Le lendemain, ceux qui arrivèrent en retard le regrettèrent amèrement. Le Lutin bleu ne les avait pas attendus. Il s’était installé sur le rebord de la fenêtre, avait contemplé un moment la quichottineraie, puis, sans plus tergiverser, il avait repris son récit sans même replanter un morceau du décor.
« On dit…
On dit encore, – eh oui ! – dans la Forêt des Merveilles qu’un tout petit lutin, de ceux qu’on ne regarde pas habituellement, s’était mis en tête de construire le plus beau des châteaux… pour le Roi, évidemment, mais aussi pour tous ceux qui auraient envie de s’y rendre un jour.
Patiemment, très patiemment, il parcourut la forêt, de long en large, et même plus, de large en long, pour assembler toutes les pierres dont il aurait besoin pour l’édifice qui devrait résister non seulement au vent et à la pluie, mais aussi aux possibles colères de l’une ou l’autre des quatre fées. »
– Quelles fées ? demanda quelqu’un dans l’assistance.
– Les fées qui président aux saisons, aux destinées de la nature mais aussi de tous les petits lutins…
– Ben quoi ? Le Lutin bleu ne se fâche pas aujourd’hui ? murmura l’un des visiteurs les plus anciens. (Il savait bien que si le conteur l’entendait, il n’y aurait plus de conte.)
Comme pour mesurer l’étendue de son pouvoir, ce dernier posa sur lui un regard indulgent avant de lui répondre doucement :
– Tout dépend de qui a posé la question… Nous avons là un visiteur dont c’est la première visite, il ne sait pas encore tout de nous, loin s’en faut. Alors, bien sûr que je vais lui répondre ! Quatre fées, pour quatre saisons, pour donner à chacune quelque chose qu’elle nous rendra si nous prenons soin d’elle… C’est toujours comme ça, dans la Forêt des Merveilles, nul n’a jamais rien sans rien, sauf, parfois, un peu de rêve, quelques nuages, ou quelques fleurs souriantes dans un bouquet.
Mais il est temps de continuer…
« On dit…
On dit qu’il amassa aussi bien de petits cailloux que de grandes pierres, si lourdes qu’il avait du mal à les porter.
Il les déposait toutes pourtant dans la clairière où il avait décidé d’ériger le monument… Le tas montait, montait, c’était un cairn étrange, dont l’équilibre semblait précaire.
Mais, le petit lutin ne se décourageait pas. De temps en temps, il tournait autour de cet amoncellement, il déplaçait l’un ou l’autre des petits cailloux, pivotait un peu le plus gros des rochers sur son socle de sable pour voir où il prendrait mieux la lumière… Le temps passait trop vite. »
– « Il passe toujours trop vite », écrivit Quichottine dans son grimoire.
Le Lutin bleu se pencha sur la page et effaça le « trop » d’un simple souffle, comme s’il avait voulu éteindre une bougie.
– Tu exagères ! N’es-tu pas d’accord avec moi ?
– Le temps passe à son rythme, il n’y a rien de trop ou de pas assez… Il est immuablement égal à lui-même. Nous sommes seuls à changer, à vouloir plus ou moins, et parfois à ne plus savoir comment le passer.
– Ah ! Soupira la bibliothécaire en refermant son livre… Je crois que j’ai fini pour ce soir. Il vaut mieux que je t’écoute…
– Oui, c’est mieux, affirma le Lutin bleu en secouant la tête. Son bonnet tomba, révélant quelques boucles dont tous firent semblant d’ignorer l’existence. D’un geste maladroit mais rapide, le lutin recouvrit ses cheveux du capuchon de la houppelande.
Une oreille seule dépassait et plusieurs visiteurs durent retenir le rire qu’ils sentaient monter. Il était hors de question qu’ils attendent le lendemain pour avoir la fin du récit.
« On dit que c’est alors qu’il poussa son tout premier ‹Pfff›…
Personne, non, vraiment personne depuis la nuit des temps, n’avait jamais entendu un lutin soupirer.
– Pffff… !
– Tout ne va pas comme tu voudrais ? Demanda le Lutin vert, toujours prêt à faire preuve de supériorité. Il apparaissait dans les situations les plus périlleuses, sauvait les plus jeunes, rassurait les plus âgés. Il aurait été très étonnant qu’il ne se montrât pas dans de telles circonstances.
