Nous, nous qui ne savons pas voler, nous qui restons accrochés à la terre, nous qui nous y embourbons, nous sommes dans de beaux draps !
C’est tout à fait normal que les coquelicots en saignent de rage, de peur, de tristesse. Je n’y avais jamais pensé. Que font les coquelicots lorsqu’ils pleurent ?
C’est comme ça que je l’ai vu.
Peut-être parce que j’étais triste, je ne sais pas.
Si l’on regarde les coquelicots, il y en a un qui est très fier, qui se dresse bien droit, et un encore en bouton, lui, il ne sait pas ce qui l’attend…
Un autre encore, il est blessé, et ce qui s’écoule de sa blessure envahit le sol. La Terre, elle, ne dit rien, elle a l’habitude de ces effluves.
Voilà, c’est ce que j’ai vu, moi…
… ça aurait pu être une danseuse, qui tient d’une main sa jupe tandis qu’elle fait signe au public de l’autre… une révérence de fin de spectacle… Mais ce n’est pas ce que j’ai vu.
Je sais que les coquelicots sont fragiles, qu’il vaut mieux ne pas les toucher et qu’il est hors de question de les cueillir… parce qu’ils meurent encore plus vite.
Mes coquelicots aujourd’hui avaient de la peine.
© Quichottine, 21 avril 2009
…
sabes que es mi flor préférida…
besos
tilk
No lo sabia… Pero me gusta mucho que lo sea.
Besos.
Merci d’être là…
Merci à toi…
Ne t’en vas pas, Anne.
J’avais envie de fleurs ce matin, alors je suis venue voir les coquelicots, j’aime leurs robes ephémères et leur couleur Vie….
Bonne journée
Tu avais bien fait de venir… tu sais, je crois que je délaisse trop ce blog.
Je viens même d’y trouver de la pub en entrant.
Que dois-je faire ici alors que je me rends compte que ce que je voudrais pouvoir y dire ne passera jamais la barrière de mes doigts ?
J’espère que tu vas bien, Mahina. Douce fin de semaine à toi.
C’est en écoutant la musique que j’écris et elle est triste mais elle est douce.
Quand je vois des coquelicots je suis réjouie, je sais que le champ de blé n’est pas pollué par les engrais chimiques et les pesticides imbéciles.
Je regarde le champ rouge, il ne saigne pas, il éclate de rire.
Mais ce que tu as vu, tu l’as bien vu.
La tristesse peut se coller sur des pétales flamboyants, on en sait la beauté et dans la beauté la fragilité.
C’est tellement fragile un coquelicot, il suffit de le couper et d’un coup il perd son éclat.
J’espère que ta tristesse s’est envolée depuis.
Je t’embrasse très fort.
Ne t’en fais pas, Polly. La tristesse est souvent passagère…
J’aime tes coquelicots éclats de rire !
Je t’embrasse très fort. Merci d’être là.
Je t’envoie un coquelicot sourire, un coquelicot qui s’est fait beau, qui a découvert et ouvert ses pétales, un à un, avec délicatesse, en douceur pour que tu aies le temps d’apprécier, d’admirer et de sourire en retour! Le rouge de mes coquelicots est un rouge « coeur », qui veut effacer les larmes…
Un coquelicot-Petit Prince… Pourquoi pas ?
J’aime beaucoup aussi ces coquelicots-sourire du cœur.
Merci.
c’est une danseuse bien sur. n’as tu jamais déshabillé un coquelicot pour savoir ce qu’il y avait dessous ? 😉
petite fille je l’ai fait plus d’une fois, et sous le petit cocon vert invariablement se dessinait une ballerine ^^
Bises
Oh… Quel bon souvenir ! Oui, nous le faisions quand nous étions enfants… Ouvrir un bouton, et laisser se déplier les pétales… mais ce n’était pas le mieux à faire, parce que je crois bien que cette naissance prématurée leur faisait du mal !
Cependant tu as raison, ces danseuses me plaisent bien !
Merci… Bises à toi aussi.
mon silence n’est pas de l’oubli Quichottine… juste des petits ennuis de santé qui m’éloignent de « l’envie de blogosphère »….alors, je passe silencieuse…, et je ne lis pas tout non plus…je me rattraperai plus tard!
Bisous
Chère Mahina… Je voudrais tant que tout aille bien partout…
Ne t’en fais pas pour moi, je pense à toi.
Ici… c’est un peu « au repos »…
Je t’embrasse très fort.
Bonsoir Quichottine, ah je ne cueille pas les coquelicots, ils sont bien mieux dans la nature, fossé ou dans les blés, ou Dieu les a voulu, emblème anglais du champ de bataille, rouge sang, aimons-le tout court… je t’embrasse, jill
Ma chère Quichottine
Les coqu’licots sont rares sur notre terre acide, mais c’est toujours à cette si triste chanson de Mouloudji que je pense. « Rouge sang » dit si justement jill bill.
