C’est un mot que j’aime bien… « vespéral ». Je ne sais pas pourquoi. Peut-être pour sa rareté dans mes écrits.
J’aurais tendance à écrire « pensées du soir »… Pensées du moment où la nuit tombe soudain trop vite, où je ferme mes volets, où j’allume pour ne pas rester dans la pénombre, éclairée seulement par l’écran de mon ordinateur.
Dans un roman écrit il y a bien longtemps et que je reprendrai peut-être un jour pour le travailler et voir si je peux en faire quelque chose de « lisible », j’avais fait évoluer mon héroïne dans une pièce où, le soir venu, un coucher de soleil flamboyant naissait de l’éclairage de la bibliothèque…
Je l’imaginais ainsi. J’en rêvais.
Cette maison-là, celle de mes rêves, je ne l’ai jamais eue.
Pourtant, en retrouvant ce texte l’autre jour, alors que je rangeais d’anciens documents, je me suis dit que le destin est toujours plein de surprises.
Mon héroïne d’alors n’était pas seule. Elle avait auprès d’elle une jeune femme merveilleusement belle… mais dont la beauté cachait une âme qui se révélait finalement bien noire.
Rapports de force alors qu’ils auraient pu être d’amitié.
J’avais vingt ans alors, à peine… et le roman finissait bien, malgré tout.
Aujourd’hui j’ignore comment je le finirais… Autrement sans doute. Je pourrais le récrire et lui trouver d’autres mots.
Mais la maison serait la même, avec le fauteuil au coin du feu, l’immense bibliothèque enluminée, les tapis épais et doux sous les pieds nus.
Le piano continuerait de raconter sa détresse, et, chaque nuit, elle chevaucherait encore un superbe étalon noir pour aller jusqu’à l’étang…
La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas ?
© Quichottine, 5 janvier 2010
…
Douce nuit, Amielle.
J’ai toujours aimé ce mot, vespéral… Tu parles de « rapports de force », c’est pour les jeunes Taureaux ! Il n’en sort rien de bon, l’évitement est préférable, je crois.
Alors, vas-tu te décider à peaufiner les écrits que tu as dans tes tiroirs ? Ou en écrire d’autres ? Dans ton joli billet sur le dernier recueil de P.e., j’ai compris que c’est un petit bijou et que tu as bien envie de t’y mettre à ta manière…
Ta dernière question me laisse songeuse. Sans doute,on ne peux effacer son histoire et ses rêves mais, pourquoi « si pleine », c’est trop ! Il doit y avoir de la place pour demain. Demain, on vit un autre jour !
Sorry, je suis très fatiguée, heureusement zen malgré tout, envers et contre tout. J’ai hâte au 16 pour Sophie et au 17 pour mon départ.
Gros bisous de la nuit
Me décider ? Oui, bien sûr !
Pour le reste… comme si souvent, tu as raison.
Je sais combien tu as hâte de partir, et j’espère que ta saison de plongée sera magnifique.
Mais puis-je dire que tu vas me manquer ?
Gros bisous à toi aussi… même s’ils sont du presque midi !
« La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas »… Oui… je le pense vraiment… pour certains, ou certaines…pour ceux et beaucoup celles qui ont tendance à rêver la vie. On rêve de sa vie future, puis on vit… quand on se retourne, on voit que le réel ne correspond pas au rêve alors le rêve continue, un peu différent, parce que l’on a évolué aussi….
Ah ce rêve !
Oui, les petites ou grandes choses que l’on n’a pas pu faire, ou les choix qui nous ont conduits sur d’autres chemins…
Mais ils sont là, pourtant, intacts.
… ou à peine différents.
Merci, Anne.
C’est vrai que la vie est pleine de ce qu’on n’a pas et surtout de ce qu’on n’a pas pu faire et qu’on ne fera jamais parce que le temps nous a avalé les plus belles années.
Rapports de force?
Je crois que ta très belle jeune femme n’est pas si noire, et que l’autre n’est pas si bonne.
