Nous sommes samedi… un jour où les images fleurissent dans la communauté de Melly et de Jean-Marie.
Le jour où ceux qui le désirent peuvent présenter un tableau, ou un peintre, ou les deux.
J’en ai déjà montré beaucoup dans ma bibliothèque obéienne. Le samedi ou d’autres jours, au gré de mes rencontres au Musée.
C’est à Orsay que vous irez si vous voulez admirer – en vrai – celui d’aujourd’hui. Le tableau y est exposé et contraste avec ce que la plupart d’entre nous connaissons de l’œuvre d’Edgar Degas.
Si vous m’aviez interrogée sur ce peintre il y a quelques années, j’aurais évoqué ses danseuses… peut-être aussi les repasseuses qui avaient laissé en moi un peu plus que quelques plis…
Mais ce n’est pas avec elles que j’avais rendez-vous aujourd’hui.
Alors que je cherchais sur le Web ces étranges repasseuses dont je vous raconterai un jour l’histoire, c’est sur Madame Jeantaud que je suis tombée. Elle s’observait dans un miroir immense et j’ai pris sa place, tout naturellement, alors que je ne sais rien d’elle ni de sa vie.
…
« On m’a introduite ici, on m’a dit d’attendre, que le Maître n’allait pas tarder… mais il tarde, il me fait attendre bien plus qu’il ne m’était possible.
Ce fauteuil est inconfortable… ma tournure me gêne !
Pourtant, je ne dois pas montrer mon impatience, ni cette colère qui monte et mettra bientôt le feu à mes joues.
Arrivera-t-il enfin ?
Ce miroir est bien indiscret ! Il ne faudrait pas que je le regarde. J’ai l’impression d’être de plus en plus laide alors qu’il faut qu’il me trouve jolie !
Pourquoi m’avoir envoyée ici ?
Le Maître, m’a-t-on dit, est un artiste de talent. Il saura peindre le portrait que l’on accrochera ensuite en bonne place…
Mais quelle est cette « bonne » place ?
Dans le bureau de mon mari ? Dans la salle à manger ? Environnée des ancêtres dont nul ne sait plus le prénom ?
Dans quelques années, mes descendants me montreront du doigt en disant « Madame… euh… vous savez ? La femme de notre trisaïeul, celui qui a fait fortune en vendant de la soie et que le roi a anobli parce qu’il lui faisait crédit pendant l’exil… »
Je ne suis rien, personne, je ne vis que par lui… On me salue dans les salons, mais… »
(Elle se redresse un peu. Surtout ne jamais se laisser aller. Elle n’a pas le droit de montrer sa fatigue.)
« Madame… »
(Elle est mariée depuis peu. Elle avait tant rêvé à ce mariage ! Elle n’avait pas eu le choix de l’époux, mais elle savait bien qu’elle avait de la chance, il était gentil, prévenant…
… mais il ne l’aimait pas vraiment. Il préférait les cousettes ou même les marchandes de quatre saisons…)
« Que lui donnaient-elles de plus ?
Se sentait-il plus jeune, plus fort, plus désirable en leur présence ? «
(Elle l’imagine batifolant au bras de… elle n’arrive même plus à les nommer ! Ce sont des moins que rien, des sans éducation, des sans principes, sans tabous…!
L’image lui fait mal, elle se redresse encore pour ne pas défaillir.)
« Pourquoi ai-je accepté que ma femme de chambre serre si fort mon corset ? Pour paraître plus belle, plus frêle ?… plus désirable aussi ?
À quoi ressemblera ce peintre dont ont dit tant de bien ? »
(La femme du miroir ne lui ressemble plus. Elle fronce les sourcils, semble la tancer du regard.)
« Serait-ce pêcher aussi que de vouloir être aimée à mon tour, désirée, choyée, attendue ? »
(Elle n’aura pas la réponse. L’homme est entré et lui fait signe.)
Le peintre a perçu en un instant le contraste entre la douceur du profil et la dureté du regard de la femme dans le miroir. Doit-il peindre la femme ou son reflet ? Qui des deux lui correspond vraiment ?
Il ne choisira pas.
