J’avais vingt ans…
J’aurais pu être insouciante, comme celles qui aujourd’hui ont des milliers de copains sur la Toile, ouvrent des fenêtres dans des messageries instantanées… bavardent toujours, un téléphone à la main.
J’aurais pu… mais je ne l’étais pas.
J’ai retrouvé dans un cahier à spirales, un cahier d’autrefois, un poème que j’avais écrit, juste pour moi.
J’avais vingt ans… et la seule façon d’écrire sans que ceux qui m’entouraient puissent me lire, c’était de le faire dans une autre langue que la leur.
Ce poème me parle encore aujourd’hui.
Je vous l’offre ici… avec sa traduction. Les deux seront de moi…
Le poème d’hier, dans ma langue d’adoption, et celui d’aujourd’hui, dans la langue qui est la mienne, parce que ma mère et mon père l’ont voulu.
« Se va mi vida despacio
En un atardecer claro
De nubes y de sueño
Donde tu mirar ardiente sonríe
Y llora
Sin que yo sepa decir
¿Por qué?Dime niña de mi alma
¿Por qué te marchas mi vida?
¿Por qué llora tu sonrisa?
¿A dónde vas tan de prisa?Márchate niña de mi pesar
Con aquel triste cantar
Sobre alelíes de altar
Donde tu sueño se quiebre
Florezca
Sin que yo sepa decir
¿Por qué? »
(3 décembre 1972)
« Ma vie s’en va lentement
Dans un clair crépuscule
De nuages et de rêve
Où ton regard ardent sourit
Et pleure
Sans que, moi, je sache dire
Pourquoi ?Dis-moi, enfant de mon âme
Pourquoi pars-tu, ma vie ?
Pourquoi pleure ton sourire?
Où t’en vas-tu si vite ?Va-t-en enfant de ma peine
Avec ton si triste chant
Sur les lys de l’autel
Où se brise ton rêve
Fleurisse
Sans que, moi, je sache dire
Pourquoi ? »(11 Janvier 2013)
J’avais vingt ans…
Loralia sur ses chemins d’Auvergne
Douce et belle journée à tous.
…
Merci à tous ceux qui ont déposé des mots sous les messages précédents… j’ai essayé d’y répondre au mieux.
…
(article publié pour la première fois à l’adresse suivante :
http://quichottine.blogspot.fr/2013/01/javais-vingt-ans.html)
Alors on avait les mêmes pleurs à vingt ans… tu ravives cette tristesse qui était aussi la mienne.
Ce sourire que je donnais et qui pleurait au dedans.
Ces rêves que je n’osais plus faire, brisés avant de naître.
Non, mes vingts ans ne furent pas les plus belles années…
Je t’embrasse très fort ma Quichott’
Je suis navrée de raviver cette tristesse.
Tant de choses nous réunissent, Polly !
Merci pour ce partage.
Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.
En Espagnol je trouve que ça sonne mieux !
Je suis d’accord… c’est en espagnol que je l’avais écrit. 🙂
Merci, Liza.
Un bien joli texte, de deux manières… les pleurs d'un enfant sont difficiles à déchiffrer, c'est difficile de quitter l'enfance, de laisser ce que l'on connaît pour aller vers l'inconnu…
Bien reçu ta New au sujet de la communauté des Doux rêveurs, nous pourrons j'espère communiquer autrement, ce n'est pas facile de franchir ce cap…
Bisous et bonne
L’inconnu est toujours difficile pour moi, Marine.
Je suis contente que tu aies bien reçu la New. Il faudra trouver de nouveau moyens.
Nous verrons bien.
Pour l’instant je ne supprime pas mon blog OB.
Bisous et douce soirée à toi. aussi.
Bonjour ma chère Quichottine,
Comme c’est curieux. A vingt ans, mes poèmes étaient noirs, désespérés, tournés vers la mort. Mis à part le premier qui parlait de l’eau d’une source bondissante et rieuse. Le seul poème tourné vers la positif.
Le tien est très beau. Un style très fin. Un sourire peut cacher bien des choses n’est-ce-pas?
Tout comme Polly, je n’aimerais pas retrouver mes 20 ans. Mais les 30, ça oui. 😉
Gros bisous ma chère Quichottine
Martine
J’ai écrit mon tout premier poème à 13 ans… lors d’un premier immense chagrin.
La poésie est devenue ensuite mon refuge.
Écrire ma respiration lorsque je me noyais.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai pu écrire aussi mes rires.
Trente ans… non. Ce fut pour moi une année extrêmement difficile.
Finalement, mes soixante ans me conviennent. 🙂
Gros bisous à toi, ma chère Martine.
Passe une douce journée.
Tu as eu des 20 ans très nostalgiques …
Mais tu écrivais déjà très bien.
Bon week end
Bisoux doux
Le bonheur fut pour plus tard. 🙂
Merci, Dom.
Bisous doux et bon weekend à toi aussi.
Quant on aime on a toujours 20 ans n.est ce pas ?
Gérard
Un sourire… Il semble que ce soit le cas.
Passe une douce journée.
Un poème qui me « parle »… que j’aurais pu écrire si j’avais su écrire ainsi mais dont je portais les mots en moi…!!
Et je le trouve encore plus beau en espagnol!! il chante douloureusement…
Nous aurions été amies si nous nous étions rencontrées alors. 🙂
Il a été écrit en castillan. La musique des mots est importante.