Ils attirent inéluctablement l’objectif de mon appareil photo…
Les fleurs, je ne les cueille ni dans les fossés ni dans notre jardin, juste une rose de temps en temps pour la table de nuit de Michel qui les aimait tant.
Doux bisous à vous deux et douces pensées.
https://www.youtube.com/watch?v=7y-AD4a4l0g
Je ne te dirai pas trois mots en latin, juste que je t’aime bien.
https://youtu.be/0O_7Po0F3q8
Courage.
…quand je vois tous ces coquelicots dans les champs, je me dis souvent: « quelle chance de pouvoir les admirer! » tout ce rouge me met le coeur en joie.
Hélas, tu avais le coeur triste ce jour-là et je peux le comprendre…
Gros bisous du jour de Mireille du Sablon
Tu avais l’humeur triste ce jour-là effectivement. Pour moi, les coquelicots, c’est la joie ,
la chaleur de la vie , de la nature,mais comme le bonheur, ce sont des fleurs très fragiles
Je t’embrasse
Un très joli texte ma Quichottine, rempli de poésie. Au moment de son écriture tu devais éprouver une certaine nostalgie.
Bises et bon mercredi
« Juste à la place du coeur, y’avait trois gouttes de sang qui faisaient comme une fleur… » Ce jour que tu évoques, une petite fleur a fait saigner votre coeur, encore une dernière fois, mais chaque année les coquelicots refleurissent, peut-être plus rares et plus fragiles, triomphants dans leur insolente couleur de bataille, celle que je vous souhaite de remporter sur le chagrin. Affectueuses pensées.
Bonjour Quichottine
Le coquelicot porteur de toutes sortes de sentiments , moi dès leur arrivée chaque année , ils me rendent heureuse , c’est surement la plus jolie de nos fleurs d’eté ..Mais evidemment on doit la laisser dans son milieu naturel , c’est là qu’elle brille le plus ..
Ton coeur devait être bien lourd ce jour là ..et on peut comprendre ce ressenti ..
Gros bisous à toi
Ce texte m’a beaucoup ému, car il est tellement empli de tendresse et de pudeur …
le coquelicot c’est comme notre coeur, il est rouge et fragile, tout peut le faire souffrir mais vaillamment il résiste toujours.
Il symbolise nos émotions et les tiennes sont bien tristes en ce moment.
gros bisous Quichottine
juste un petit coucou en passant, ici ils sont absents depuis un moment, trop chaud, mais au printemps ils reviendront et les bons moments aussi, bisous, MIAOU !!!
J’aime à penser que les coquelicots nous offrent leur danse pour consoler les peines qui passent sur nous les jours gris…
émouvantes roses de Picardie, flamboyants sur leur pied, et si misérables dans un vase…
J’ai écrit ceci dans mon recueil « Lumin’errance » sur une page « coquelicots » (qui ne les aime pas…):
« Ces bonbons tout gorgés de lumières
Et qui au début de l’été frétillent parmi les champs de blé.
………………………
Mais au symbole
Du triste souvenir
Je préfère celui du baiser
Déposé sur la joue de l’amitié »
Je t’embrasse bien fort Quichottine.
J’ai toujours adoré regarder les coquelicots avec leur jolis robes de couleur rouge qui tranche avec le vert des prairies.
Quand il y a du vent c’est vrai que l’on a l’impression de voir une danseuse.
C’est si joli mais si fragile, une beauté hélas trop éphémère.
Bises ma Quichottine
Le rouge est la joie, la passion, le feu qui dévore et nous envahit. Je suis touchée par cette fleur, car je pense au poète qui l’a si bien chantée. Je pense bien à toi, Quichottine et t’embrasse bien affectueusement.
Ils sont de plus en plus rares les coquelicots et ça m’attriste lorsque je n’en vois pas sur les chemins
Hé bien moi, je suis comme bernie, triste de ne presque plus en voir …
Je fais une exception pour toi, ma quichottine, car j’adore tes articles, même s’ils sont tristes.
Bonne fin de journée, avec de gros bisoux.
La magie des Coquelicots, et des pavots en général. Je ne connais aucune personne qui ne les aime.
Comme Bernie, un peu triste, ils on disparu.
Bisous
Je te sens bien triste ma Quichottine, j’espère que çà ira mieux après la lecture de tous ces mots si gentils que je viens de lire.
J’adore le coquelicot, j’aime bien l’écrire « coclico » tout simplement. Ephémère effectivement … mais si éclatant de beauté, j’aime l’immortaliser en photos lorsqu’il est au plus fort, au plus beau. Oui, il s’étale sur la terre, qui a besoin de cette nourriture.
Tout cela est donc très logique. Merci la nature qui nous offre beaucoup de trésors durant l’été.
A bientôt Quichottine et gros bisous
Je viens de t’envoyer un mail, tu me diras si tu as bien reçu, il n’a pas atterri dans ma boite d’envoi.