© Quichottine, janvier 2014
…
Oui Quichottine Degas je connais ce nom et quelques oeuvres, le lien vers les repasseuses, l’une épuisée et l’autre appuyant de tout son poids, rude tâche du fer à l’ancienne ! Je n’aurais mieux écrit sur Madame Jeantaud…que je découvre ! Bravo et merci, bises de jill
Je n’aurais pas du tout aimé vivre à cette époque-là, même dans de riches maisons.
La femme était soit la servante, soit le faire valoir, mais jamais un être à part entière.
Elle n’avait pas de véritable existence et passait du jour du père à celui du mari.
Pas facile du tout… 🙁
Bises et douce soirée, Jill. Merci.
Bonjour Quichottine, à mon tour de découvrir ton joli blog ainsi que ce peintre que je ne connais pas. Merci pour la découverte une très jolie toile. Au plaisir !
Merci, Mireille.
Je suis contente de t’avoir fait découvrir ce tableau.
A bientôt.
Superbe ! Je ne connaissais pas…C’est vraiment fort.
J’ai reçu hier tes livres. Qu’ils sont beaux !
J’ai donné la somme à la soeur de Christiane. Elle te la fera parvenir.
Merci, avec toute mon amitié
Enfin !!!
Je suis heureuse qu’ils te soient arrivés… ouf !
Pour le reste, pas de souci. Je te dirai quand j’en aurai reçu le paiement.
Merci encore à toi.
Bises et douce soirée.
Merci Quichottine , ce texte m’a touchée je ne saurais te dire pourquoi ..
Cette époque ne devait pas être la meilleure pour ses femmes !!
Je ne connaissais pas ce tableau de Monsieur Degas
Bonne journée Quichottine
Bises
Les femmes de ce milieu n’ont eu de véritable existence que grâce à la guerre qui a envoyé les hommes au front.
Il a fallu qu’elles se mettent à gérer tout de leur maison… et ça a été un grand pas.
Je pense que bien que tout ne soit pas parfait aujourd’hui, notre monde nous est plus favorable qu’autrefois.
Au moins dans certaines civilisations.
Passe une douce soirée Claudine. Bises.
Bravo Quichottine et merci
Passe un très bon wek end
Bises
Merci à toi…
Bises et douce soirée Jackie.
Finalement le peintre a pris les deux et j’aime bien. N’y a t’il pas en chacun de nous un autre moi… Bon samedi. Bises
Je suis certaine que nous avons tous et toutes de multiples facettes. 🙂
Bises et douce nouvelle semaine Martine. Merci.
belle et juste interprétation du double.
Regard noir, parce que sa vie est noire et profil tout en finesse.
Tu as bien senti la détresse de cette jeune mariée.
Bisous plein, passe une bonne journée.
Merci pour ta lecture Polly.
La vie n’est jamais tout à fait celle dont nous rêvions. Autrefois, je pense que c’était encore pire.
Bisous plein. Passe une douce soirée.
Très beau texte !
J’ai une copie des repasseuses dans mon salon …
Bon week-end.
Bisoux doux
dom
C’est chouette !
Un tableau dont je vous parlerai plus tard… et tu me diras si je suis loin de ce qu’il évoque pour toi.
Bisous doux et belle soirée Dom.
que de douleurs cachées, que de solitude derrière ces beaux atours !
Oui, le contraste est saisissant entre la douceur du profil et la dureté du regard…Pour moi, le regard, c’est le masque qu’elle a pris involontairement pendant cette attente qui lui est pénible….et son profil , c’est ce qu’elle pourrait être si elle parvenait à sortir de la cage dorée dans laquelle son milieu social l’a enfermé…Bon, ce n’est pas très clair mais Degas a su nous emmener très loin à travers ce simple portrait
L’argent ne fait pas le bonheur…
J’ai beaucoup aimé ce portrait. Je crois qu’il dit beaucoup sur les femmes et sur l’époque où celle-ci vivait.
Passe une douce soirée Gazou. Merci !
Quelle contraste entre celle que l’on voit et le reflet du miroir… beaucoup aimé faire connaissance avec « ta » madame Jeantaud!
Belle journée à toi
Bises
Dany
Merci, Dany.
Je suis heureuse que cela t’ait plu.
Douce et belle soirée à toi. Bises.
une jolie interprétation : tu traduis bien l'ambiance de l'époque et ce trouble que suscite toujours le reflet
Merci, Emma. Je suis contente que cela t’ait plu.
Un reflet est souvent très troublant. 🙂
Passe une douce soirée.