Le petit lutin regarda son aîné sans répondre.
Il faut dire à sa décharge qu’il savait bien que si le Lutin vert s’en mêlait, il ne pourrait plus rien faire pour éviter qu’il s’en attribue ensuite le mérite. Le Lutin vert aime qu’on le félicite, il est comme ça, et tous le savent dans la Forêt, du plus jeune au plus âgé.
– Tu as besoin d’un coup de main ?
C’était un lutin brun en tablier de cuisine qui cherchait l’un des ingrédients du gâteau du soir… Le petit lutin lui sourit, et accepta son aide.
– Tu dois d’abord me dire où se trouve le… »
– Le quoi ? (L’interrogation jaillit de toute part… Le Lutin bleu n’avait pas l’air de vouloir terminer sa phrase.)
– Je ne peux pas le dire sous peine de trahir un secret qui se transmet de père en fils depuis des générations de pâtissier. Alors, vous n’avez qu’à imaginer l’un de ces noms imprononçables chers aux lutins, aux fées et aux elfes. Il ne faut plus m’interroger si vous voulez la fin de ce récit.
« Mais le petit lutin l’entendit et opina bien vite.
– Viens, je te montre…
Aussitôt dit, aussitôt fait.
– Mais… Où vas-tu comme ça ?
– Aux cuisines, voyons, sinon mon gâteau ne sera jamais prêt à temps ! Merci pour ton aide ! cria le lutin brun en renouant les cordons de son tablier et en prenant la poudre d’escampette, sans demander son reste, et, surtout, sans respecter la parole donnée.
– Pfff !
Notre petit Lutin ne voulait pas se laisser abattre. Puisque c’était comme ça, il poursuivrait sa tâche tout seul, comme le lui avait appris le plus ancien des lutins bleus de la Forêt des merveilles…
Il continua à retourner les cailloux, à déplacer les pierres… à moins que ce ne soit l’inverse. Le cairn prenait forme.
Un lutin rose qui passait par là posa une main experte sur l’un d’entre eux. D’un geste, il réussit à rétablir l’équilibre entre deux pierres qui menaçaient de s’écrouler.
Le petit lutin lui adressa un joli sourire, faillit lui sauter au cou. Mais si le lutin rose était parmi les plus expérimentés de la Forêt des Merveilles, il était aussi le moins amène, le plus coléreux.
– Rends-moi ce caillou ! Il vient de mon jardin, tu n’avais pas le droit de t’en servir !
– Mais… tu avais dit oui quand je te l’ai demandé !
– M’en fiche ! J’ai le droit de changer d’avis !
– Oh !… Il était si joli ! Je n’avais jamais vu de gemme d’une telle couleur…
– Justement ! Il doit rester secret ! Il n’est pas à mélanger avec ces…
Le Lutin rose manqua de mots et faillit s’étrangler. Il était connu pour ses colères et il y avait bien longtemps qu’il n’était pas passé par là.
Le jeune bâtisseur déplaça une pierre et rendit le caillou, sans pourtant oublier le ‹pfff› dont il avait décidé de gratifier tous ceux qui voudraient nuire à son projet.
– Pffff ! Pfffff ! C’était si difficile ! Il ne manquerait plus que la pluie, la neige, ou… »
– Ou ? demanda quelqu’un dans l’assistance en empêchant ainsi le Lutin bleu de terminer sa phrase.
– L’un de ces impondérables qui déposent des grains de sable dans les rouages de nos vies… Chut ! Veux-tu bien cesser de m’interrompre à tout bout de champ ? Cette fois, c’en est trop ! Je continuerai demain !
Et, comme s’il n’y avait jamais eu personne à cet endroit, la fenêtre se referma dans un bruit de vitre brisée.
Quichottine se pencha vers le sol puis rassura les visiteurs… Il n’avait rien cassé et le fracas entendu n’était qu’un peu de bruitage ajouté pour maintenir le suspens… Décidément le Lutin bleu aimait les coups de théâtre.
Il reviendrait… demain.
– « Pfff… » souffla Martine en se levant du coussin qu’elle occupait sans rien dire depuis le tout début du conte. Il faut encore attendre… attendre… attendre… Mais quand donc pourrais-je lire une histoire du début à la fin ?
– Demain…
– Pourquoi remettre à demain ce qu’on peut faire le jour-même ?
