d’autres, heureusement le chant,de l’oiseau, le rayon de soleil et la main tendue existent quelque part, tout n’est jamais perdu …
Je l’espère de tout coeur… la vie serait trop triste sans ces mains tendues.
Merci ABC.
ambiguïté des sentiments, on peut aimer ET haïr..
la culpabilité diffuse est la compagne de bien des femmes (avec l’abnégation). La solitude est le résultat de cette malédiction qui s’appelle « incommunicabilité » …
Les deux vont souvent de pair… 🙂
Merci pour tes mots, Emma.
Excellente nouvelle que tu as bâtie autour de cette étrange et belle photo vue chez emma.
Un grand bravo à toi !
Tu as la capacité d’observer, puis d’absorber en re-créant des émotions autour d’une image qui est indéniable. Tu manies les mots avec une grande maestria., mais je n’en fais pas la découverte seulement aujourd’hui, bien sûr…
Passe une bonne et inspirante journée.
Merci. 😉
Douce et inspirante journée à toi aussi.
Histoire émouvante et bien trop réelle Quichottine…voir cette photo avec un autre regard c’est aussi possible !
je reviens ce soir pour les liens
bisous
je suis tout à fait d’accord.
Tout est possible.
Bisous et douce journée Josette.
Au fond des êtres sensibles peuvent se cacher tant de non-dits qu’ils peuvent en mourir d’étouffement !
Très belle interprétation pour cette image de solitude… MERCI ma Quichottine pour ce moment d’émotion !
GROS BISOUS et douce journée.
Merci à toi pour tes mots, Marité.
Gros bisous et douce journée.
Bisous Quichottine ; Toujours aussi belles histoires !
Emotion, tristesse , et tant et tant !! C’est toujours ce que tu aimes nous démontrer !
Merci Quichottine pour ces gentils et chaleureux messages !
PLEINDEBISOUS
any
Et merci à toi pour tes lectures Any.
Plein de bisous et douce journée.
ah… la solitude … pas d’enfants – des regrets …
oui ça me touche …
tu racontes toujours aussi joliment !
Merci Melly.
Les regrets peuvent détruire toute une vie.
Bonjour Quichottine
Tu sais si bien trouver les justes mots même quand ils sont difficiles
Merci, Kri.
J’aime quand ils vous plaisent. 🙂
C’est en pensant à Bécaud aussi que tu as mis en écriture le personnage d’un fumeur invétéré ?
Ben… non.
Mais j’aurais pu, c’est vrai. 🙂
Non, la solitude n’existe pas…. Mais, on naît seul, on vit seul, et on meurt seul.
C’est vrai. Nous sommes seuls le plus souvent, même à deux.
La solitude elle est là
dans la présence indifférente,
dans l’ombre qui se noie,
dans la lumière qui s’éteint…
Seul l’oiseau des crépuscules,
l’étoile oubliée,
la lune qui sourit
accompagnent
ta vie de solitaire…
Alors tu ne seras plus jamais seul
« Je ne suis jamais seul avec ma solitude »…(Moustaki)
Merci Marie.
Je crois que nous sommes seuls, le plus souvent, mais que ceux qui savent regarder, écouter, toucher, sentir, le sont un peu moins.
une histoire triste mais elle reflète la vie du commun des mortels !!
tout n’est pas rose, ne laissons pas le gris délayer les couleurs jusqu’à les faire disparaitre !!
courage, reprenons des couleurs !!
gros bisous Quichottine-
Il faut garder notre optimisme malgré tout… c’est très vrai.
Gros bisous et douce journée Lady Marianne.
Je la trouve un peu inquisitrice cette femme de ranger les affaires de son homme. Une grande souffrance dans ce texte. Bien écrit, as usual ! Kisses.
Tu voudrais qu’elle laissât son lieu de vie en bazar ?
Je ne sais pas ce que je ferais en un tel cas. 🙁
Merci Aude.
Passe une douce journée. Bises.
quelle histoire belle et triste, heureusement il y a Gilbert pour finir sur une note plus gaie…
j’ai une question, il y a peu j’ai ouvert un blog chez wordpress et j’ai payé, le problème c’est que je n’arrive pas à m’en servir…c’est mi anglais mi français…je ne parle ni ne lis l’anglais!!tu crois qu’il y a un moyen de les contacter? bisous et merci d’avance de ta réponse…Joëlle.
Pour WordPress, il y a des forums d’aide en français.
Je t’envoie un mail.
Bisous et douce journée à toi.
Une incompréhension mutuelle qui existe bien souvent hélas. Une bonne histoire sur la photo d’Emma.
Merci, Solange. 🙂
J’aime Bécaud, ses chansons ont bercé ma vie (avec d’autres),
la vie n’est pas toujours ce que l’on voudrait qu’elle fut,
faisons avec en espérant à des jours meilleurs,
MIAOU !!!
Tu as raison… je me demande s’il est des personnes pour qui elle l’est. 🙂
Bécaud est aussi de mes incontournables. Question de génération peut-être. J’espère qu’il ne sera pas oublié des jeunes d’aujourd’hui.
