Il y a quelque temps déjà, je regardais une image chez Écureuil bleu.
Je ne sais pas pourquoi je ne vous l’ai pas racontée tout de suite… ça aurait été sans doute le portrait d’un sans abri ou d’un nouveau Saint François… selon l’heure ou le jour, le portrait me disait des choses différentes. Je l’avais laissé sur le bureau de mon ordinateur, en attente.
J’aime lire et relire l’avertissement de Jeanne Fadosi :
“Les mots lus ne sont jamais tout à fait les mêmes que les mots écrits, y compris quand ils sont relus par leur auteur. Les mots impulsés par une image échappent eux aussi, et c’est tant mieux, à un seul déterminisme bi-univoque. Mais il n’est pas gratuit de lire sans voir l’image, ou en l’ayant vu ou en la voyant. Quel que soit votre choix, découvrir l’image support avant ou après, vous ne pourrez remonter le temps pour comparer les expériences.
Le choix de l’une interdit les autres.”
Elle a tout à fait raison.
Chacun verra ici ce qu’il voudra de cette image et de mes mots, mais si je vous montre l’image avant de raconter, c’est que sans l’image, mon récit eut été différent… comme il l’eut été aussi si les événements récents ne l’avaient pas mise au premier plan.
On dit…
On dit que le Père Noël n’est pas toujours vêtu de rouge, qu’il ne garde pas chaque jour la longue barbe blanche dont on l’affuble quand on en parle aux enfants…
Il n’est ainsi qu’une nuit par an…
– Et le reste du temps ?
Le reste du temps, il erre, il écoute, il entend.
Il est à l’affût du moindre souffle, du moindre cœur qui bat.
Il a le regard tendre et le geste doux, lui seul peut s’approcher des anges…
– Ah ? Les anges ? On dit qu’ils hantent les églises…
N’est-ce pas suffisant ?
Ceux des églises sont de marbre, de pierre, parfois même de bois. Lui, il en connaît d’autres, faits de chair et de sang. Il les veille gentiment, afin que la Dame à la Faux n’ait pas le temps de les saisir quand leur petit cœur ne bat plus. Nul ne sait où elle les conduirait.
Lui…
On dit,
On dit qu’il les prend doucement entre ses mains, qu’il les presse tendrement contre son propre cœur.
Nul ne l’a entendu, mais on dit aussi que les mots qu’il prononce sont inintelligibles pour tout autre que lui… mais que l’enfant qu’il emporte plus loin prend soudain l’apparence d’un oiseau.
Rouge-gorge ou hirondelle, qu’importe l’habit dont il le pare ?
L’oiseau l’écoute gentiment puis s’envole… laissant derrière lui comme un rai de lumière, un peu de rosée, et un chant si beau que celui qui l’entend se frotte les oreilles et les yeux, secoue la tête sans y croire.
– Un ange ?
Peut-être… peut-être pas.
Moi, près de l’étang du château de Grouchy, je regardais ma fille et la fille de ma fille tandis que mon petit-fils essayait de les rejoindre. Elles contemplaient, au loin, des oiseaux.
Il manquait la “petite sœur” que le Veilleur avait emportée dans la nuit, quelques jours auparavant.
…
Jour après jour, mois après mois, nous l’avons attendue.
Aujourd’hui, nous lui disons Adieu.
…
Bonsoir Quichottine, magnifique la fresque, et tellement humaine… prendre soin des plus petits quand un coup dur arrive, oiseau ou son semblable… parfois les confier à Dieu aussi, triste, si triste, qu’on aimerait un miracle, ou avoir fait un mauvais rêve, hélas je t’embrasse, jill
Chère, très chère jill…
Tu es passée par là aussi, je sais que tu comprends.
Je t’embrasse fort.
