Travesti

Je manque de temps ces jours-ci… et si vous saviez comme j’aimerais qu’il ralentisse, qu’il me permette de tout faire de ce que je voudrais !

Un ami m’a dit hier : “je deviens vieux”, et il a précisé que le temps filait de plus en plus vite. C’est vrai.

Quand on est enfant, on a le temps de s’ennuyer, de vouloir qu’il passe plus vite. Et, plus le temps passe, plus on voudrait qu’il ralentisse un peu, juste un peu, parce qu’on ne peut plus le suivre.

Suis-je devenue vieille aussi ?

Vieillir, est-ce soudain faire une pause un peu plus longue, essayer de compenser la lenteur qui encombre chacun de nos gestes, chacun de nos pas, par les choix que nous faisons de “mettre de côté” sans trop de regrets ce qui de toute façon ne pourra pas se faire ?

Par la rue “tout à l’heure” on arrive à la maison “jamais”. (Cervantès ?)

Je me le suis dit si souvent ! Chaque fois que je devais reporter à plus tard ce qui n’était pas “urgent”.

Vieillir est-ce ne plus gérer que l’urgence ?

Je ne sais pas, j’y reviendrai un jour, sans aucun doute.

Pour l’instant, je remercie toutes celles qui ont déjà vérifié leurs pages personnelles sur le blog des Anthologies, et, pour ne pas laisser mon blog un peu trop vide, je ressors l’une de celles cachées de mon Refuge.

Une page qu’il me fallait écrire, des mots qui comptent encore.

Que votre journée soit belle.
Merci à tous.

 

Son billet s’appelait « le banquet »… il était magnifique.
Un poème comme elle sait en écrire, sans gros mots, sans ces fioritures bloguesques dont je me demande parfois s’ils la servent vraiment ou la desservent… Une belle page.

Je ne sais pas si tu en as plein d’autres dans tes tiroirs… mais celui-ci fait réfléchir… bien gentiment !

Oups ! je sais tu vas gueu… et me sortir tous les mots qui tonnent si souvent sur ton blog.

Mais tu vois, Chris, tu as raison. Il arrive qu’il faille se grimer, se déguiser, essayer de travestir son moi pour pouvoir ne pas faire peur…

Et puis, le moment d’obligation passé, il arrive que l’on se sente triste parce que cette concession que l’on a faite à la société où nous vivons, apparaît soudain inutile…

C’est comme si on avait trahi pour quelques deniers… comme judas qui vendait son âme en donnant son ami…

Et le regard qu’on porte alors sur les autres peine, parce que dans l’image qu’il trace soudain, il y a aussi comme un reflet de soi…

Je t’embrasse, Chris… Ne t’en fais pas. Toi, tu vaux bien mieux que tout cela, et tes enfants sauront regarder au-delà…

Commentaire n° 1 posté par Quichottine le 10/10/2007 à 10h26

Se grimer, se travestir pour obéir aux lois de la vie en commun.
Aujourd’hui, lorsque j’y pense, je me dis qu’il y a sans doute des obligations auxquelles on pourrait se soustraire… mais que si on ne le fait pas, c’est par respect et non par résignation.

Que sont ces cinq minutes de mise en retrait de soi-même si cela doit permettre aux autres d’être heureux ?

Qui n’a jamais arboré un sourire alors que son cœur pleurait, uniquement pour ne pas troubler une réunion familiale ? Qui n’a jamais répondu “ça va” au salut de l’ami alors que du plus profond de soi tout criait “ça ne va pas”, uniquement pour ne pas rajouter à la peine exprimée ?

J’appelle cela respect… pudeur peut-être. Mais sûrement pas lâcheté.