Bisous et douce journée Mistigris.
une histoire triste et mélancolique … tout est si sensible. Bises
Merci.
Bises à toi aussi, Durgalola.
une belle chanson que la solitude ça n’existe pas et le petit oiseau à la fin du texte est-il de toutes les couleurs
On ne peut pas le savoir, il est dans l’ombre… Mais qui sait ?
Un très beau portrait de la solitude . j’ai adoré.La vie à deux n’est pas toujours facile .
Je me souviens de cette chanson de Bécaud
Merci, Fanfan.
Je suis contente que ça t’ait plu.
Il n’y a rien de tel, parfois, pour retrouver ses couleurs que la solitude ……….même si elle fait peur, parfois aussi !
Tu as une façon magnifiquement humaine de raconter les êtres et les choses …….
Que ton coeur demeure tel qu’il est, grand ouvert au monde ………Tel est mon voeu pour cette année et toutes les autres, IMMENSE bisou : sabine.
Merci pour ces voeux, Sabine.
Passe une douce journée. Bisous.
Il l’a tellement phagocytée qu’elle ne sait plus où elle en est….Les enfants n’auraient sûrement rien changé ou peut-être serait-elle partie?L’histoire triste de vies gâchées…Bises, Quicho. VITAmine
Je ne sais pas… mais je sais que cette femme est le portrait de beaucoup d’autres.
Bises et douce journée à toi.
Bonsoir Quichottine. Très belle photo sur laquelle tu as joliment brodé cette histoire. Bisous
Merci !
Bisous et douce journée à toi.
Une histoire emplie de tristesse… Qui m’émeut profondément. Merci ma Quichottine.
Belle soirée. Gros bisous.
Il y a des jours comme ça… on ne peut pas rester indifférent devant ce qui existe dans notre réalité.
Merci à toi, pour tout, ma Liliane.
Gros bisous et douce journée.
Bien émouvante cette histoire
Passe une bonne soirée
Bisous
Merci, Moune.
Bisous et douce journée.
C’est ça la vie, l’ennui, le vide, le désespoir!
Mais tout va bien, notre amie Chris a une explication : le Purgatoire à sa façon!
Celui qui s’empoisonne la vie encore plus que les autres risque un jour ou l’autre de se retrouver « parfait » et d’aller s’enquiquiner encore plus au Paradis…
Décidément les perspectives laissent à désirer…
A bientôt, amitiés.
Je voudrais tant qu’elle revienne et continue son voyage avec nous.
Les événements récents vous ont emportés dans un ailleurs que je ne peux suivre, à mon grand regret.
Merci pour tes mots, Nouratin.
Amitiés.
Une femme prisonnière de son amour, comme cela arrive souvent…
Merci pour cette histoire émouvante.
Je t’embrasse bien fort.
Souvent, je ne sais pas… mais je sais que c’est quelque chose qui est loin d’être rare.
Merci à toi, Marlou.
Je t’embrasse bien fort aussi.
Une histoire comme il en existe malheureusement dans la vraie vie, et que tu contes si bien…
J’aime beaucoup cette photo de l’oiseau sous le pont…
Bisous Quichottine
Je l’ai trouvée extra… mais il y avait plein d’histoires à raconter.
Merci, Marine.
Bisous et douce journée.
Ce n’est pas « une » histoire mais bien « l’histoire » de tant de vies ou de non-vies.
L’image originale me semble pourtant moins désespérée même si elle est plutôt sombre.
Je suis d’accord… j’aurais pu choisir une autre histoire à raconter. 🙂
Merci, alphomega.
Passe une douce journée.
Bonjour, Quichottine
Bisoux tristes.
dom
Nous étions tous tristes ce jour-là… je crois que nous le sommes encore.
Bisous et douce journée malgré tout.
une image que j’avais apprécié chez emma et qui t’a conduit sur des rives amères et si partagées sans doute par tant de vies entremêlées et pourtant parallèles. La solitude, elle est notre plus proche compagne, même au milieu de la foule, même bien accompagné
bises et belle journée autant que faire se peut
Merci pour ces mots qui rejoignent si bien mes pensées.
Bises et belle journée à toi aussi, Jeanne. La meilleure possible.
Une histoire bien triste qui prend des accents de forte émotion sous ta plume. Et la photo très jolie, mélange de nuit et de clarté, renforce encore plus le mélange d’espoir et de renoncement qui s’échappe de cette femme.
Amitiés Quichottine !
Merci, Alrisha.
Espoir et renoncement… je crois que beaucoup ont dû se plier à ces mots.
Amitiés.
Triste histoire d’un instant ……. Qui sait, il suffira d’un rayon de soleil pour colorer les plumes en bleu et les joues de la Dame en rose ? Il suffit de si peu …. un sourire , une main tendue et un pas en avant.
Merci Quichottine.
Douce soirée , bisous
Il suffit de très peu… c’est vrai.
Merci à toi pour cet espoir formulé.
Bisous et douce journée.