Il était une fois… Mémé

Je me suis toujours demandé pourquoi on l’appelait Mémé…

Même s’il n’aurait pas aimé qu’on le poussât dans les orties, il ne ressemblait en rien à l’image que ce nom m’inspirait.

Ce n’était pas une dame un peu âgée, toujours vêtue de la même façon : une robe noire cachée sous un immense tablier à petites fleurs dont la grande poche ventrale regorgerait de trésors…

Non, pas du tout.

Mais c’est une dame aux cheveux blancs, coiffée d’un éternel chignon bien serré sur la nuque, qui l’appelait ainsi.

– Mémé, disait-elle, Mémé, enfin, où es-tu ?

Plus jeune, elle l’aurait sans doute vouvoyé, comme elle le faisait pour tous ceux à qui elle s’adressait, du ton de ceux qui sont habitués à ne jamais être contrariés.

– Mémé, Mémé !

Elle se mettait sur le pas de la porte-fenêtre de son “petit salon” et lançait ses appels, sans savoir s’il était proche ou non.

Lui… il n’obéissait jamais tout de suite.

Le plus souvent, on le voyait plus tard sortir de la petite maison un peu délabrée qui avait abrité des générations de jardiniers avant lui… Il venait jusqu’à la terrasse, d’un pas tranquille, sans monter nulle trace de repentir.

Tante Marguerite…

Vous ne savez peut-être plus qui était Tante Marguerite ? Ce n’était pas ma tante à moi, mais elle m’avait m’avait accordé l’immense honneur de pouvoir l’appeler ainsi.

Ça peut… avait-elle dit en me toisant de son regard encore bien vif la première fois que je lui fus présentée. Oui, ça pouvait. Toute petite, si mince qu’un coup de vent aurait pu l’emporter, mais avec un port de reine… qu’elle était sans doute pour tous ceux du “pays”.

“Mademoiselle Marguerite”…

Elle habitait une grande maison qu’ils appelaient “le château”, une ancienne maison carrée, que les siècles n’avaient pas su détruire et où elle avait vécu depuis toujours, cachant à tous sa presque misère.

Moi… je n’étais rien, du moins pas grand chose. L’orpheline adoptée par son parrain, qui était aussi le neveu de Marguerite.

Je n’étais rien… et pourtant, Mémé s’était assis près de moi, un jour, dans le potager déserté. Il n’avait rien dit, rien, mais sa présence, sa seule présence silencieuse m’avait réconfortée.

Je ne devais pas pleurer, je me l’étais promis, il ne le fallait pas. J’avais désormais de nouveaux parents, des êtres tout à fait charmants qui m’avaient recueillie et pour lesquels j’essayais  – sans vraiment y parvenir – d’être l’enfant rêvé qu’ils n’avaient jamais eu.

On ne peut pas endosser le rôle de l’enfant idéal quand on ne l’a jamais été. J’étais l’enfant chérie d’une autre mère… une enfant qui faisait subir à son entourage d’épouvantables colères, souvent pour rien, parce que les mots manquaient ou restaient silencieux.

J’avais porté le deuil d’un autre enfant avant même de savoir qu’il existait et vivrait à jamais dans le cœur de Maman.

Là, il ne restait plus rien de mon ancienne vie… Juste quelques poèmes dans un petit cahier protégé par une couverture noire, comme la robe que j’aurais aimé porter.

Mais non… on m’avait acheté pour ma première sortie une jolie robe à carreaux à dominante vert prairie, de ce vert incroyable de la fin des années 60… et, pour seule concession à mon chagrin récent, il y avait un nœud de satin noir sous le col Claudine, blanc.

Je n’aime plus le vert… et pourtant, c’est ce beau regard vert que Mémé posa sur moi le premier jour.

Je n’ai pas de photo… Il n’était pas de ceux dont on aurait fait le portrait à l’époque où tout cela coûtait si cher.

Mais si vous saviez combien il me manque, lui qui m’avait adoptée aussi, qui m’attendait invariablement chaque fois que je rentrais là-bas, pour les petites ou grandes vacances qui rythmaient ma vie de pensionnaire…

Il m’attendait et il rendait un peu jalouse celle qui s’occupait de lui… Moi, après tout, je n’étais là que quelques jours, pourquoi me suivait-il ainsi, oubliant de répondre aux appels, même à l’heure de la soupe ?