En chacun vit l’ange et le démon, le démon est parfois le plus fort, et parfois c’est l’ange, cela dépend tellement de ce qu’on nous a fait vivre enfant, tous ces tourments, ce manque d’attention et parfois un manque de limites et de repères.
Je ne sais pas si je serais capable de reprendre un vieux texte et le réécrire, je suis tellement paresseuse!
Et si je le faisais, au final, il serait tout autre.
Mais toi, tu peux, parce que je vois bien que tu as encore cette histoire en toi et que tu sais que tu n’as pas dit ton dernier mot.
Je le souhaite pour toi.
Et je t’embrasse très fort.
Eh oui ! … de tout ce que l’on ne fera sans doute jamais, de ce que l’on aurait pu faire…
Et… oui, aussi, rapports de forces.
…
Non, tu vois, ce texte-là, je ne le reprendrai pas. C’est bien trop tard pour que ça en vaille la peine.
Il y a bien trop de mots et les miens servent-ils vraiment ?
Ils ne sont qu’Utopie dans un monde où le rêve n’a pas lieu d’être.
Dans ce monde-là, il faut du concret, de la lutte, des cris.
Dans ce monde-là, Nemo peut vivre encore un peu, en retrait.
Juste un peu.
Pour observer.
…
Je t’embrasse très fort.
« Rapports de force alors qu’ils auraient pu être d’amitié. »
Je relève cette phrase parce qu’elle m’interpelle. Ou plutôt elle m’éclaire (à moitié seulement) lorsque je pense à une certaine personne citée ailleurs, dans ma surprise de ce matin… Car c’est exactement ce qu’il se passe. Mais je ne sais pas pourquoi et ne le saurais probablement jamais. C’est peut-être mieux ainsi d’ailleurs. Mais tu viens de me donner une clé, qui dans le cas présent, est un début de réponse, peut-être. Une fenêtre qui s’entrouvre sur un mystère. Et les mystères sont faits pour ne pas être élucidés.
Et ta dernière phrase me conforte dans ce que je viens d’écrire… [la vie est pleine de ce que l’on n’a pas]. pardonne-moi de l’avoir quelque peu modifiée. J’ai supprimé l’interrogation car, pour ma part, c’est une quasi certitude.
Bonne nuit.
Je ne sais pas… je crois que c’est souvent ainsi quand les enjeux sont importants.
Tu attendais une réponse que tu n’as pas eue. Moi, je pense que ce silence pouvait être une réponse. à toi de l’interpréter.
Je sais que tu as tendance à penser en mode négatif, mais, pour une fois, change un peu le regard que tu portes sur ce que tu fais.
Je pense, très sincèrement, que ton recueil est magnifique. Je pense que tu m’as donné envie d’aller plus loin moi aussi, de ne pas en rester aux cahiers que l’on remplit pour soi.
Alors, c’est important, tu ne crois pas ?
Si ton recueil n’avait pas eu la qualité qu’il montre, tu crois qu’il m’aurait fait cet effet-là ?
rire…j’ai commencé par ouvrir le dico…chuttt
Ton héroine n’etait pas seule…. souvent..j’aurai tendance à penser que ce’st son double…( j’imagine une histoire… sourire, une histoire?)la partie lumineuse et la partie noire d’une même personne….
Tu l’écrirai aujourd’hui, il ne serait pas tout à fait pareil, normal, entre temps, tu as vécu… mais peut-être que pour toi, tu pourrais le reprendre et lui faire une deuxième fin, une deuxième vie…
et comme dit si bien Siratus, laisser une place pour demain… l’histoire n’est jamais finie… elle reste en suspend à l’imagination de toi ou de chaque lecteur…
Bisous
Chut, je ne dis rien.
(J’ai vérifié aussi… parce que ce mot m’était venu naturellement et que je voulais être sûre de ne pas l’employer à tort.)
Pour le double… je vais y penser.
Ainsi, déjà à vingt ans, j’avais en moi mes deux lutins ?
Voilà qui expliquerait bien des choses !