On laisse parfois, ici et là, des commentaires… Seront-ils lu ? C'est la question qu'on se posait hier…
Aujourd'hui, après avoir tenu compagnie à "Madame Jeantaud" dans ton salon, j'ai pris le temps de lire les commentaires…
Certains reflètent "presque" la vérité… "Merci Quichottine , ce texte m’a touchée je ne saurais te dire pourquoi .." Est-ce difficile de dire "Pourquoi", ou, est-ce difficile de savoir "Pourquoi" ?
D'autres reflètent une réalité… "Quelle contraste entre celle que l’on voit et le reflet du miroir"… Mais nous qui ne savons que faire des photos, nous sommes obligés d'admettre que jamais nous ne pourrons saisir cet instant…
On peut aussi pousser plus avant l'interprétation… "Tu as bien senti la détresse de cette jeune mariée."… Mais, ne restons nous pas tous "Jeune marié, ou mariée" quand on se regarde dans un miroir et qu'on cherche à remonter le temps…
Mais, une seule idée reste "N’y a t’il pas en chacun de nous un autre moi"… Et, s'il en été pas ainsi, la vie serait d'un triste 🙂
J’aime beaucoup ta lecture, Yvon.
C’est vrai que chacun lit avec son propre vécu ou ce qu’il pense être le nôtre parfois.
Je pense que nous restons jeunes longtemps et que la tristesse du miroir est celle que nous éprouvons en constatant que l’esprit et le corps ne correspondent pas toujours.
Il y a de nombreux « moi », et le miroir n’en montre qu’un, qui est souvent celui que les autres voient lorsqu’ils n’ont pas fait un bout de chemin avec nous.
Merci pour tout, Yvon. Et garde longtemps ce qui fait que la vie peut être gaie. 🙂
tiens je ne connaissais pas non plus, mais double personne….en fait nous sommes tous plus ou moins comme cela je crois, seul le peintre sait retrouver les expressions différentes et les immortaliser.
je n’aurais pas aimé vivre à cette période !
je te souhaite un bon samedi, bisous, MIAOU !!!!
Nous sommes plusieurs je crois à ne pas regretter de n’avoir pas vécu à cette période. 🙂
Merci pour tout, Mistigris. Un peintre plus qu’un photographe peut jouer avec les images. La dualité de ce tableau me plaît infiniment.
Bisous et douce soirée à toi.
Il a peint les deux et il a bien fait, l’une parle vraiment d’elle, l’autre tient la pause, l’artiste ne s’est pas trompé… Et toi tu l’a bien remarqué…
Bon week-end
Merci !
Deux images… et de nombreuses interprétations possibles.
J’espère que tu as passé un bon week-end toi aussi, ABC. Douce soirée à toi.
bonjour, ma chère Quichottine,
merci pour cette participation.
J’adore Degas et tu me fais redécouvrir
un aspect peu connu et si étrangement beau
tu as raison, car cet artiste mérite infiniment mieux
que ce que l’on en dit habituellement !
et tu nous gâtes avec un texte magnifique !
bonne journée à toi
gros bisous d’amitié
jean-marie
Merci ! Je suis contente d’avoir pu te le faire découvrir… j’ai beaucoup « rencontré » d’artistes dans ta communauté.
Gros bisous d’amitié et douce soirée à toi.
Etrange cette double personne. J’ai vu tout de suite une jeune femme prête à partir aux Magasins Réunis avec l’amie qu’elle attend… mais tu as su entrer dans le miroir et nous dresser le portrait de la jeune femme du miroir à l’esprit beaucoup plus torturé qu’il n’y para$it. C’est étonnant comme tu sais bien entrer dans la tête de tes personnages… 🙂 Gros bisous
Tu aurais pu aussi écrire une merveilleuse interprétation Cathycat. Tout est toujours possible avec un tableau. 🙂
Gros bisous et douce soirée à toi. Merci pour tout.
j’aime beaucoup les « histoires » que l’on peut se faire quand on regarde un tableau, certaines toiles de Degas ont servi d’illustrations pour des livres de Zola… toute cette fin du XIX ème siècle était marquée par le naturalisme.
(je n’arrivais pas à ouvrir ta page…j’espère ne pas avoir manqué trop de billet)
je t’embrasse Quichottine
C’est vrai que c’est la même époque…
Zola et Degas… j’aime les réunir dans les mêmes lieux.