Mémé était un peu sauvage, c’est ce qu’on m’avait dit.

Sauvage, lui ?

Peut-être un peu, comme l’enfant que j’étais encore à quinze ans.

Un jour, lors d’un retour dont je me souviendrai toujours, je l’ai vainement cherché. Il avait disparu en mon absence. Sans doute l’avait-on enterré, quelque part, dans le jardin qu’il aimait tant.

Mémé, l’unique chat à la robe persane dont j’entends encore le doux ronron.

117 commentaires à propos de “Il était une fois… Mémé”

  1. Le destin n’est pas du même moule pour tous les enfants, adoptés parfois, faut vivre avec de nouveaux parents et faire son deuil des vrais… Cela se passe bien ou pas… en tous cas cela marque à jamais, merci à toi… bises

    • J’étais déjà grande, et compte-tenu de mon état d’adolescente rebelle, en l’analysant aujourd’hui, ça s’est plutôt bien passé. 🙂
      Merci pour tes mots, jill.
      Bises et douce journée.

  2. Un animal peut panser bien des plaies et écouter bien des secrets…par sa présence silencieuse, souvent il comprend le chagrin mieux que les hommes. Ton récit comme toujours me touche beaucoup. Il relate un temps où les mots n’exprimaient que les choses utiles et où un enfant qui avait le gîte et le couvert n’avait pas à se plaindre…même si son coeur était empli de chagrin.
    Merci Quichottine. Bises et Belle journée à toi, toute douce…

    • Les enfants d’aujourd’hui sont-ils plus heureux ? Je ne sais pas.
      Merci à toi pour tout, Manou.
      Bises et douce journée. Il fait beau. 🙂

  3. Le suspens est tenu jusqu’au bout ! 😉
    Ton histoire me plait beaucoup car moi, j’avais une mémé Marguerite que j’appelais mémé gueillit’ .
    Mémé, drôle de nom, pour un chat … mais vous vous compreniez …
    Bon mardi, en espérant …
    Bisoux doux, ma quichottine
    .

    • Merci pour ce partage, ma chère Dom.
      Un joli surnom pour ta mémé. J’aime.
      Passe une bonne journée, il continue à faire beau, j’espère que ça va durer. 🙂
      Bisous doux à toi aussi.

  4. C’est amusant en te lisant au début que Mémé était un chat et après j’ai oublié, j’ai vraiment cru que c’étati une personne, peut être le neveu de Tante Marguerite et c’était bien un chat. Une histoire émouvante que j’ai pris du plaisir à lire. Bises

    • Merci, Martine. Je suis contente que ça t’ait plu.
      Bises et douce journée.

  5. Jusqu’au bout du texte je ne savais pas qui était Mémé …. Pour un peu j’aurais donné ma langue au chat.

    • Sourire… merci pour tes mots, Liza.
      Passe une douce journée.

  6. Oui, comme c’est bien, suspense, et enfin, celui pour qui on se pose des questions, en fin de récit il apparait en pleine lumière. Mémé qui a su cristalliser autour de lui autant de bons sentiments.
    Tu as crée là, un bien bel hommage à Mémé qui a peut être existé.
    Bises estivales.

    • Il a existé, bien sûr. 🙂
      Merci, Yann. Je suis contente que ça t’ait plu.
      Bises et douce journée.

  7. Bel hommage à mémé Quichottine… J’ai eu dans mon histoire personnelle un kiki… chien noir qui ne m’appartenait pas mais qui se postait devant la maison de mes vacances quinze jours avant mon arrivée me racontait-on pour attendre ma venue. Après on ne se quittait plus.
    bisous

    • Les animaux savent bien avant nous ce qui arrive…
      Merci pour ce partage de tes souvenirs.
      Bisous et douce journée.

  8. Les souvenirs sont une part de nous, il nous faut les garder au coeur. Un texte d’une douceur qui te ressemble…

    • Merci, Mahina.
      Ce sont toujours des moments qui comptent.
      Passe une douce journée.

  9. Coucou
    Tu sais maintenir l’illusion jusqu’au bout ..bravo pour ce merveilleux talent d’ecriture que tu as …
    Merci à toi
    Gros bisous

    • Merci à toi aussi pour ta lecture et tes mots.
      Gros bisous et douce journée Claudine.