Re gros bisous
» Comme un p’tit coquelicot mon âme … Je ne peux parler de cette fleur sans penser à la jolie chanson de Mouloudji qui a bercé ma jeunesse.
https://www.youtube.com/watch?v=7y-AD4a4l0g
Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis’nt quèqu’ chose !
Mais pour aimer les coqu’licots
Et n’aimer qu’ça… faut être idiot !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà :
Quand j’t’aurai dit, tu comprendras !
La premièr’ fois que je l’ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé.
Et sous le corsag’ blanc,
Là où battait son coeur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
C’est très curieux comm’ tes yeux brillent
En te rapp’lant la jolie fille !
Ils brill’nt si fort qu’c’est un peu trop
Pour expliquer… les coqu’licots !
T’as p’t’êtr’ raison ! seul’ment voilà
Quand je l’ai prise dans mes bras,
Elle m’a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l’été
On s’est aimé ! … on s’est aimé !
Et j’ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur,
Qu’à la plac’ du baiser
Y avait comm’ une fleur :
Comme un p’tit coqu’licot, mon âme !
Comme un p’tit coqu’licot.
Ça n’est rien d’autr’ qu’un’aventure
Ta p’tit’ histoire, et je te jure
Qu’ell’ ne mérit’ pas un sanglot
Ni cett’ passion… des coqu’licots !
Attends la fin ! tu comprendras :
Un autr’ l’aimait qu’ell’ n’aimait pas !
Et le lend’main, quand j’lai revue,
Elle dormait, à moitié nue,
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu du champ de blé.
Mais, sur le corsag’ blanc,
Juste à la plac’ du coeur,
Y avait trois goutt’s de sang
Qui faisaient comm’ un’ fleur :
Comm’ un p’tit coqu’licot, mon âme !
Un tout p’tit coqu’licot.
Paroliers : Raymond Asso / Claude Valery
bisous
Tu étais bien triste en tous cas ce jour-là…J’adore les coquelicots pour moi ils symbolisent le printemps et en particulier le mois de mai, si gai car en Provence c’est le mois des fleurs et il y en a partout avant qu’elles soient brûlées par le soleil trop fort de l’été.
Mais c’est vrai que c’est une explosion éphémère et à part pour en faire de petites poupées comme je le faisais quand j’étais enfant, je ne les cueille jamais. A quoi bon ! j’ai la chance d’en voir partout dès que je sors de la maison. Ils m’accompagnent jusqu’au village au bord du chemin. Gros bisous ma douce Quichottine
Salut
C’est beau un champ de coquelicots,
Le soleil est enfin arrivé,
Bonne journée
ce que j’admire c’est leur faiblesse, leur légèreté, leur tendresse ; ils sont si fragiles et si libres.
Bises douces
Retour au printemps et beau message sur la vie de cette si fragile fleur
Les fleurs de coquelicots sont tellement belles délicates ,elles embellissent joliment nos près et jardins . Il serait criminel de les cueillir!
Les coquelicots sont si fragiles et c’est vrai qu’ils ressemblent à la robe légère de petits rats, sauf la couleur (mais on peut aussi de temps en temps faire porter aux petits rats un tutu rouge ?).
Bonjour Quichottine. Les coquelicots me font toujours penser à Mouloudji, et sa belle chanson. Ce sont des fleurs symboles de liberté pour moi. Bisous
Un jour comme toi, j’ai vu des sanglots sur les pétales chiffonnés des coquelicots
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http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/2012/07/poeme-quand-les-coquelicots-pleurent.html
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Les coquelicots ont pleuré
Mais personne ne les a écoutés
Ils ont chiffonné leur corolle
Dans l’eau de leurs larmes,
Dans des cailloux de sanglots
Qui se sont perdus doucement
Dans les vallées des dunes blêmes
Où s’évanouissent les ombres du temps !
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J’adore prendre en photos les coquelicots. Mais, c’est vrai qu’on en voit moins maintenant qu’autrefois; Il faut aller près de friches pour en voir encore.
On peut imaginer toutes sortes d’histoires en les regardant surtout qu’ils sont souvent à différents stades de leur maturité.
Quand ils sont couverts de rosée, ils sont plein de fraîcheur mais ne me font pas penser à des pleurs. Cela dépend de l’état d’esprit où l’on est.
tes propos sont plein d’émotion.
Bises du jour Quichottine !
Une bien jolie fleur, à la fois éclatante et si délicate… Très joli texte, bien que rempli de tristesse.
Je lis seulement cet article et je t’embrasse.
Bie sûr que les coquelicots c’est l’été, la bonne santé d’un champ, mais c’est aussi la mort dans la chanson et comme emblème (je crois).
Que cette fin de dimanche te soit douce et, c’est sûr, très occupée par le Voyage qui maintenent a peut-être changé de nom.
Bisous