Je suis désolée pour ma page. Il arrive qu’elle soit inaccessible.
Je t’embrasse. Passe une douce soirée.
Et personne ne saura jamais qui était cette Madame Jeantaud
Hello,
Je constate que tu n’as pas perdu la bonne habitude de nous proposer de chercher les réponses à tes questions…
Alors, voici ce que dit le Musée d’Orsay sur cette brave dame…
« Degas réalise, vers 1875, le portrait de Berthe-Marie Bachoux, femme de Jean-Baptiste Jeantaud, qui fut le compagnon d’arme du peintre pendant la guerre de 1870. C’est elle qui a légué en 1929 un autre tableau de Degas conservé par le musée d’Orsay, Jeantaud, Linet, Lainé (1871), où son mari est représenté en compagnie de deux amis. »
Et, quand on regarde le portrait de Monsieur avec ses amis, on peut comprendre qu’elle ne souriait pas tous les jours…
(Je laisse Quichottine nous coller quelque part l’image et mettre cela en lien
« http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/catalogue-des-oeuvres/notice.html?no_cache=1&zsz=5&lnum=2« )
Et voici un second portrait de cette charmante dame, par Henner, ami de Degas…
« http://www.flickr.com/photos/hennerintime/4707335875/ »
Mais, elle a aujourd’hui sa vengeance…
Si tu recherches « Jeantaud » sur Internet, tu la trouves, elle, mais impossible de mettre la maison sur son bel époux, Jean-Baptiste…
Bises
@ Liza
Ben si… Yvon a fait la recherche, juste sous ton commentaire. 🙂
@ Yvon
Un grand merci.
Merci pour les liens… 🙂
L’image que tu proposais est là : https://quichottine.fr/wp-content/uploads/2014/01/140113_Degas_2.jpg
C’est vrai que le mari n’a pas l’air très engageant.
Ainsi donc, nous nous souvenons encore de celle qui n’existait pas vraiment sans son mari… et avons oublié ce dernier.
Qui aurait pu le deviner alors ?
Passe une douce soirée…
j’aime beaucoup les mots que tu as mis dans sa bouche. Merci pour ta visite, le ciel est clair, j »écoute une chanteuse de jazz et nous allons à la médiathèque (fermée 6 semaines pour cause de changement de logiciel informatique). Je te souhaite un bon week end
bises
Je suis contente que ça t’ait plu.
Merci pour ce partage, Durgalola. Il y a un moment que je ne suis pas allée à la Bibliothèque. Il le faudrait.
Bises et douce soirée.
J’adore ce que tu as écrit autour de cette femme, ses questionnements, son impatience, ses désirs. Tu pourrais partir de là et écrire un roman. Bisous
Il y aurait beaucoup à écrire, mais j’ai d’autres écrits en cours. Celui-ci viendra peut-être après.
Bisous et douce soirée.
Un tableau moins connu que les repasseuses.Tu en as fait une belle interprétation; en te lisant, je suis allé le revoir plusieurs fois , pour » vérifier »tes mots . Elle a effectivement un regard dur ;elle pense peut-être bien tout cela!
Bisous et bon week end
Je ne sais pas… mais en tout cas, elle s’interroge c’est certain.
Bisous et douce soirée ma Fanfan. Merci pour tout.
pauvre femme qui n’a qu’un portrait à laisser d’elle, elle doit se sentir bien inutile
L’époque n’était pas tendre avec les femmes… même lorsqu’elles ne devaient pas travailler.
Heureusement que nous n’en sommes plus tout à fait là.
Passe une douce soirée Azalaïs. Merci.
L’idée de cette histoire est bien trouvée … bien écrite, bravo Quichottine, et non, le peintre ne choisit pas, il a bien compris les deux faces cachées de cette dame !
Merci pour tes visites et p’tits mots chez moi, à très bientôt et belle soirée
Gros bisous
Et grand merci à toi, Annick.
Gros bisous et douce soirée.
tu nous laisse sur notre faim quant au choix du peintre
mais cette jeune femme se livre à une belle réflexion
beaucoup de femmes le font…
quand un mari n’aime pas vraiment
elles ont envie de plaire à leur tour
bon weekend
gros bisous
Il faut garder l’envie de plaire… je le crois.