  10. J’aime ton histoire, si bien racontée Quichottine !
    un chat qui s’appelle Mémé, une vieille dame qu’on peut appeler Tante, une maman qui n’est pas la « vraie », enfant qui remplace le mot fille…Tout ça? des mots qui parlent de famille
    Mémé, présence douce discrète et fidèle qui a senti qu’à quinze ans la petite était grande et que lui le chat pouvait disparaître…

    • Il a senti beaucoup de choses, je crois.
      Mais il manque encore souvent à l’adulte que je suis devenue. 🙂
      Merci pour tes mots, Jamadrou.

  11. Très touchant ton récit !
    Merci de partager tes souvenirs avec nous.
    Jusqu’au bout, j’ai cru que Mémé était le jardinier

    • C’était le seul habitant de la maison de l’ancien jardinier… 🙂
      Merci pour tout, Gazou.

  12. Comme j’aime cette histoire tendre.. d’amitiés familiales recomposées.. Tu as su conserver le secret jusqu’à la fin..C’est très beau.. Merci Quichottine !
    Bonne semaine

    • Merci à toi, M’mamzelle Jeanne. je suis contente que ça t’ait plu.
      Passe une douce semaine toi aussi. 🙂

  13. Des souvenirs indélébiles, l’enfance a ses coins de paradis pour consoler ses chagrins trop lourds à porter seule.

    • Heureusement… sinon, certaines vies ne seraient jamais vécues. 🙂

  14. J’ai vite compris qu’il s’agissait d’un animal mais je ne m’attendais pas à un chat, plutôt une, ou alors une chienne un peu ronde comme le sont les animaux familiers trop gâtés. Quant aux liens du coeur, ils sont tout aussi importants et peut-être plus parfois que les liens du sang. bises et belle journée Quichottine

    • Mémé avait été un chat sauvage avant d’être recueilli… mais Tante Marguerite estimait qu’un chat doit chasser les souris, donc, il devait continuer à se nourrir par ses propres moyens. Il n’a jamais été un gros chat, même lorsque mes parents adoptifs ont décidé de lui donner à manger chaque jour.
      Merci pour tes mots, Jeanne.
      Bises et douce journée.

  15. Bonjour Quichottine,
    Voulais-tu me faire couler des larmes aux yeux aujourd’hui?… J’ai le même souvenir avec une chienne que j’adorais et que je porte en moi. Le même éclat dans son regard… Tu m’as fait un immense plaisir et tes mots m’ont touchée. je t’embrasse et te souhaite une très belle journée

    • Je ne voulais pas te faire pleurer, non, mais ton souvenir m’émeut aussi.
      Merci, Nell.
      Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  16. La surprise a été grande quand j’ai découvert que Mémé était un chat 🙂 Tu racontes bien ma Quichottine… L’émotion est présente dans chacune de tes phrases…
    Douce journée et GROS BISOUS.

    • Merci, Marité. Je suis heureuse que ça t’ait plu.
      Gros bisous et douce journée à toi aussi.

  17. Mémé, un chat???… En vérité comme il était loin de se douter des subtilité du langage humain,
    je suis sûre que cela ne l’a jamais choqué qu’on l’appela un jour comme ça du doux nom que l’on donne à une charmante grand mère!!
    Ronronnait-il comme un mâle quand on le caressait: Certainement…!!!

    • J’en suis sûre aussi… Il ronronnait, oui, et c’était agréable aussi pour ceux qui le caressaient. 🙂
      Merci, TooTsie.
      Passe une douce journée.

  18. Ma douce Quichottine, tout du long de ton récit j’essayais de m’imaginer le jardinier Mémé avec son chapeau de paille et son rateau et ô surprise, c’est un minet.. quelle belle histoire. La Tante Marguerite m’a fait penser à « Madame Marguerite »..
    Je te souhaite une bonne semaine en t’envoyant mille bisous et mes plus affectueuses pensées.
    chatou

    • Sourire… je suis heureuse que tu sois aussi entrée dans mon jeu. 🙂
      Merci pour tout, ma Chatou. Mille bisous et douce journée.