– Je ne sais pas, murmura la bibliothécaire… peut-être parce qu’il faut du temps pour écrire, du temps pour dire, pour trouver les mots qui s’échappent, qui se terrent, qui refusent d’exister, même sur une page blanche…
Elle abandonna ses visiteurs et s’engouffra dans la pièce à côté en refermant doucement la porte derrière elle.
Demain serait un autre jour…
© Quichottine, 18 octobre 2013
Et bien Martine la pressée impatiente a d’abord lu l’histoire du lutin pour ne pas avoir à dire pff…. (merci de l’avoir mis en italique) et ensuite elle a lu tes quichottinades mais elle devra encore attendre demain en espérant que le cairn ne s’effondra pas avant…. Bon samedi. Bises
Je surveille le tas de cailloux jusqu’à demain, il ne fait pas qu’ un grain de sable ne vienne s’y glisser malencontreusement…. c’est si vite arrivé ! Hihi GRos bizzzoux aux lutins de toute couleur … Je passe le week-end chez les «teddy» pour ma part
Tu es en pleine création… j’adore tes teddys. Je vais y penser pour mes cadeaux de Noël. 🙂
Merci de surveiller ce cairn, il en a besoin.
Passe une douce journée. Bisous.
Sourire… Un grand merci à toi, Martine
Je ne pense pas que ce cairn va s’effondrer, même s’il penche un peu.
Passe un bon samedi toi aussi. Bises.
Et bien je ne vois toujours pas où le lutin bleu veut nous emmener.
C’est vrai que le temps passe toujours trop vite…
Il prend souvent des chemins sinueux… Merci de le suivre, Santounette. Bisous et douce soirée.
Rho….cela devenait passionnant …l’art de mettre les cailloux les uns sur les autres n’est pas si simple et je comprends bien le petit Lutin dans son effort …
Bon je surveille aussi ce serait dommage qu’il ne puisse pas le terminer
Bises Quichottine à demain
Merci de surveiller aussi… Je dois dire que notre petit lutin avait vraiment besoin d’aide pour terminer.
Bises et à tout bientôt Claudine. Merci pour tout.
Ben, me voila encore sur ma faim …
Bon week-end, que je vais passer en famille, donc, je vous dis à lundi !
Bisoux doux
dom
A lundi, Dom.
Merci pour tout.
Bisous doux.
Je laisse mon coussin sur place pour revenir demain. Enfin ! si je retrouve le chemin. On ne sait plus où tu es Quichottine… Je ne sais même pas si je suis abonnée à ce blog là …
Non, tu n’es pas abonnée… Je t’ai fait envoyer un mail.
Il faut cliquer sur le lien de validation si tu veux l’être. 🙂
Bientôt, tous mes blogs seront regroupés ici. Ce sera plus facile pour tous.
Passe une douce journée.
quel boulot ! monter ce tas de cailloux sans aide n’est pas chose facile je comprends tous ces pfffff ! j’espère qu’il ne va pas se mettre à neiger avant qu’il ne puisse terminer ! je surveille du coin de l’œil …
bisou
Non, non, ne t’en fais pas… Quoique…
Bisous et douce journée à toi.
Ah, voilà la deuxième partie…
Quand hier je disais que l’histoire démarrait lentement ce n’était pas un reproche… bien au contraire 🙂
Je suis d’un naturel très patient et j’adore me languir en attendant la suite. J
e repars doucement sur la pointe des pieds sans déranger ma Quichottine 🙂
Douce journée. Je t’embrasse.
Merci, ma Marité.
Douce et belle journée à toi… la troisième partie est publiée. 🙂
Je t’embrasse fort.
Mais si, j’ai la suite ! J’avais simplement assisté à l’entrée en scène de notre narrateur avant de cliquer sur le lien magique qui m’a ouvert les portes de cet « ici ». Heu… Doit-on apporter son propre coussin ? Entre nous, la solidarité n’étouffe pas ce petit monde des lutins… Heureusement que tu es là !
Je savais bien que tu la trouverais. 🙂
Tu n’as pas besoin d’apporter un autre coussin, le tien attend. 🙂
Tu sais, le monde des lutins n’est guère différent du nôtre. Il y en a de très gentils et d’autres non.
Passe une douce journée, Galet. Merci !