Le peintre n’a pas choisi, il a gardé les deux. 🙂
Douce et belle soirée à toi, Sonya. Gros bisous.
Le peintre a bien fait de ne pas choisir. On a tous et toutes cette double personnalité. Moi aussi, j’aurais eu un regard dur à attendre ainsi, surtout à penser au mari qui court les jupons des autres. Pourtant, cette femme est venue avec une douce attention: se faire peindre n’est pas une mince affaire !
Voilà encore des écrits qui amènent à la réflexion !!!
Bises du soir Quichottine !
Comme aujourd’hui se faire photographier… Je crois qu’on peut ne pas en avoir envie, et qu’on doit respecter ce choix.
Je suis heureuse que ça te plaise.
Bises d’un autre soir Alrisha. Merci !
J’ai visité Orsay du temps où je savais encore escapader à Paris
Bon WE Quichottine
J’espère qu’un jour tu pourras t’y rendre de nouveau… dans ce cas, fais-moi signe. Je t’y retrouverai. 😉
Bises et douce soirée Kri.
Quelle imagination ! j’adore !
Merci et bravo !
Quichottine bonne soirée ! j t’embrasse
Je suis ravie que cela te plaise.
Merci, Noëlle.
Bises et douce soirée à toi.
une belle approche sur ce que pensait le maître en peignant ce tableau-
la coquetterie des femmes- le moi , le « sur moi » peut-être-
un texte qui ferait bonne figure sur un recueil de ses oeuvres-
bravo Quichottine- bon et doux week-end-
Merci, Lady Marianne. C’est un bien joli compliment.
Bisous et douce soirée à toi.
moi aussi j’aime beaucoup les danseuses de Degas, et je ne connaissais pas ce tableau. tu en as sorti une belle histoire encore
bises et bon week-end
Merci, Lilwenna. Je suis contente qu’elle t’ait plu.
Bises et douce soirée.
Que tu as bien investi l’esprit de cette femme……. Bises pour une douce oirée
Merci !
je crois que je lui ai donné un peu de moi… mais pas trop. 🙂
Bises et douce soirée Croc.
Je connais ce tableau et je l’aime beaucoup.Ton regard est émouvant et décrit ce tableau avec un grand réalisme. Les conditions de certaines femmes à cette époque ne devaient pas être épanouissantes.
Je te souhaite une douce soirée, bon dimanche, bises Quichottine
C’est certain… Je me demande qui j’aurais aimé être à cette époque.
Un homme sans doute…
Bises et douce soirée erato. Merci !
Une vraie découverte ma Quichottine, je ne connaissais pas du tout cette histoire. Merci de cet excellent partage ma douce rêveuse. Bises et bonne soirée. ZAZA
Tu ne pouvais pas l’avoir déjà lue puisque je l’ai écrite et publiée seulement ce jour…
Mais je suis contente qu’elle te plaise.
Bises et douce soirée Zaza.
Il fait beau : 15 °. Nous reprenons nos promenades. Bon dimanche. Bises
J’en suis ravie pour vous… Ici, nous continuons à manquer de soleil.
Bises et douce soirée Martine. Merci !
Bon dimanche.
Pas trop le temps, je suis aux fourneaux !
Bisoux doux
dom
J’espère que tu auras passé une bonne journée.
Bisous et douce soirée Dom.
Texte vraiment excellent. Grand bravo et merci pour ton talent.
J’aime ce peintre sans pouvoir en exprimer vraiment les raisons objectives.
Passe un joli dimanche.
eMmA
Peut-il y avoir des raisons objectives pour aimer, que ce soit un être ou un tableau ?
Merci pour ce partage, eMmA.
Bisous et douce soirée.
J’aime bien la dualité que tu as soulignée. On n’est jamais exactement la même ds le regard des autres. Le peintre saura-t-il la comprendre. Bon dimanche! VITA
Je ne sais… Pour la comprendre il lui faudra l’aimer…
Passe une douce soirée Vita. Bises.
Une vie bien triste pour cette femme 🙁
Bon dimanche Quichottine & gros bisous
La vie d’alors était loin d’être tendre pour les femmes, sauf dans certains romans. 🙂
Gros bisous et douce soirée à toi.
ces dames n’avaient guère de liberté, de choix à cette époque
Hélas !
Pas toujours facile de saisir le vrai visage des gens. Belle interprétation de ce tableau, j’ai bien aimé.