… Laisser une place vers demain…
Oui, sans doute !
Bisous, Mahina. Merci.
Bonsoir Quichottine, un mot que je n’emploie jamais non plus… il en est des mots comme des choses que nous n’aurons pas… oh oui que la vie est si pleine de ce que l’on aura pas, ou plus… les choses et les êtres, quant aux choses du passé sur lesquelles ont remet la main dessus, eh oui l’eau a coulé sous les ponts, ce qu’on aimait hier, aujourd’hui… allez bon mardi à toi, bises de jill
Bonsoir ma chère Quichottine,
« La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas… »
C’est curieux, je crois n’avoir jamais eu le temps d’y penser. Je n’ai pas eu de « maison de mes rêves « , mais plutôt rêvé de la façon dont nous y vivrions et cette vie à été heureuse malgré les inévitables chagrins et tracas. Mais qui n’en a pas…
Beaucoup ont des vies tellement plus chaotiques et douloureuses.
Depuis deux ans, ma vie est surtout pleine de ce que je n’ai plus, ce qui ne m’empêche pas de connaître des moments de joie et même de bonheur. Je crois que c’est une capacité que nous avons en nous et qu’il faut cultiver le plus soigneusement possible.
Bonne journée à toi et ta petite famille. Pleins de gros bisous et de douces pensées.
Moi aussi j’aime ce mot que j’utilise, non dans mes livres mais plutôt dans mes sms. J’espère ainsi remonter le niveau moyen de ce medium …
Je ne crois pas qu’il faudrait le réécrire car ton ressenti à cette époque n’est plus celui de maintenant …
Un coucou rapide : je vais arrêter les visites des blogs quelque temps.
Je suis trop fatiguée et rien ne semble avancer : toujours pas envie de manger, pas de force, nausées …
Gros bisoux, ma quichottine
Vivre avec des souvenirs, oui, mais pas des regrets, qui empêchent d’avancer. J’ai moi aussi une maison dans la tête, trouvée dans une lecture de jeunesse. Je me disais que la mienne ressemblerait à ça. Ca n’a jamais été le cas et pourtant j’étais bien. L’an dernier, sur une annonce immobilière, je l’ai trouvée, exactement, mais c’était trop tard, trop loin. Pourtant je suis heureuse de savoir qu’elle existe. Ca reste ma part de rêve, qui m’aide à courir après d’autres projets !
« La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas… »
Une petite phrase qui amène à réflechir sur ce qu’on n’a pas eu ..Mais finalement avons nous su apprécier notre vie comme il aurait fallu ..
On doit tous avoir des regrets sur le fait de n’avoir pas pu réaliser nos rêves , mais rien ne nous dit qu’on aurait mieux vécu ..
Gros bisous à toi
Il y a deux façons de combler le vide ou d’être riche: accumuler l’argent et les biens ou bien avoir peu de besoins. Comme tu le sais je vide jour après jour la maison de ma mère qui était surtout celle de ma grand-mère, une maison que je trouvais si belle,dans laquelle j’ai été si heureuse et que je convoitais ardemment tout comme je convoitais ou admirais tous les biens qu’elle possédait. L’autre jour j’ai vendu son lit capitonné qu’elle avait mis des années à acheter. Je n’ai jamais eu le droit de dormir dedans pas même la nuit de mon mariage. Je sais qu’il est parti pour faire une chambre romantique à une jeune fille rêveuse qui va mettre au-dessus un ciel de lit en tulle et cela me suffit. Il abritera un temps ses rêves à elle et puis elle comprendra un jour que les rêves ne se mangent pas en salade comme disait ma grand-mère qui pourtant lisait du Delly en cachette!! J’ai fini par accepter d’avoir à me déshériter de tout cela, fini par accepter de ne pas avoir la maison de mes rêves dans un grand verger, avec une vue imprenable sur la campagne et un beau coucher de soleil. J’ai un toit qui m’abrite et cela me suffit. Je dors avec la fenêtre ouverte sur un