© Quichottine, in Le Refuge
(première publication le 1er mars 2009)

50 commentaires à propos de “Travesti”

  1. J’appele surtout cela  » compromis  » ….. Et ça ne me rend jamais fière ….

  2. Comment travestir lorsque tout se voit sur mon visage ? Même en essayant, je n’y parviens pas alors tant pis pour le respect ou la pudeur . Je fais ce que je peux avec ce que j’ai et j’ai si peu

  3. des réflexions d’une douce mélancolie… ta citation sur « la maison jamais » me rappelle la bouleversante chanson de Reggiani « mensonges d’un père à son fils » :
    Et puis, petit Simon,
    chez nous, personne ne vieillit.
    Nous sommes là et ne crois pas
    que nous partirons d’aujourd’hui
    pour habiter dans autrefois

  4. Quichottine à dit : Je manque de temps ces jours-ci… et si vous saviez comme j’aimerais qu’il ralentisse, qu’il me permette de tout faire de ce que je voudrais !
    Sourire ! et alors une fois que tout est fait tu ferais…OU PAS…. quoi ? comme je suis bien plus vieille que toi je vais te dire qu’il faut bien laisser derrière soi quelques tâches inachevées…pour que notre jeunesse suivante s’y attarde avec tendresse…La vie s’est un tricot qu’on commence et que laisse un jour, sans le terminer.
    Pour le reste ni se grimer, ni se travestir pour obéir aux lois de la vie commune, non, mais savoir « penser » avec son coeur. Sur le moment parfois ça me coûte de faire semblant ou avec et puis le temps passe et je referme ça dans la malle aux souvenirs que je n’ouvre plus que pour y mettre d’autres événements à l’occasion
    Je tembrasse avec tendress

  5. J’ai aussi de plus en plus ce sentiment de la vie qui me file entre les doigts . Ce n’est pas tant ce que je n’arrive plus à faire que le  » plus envie » qui apparaît de plus en plus souvent . Est-ce le blues du palier du 3/4 de siècle que j’atteins dans quelques jours?
    Bises ma Quichottine

  6. J’aime beaucoup la réponse d’Eglantine Lilas, d’habitude je ne lis pas ou rarement les commentaires des autres qui sont adressés à l’auteur de l’article, pour deux raisons, la première c’est qu’ils ne me sont pas adressés à moi, la seconde pour qu’il n’influence pas ma réponse. pourquoi ai-je lu aujourd’hui ??? un clin d’œil du hasard 🙂
    Accepter de ne pas tout tricoter, est le début de la sagesse, et la sagesse vient avec l’expérience et avec les ans… Je reconnais que c’est dur de ne pas tout tricoter soi-même, c’est à la fois lâcher prise et faire confiance aux autres qui prendrons le relais…
    Bon dimanche

  7. oui on doit paraitre bien— de toute façon si on va mal on n’a pas le temps de le dire l’interlocuteur est déjà loin—-
    se grimer mais chassez le naturel il revient au galop— faire semblant ça se voit-
    bon dimanche- gros bisous-

  8. coucou amie quichottine,
    eh oui on prend quelques ans de plus et me physique lui nous rappelle à l’ordre, halte tu vas trop vite !!
    mais il faut s’adapter parfois cela demande du temps, j’en ai « un » qui aura 80 à la fin de l’année mais dans la tête c’est bien moins et ne veux pas accepter que le physique lui ne suit plus, alors faut composer et ..ralentir !
    bonne journée à toi, et c’est mieux de ne pas faire de peine à ceux qui en ont déjà assez comme çà, c’est juste « être diplomate », gros bisous, MIAOU !!!!

  9. cela me fait penser à une petite histoire : mon mari a fait une chute en trottinette et il a l’oeil au beurre noir et … quand il sortait ces jours derniers, il mettait un pansement pour cacher le noir, le rouge et le jaune. Finalement,l’oeil était encore plus mis en évidence alors que de loin, même avec un oeil de lynx, on n’aurait pas vu son oeil.

    quand au temps qui file, accepter notre lenteur. Sur les blogs, un ralentissement certain en ce mois d’août mais tu sais, comme moi, qu’il fait bon, et profiter des grands jours est bien aussi.

    je t’embrasse affectueusement.