Merci, Solange. C’est vrai que ce n’est pas facile… certains « masques » sont voulus, d’autres insconscients.
Je suis ravie que ça t’ait plu.
Passe une douce soirée.
petit coucou
j’espère que tu as eu un temps ensoleillé
je te souhaite un excellent début de semaine
belle soirée
ti bo
Je l’espère pour toi aussi. 🙂
Douce et belle soirée, Sonya. Bisous.
Ton oeil observateur n’a pas manqué ces deux regards Quichottine ! Ce tableau a su t’inspirer un texte original !
Bises du soir
Marine
Merci, Marine. 🙂
Bises d’un autre soir. Qu’il soit beau pour toi.
J’ai adoré ta conclusion:
« Doit-il peindre la femme ou son reflet ? Qui des deux lui correspond vraiment ?
Il ne choisira pas. »
En effet ne sommes-nous pas les deux et notre vrai moi vagabonde entre les deux
Je le pense… et nous avons je crois aussi plus de deux facettes… 🙂
J’aime ce moi qui vagabonde. 🙂
Passe une douce soirée.
…je vais à table …je repasserais Quichottine
Bon appétit… 🙂
Mais une femme a plusieurs facettes ! Je pense qu’il a pris les deux (l’inquiète et renfrognée et son profil) ! C’est un tableau que je ne connaissais pas…
Merci ma Quichottine. Bonne fin de soirée de dimanche. Gros bisous.
Tout à fait d’accord avec toi. 🙂
Je ne l’avais jamais vu auparavant… faut croire qu’il y en avait d’autres qui m’avaient captivée lorsque je suis allée dernièrement là-bas.
Gros bisous et douce soirée Liliane. Merci !
Bien sur que je ne connais pas, mais comme dab, j’ai eu plaisir à te lire
bisous
J’en suis ravie !
Merci, Dgidgi. Bisous et douce soirée à vous deux.
Belle semaine. Bises
Merci, Martine.
Belle semaine à vous deux. Bises.
Bon début de semaine.
Bisoux
dom
Merci, Dom.
Bisous et bon début de semaine à toi aussi.
Bonjour Quichottine ,
j’aime encore cette histoire inspirée par ce très beau tableau !
Bisous et belle journée
Je suis contente qu’elle te plaise, Marie.
Bisous et douce soirée à vous deux. Merci ! 🙂
salut
je te souhaite une bonne semaine
Bonne semaine à toi aussi, Tiot.
Votre présentation de Madame Jeantaud devant son miroir est remarquable. Cette bourgeoise coquette passe devant ce miroir en y jetant un coup d’oeil furtif mais ne semble pas s’y arrêter car son image a le flou d’un cliché en noir et blanc pris en marche. Ce Musée d’Orsay, c’est bien la France des Lumières. Merci Quichottine de votre récit qui est une analyse qui nous éclaire.
Merci à vous pour votre présence, Georges.
J’aime beaucoup le musée d’Orsay. Je m’y retrouve souvent, quand je le peux.
Mais curieusement, je ne me souvenais pas de ce tableau.
Passez une douce soirée.
« La femme du miroir ne lui ressemble plus ». Il y aurait donc 3 femmes : celle qui est là à se contempler, le reflet sur le miroir et l’interprétation de l’artiste qui va avec son pinceau donner une autre vie. Sans compter toi ma chère Quichottine et ta si belle imagination. Merci pour ce bon moment.
Et, ensuite ton propre regard et ta lecture. 🙂
Merci à toi pour ta présence Malou. Passe une douce soirée.
j’avais bien noté ton changement d’adresse, mais en arrivant la grande n’ayant pas ses lunettes sur le nez ne voyait pas comment te mettre un message, ouf erreur réparée …………..une nouvelle adresse et encore de belles nouveautés en perspective – j’espère que tu as passé de bonnes fêtes de fin d’année, et par la même occasion je te souhaite une bonne année 2014 et surtout une bonne santé
bisous Mamy Annick
http://annicklagrande.eklablog.com/
C’est vrai que ça change un peu par rapport à ce que nous connaissions sur OB et ce que tu as sur Ekla…
Mais je suis contente que tu aies trouvé.
Merci pour tes bons voeux. Je t’adresse les miens en retour.
Bisous et bon retour Mamy Annick.