Beaucoup d’émotions à la lecture
J’ai les larmes aux yeux
Car j’ai eu une pensée pour mon frère aîné, cela fait 11 ans cette année
C’est dur quand on perd un proche
Mes pensées vont vers toi
Gros bisous créoles
Voilà pourquoi je prends toujours soin des petits oiseaux…La fresque est magnifique et tes mots bouleversants. Où qu’elle soit, elle sait que vous lui envoyez pleins de mots d’amour. Je suis de tout coeur avec vous pour cette dure journée. Bisous
beaucoup d’émotions…
L’enfant est parti dans le silence de la nature, juste froissé Du chant des oiseaux pour l’accompagner. Léger, Si léger, tout en douceur, une caresse du ciel, un doux frémissement Du vent et la main de Dieu qui l’accueille en douceur en essuyant de l’autre les larmes de feux qui restent…
Douces pensées
Très émouvante, la seconde image et ton interprétation …
Bon jeudi, toujours du soleil, mais bise frisquette.
J’ai vu mon ostéopathe et maintenant, elle m’a collé le virus du sommeil : j’ai dormi tout l’après-midi en sortant de chez elle.
Et ce matin, du mal à me lever …
Bisoux, ma quichottine
La fresque est très belle et tes mots aussi. Je suis très touchée
Une belle image qui ravive des tourments, pas les mêmes mais ils sont là, chacun porte une croix Quichottine
Bonne journée malgré l’absence
Ce sont tes mots que j’aurai en tête en voyant « mon » rouge-gorge sautiller dans le jardin, si vif, audacieux et prudent à la fois, curieux et familier, un enfant, en somme… C’est une bien belle façon de penser et je veux y croire. Je vous embrasse très fort.
Bonjour Quichottine. Je voudrais te serrer très fort contre moi. Tes mots me touchent profondément. Les arbres et les oiseaux veillent sur votre petit ange. En photographiant cette fresque j’ai été éblouie par cet homme, sans doute sans abri, qui regarde tendrement pus petit que lui et le protège. J’ai photographié dans mon jardin un petit rouge-gorge qui nourrissait un bébé merle trois fois plus gros que lui qui semblait appeler au secours… Je t’embrasse très fort
Coucou Quichottine,
Tes mots sont poignants.
Que dire qui ne soit même pas un petit pansement à ton, à vos coeurs ?
Alors juste je te dépose ici mon paquet d’émotions ressenties et tout mon soutien.
Bises, et que cette journée apporte de la douceur.
Coucou ma Quichottine,
Une très belle fresque pour illustrer des mots que je trouve franchement émouvant. Après avoir lu ton dernier mail, je retrouve dans tes mots une très belle façon d’exprimer ce départ si brusque et si inattendu…. Toutes mes pensées affectueuses ma douce amie. Bisous
J’ai juste envie de t’embrasser ma chère Quichottine
J’ai entendu une petite phrase hier qui disait « il suffit juste dêtre là debout face à la douleur »
Alors tu sais que je suis là
Je t’embrasse très fort
ps:j’adore la fresque .
Des mots bouleversants, sur une image superbe de profondeur. Merci, Quichottine.
Laisser partir les anges avec les hirondelles en sachant qu’ils demeurent à jamais quelque part en nous, autour de nous, gardiens invisibles et muets mais tellement présents que nous pouvons les percevoir en permanence, leur parler, leur demander de nous guider pauvres vivants que nous sommes, souvent errants sur un chemin que nous n’avons pas choisi et qui devons composer avec une réalité tellement dure parfois. Je pense très fort à vous, je t’embrasse
Je pense à ma petite fille en regardant cette fresque, une petite fille tellement hors du commun en qui ses parents, ses grands parents, ses professeurs pensaient voir un très brillant avenir et qui a choisi de s’occuper des sans abris . Un travail de fourmi ignoré de la plupart d’entre nous sans rechercher ni la gloire, ni la notoriété, ni la reconnaissance de personne . Un aigle en écriture qui a préféré devenir passereau.
Tes mots du jour Quichottine, me sont allés en plein coeur, là où sont nichés quelques oiseaux.
Tu sais, ils y chantent parfois, faiblement, mais je les entend toutefois.
Depuis tout à l’heure, j’y discerne de nouveaux pépiements.