  19. C’est très émouvant cet amour entre les 2 « sauvages » que vous étiez . Les animaux ont un 6ème sens pour sentir à qui donner leur tendresse . On n’oublie jamais un lien aussi fort . La petite âme de mémé t’accompagne pour toujours.

    • Je le crois… Merci, Zoé.
      Je t’embrasse fort.

  20. Un animal humanisé, un confident, un être vivant sur qui reporter sa détresse, ses chagrins , avoir sa douceur sans les paroles, un réconfort, accompagner la solitude d’une enfant « déracinée ». Bises, Dona, toute ma tendresse. VITA

    • Il y a des rencontres qui comptent sans doute plus que d’autres, Mémé fut l’une d’entre elles.
      Merci pour tout, Vita.
      Bises et douce journée.

  21. Ton récit m’a beaucoup émue, nos enfances ne sont pas toujours un long fleuve tranquille
    Ma mamie à moi s’appelait aussi Marguerite, chaque jour je pense à elle qui m’a aussi adoptée d’une certaine façon et qui m’a sauvée
    Je comprends cet attachement secret à ce chat moi qui les attire sans trop savoir pourquoi, chats errants, chats perdus remis à leur propriétaire, (j’ai encore rendez-vous cet après-midi avec la propriétaire éventuelle d’un chat roux qui a élu domicile dans le jardin de ma mère et que je nourris tous les jours)

  22. Je suis très émue, je pense que tu t’en doutes.
    Ça ressemble tellement à mon histoire et à beaucoup d’histoires d’enfance de l’époque.
    Tu nous tiens tout au long en haleine pour enfin faire la connaissance de « mémé » lorsqu’il a disparu.
    Mon « mémé » s’appelait « Cissou »
    Je t’embrasse très fort
    Maryse

    • Je ne pensais pas raviver tant de souvenirs chez mes visiteurs… mais je suis heureuse de l’avoir fait.
      Même si nous ne nous connaissons qu’à travers nos mots sur nos pages, ces souvenirs communs tissent des liens.
      Merci pour les tiens.
      je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  23. j’aime bien ce récit, quel drôle de nom pour un chat, mais parfois faut pas chercher pourquoi !
    j’ai pourtant cru que c’était le jardinier !!!
    MIAOU !!!!

    • Sourire… Je savais bien que tu aimerais aussi. 🙂
      Merci, Mistigris. Passe une douce journée.

  24. Bonjour Quichottine. J’ai pensé au début qu’il s’agissait d’un animal domestique, puis d’un vieux monsieur ronchon. Merci pour le partage de ce joli souvenir. Bisous

    • Merci à toi pour ta lecture et tes mots.
      Bisous et douce journée.

  25. Je comprends,
    Moi aussi, je suis allé à l’internat… On m’a privé de mon chat (parce que j’avais mal travaillé)… Il s’est fait écraser pour venir me rejoindre (200km). Je n’ai jamais pardonné.
    Bise amitié Quichottine…

    • C’est un souvenir terrible… Je comprends tout à fait.
      Merci de l’avoir partagé ici.
      Bises amicales, Margimond.

  26. Je croyais que Mémé était le mari de la vieille dame, mais je suis sûre que, d’âtre adoptée par Mémé, apparemment ce beau chat à la robe persane, a du te réjouir le temps des vacances.
    Bises et belle après midi

    • J’y pensais bien souvent au lycée. Il ne m’a jamais quittée.
      Bises et douce journée Livia.

  27. Joli texte. J’ai vitr compris que mémé était un chat, mais cela n’enlève rien à a joliesse de ton texte.
    Je suis grand-mère et l’on m’appelle mémé (à ma demande)

    • Merci pour ce compliment.
      Je suis grand-mère aussi… mais mes petits-enfants m’appellent Mamie. Je n’ai rien demandé. 🙂
      Passe une douce journée.

  28. Je me répète sans cesse: je ne me lasserai jamais de te lire ! C’est magnifiquement écrit, probablement aussi parce que tu écris toujours avec le coeur ; ça se ressent bien au-delà des mots.
    Si tu as pensé, un jour, n’être rien, j’espère que, depuis de nombreuses années, tu as changé de regard sur la très belle personne que tu es 🙂

    • Je crois que comme tous j’ai des hauts et des bas… Mais j’essaie de penser que Tante Marguerite avait raison lorsqu’elle a dit « ça peut » en me regardant.
      Merci pour tout, Emmanuelle. J’espère que tu vas bien.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse fort.