petit coin de ciel et je m’endors avec une vue sur la grande ourse en été sur orion en hiver et cela me suffit. A quoi bon courir après ce que l’on n’a pas, ce n’est pas cela qui comble le vide pas plus que la renommée ou la notoriété. Quand on tombe de trop haut, plus dure est la chute. L’autre jour, je suis tombée sur un texte que j’avais écrit pour participer à un concours d’écriture que j’avais gagné. Tu n’imagines pas les mails de haine que j’ai reçu après avoir gagné ce concours. Je me suis dis qu’à cette époque comme beaucoup de blogueuses débutantes, j’y croyais fort dans mon tout petit talent mais que là encore j’ai appris à faire le vide. J’écris de temps en temps pour moi seule des textes qui seront pour mes enfants et mes petits enfants s’ils veulent bien les lire mais cela me suffit. Il y a c’est vrai des vides impossibles à combler, ceux qui font un grand trou dans la poitrine, ceux dans lesquels on pourrait se noyer mais même ces vides là finissent par vous combler de quelque chose de doux et de présent qui vous font voir le ciel d’une autre façon, les autres personnes avec un nouveau regard. Fréquenter une maison de retraite au quotidien c’est frôler la mort tous les jours de près: 4 décès cette semaine, un jour ils sont là, le lendemain le vent d’autan les a emportés avec les premières feuilles mortes alors vivons ce que le présent nous apporte et ne courons pas après des rêves, ni « à s’en écarteler après l’inaccessible étoile » puisqu’elle est inaccessible, à quoi bon!
Je t’embrasse fort
Se laisser parfois bercer par le soir qui tombe et laisser un à un échapper ses rêves, à la lumière de sa vie…
Heureusement que le rêve a été inventé 🙂 je me contente pourtant de mes rêves de nuit, qui font ce qu’ils veulent, qui s’inventent eux même leur histoire, qui me font de sacrées surprises parfois, de bons cauchemars aussi parfois ! la vie est ce qu’elle est, elle ne nous laisse pas toujours le choix de ce que l’on veut en faire au départ. Il y a longtemps que je laisse mes rêves s’inventer tout seul dans mon sommeil. Il y a longtemps que je vis au jour le jour, acceptant les bonheurs comme ils viennent, acceptant les tracas, les douleurs, les souffrances qui viennent aussi car c’est cela la vie.
Après les tracas reviennent les jolis moments, les petits bonheurs … il suffit d’y être très attentifs. Il faut surtout être heureux d’être vivants.
Gros bisous ma Quichottine
Coucou ma Quichottine,
Comme Claudine j’ai aussi relevé cette phrase « La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas… » …
C’est vrai, et pourtant en vieillissant, en réalisant un introspection du vécu, je crois bien que je vivrais exactement les mêmes choses, si c’était à refaire.
Le rêve est bien dissocié de la réalité ! Ce rêve doit nous permettre de nous évader d’un vécu parfois trop lourd à supporter. Il nous procure cet effet de rebond qui nous permet de continuer notre vie, et cela jusqu’au bout du chemin.
Bises et bon mardi ma douce amie
Avec un seul mot, tu me fais réviser tout Achille Talon. C’est le journal qu’il lisait.
Excuse ma réponse un peu beaucoup décalée. Souvent je te lis, mais ne me sens pas capable de rebondir. Là aussi, la preuve!
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Ami-calmant. Yann
Ma vie n’est pas pleine de ce que je n’ai pas, je parle de matériel car je vis de peu. Certes, j’ai un rêve mais si j’ai pu économiser pour l’obtenir, je ne le ferai pas car , il sera à coup sûr moins beau que ce que j’espère et puis je me dis que si je le faisais, il ne me resterai plus rien pour vivre. alors, il restera rêve avec toutes mes jolies couleurs que je mets dedans et je peux ainsi regarder demain .