Je surveille ce cairn … voilà suis installée sur mon coussin
Merci, Kri. J’en suis ravie. 🙂
Il a beaucoup de patience ce petit lutin Bleu qui prend son temps pour construire son château! Je lui donnerais volontiers un coup de main pour qu’il aille plus vite! Va-t-il réussir son projet ?
Une belle histoire comme tu sais les raconter ! Bisous
Il faut attendre la suite pour le savoir… 🙂
Merci, Fanfan. Je suis contente qu’elle te plaise.
Bisous et douce journée.
Bien avant les lutins, je suis certain que les hommes se battaient pour un tas de cailloux et aujourd’hui pour bien d’autres choses matériels 😉
Bonne soirée Quichottine j’ai lu tes deux billets bise (:-*
C’est vrai… et c’est très dommage.
Merci pour tout, Urban.
Bises et douce journée.
je passe vite fait ce soir … je lirai cette article tranquille demain … bonne soirée Quichottine
Pas de souci, Dom. Tu reviens quand tu peux. 🙂
Passe une douce journée. Bises.
le lutin bleu a toujours le dernier mot
j’avoue qu’il me fait sourire
j’ai bien aimé l’intervention des autres lutins
il se complètent entre eux
Je te souhaite une très belle fin de journée
gros bisous
Merci pour ta lecture attentive, Sonya.
Je suis contente que mes lutins te plaisent. 🙂
Passe une douce journée. Gros bisous à toi.
Demain !!!!
J’espère que le temps sera clément cette nuit pour que le cairn ne vacille pas !!
J’ai passé un moment merveilleux.
Belle soirée, bises Quichottine
Merci pour ces mots laissés en partage.
Je suis contente d’avoir pu te distraire un peu.
Douce et belle journée erato. Bises à toi.
Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas assise a écouter une belle histoire en si bonne compagnie.. Et je serais bien patiente, je reviendrai écouter le Lutin Bleu. Içi tout nous apprend la patience.
Merci PbC. Je suis contente que tu sois là et que ça te plaise.
Tu es la bienvenue.
Passe une douce journée. Bises.
Moi qui côtoie les lutins et les fées, je me demandais si…
Mais ce « si » est une autre histoire….
J’ai passé un bon moment, et un bon moment c’est toujours précieux!
J’espère de tout cœur que tu nous la raconteras…
Merci pour tout, TJ.
Passe une douce journée.
Ah tu me fais penser au facteur Cheval, ses cailloux ramassés et montés en demeure extraordinaire, merci Quichottine, bon dmanche, bises, jill
Bon dimanche à toi aussi, jill.
Bises et merci pour cette évocation.
bonjour, ma chère Quichottine
c’est un plaisir
alors autant le faire durer !
si bien conté !
élégant et poéique…
à demain, alors !
bon dimanche
gros bisous d’amitié
jean-marie
Merci pour ces mots, Jean-Marie, et pour ta présence en ce jour.
Passe un beau dimanche toi aussi.
Gros bisous.
Bonjour Quichottine, passe un bon dimanche.
Finalement « vite » aussi est superflu, reste : « le temps passe »
Ce lutin aurait pu venir (il l’a peut être fait?) aider le Facteur Cheval, étant de la région j’ai ouï(e) dire que le facteur avait très mauvais caractère du genre à pousser des Pffff! à longueur de journée derrière sa barouette pleine de pierres et de cailloux. Il me semble que ces Pffff! ne sont pas ni si virtuels ni tant sortis de l’imaginaire que cela après ces dures journées d’envois et de travail laborieux ;-). merci encore.
Je ne sais pas pour le Facteur Cheval, mais j’aime assez ce qu’il a fait en empilant des cailloux. 🙂
Soupirs virtuels ou non, il faudra sans doute s’interroger. 😉
Merci pour tout, Pierre. Passe une douce journée.
Pauvre petit lutin …il aurait vraiment besoin d’aide . Pourvu que le cairn tienne bon…
A demain pour la suite. j’aime bien ce suspens…
Merci Quichottine
Passe un très bon dimanche
Il va tenir… ils sont très nombreux à le vouloir.
Merci pour ta présence et tes mots, Jackie.
Passe un bon dimanche toi aussi.
Tout fonctionne d’un clic magique … Me voilà de nouveau et j’ai retrouvé mon coussin. A plus tard pour la suite !
Merci, Liza… Je suis ravie 🙂
Passe une douce journée.