    • Merci, Laure.
      Bisous et douce journée à vous deux.

  29. salut
    je ne m’attendais pas à ce que ça soit un chat même persan.
    Un belle intrigue tenue jusqu’au bout.
    Bonne journée

    • Merci pour le compliment, Tiot.
      Passe une bonne journée toi aussi. 🙂

  30. J’ai beaucoup aimé te lire… Je suis émue… Mémé un chat, un chat fidèle et plein de tendresse.
    Merci ma Quichottine. Je t’embrasse très fort.

    • Merci ma Liliane. Je suis heureuse que ça t’ait plu.
      Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.

  31. Coucou Quichottine,
    Merci pour ce moment partagé au fil de tes mots. J’apprécie sincèrement de te lire.
    L’adoption, quelque chose de pas facile du tout. C’est un sujet que je connais fort bien, et les ressentis sont parfois très violents. J’ai l’exemple de deux enfants de même origine adoptés par un même couple et les deux n’ont pas du tout le même fonctionnement si je puis parler ainsi, face à leur adoption.
    beaucoup de tendresse dans tes mots.
    Bisous et belle fin de journée

    • Mes parents adoptifs m’ont sauvée… je leur en saurai gré toute ma vie, même si certains souvenirs ne sont pas toujours roses.
      Merci pour tes mots, Pascale, pour ce partage.
      Bisous et douce journée à toi.

  32. BONJOUR Quichottine me voilà sur ton blog .jE voudrai savoir si tu écrits, ces lives, ou certains;
    oN peut les acheter, ou cela se lit sur l ordi.CAR VUS LES COMMENTAIRES( le bouton était resté allumé) ça me donne l’ envie de lire. Si tu as la gentillesse de m’ expliquer, je serai très contente.
    Merci d’ avance, j ‘ ai la cervelle un peu dure à la comprenette
    eN espérant que tu ailles bien, gros bisous et bonne nuit . A Bientôt

    • J’ai écrit plusieurs livres… on peut les acheter bien sûr.
      Certains ne sont disponibles que sur l’imprimeur en ligne, ou, par courrier chez moi. D’autres le sont aussi en les commandant chez le libraire… il faudra que je fasse un article bientôt à ce sujet.
      Merci pour ton intérêt, Pitchoune. Passe une douce journée.
      (Je t’envoie un courriel)

  33. tout le long du texte je me demandais pourquoi mémé pour ce qui semblait masculin……..j’ai compris. Joli hommage a ce minou. Bisousssssss

    • Merci, c’est tout gentil.
      Passe une douce journée Renée. Bisous.

  34. Un récit très émouvant . J’imagine le compagnon précieux que ce chat était pour une petite orpheline en deuil , qui devait commencer une autre vie qu’elle n’avait pas choisie !
    Les animaux jouent souvent le rôle de consolateurs et d’ami fidèles.
    Je tembrasse

    • Je l’ai vécu… donc je souhaite à tous ceux qui ont du chagrin d’avoir de tels compagnons.
      Merci pour tes mots, Fanfan. Je t’embrasse. Passe une douce journée.

  35. Il était là aussi aux moments « compliqués  » de l’absence, il s’appelait Bijou, magnifique chat gris qui m’attendait chaque jour à l’heure du goûter; plus précieux qu’un doudou, il était là, tout chaud et ronronnant, ses beaux yeux lumineux en quête de caresses et de tendresse offerte.
    Merci pour ce moment d’un souvenir heureux.
    Bises Quichottine

    • Merci à toi aussi pour ce partage de souvenirs.
      Bises et douce journée Balaline.

  36. Récit bien émouvant et jusqu’au bout je me demandais qui était mémé.. On dit souvent que c’est animal qui choisit son maitre…. Bonne et douce soirée Quichottine bises.

    • Je le crois… surtout en ce qui concerne les chats. 🙂
      Merci, Mireille, pour tout.
      Bises et douce journée à toi aussi.

  37. Bon moment de lecture … 😉
    Bon mercredi, super belle journée, pour moi …
    Bisoux doux, ma quichottine

    dom, très fière …

    • Merci, ma chère Dom.
      Je suis heureuse que tu puisses te réjouir avec ces bons résultats. 🙂
      Tu as bien raison d’être fière. 🙂
      Bisous et douce journée.