  10. Ma maman, du temps où elle « allait à confesse », avait eu une discussion avec un prêtre très ouvert d’esprit (et je te parle d’un temps…). Elle lui expliquait qu’elle ne voyait pas l’utilité de s’accuser de ce qu’elle appelait « des mensonges commerciaux », dans le sens d’un bon « commerce » avec autrui, sans pour autant engager sa probité, parfois simplement pour ne pas polémiquer. Je partage toujours son point de vue, même si je n’en rends compte à personne, et ça ne s »atténue pas en vieillissant ! 😉

  11. coucou
    un texte très riche , comme toujours chez toi
    quand on vieillit le temps prends une autre saveur, douce amère; on peut moins , de moins en moins mais il faut continuer
    sourire quand on n’en a pas envie …. je ne pense pas que ce soit le jeu de l’apparence mais celui de la politesse 🙂 elle ne trompe d’ailleurs personne mais pourquoi accabler les autres? le fardeau n’en serait pas plus léger
    bisous

  12. Je ne sais pas faire semblant et quand ça ne va pas, je le dis !
    On me l’a d’ailleurs reproché, sur mon blog, en me disant que je suis tout le temps en train de ma plaindre et j’ai répondu que je ne me plaignais pas : je raconte, c’est tout, et que ceux que ça n’intéresse pas n’ont qu’à ne pas me lire.
    Je ne sais pas faire semblant, c’est mon caractère …
    D’ailleurs, quand je suis heureuse, je le dis aussi et fais partager !
    Quant-au temps, il ne passe pas, il court, le bougre et moi, je cours après, empêtrée avec mes cannes, grosses chaussures orthopédiques et mon mal de dos qui me fait quelques fois marcher toute courbée, comme une petite vieille qui plie sous le poids des ans …
    On est comme on est : à chacun de nous aimer … ou pas !
    Je te souhaite une bonne fin de dimanche, avec de gros bisoux doux, ma quichottine.

  13. Les années filent à vive allure, aujourd’hui quelqu’un a voulu me laisser sa place dans le bus, j’ai décliné mais ça m’ a fichu un coup! Quand je vais moins bien, je fais en sorte que cela ne se voit pas , c’est dans mon caractère .
    bonne fin de journée
    danièle

  14. J’aime beaucoup la citation que tu as choisie pour ces choses que l’on et obligée de mettre de côté , le temps lui devient beaucoup plus difficile à maîtriser avec l’âge . En ce moment à cause de Volga je me lève tôt et je dois dire que cela m’arrange bien car j’arrive à tenir un peu pres le rythme de ce que je me suis fixée. Mais au bout de quelques jours une petite sieste devient indispensable , petite concession .
    Quant aux mots de Chris , oui il s’agit bien de respect et de pudeur et c’est parfois tres difficile à tenir cette attitude .
    Bonne soirée
    Bisous

  15. Est ce que vieillir ne serait pas plutôt faire un choix entre ce qui entre ce qui est important et ce qui ne l’est pas? Peut-être parce que le temps est venu de se retrouver soi, de prendre du temps pour soi, pour réfléchir, pour savourer ce qui en vaut la peine…Bref, le début de la sagesse!

  16. Quand on est petit, on a beaucoup de temps et beaucoup de choses à apprendre. Quand on vieillit, on a moins de temps et moins de choses à apprendre, alors on sélectionne ce qui nous semble important pour nous et pour les autres parce qu’on a au moins appris que le partage est important.

  17. Beau billet sur le temps qui échappe à nos désirs, nos envies, nos rêves inassouvis. Et puis vieillir c’est aussi aimer plus, aimer mieux, prioriser l’essentiel. Les contraintes sont toujours là, mais on les accueille avec plus de patience, enfin, il me semble.
    L’essentiel est de veiller sur soi, sur ceux qu’on aime et qui nous aiment, on ne se grime plus et on respecte les peurs de l’autre, ses déceptions, ses tristesses, on respecte les siennes aussi, elles sont là, puis s’en vont… l’essentiel est dans nos cœurs.

  18. Le temps file et l’on « compose » avec… comme le chantait si bien Barbara:
    « Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère
    Que tout le temps perdu
    Ne se rattrape plus… »
    Soyons optimiste ma Quichottine… prenons le temps de savourer encore le temps qui nous reste 🙂
    Gros bisous et douce journée.