Nouvelle attente, j’ai dis patience à mon lutin blanc, pourquoi blanc parce qu’on le voit dans le noir, comme la lune, c’est pratique !
Il est un peu comme moi ce lutin blanc, il manque de temps, il aime aller droit au but, je vais le sermonner, il faut ce qu’il faut dans une histoire et dans un chantier c’est pareil… Alors je te dis à la prochaine fois Quichottine, Pffftttt !
Merci pour le partage de ton lutin blanc Marine.
Je savais bien que tu en avais un aussi 🙂
Passe une douce journée et à tout bientôt pour la suite. 😉
les passages des uns et des autres, du cuisinier, du coléreux (et encore il n’est que rose, pas rouge), de ce petit vert bien orgueilleux, ne ralentissent en rien l’histoire, c’est l’histoire même qui se déroule avec la vie qui ne va pas toujours comme on voudrait.
C’est vrai… comme la vie.
Il suffit de le savoir et d’accepter ce qui est.
Passe une douce journée, ma Polly. Je t’embrasse très fort.
Ah zut, je voulais t’envoyer mes deux lutin(e)s pour aider, mais je ne peux pas insérer d’images, tant pis, tu les verras là : http://www.casimages.com/img.php?i=080322120830126481856695.jpg
elles sont à ton service…
Je t’embrasse dame, passe un excellent dimanche
Merci. Tes deux petits lutins sont adorables !
Je t’embrasse, Croc. Passe une douce journée.
La construction du cairn ressemble tellement à la vie, avec ses aléas, ses déceptions, ses espoirs, ses temps qui semblent passés trop vite, et ceux qui s’éternisent lorsqu’on s’ennuie.
Finalement, la vie c’est l’édifice personnel que chaque être. Mais le petit lutin est sage et même si il s’octroie le droit d’émettre des pfff, je suis sûre qu’il ne baissera pas les bras !
Il nous donne aussi une leçon de patience en nous faisant attendre la suite du récit, tout vient à point à qui sait attendre.
Je retourne m’installer au coin de la cheminée et j’attends demain la suite.
A demain petit lutin !
Merci pour cette confiance que tu as en lui…
C’est vrai qu’il n’est pas du genre à baisser les bras.
Je t’embrasse fort, Claire.
Prends bien soin de toi.
tu sais à mon âge les allers retours sont très fatigants , alors si tu veux bien je mets dans un petit coin sans gêner personne et comme ça demain je serai la première , c’est que vois tu ton Lutin que j’adore commence toujours très tôt ses récits et je suis toujours à la traîne 🙂 maintenant si tu peux m’offrir un petit café pour patienter je ne dis pas non
bon dimanche
bisous
Pas de souci… tu peux t’installer près de la cheminée avec Claire. Je vous apporte des boissons chaudes. 🙂
Bisous et bon dimanche à toi aussi, Églantine. Merci pour tout.
c’est vrai que tes cybererrances ont été un peu difficiles à suivre, heureusement que le lutin bleu nous guidait, comme les ballons jalonnent le chemin des anniversaires des enfants – si tu as enfin trouvé où résider en paix, c’est super, nous allons pouvoir lire en paix tes jolis contes. Ce serait chouette si on avait ta voix en même temps, parce que la voix du conteur est vraiment un sésame vers le rêve. N’as tu pas pensé à l’ajouter ?
J’y pense… j’y pense.
Je vais d’ailleurs sans doute y arriver. 🙂
Passe une douce journée, Emma. Merci pour ces mots en partage.
Le gâteau du Lutin brun était une délicieuse tarte aux pommes (du jardin) dont nous avons commencé la dégustation à midi… Je t’en garde une part et pour le Lutin bleu aussi, j’ai une dette envers lui !
J’ai lu la suite de l’histoire en buvant mon café, je voulais prendre le temps…
C’est une chance de pouvoir encore lire des contes à mon âge et je t’en remercie ma chère Quichottine.
Je t’envoie plein de bisous pour te souhaiter un bon après-midi.
Chouette ! J’adore les tartes aux pommes ! Miam, je vais me régaler !
Merci pour tout, ma Cricri.
Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.
Tu nous fais languir, Quichottine ! Est-il en train de se construire une maison ? Nous ne le saurons pas. Bisous
Si, tu pouvais le savoir. Le troisième épisode avait été publié.