  38. C’es une très jolie histoire que tu nous contes Quichottine, ce Mémé, comme ma Bulle Bulotte ou Chouchen qui vieillit à vue d’oeil, ils emplissent notre quotidien, lorsqu’ils partent c’est un grand vide…
    Bises du jour

    • Un énorme vide… profitons donc de chaque moment de bonheur qu’ils nous apportent.
      Merci, Marine. Passe une douce journée.

  39. Ah je me retrouve un peu dans ton article bien que j’aie pas été adoptée, mais seulement « confiée » à deux charmantes vieilles demoiselles qui n’avaient pas été mariées et qui donc n’avaient pas d’enfant, elles avaient fait la demande à l’assistance publique pour pouvoir accueillir une petit fille blonde, elles ont attendus plusieurs années mais un jour, Dieu leur envoya une gamine de 1 ans blonde comme les épis de blés et dont les parents avaient préférés l’abandonné à sa naissance, trop jeunes eux aussi pour êtres de bons parents. J’ai donc passé 10 superbes années avec ces deux demoiselles qui m’ont donné tout l’amour dont j’avais besoin et à l’aube de mes 10 ans, après une plainte d’une commère du village, le juge des enfants m’a retirée de chez elles et là a donc commencé mon calvaire…mais je garde en moi ces 10 belles années de mon enfance avec pleins de souvenirs dans ma tête. Bisous et douce journée

    • Hélas, il y a souvent de mauvaises langues qui détruisent des vies…
      Je suis heureuse que tu aies pu garder ces bons souvenirs.
      Merci à toi pour ce partage, Cigalette. Je t’embrasse fort. Passe une douce journée.

  40. Ta nostalgie est perceptible dès la première ligne et ta tendresse pour ce chat de ton enfance lui redonne vie. On a envie de caresser ce beau souvenir…

  41. Une lecture si agréable , merci Quichottine. je retrouve des accents familiaux dans ces mots, comme si les malheurs et les émotions étaient universels ? Un « Mémé » il y en avait un proche de ma maison de l’enfance, pas un chat non mais un « vieux garçon » un peu sauvage aussi, je n’ai jamais su pourquoi la quartier le nommait « Mémé ». A lire les commentaire c’est si ton histoire était une clé qui ouvre le grand album des souvenirs de chacun. Cordiales pensées pour une journée estivale

    • Merci, Pierre.
      Je crois que certaines émotions le sont… et c’est bien, car, sinon, comment pourrions nous les partager ?
      Merci pour ton propre souvenir.
      Passe une douce journée. Amitiés.

  42. Tu sais raconter à merveille !
    Belle & attendrissante histoire… on perçoit la nostalgie dans ton récit…
    Bonne journée Quichottine

    • Merci, Chris.
      Passe une douce journée toi aussi. 🙂

  43. Ton texte est magique,
    on s’envole sur tes mots
    pour connaître ce personnage étrange « Mémé »
    Intrigue, douceur, tendresse
    souvenirs d’enfance
    tous ces ingrédients font de ton texte un vrai petit bijou de conte!

    • Merci, Marie.
      Je suis heureuse que ça t’ait plu et que tu aies pu t’envoler.
      Passe une douce journée. Je t’embrasse fort.

  44. Une très belle pensée pour Mémé. Je suis certaine que tu penses souvent à lui. Il t’a donné, lui aussi, de l’amour et tu le lui as rendu. Quand on a la douleur, le gros chagrin, un animal le sent et partage tellement.
    Malgré que tu dises avoir été bien accueillie par tes parents adoptifs, il y a toujours ce manque et je comprends tellement bien ça.
    Et, en plus, tu fais les cartons !
    Bisous avec du soleil Quichottine.

    • Pas si simple, finalement, mais les souvenirs restent.
      Les cartons ne font que les remuer davantage…
      Merci pour tout, Pimprenelle. Bisous et douce journée.

    • Merci, Christian. Je suis contente que ça te plaise. 🙂

  45. Bien, je me suis fait surprendre par la fin. Très bien mené ce petit récit qui mous mène mène mène, qui nous mène tous en rond… Belle soirée Quichottine et douce nuit remplie de songes avec ou sans Mémé.