  19. Ces sourires, ce n’est pas vraiment faire semblant, on a envie d’être bien mais par ailleurs ,on souffre, ce combat, cette dualité, c’est tout l’enjeu du sourire forcé….En tout cas, il faudrait accepter qu’il y a des jours sans et d’autres avec. Le lâcher-prise, c’est aussi un art à cultiver, très dur, il est vrai. Bises VITA

  20. La vie nous oblige parfois à mettre des masques et faire semblant.
    Semblant que tout va bien alors qu’on aurait envie de crier sa douleur…
    Respect de l’autre
    Pudeur aussi
    C’était un peu dans ce genre d’idées que j’avais fait une boîte à chagrins dans ma classe.
    Mais finalement on fait comme on peut avec nos sentiments et ce n’est pas facile…

  21. Salut,
    Depuis que j’ai eu mon embolie pulmonaire, je vis au jour le jour.
    Au moins je ne m’aperçois plus du temps qui passe.
    La temps est variable avec un peu de pluie de temps en temps.
    C’est le rafraichissement avant de nouveau de la chaleur prévue au 15 août.
    Bonne semaine

  22. 18 ans que mon époux s’en est allé au Paradis…
    Et parfois, en me regardant dans la glace (ce qui ne m’arrive pas souvent) je me dis:
    -« S’il revenait, est-ce que mon Roger me reconnaîtrait avec toutes ces rides et ces cheveux gris, ces joues flasques qui ont pris sans que j’y prenne gare, la place de ma jeunesse??? »

    Mais devenir vieille, je « refus » (bien qu’il faut que j’y passe),

    je fuis quand on me parle de maladies, de douleurs sournoises (j’en ai mon lot «  »grave » » comme disent les d’jeunes), de maison de retraite…

    Tenez pour vous dire  » vieilles douleurs » le docteur m’a mis sur ma dernière ordonnance une canne, je l’ai achetée à la pharmacie bien sûr , j’ai choisi une très jolie avec des fleurs et bien savez vous où elle se trouve en ce moment, sur le siège arrière de ma Polo… Elle est encore toute neuve!!
    je boite, je grimace, mais je ne l’utilise pas !! par coquetterie?? non non!! Comme je suis une solitaire je me moque pas mal du regard des autres…
    Quels vilains mots que ces mots: vieillir, vieux (machin), vieillissant (inexorable)

    Même si le matin, hors du lit, j’ai un mal de chien à me mettre debout et à empiler toutes articulations défaillantes,

    J’aime mieux sourire de tout cela… et vous dire que malgré tout la vie est belle et qu’elle nous est donnée qu’une fois sur cette Terre!!
    Bon dimanche à tous …

  23. Je passe un peu vite, comme la vie qui file de plus en plus vite une fois en retraite, étrange alors que l’on a plus de temps comme tu le dit si bien..un peu vite car je reprends vraiment contact avec tous dès ce jours car suis enfin, de retour sur les blogs te fais de gros bisous

  24. Ca fait déjà un grand temps que je trouve qu’il file de plus en plus vite, mais j’ai encore tellement à apprendre que je m’accroche !
    Faire semblant … face à d’autres que l’on sait encore plus mal, c’est peut-être ce qu’il faut. Je ne sais pas. Il ne faut pas que le sourire sonne faux, c’est tout. Je le sens de suite et cela me mets mal à l’aise.
    Parfois, c’est tellement bon de prendre son temps. Lorsque je travaille le conte ou que je conte c’est pris sur la vie de famille, sur le blog, sur plein de choses mais que c’est bon et que ça me fait du bien et que ça m’a aidée, alors …
    Hier j’ai pris le temps de parler d’un livre avec mon dernier petit fils et de l’entendre le terminer. C’était un moment entre parenthèses et j’aime ça.
    Je crois qu’il y aura toujours au moins un tricot à terminer ici mais que veux tu. J’ ai terminé
    ceux de maman.
    Eglantine est dans le vrai, je pense. Pas toujours facile de composer et de ranger dans la boîte de laquelle cela ne doit plus sortir.
    Le blog, j’ai compris que je ne pourrai plus. Alors je fais ce que je peux. Pourtant j’aime, mais …il y a le reste. Il faut croire que le reste m’importe plus.
    Bonne fin de journée à toi qui souvent m’a fait si grand bien.
    Bisous