c’est passionnant et émouvant de trouver des témoignages de soi même à travers le temps, à 20 ans, étais tu déjà lucide, naïve, confiante, pleine d’espoirs…
Les rêves sont toujours pleins de ce que l’on n’a pas, puisque c’est grâce à eux que l’on vit par procuration, une autre vie, dans un autre lieu et ils sont nécessaires à notre équilibre, même si peu d’entre eux se réalisent. Mais avec le temps, on est moins déçu quand ils ne se réalisent pas et on apprend à profiter de ce qu’on a…C’est sûr qu’aujourd’hui tu ne terminerais sans doute pas ce roman aussi bien car on sait, en avançant en âge, que la vie est une succession de peines et de joies, parfois immenses ou parfois toutes petites mais c’est elles qui nous disent que nous sommes encore là, en vie, et que nous avons encore cette chance-là que d’autres n’ont pas.
Je sais que ton coeur est empli de peine et de tous les rêves brisés que tu avais imaginé, mais le temps t’apportera son lot de douceur, j’en suis certaine… Bisous ma douce Quichottine.
Je pense qu’en ce moment de grande douleur tu fais un bond dans le passé et cela est bien normal.
J’ai relu « mon commentaire » d’alors… Et aujourd’hui je pourrai dire « ma vie est vide de ce que j’ai eu »…ceci est rapport avec le commentaire d’alors. Parfois on rêve d’obtenir ce qu’on n’a pas et puis un beau jour on l’a. Et l’on est sur un nuage. Et puis un beau jour, tout s’écroule comme un château de cartes. C’est sûrement très confus pour toi. Je m’en excuse mais parfois il vaut mieux ne pas trop rêver… ( et ce que j’ai perdu c’est …
une grande amitié…)
Reprendre sa vie avec l’expérience de son vécu, elle serait alors différente, mais serait-elle meilleure…
Un roman pourrait en tracer la ligne…
Chère Quichottine
je reviens de Bretagne et quelle douleur dans la lecture des mails de trouver cette triste nouvelle. que les larmes sont amères, elles sont nos filles et nous les partageons dans la chaleur de l’amitié.
je t’embrasse bien affectueusement.
La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas.
Une phrase qui donne à réfléchir lorsque la vie a déjà fait des pas de géants.
Je trouve que c’est bonheur de rêver. Tu rêves à une maison (comme ça) alors que tu sais que tu ne la posséderas certainement jamais.
Mon numéro un m’a dit un jour : maman si j’avais de l’argent je n’aurais plus de rêves. Il n’avait pas vingt ans.
Et pourquoi se priver de rêver ? Cela ne fait de mal à personne.
J’ai beaucoup aimé lire cet article.
Je suis sûre que tu sais très bien que tu ne pourrais pas réécrire les mêmes mots, les mêmes phrases même si tu gardais ce qui fait ton rêve.
La vie a passé avec ses bonheurs et ses malheurs. Elle nous forge. Elle est belle, elle est dure.
Je t’embrasse.
Que serait la vie sans rêves, Quichottine? On y met que ce que l’on aime et c’est comme du baume sur le coeur que l’on dépose les jours de tristesse ou de cafard. Je me souviens des rêves que je faisais enfant. Ils illuminent encore mes jours quand la tristesse m’envahit. Ils étaient si pleins, si ronds, si doux. Je t’embrasse très fort. A très vite de te lire.
Il est des mots que l’on retient juste par la poésie du mot lui-même. J’en connais quelques-uns inusités et pourtant fort jolis à entendre. Quant à ce texte il fait partie de toi et chemine encore dans ton esprit. Notre vie est pleine de ce que nous n’avons pas mais nous n’en souffrons pas, il me semble…
Douce fin de journée ma Quichottine et GROS BISOUS.