Va, ma belle, ton hommage y est pour beaucoup…
La fresque est magnifique et tes mots dessus me touchent infiniment Quichottine
Je suis bouleversée par tes mots, si justes et si poignants . Je pense à ce poème de Prévert
…Le bonheur est parti
On le demande ailleurs
mais la terre est trop petite pour un trop grand malheur
Le bonheur en partant
a dit qu’il reviendrait.
Toujours, ils l’attendaient. »
Tout mon soutien Quichottine
Derrière les mots se cachent une profonde émotion que je ne peux que partager…
Ma douce Quichottine cette fresque t’as donné de l’inspiration. Ta photo à toi m’a tellement émue et tes mots ont fait de même. Je cherche ce petit oiseau ou cet ange parti trop tôt.. quand tu regardes le ciel la nuit cherche aussi cette petite lumière d’une nouvelle étoile qu’est devenu ta petite fille.
Toute ma tendresse mon amie.
je t’embrasse
chatou
Chère Quichottine, tes mots me touchent beaucoup. Une fresque pleine d’émotion avec ce regard tendre vers le rouge-gorge. Un petit ange parti dans l’au-delà …
Reçois toute mon affection et mes bisous amicaux.
Ton oiseau s’est envolé vers les étoiles et de là-haut il veillera sur toi !Je suis très émue !De tout coeur avec toi!Quichottine !Je t »embrasse bien fort!
Très émue en te lisant et en regardant mes deux petits derniers…
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Ma petite Lilie, la fille de ma fille (2 mois 1/2) m’a dit ce matin
qu’il existait un grand jardin d’arbres fleuris
où s’en vont se poser les oiseaux,
ces petits oiseaux aux cœurs si fragiles
qui prennent leur envol avant d’avoir souri…
Là-bas, il y a des papis (genre père Noël) comme sur la fresque
qui les cajolent et les font rire…
Le soir, quand s’allument les étoiles
si l’on regarde le ciel,
on entend leurs gazouillis d’amour….
Et notre petit Marin
Avec son cœur qui s’est arrêté des centaines de fois
mais qui est reparti malgré tout,
si fragile mais pourtant
plein d’un regard interrogatif sur ce qui l’entoure
t’envoie mille bisous du haut de ses 7 mois…
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De loin
je t’envoie mille baisers d’amitié!
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« Ta main sur une page a souligné quelques mots au crayon.
Aucune gomme pour effacer ce tremblement de terre. »
Christian Bobin,
Les larmes me sont montées aux yeux en te lisant…
Tu sais ce que, pour moi, représentent les oiseaux…
Et ton histoire a tapé dans le mille…
Vers quels cieux cléments sont partis nos chers oiseaux, c’est là bas que je les rejoindrais quand le moment sera venu…
Merci mille fois pour cet émouvant partage.
Je t’embrasse très fort
PS : puis-je imprimer ce texte ?
Je viens de comprendre… Beaucoup d’émotion. Une attente Quichottine, et puis cette envolée vers les étoiles de ta « petite » étoile à toi, à vous.
Je t’embrasse bien fort.
Que te dire, ma chère Quichottine… Rien car seuls tes mots traduisent cette douleur que tu , que vous portez en vous. Mes pensées t’accompagnent. Je t’embrasse.
Un écrit qui est si émouvant mais bien que triste beau en même temps…Un enfant qui part un oiseau….cela peut aider à atténuer un peu la douleur ton texte et remuant..Bisous Quichottine, mais pour peu qu’une douleurs pareille puisse jamais s’atténuer…
Et ainsi on arrive dire. Un peu.
Si beau.
Je t’embrasse.
La fresque est magnifique, l’histoire aussi et puis en lisant ton commentaire, la perte de la jeunesse est terrible
Bonjour ton texte est très émouvant, perdre un être cher est la plus douloureuse des choses qu’il soit sur cette terre car après il n’y a que le silence qui fait mal au cœur et à l’âme, oui le silence fait mal plus mal que le bruit! Je t’embrasse bien fort
De belles images chacune dans son genre. Tu as écrit un très beau texte .
Cela me fait penser à une très belle chanson qui parle d’un enfant qui disparaît dès la naissance .. Je t’envoie la traduction et le lien si tu veux l’écouter
Bisous
https://youtu.be/5_qyNxnO6JE
(A l’altru mondu)
Dans l’autre monde
Dans l’autre monde le temps est long !