  25. Bonsoir Quichottine. Le temps file trop vite c’est sûr… Il faut faire des choix, composer, faire bonne figure… Bisous

  26. C’est vrai qu’en prenant de l’âge on ne voit plus passer le temps, 24h c’est trop court pour une journée que veux-tu… T’embrasse chère Quichottine

  27. Bonjour Quichottine
    Oui le temps passe vite , je viens d’en faire l’expérience avec la venue des enfants , sur un mois entier au fil des jours on se rend compte qu’on ne fait plus les choses comme avant , on fatigue plus vite , ton corps te dit « arrête toi  » mais toi tu dis ce n’est pas le moment ..le bruit aussi te donnerais envie d’aller ailleurs ..mais il faut profiter de ces instants qui nous filent entre les doigts ..
    Par contre j’avoue ne pas savoir dire non et je dirais facilement que tout va bien même si c’est faux ..et j’envie parfois celles qui savent dire les choses vraies..
    Bonne journée Quichottine
    Gros bisous

  28. tout ton billet m’émeut beaucoup, de très beaux et bons mots, une grande qualité et largement matière à méditer…
    ça me fais toujours un gros coup au coeur quand je lis toutes les copinautes qui sont si occupées que 24h dans une journée ne suffit pas…quelles ont des vies trépidantes et débordantes d’activité etc etc…
    moi ma vie est telle, mon état psy, que moi j’ai énormément de temps…. vu que je ne fais quasiment rien comme là que je suis longuement en vacances l’été (je suis laborantine dans un lycée donc je fais 43h/semaine quand il y a les élèves étant annualisée pour ne pas avoir à venir dans le lycée vide d’élèves) mais quand même ça passe très vite je n’en reviens pas…et je suis championne en procrastination….LOL
    mais ton dernier paragraphe me touche particulièrement, c’est ce que je fais depuis toute ma vie ça !!!
    tu appelles ça pudeur, respect c’est très vrai …respect oui
    belle journée à toi
    bises
    patricia

  29. coucou je ne suis pas encore à l’âge où l’on revient sur la passé mais je trouve quand même que le temps file très très (trop ) vite
    bisous

  30. Oui par respect, par pudeur, on laisse croire que ca va bien même si ça va mal… Et que le temps file vite… au fur et à mesure que nous prenons de l’âge…
    Bisous dame Quichottine

  31. Nous pratiquons tous le « ça va », cela permet de ne pas s’apesantir et de ne pas ennuyer les autres, le temps passe avec ses malheurs, ces soucis, c’est ainsi

  32. Les petits compromis, je pense que ça passe. Effectivement, on peut dire « oui oui, ça va » si on veut dissimuler un petit bobo, un petit ennui. Mais si c’est grave, si c’est important, je ne crois pas qu’on puisse répondre ainsi. Si les autres sont heureux parce qu’on leur fait croire qu’on l’est, qu’en est-il de ce bonheur, bâti sur du mensonge ?
    Merci pour ce texte. Très bonne journée.

  33. Je trouve qu’avec le temps, tout va plu vite effectivement, je n’arrête pas de repousser au lendemain tout ce que je dois faire et après il faut trier l’urgence.
    J’aimerai pouvoir ralentir le temps, le temps justement de me mettre à jour.
    Dans la vie de tous les jours on fait tous un effort pour dire que tout va bien, c’est par pudeur et par respect aussi.
    Bonne journée
    Gros bisous Quichottine

  34. Salut,
    Pas terrible le temps aujourd’hui.
    Le ciel est bouché et il fait que 20°.
    Serai-ce déjà la fin de l’été?
    Bonne journée