bonsoir ma chère Quichottine-
vespéral je ne l’emploie jamais- chacun ses mots préférés—
réécrire ton histoire— plutôt en réécrire une autre– l’eau a coulé sous les ponts– tu as changé–
je pense moi aussi que tu es dure avec toi même ! tes écrits qui ne te parraissent pas assez bons—
à trop re corriger ce n’est plus ton âme qui parle—
parfois d’un jet le plus gros est fait — c’est spontané — plus naturel-
je t’embrasse- bonne semaine-
Ah ! l’aménagement de TA pièce, l’énorme bibliothèque, le fauteuil… pour peu que tu y ajoutes un poêle ou une cheminée… Le décor est planté et c’est bien toi… je te reconnais
Si un jour, je pouvais entrer chez toi, je reconnaîtrais sans hésiter, ton petit coin préféré, et je suis sure de trouver au détour d’une rangée de livres poussiéreux, le lutin bleu qui t’observe du coin de l’oeil…
Quand au livre, le jour où tu aura le déclic, tu le termineras… ou pas…
Je t’embrasse
Un mot que je ne connaissais pas
un mot que l’on n’utilise plus beaucoup et pourtant qui a beaucoup de saveur.
Tu étais un hérisson plus jeune, un hérisson aujourd’hui tes pics se sont adoucis, ne reste que ton bon coeur.
Bises
Lorsqu’on fait le bilan de ce qu’on aurait voulu, de ce qu’on aurait voulu faire , oui, cela remplit une bonne partie de la vie . Il faut juste ne pas s’attarder pour que cela ne remplisse pas trop la vie.
Un beau texte ,il faudrait que tu reprennes ton roman , qui a sûrement mûri avec toi .Bisous
Bonjour Quichottine. J’aime ton texte, l’idée de ce roman que tu pourrais terminer, en récrivant peut-être la fin et j’aime aussi les commentaires déposés par les blogueuses qui, comme moi, t’aiment. Bisous et bonne journée
Ah bien c’est bien le rêve, moi aussi je rêve d’avoir une grande maison avec un atelier, mais en fait c’est pour caser mon matériel, un bout de jardin pour les chats serait bien et oui un atelier aussi.
J’apprécie tout de même ce que j’ai et je suis consciente que ce n’est pas si mal.
Je voudrais éviter de trop regretter de ne pas avoir trop profité des instants présents, le temps passe si vite.
« La vie est-elle si pleine de ce qu’on n’a pas ? » Quelle nostalgie dans cette interrogation! Personnellement je n’avais pas beaucoup de rêves , alors pas vraiment de regret de ce côté-là . Ce sont plutôt ceux que j’aimais perdus au cours du temps qui me chagrinent . Et c’est vrai que la vie est pleine de ces fantômes du cœur.
vespéral, j’aime bien ce mot aussi . »C’était encore l’heure vespérale que, dans un de ses livres, il avait appelée l’heure du Titien, parce que toutes les choses y resplendissent finalement d’un or très riche, comme les figures nues de cet ouvrier prestigieux, et illuminent le ciel plutôt qu’elles n’en reçoivent la lumière. — (Gabriele D’Annunzio, Le Feu, 1900) »
Coucou Quichottine,
La vie est pleine de surprises, parfois avec de grands bonheurs, parfois juste avec un long fleuve tranquille, d’autres fois ce sont des tsunamis qui nous arrivent en pleine figure…
Alors, j’essaie juste de penser à l’impermanence dans son sens le plus vaste, mais… c’est plus simple à dire qu’à vivre.
Bisous à toi et bonne journée
J’ai eu des rêves de maisons, je me souviens de ces rêves et de ces maisons. C’est quelque chose de têtu, peut être un souvenir ou quelque film vu à la télé, je ne sais pas. Chez moi c’est plutôt le soleil levant qui se reflète dans la bibliothèque de la chambre, quand j’aère le matin. Bisous et bon après midi Quichottine.
« La vie est-elle si pleine de ce que l’on n’a pas ? »
Oui, je crois…
Trop de rêves se noient dans les chagrins de la vie,
notre regard se couvre d’un voile de regrets et de pleurs
et on ne voit plus briller les quelques étoiles qui restent.
La vie n’est pas toujours comme on l’a imaginée en étant plus jeune.
Garder les écrits comme tu les avais ressentis à cette époque, serait, à mon avis, plus authentique. Le terminer en restant dans ce rêve d’autrefois.
Bisous du jour Quichottine !