    • Tous en rond, je ne sais pas, mais il est vrai que j’ai dû ouvrir une ronde de souvenirs à laquelle je ne m’attendais pas. 🙂
      Merci pour tout, Mimi.
      Passe une douce journée.

  46. Ah bien ça alors! J’ai cru que je n’arriverai jamais au bout de l »histoire! Ma petite chatte Barbouille avait décidé de lire ton histoire en même temps que moi….. difficile !à croire qu’elle savait que Mémé était un chat! et là encore elle met sa patte sur ma main comme pour contrôler ce que je vais écrire!
    Douce nuit et merci pour ce beau récit!
    Bises
    Dany

    • Sourire… j’imagine bien. Les chats adorent les écrans. 🙂
      Passe une douce journée Dany. Bises à toi aussi.

    • Le temps n’est jamais le même pour tous, mais tu as raison, il fait beau encore pour moi aujourd’hui.
      Passe une douce journée Tiot.

  47. Bonjour Quichottine. Très joli texte. Moi qui adore les chats, je suis conquise !
    Merci pour cet instant.

    • Merci, Marjolaine. Je suis contente qu’il te plaise. 🙂
      Passe une douce journée.

  48. Je ne m’attendais pas à ce que Mémé soit un chat et pourtant , les animaux savent vers qui aller et consoler.
    Tu es une conteuse merveilleuse, tu sais captiver le lecteur et l’entraîner avec toi dans tes mots et tes sentiments.
    Un texte touchant que j’ai beaucoup aimé.
    Douce soirée, bises Quichottine

    • Je suis heureuse qu’il t’ait plu… Merci, erato.
      Bises et douce journée à toi.

  49. quelle belle histoire, et si bien contée, merci Quichottine pour ce plaisir de lecture

    • Merci, Emma.
      Je suis heureuse qu’elle t’ait plu.

  50. merci pour ces confidences distillées avec pudeur-
    orpheline ce doit être si difficile- on ne peut pleinement comprendre si on ne l’a pas vécu-
    la chute est exceptionnelle – il s’agissait d’un chat ! Les animaux sont de très bons récepteurs et donneurs !! ils ne trahissent pas-
    bon week-end- je t’embrasse-

    • Merci à toi pour cette lecture et ce compliment.
      Bises et belle journée, Lady Marianne.

  51. Un souvenir narré si bien qu’il émane de chaque mot de l’émotion
    Bon dimanche Quichottine

    • Merci, Kri.
      Passe une douce journée toi aussi. 🙂

  52. L’enfance est en nous avec tous ses cailloux mais aussi ses douceurs. Ton texte est tellement vrai, si émouvant.
    Il me touche énormément parce que tu as su donner à ta douleur les traits rudes et apaisants de ta Marguerite.
    Qu’elles sont belles ces femmes qui nous ont entourés et aidés à grandir.
    Et ce chat qui te suivait savait pertinemment que tu avais besoin de sa douce consolation.

    Je t’embrasse tendrement.

    • Merci d’être là, Polly.
      Tes mots me touchent aussi, énormément.
      Je t’embrasse tendrement. Passe une douce journée.

  53. La mère de ma mère s’appelait Marguerite. On l’appelait Mémé. Mais un chat qui s’appelle Mémé, je ne l’ai jamais vu. Elle est trop émouvante ton histoire. J ‘ai eu beaucoup de chats dans mon enfance. Ma mère les recueillait et ils faisaient des bébés. On n’en gardait qu’un de temps en temps car, bien sûr, certains chats disparaissaient pour toujours, sans dire au revoir, écrasés, empoisonnés ou autre…. Mes chats les plus fidèles étaient des chattes : Mimine et Moussette. Sinon Moumousse n’a pas vécu longtemps et Youki est parti jeune, sans revenir. Bises à toi.

    • Merci pour les souvenirs partagés, Élisabeth.
      Je suis contente que mon récit t’ait plu.
      Passe une douce journée. Bises à toi aussi.

  54. Le titre m’a tout de suite interpellé ! Encore un superbe texte… Je ne m’attendais pas la chute en tout cas ! On ressent beaucoup d’émotions différentes en te lisant : de la peine, de la joie… J’aime beaucoup !