  35. Ah Quichottine,
    Quel beau billet ! J’ai même pris le temps de lire quelques commentaires. J’en ai lu qui valaient vraiment le temps que je leur ai consacré.
    Même si ma tête est farcie de projets, je dois reconnaître que de temps en temps, je m’angoisse à l’idée de manquer de temps pour tout faire.
    Je n’ai jamais beaucoup dormi pour vivre davantage mais j’avoue que mes moments de repos s’allongent un peu, mon corps me rappelle que je ne rajeunis pas.
    Vieillir ce n’est pas drôle, il faut y trouver quelques avantages quand même : les tarifs réduits et surtout cette liberté qui donne du plaisir à envoyer balader toutes les recommandations diverses de bonne conduite, de bonne santé, etc. En vieillissant on prend l’avantage de l’expérience.
    J’arrête là, j’ai toujours à faire même si j’ai enfin compris que je ne finirai pas tout avant de partir. Il me reste quelques progrès à faire, des pas vers la sagesse. Aurai-je le temps d’y parvenir ?
    Bonne journée et à bientôt, Quichottine.
    bisous.

  36. Salut,
    On a beau temps.
    Dans la cité les tondeuses sont en marche.
    Pour ma part je ferais la pelouse cet après midi.
    Bon week-end

  37. Encore une belle page Quichottine ; oui le temps passe si vite et cela est même parfois angoissant, mais bon, nous ne pouvons que suivre ce rythme du temps qui passe et nous ne pouvons aucunement le freiner ; c’est dommage tout-de-même !!! Parfois on se dit : ah ! si seulement j’étais encore un peu plus jeune, si j’avais en même temps ce recul sur les choses ; cela serait formidable !…
    Belle journée à toi ! Bises

  38. Bonjour Quichottine, merci, grand merci pour tes commentaires, tu sais que je ne t’oublie pas comme je n’oublie pas tous ceux qui me sont fidèles et ont aussi un blog mais voilà, le temps qui passe m’a rattrapée moi aussi, le temps me manque désormais pour répondre à tous comme je le faisais avant. J’ai dû rayer de mes pensées le mot « obligation », je choisi celui de la « liberté » de penser avec amour à tous ces amis rencontrés de par mon blog.
    Chaque jour je suis obligée de faire un choix … mais je sais que nous nous comprenons mais aussi que les autres nous comprennent.
    Je donne priorité à ma ville d’Amiens, qui m’a accueillie à ma naissance, que j’aime. Mes photos sont utiles. Je suis même à présent reconnue, sac rouge, apn Lumix autour du cou, « vous ne seriez pas AnnickAmiens par hasard ? Je reçois des mails perso pour me demander certaines photos. On me demande de continuer à être l’ambassadrice d’Amiens par mes photos.
    Peut-être un jour ma cathédrale vous attirera-t-elle de nouveau, j’aimerais tant vous revoir.
    Gros gros bisous

  39. Se sentir vieillir est relatif. Ce sont les poids qui s’ajoutent à nos chevilles qui nous font vieillir il faut arriver à s’en délester mais ce n’est pas toujours facile au quotidien… 🙁 Mais le soleil se couchera ce soir et il se lèvera demain sur un nouveau jour et peut-être le petit lutin va-t-il te réserver des surprises 😉 Gros bisous et tant que tu sauras t’émerveiller tu ne seras jamais vieille.

  40. Si seulement on pouvait arrêter le temps parfois … C’est le rêve de tout savant fou …
    Se travestir pour ne pas se livrer , c’est effectivement pour moi aussi , une sorte de pudeur.J’estime que les autres n’ont pas besoin de » supporter « nos soucis et nos peines . Pourtant, parfois ,on aimerait bien montrer sa réalité .
    Je t’embrasse

  41. Moi, ça ne va pas très bien depuis un bon moment et c’est aujourd’hui que j’ose le dire.
    Je suis très fatiguée: sans doute toutes les fêtes et autres escapades qui se sont déroulées depuis mars. 70 ans de daniel, escapade en Baie de somme, 40 ans du fils Gabriel, communion d’Océane, voyage en Ardèche, plus tous les travaux de ménage, …, au gîte, la maison à entretenir, …
    Je suis au bout du rouleau et ai décidé de mettre mes deux blogs en sourdine pendant un certain temps. Je vais aussi m’éloigner de Facebook.
    Pendant ce temps, je n’irai pratiquement pas sur les articles des ami(e)s blogueurs. Il me faut vraiment récupérer.
    Donc à + quichottine ! Gros bisous !