Quichottine, comme j’aime la façon dont tu fais vivre cet étrange tableau de Degas. C’est très bien écrit, très vivant, et ça colle tellement bien à l’époque ! Bravo ! Et merci pour m’avoir fait découvrir ce portrait, alors que je croyais connaître parfaitement l’œuvre de ce grand peintre.
Merci, Amande.
Merci à toi pour cette visite qui m’a permis de faire ta connaissance.
J’ai beaucoup apprécié les dessins et peintures vues sur ton blog. Tu as beaucoup de talent.
Je suis contente d’avoir pu te faire découvrir cette toile. 🙂
Passe une douce soirée.
L’envers du décor? Toute la misère des sentiments derrière les décors de belles dentelles, c’est une histoire comme l’aurait écrite Zola.
Eh oui… il ne faut pas se fier aux apparences.
Merci pour Zola… il aurait sans doute fait un roman de ce tableau.
… peut-être l’a-t-il fait. 😉
Passe une douce soirée.
Je connaissais bien sûr Degas, mais ne me suis jamais attardé autant sur ces oeuvres…
J’ai beaucoup aimé le texte accompagnant Mme Jeanteaud et été voir le liens sur les repasseuses !
Découverte pour moi.
Merci
Belle journée à toi
Un grand merci à toi, Mireio.
Ces tableaux du samedi me permettent de découvrir de nombreux peintres que je ne connaissais pas. Melly a eu une excellente idée en créant la communauté.
Passe une douce journée toi aussi.
Bonsoir Quichottine,
L’histoire ne manque pas d’intérêt, concernant l’attente de madame Jeantaud.
Elle ne cesse pas… de se regarder dans le miroir.
Il faut dire que la tentation est grande…devant un reflet aussi grande.
Degas est un peintre « romantique » de premier ordre.
Ses oeuvres sont vraiment merveilleuses. Ses pastels… qui représentent des danseuses, sont magnifiques.
» Les repasseuses » est une toile très réaliste, où les personnages sont vivants. Une femme bâille…pendant que l’autre se donne à la tâche.
« L’Absinthe » demeure le tableau que je préfère de ce grand maître.
A la place de madame Jeantaud, j’aurais été aussi intimidé…en voyant mon image dans le miroir…et surtout, en attendant l’artiste.
Bonne soirée.
dédé.
Merci, Dédé.
J’aime la façon dont tu vas au fond des choses quand tu lis.
Degas est un artiste que j’aime beaucoup, même si j’ai conscience de ne pas tout savoir de lui ou de ses toiles.
Rencontrer un peintre dans ces conditions doit être très impressionnant. Je n’en ai jamais eu l’occasion. 🙂
Passe une douce journée. Merci encore pour ces mots en partage.
Degas a peint son mari Jean Baptiste en 1871, beau bourgeois en haut de forme , confortablement assis, les mains dans les poches, une chaine en or au gilet. Et c’est 4 ou 5 ans plus tard qu’il réalise le portrait en pied de sa femme. C’est curieux qu’il la fasse borgne dans le miroir alors qu’elle ne l’est pas du tout. Dans ce qui ressemble à de l’impressionnisme, le spectateur comprend bien la dualité de la vie de cette femme, cocufiée en abondance et qui vieillit comme un coing rassis. Mais borgne ? Est ce elle ou son mari ? Aurait elle rendu la monnaie de sa pièce à son mari ? Après tout , Degas est le meilleur ami du mari.
En connais tu davantage sur ce tableau ?
Bises
Christian
Je n’ai pas de réponse à ta question, mais, après tout, c’est vrai. Pourquoi n’aurait-elle pas rendu à son mari la monnaie de sa pièce ?
Tu sais, je suis une mauvaise étudiante en histoire de l’art… j’aime un tableau pour ce qu’il me raconte et rarement pour son auteur ou pour ce que je sais de lui ou du pourquoi il l’a peint.
Ici, les tableaux sont comme mes images… ce ne sont que le point de départ d’autres histoires. 🙂
Passe une douce journée. Bises.
Tu nous proposes un bien joli tableau.
En la regardant, on se demande qui était cette femme, ce qu’elle ressentait…
Son double dans le miroir est intriguant
Merci pour cette belle découverte
Merci, Santounette.
Je suis contente qu’il te plaise.
Passe une douce journée.