C’est l’éternité
Et il m’a pris , à peine né,
Que va-t-il bien pouvoir faire de moi ?
Ma chère maman, le paradis est grand
Comme ton coeur
Et si je t’appelle à l’improviste
Seule entend ma détresse ,Sainte Marie
Qui te ressemble tant
Et je me souviens, et je me contente
Comme si elle était , toi.
Je t’envoie une fleur
Dont tu choisiras la couleur
C’est à Muratu, chez nous
Qu’elles fleurissent à souhait
Si j’y étais
Je t’en cueillerais, parmi les plus belles
Mais je suis au ciel ciel, et tes cheveux
Me sont inaccessibles
Mais je les caresse, et le Christ qui sait qui tu es
les caresse avec moi
Et je me souviens et je me contente
Et que dire de plus ?
Ne porte pas de deuil,
Ton fils va bien ,parmi les anges,
Et ce que je désire, mon ange-gardien
Le sait bien avant moi.
Ici, l’air tisse sans fin des heures sereines
Par milliers, sans malheur .
Dans l’autre monde une colombe chante sans peur :
Ici, pour chasseur,il n’y a que le Seigneur !
Maman,ne t’en fais pas!
Bien triste. Pensées envers vous tous.
très émue et de tout coeur avec toi, avec vous. Je t’embrasse
J’ai reçu cette nouvelle en plein cœur. C’est terrible et je n’ai pas de mots. Je vous embrasse.
Ton texte est très émouvant et « apaisant »… la présence des oiseaux y est importante. Puissent-ils accompagner encore longtemps le regard bienveillant qu’on leur porte.
Douce journée ma Quichottine, je t’embrasse.
Et ta peine est la nôtre quand nous te lisons.
Je pense souvent à toi, et à ta fille que je ne connais pas.
Je n’en parle presque jamais, mais moi aussi j’ai connu cette perte de l’enfant qu’on croyait mettre au monde et qui n’a pas vu le jour. Un deuil très difficile car ce n’est pas exactement celui d’une « personne », mais de la promesse d’une personne, d’une promesse qu’on s’était faite et qu’on lui avait faite, aussi.
Alice est ce petit oiseau qui vous protègera depuis son pays des merveilles… Je suis si triste… Les mots « d’émotion », justes sont si difficiles à trouver… Je pense beaucoup à vous… Je t’embrasse fort ma Quichottine. Prends grand soin de tes petits. Belle soirée.
Quelle belle et émouvante fresque !! Je resterais des heures à la contempler tellement elle me touche. Merci beaucoup Quichottine de nous la présenter aussi magnifiquement et beau dimanche, je t’embrasse
Beaucoup d’émotion en lisant ton billet, c’est très touchant la peinture sur le mur est vraiment magnifique bisous et bon dimanche
Je suis très émue à la lecture de ton texte. Et quelle belle fresque !
Et c’est si dur quand on perd des êtres chers…
Je pense bien à toi…
Bisous Dame Quichottine.
Tes mots disent bien la tristesse et le chagrin ! la vie est tellement rude parfois …
Je t’embrasse fort
Dany
Bonjour Quichottine , il est tellement difficile de dire adieu à un petit être injustement disparu . Ton texte est si beau et émouvant que j’ai les larmes aux yeux .
Je t’embrasse très fort
je t’embrasse chère Quichottine ; et nous sommes toujours devant le mystère de la vie. Pourquoi vivre encore et encore, alors qu’une jeune âme s’en va déjà ? Je connais une personne proche qui a perdu deux fois un bébé fille à la naissance (une maladie génétique les empêchait de vivre à leur naissance) . Quand sa petite fille est née, elle a été beaucoup remuée.
Bises et toute mon amitié.
Elle est bien jolie cette fresque.
Ton texte est émouvant, la vie nous rappelle que nous sommes mortels hélas et la faucheuse touche les petits et les grands.
Je comprends tout à fait, tu n’imagines pas à quel point.
Bises de réconfort