Passe une douce soirée. Bisous.
et oui dans la vie il faut tjs attendre, c’est qu’il en faut de la patience e en plus parfs certains reviennent sur leurs décisions et nous on doit recommencer notre travail
C’est vrai… il arrive aussi que l’on doive tout recommencer.
Passe une douce soirée, Flipperine. Merci.
Pfff !!! Tu nous fais languir ! Mais comme ça parle de lutins, de fées et de forêt imaginaire, je reviendrai surement voir la suite !
bisous et bonne soirée
Merci pour ta patience, Lilwenna.
Je me demande comment il se fait que certains voient la suite et d’autres pas…
Bisous et douce journée à toi.
Passage tardif ma Quichottine. La suite, la suite…. un vrai régal. Bise et bonne soirée sous un ciel venteux dans mon île après l’orage en mer de cette nuit.
La suite était là… mais tu ne l’as pas vue. Ce sera pour aujourd’hui. 🙂
Passe une douce journée, sans tempête je l’espère.
Bisous ma Zaza.
Coucou Quichottine,
J’ai pris du retard dans mes lectures :s, j’ai adoré cette suite, et lirais l’autre partie demain
Merci pour ces doux moments
Gros bisous de nous deux & douce soirée
Pas de souci, Laure… je sais que ce n’est pas facile de tout suivre.
Gros bisous et douce journée à vous deux.
Je croyais être très en retard, mais la 3e partie n’est pas encore parue 🙂
A demain
Gros bisous
Elle l’était… mais je me demande pourquoi certains ne l’ont pas vue.
Bisous et douce journée Laure.
Un coucou de Bretagne…Papiilio y est très heureux…Il aime le vent, la bruine, les vagues qui se brisent sur les rochers…On a pensé au lutin bleu en visitant le cairn de Barnenez et les gros cailloux du Ménéham…
Merci pour ce coucou breton.
Passe une douce journée, Marie.
Je vais vite passer à la suite de cette belle et courageuse aventure …. à tout à l’heure petit lutin!
🙂
C’est joli, tout ça, je découvre petit à petit qu’il n’y a pas que des lutins bleus
Cette fois ci j’ai pu m’asseoir dans le fauteuil crapaud
Je t’embrasse ma grande
Un sourire… j’adore ce petit fauteuil. 🙂
Je t’embrasse. Passe une douce journée.
J’attendais la fin de l’histoire dans l’autre blogue, Ça me prend du temps pour me démêler. Je continue la suite.
L’autre blog ne servira bientôt plus Solange.
Une seule adresse, ce sera plus facile pour tout le monde.
Merci pour tout.
Bonsoir
J’ai eu la réponse à ma question en lisant ta réponse au commentaire de lizanthèmes.
Comme Cricri, qui la chance d’aimer les contes pour enfants , je me crée des images qui défilent au gré de l’arrivée des personnages de ton histoire. Le Lutin bleu était sur ton épaule gauche quand il a soufflé sur le mot « trop » et c’est de dos que j’ai vu son oreille droite pointue et velue sortir du bonnet. C’est la magie des livres à laquelle je suis sensible depuis que j’ai découvert que la méthode Boscher conduisait aux aventures du Capitaine Nemo ou aux combats de Croc Blanc.
Merci d’illuminer ces instants où je mets des couleurs sur des mots.
Bises du grillon
Tu vois, ce sera donc un merci ici encore.
Tu es parmi les visiteurs attentifs qu’il me plaît de retrouver sur mes pages.
Bises et douce journée à toi.
Il y a celle qui raconte par les mots : puis l’autre par la voix.
Oui! l’inspiration peut manquer et la création mise en attente.
Patience est vertu et même si demain est un autre jour, il reste un jour à venir de possibles rencontres et découvertes nouvelles. En attendant, le présent est tel qu’il faut aussi le saisir, avec ses mieux et moins. Si ce jour fut moins, demain pourrait être mieux.
J’ai bien eu connaissance de ton message. J’espère que tu, Grande Quichottine, récupéreras promptement du tonus manquant. Par cette saison, il faut savoir se ménager.
Prends soin de toi.
Au plaisir!
Je vais mieux, AneverBeen, et heureusement pour moi…
Je croyais bien ne jamais m’en sortir.
Merci pour ta sollicitude. Prends bien soin de toi aussi.
A très bientôt.