Ma traduction est imparfaite. J’hésite beaucoup sur ma façon de traduire « florezca ». 🙂
Douce journée, Cariña. Je t’embrasse très fort.
je rajoute, j’ai oublié…j’aime le design!! 😉
J’en suis ravie… Je me demandais s’il plairait. 😉
Dans tes vingt ans, je reconnais mes 16 ans, bien je n’eusse certes pas écrit aussi bien à cet âge. J’écrivais aussi sur un cahier qui n’était pas à spirales, ma désespérance. Le choix de ce dernier terme n’est pas une erreur.
Je vivais dans une famille sans amour, dans le fracas des scènes de ménage, et souvent frappée sans trop savoir pourquoi.
A 16 ans, j’ai frappé à une porte qui me permettrait de quitter cette famille : celle de l’Ecole Normale d’Institutrices de Limoges, à 400km de tout ça.
Mais il fallait réussir le concours. J’avais toujours été une excellente élève, c’était un refuge, ma manière à moi de prouver que je valais quelque chose. J’ai donc réussi, et je suis partie.
Pourquoi Limoges ? Parce qu’à 50 km vivaient ceux que j’adorais, qui m’avaient élevée jusqu’à 4ans à Paris et que je revoyais l’été : ma Mémée et mon Pépé chéris. Leur photo est toujours sous mes yeux dans mon bureau. Et devenir maîtresse d’école avait toujours été mon rêve.
Là, j’ai trouvé le bonheur. l’internat la semaine dans la sérénité, les week-end avec mes deux amours et la rencontre de mon grand Amour, celui qui partage ma vie depuis bientôt 47 ans, mais habite mon coeur depuis 50 ans. Je me suis mariée à 20 ans, c’est l’année soleil de ma vie.
Je n’écrivais plus de poèmes ni de textes désespérés, mais des lettres d’amour. Et l’amour dure toujours nous aidant à supporter les petites et grandes peines de la vie. Et le Limousin est devenu « mon » pays.
C’est la première fois que j’écris tout ça et je ne sais pas si j’ai tort ou raison de le faire, mais je suis contente de l’avoir fait ici où je me sens bien.
Merci Quichottine de nous ouvrir ton coeur et ton cahier. J’ai occupé beaucoup de lignes mais je sais que ton cahier est aussi grand que ton coeur.
Je t’embrasse très fort et je te souhaite une belle journée.
Cricri
J’avais perdu mes parents et je vivais dans une famille qui ne comprenait pas mon chagrin.
C’est vrai que j’avais tout pour y être heureuse, du moins à leurs yeux.
Je me suis mariée l’an suivant, et j’ai trouvé près de mon époux l’amour que je cherchais.
Nous nous ressemblons beaucoup, Cricri. Je crois que c’est pourquoi je me sens si bien chez toi. Il doit y avoir des choses que nous ressentons, même à travers ce monde que l’on dit « virtuel », et ces mots que nous essayons la plupart du temps de laisser dans nos silences.
J’ai laissé en Haute-Vienne certains de mes plus beaux souvenirs… j’ai adoré y être. J’ai suivi à Limoges mes deux premières années de faculté. J’y étais bien, des années de presque liberté.
J’espère te croiser un jour, ici ou là.
Je t’embrasse très fort. Passe une douce journée.
Vingt ans ! bizarre mais je n’en ai pas non plus de trop bons souvenirs, et bien après j’ai gribouillé aussi des cahiers….thérapie
qui a fonctionné, je suis bien maintenant ! même s’il ne me reste que peu de temps, normal, mais tout va bien ;
je suis contente de voir que tous tes amies-amis t’ont suivie ici,
çà c’est génial !
belle journée chère quichottine,
Bisous, bisous, MIAOU !!!!
Écrire est toujours une bonne thérapie. 🙂
Je me demande si ces vingt ans que l’on dit si merveilleux le sont si souvent. 🙂
C’est un « entre deux », entre le monde de l’adolescence et celui des adultes.
Je me cherchais je crois…
Passe une douce journée, ma chère Mistigris.
Heureuse que tu m’y aies suivie aussi.
Bisous à toi.
A 20 ans déjà je n’écrivais plus, car la femme enfant que j’étais avait donné naissance à une enfant, mais j’ai toujours , en ma mémoire ce petit coin de cahier que j’essayais de garder secret, en espérant le reprendre un jour.
20 ans oui, mais pas toujours rose
gros bisous Quichottine et bon week-end
Merci, Dgidgi.
Ce partage me touche beaucoup.
Oui, tu le reprendras un jour, j’en suis certaine.
Passe un bon weekend toi aussi. Gros bisous.
tu es d’origine espagnole ? Il est beau ce poème, mais bien triste. bisous et bon week-end
J’ai des attaches en Espagne, mais si j’ai vécu et si j’ai de la famille aussi là-bas je ne suis pas d’origine espagnole, non.
Merci, Lilwenna.
Bisous et doux week-end à toi aussi.
vingt ans n’est pas toujours le plus bel âge de la vie…Je ne voudrais pas les revivre ou alors les vivre autrement…Merci pour ce beau poème
Je crois qu’avec ce que nous avons vécu depuis, ils seraient autres… mais les revivre tels que, non, je ne le voudrais pas.
Merci à toi pour ta présence, Gazou.
« Les plus désespérés sont les chants les plus beaux Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots » (Musset, La Nuit de Mai).
Bonjour Quichottine. Je suis heureuse de te retrouver ici sur ce joli cahier à spirales au ton si doux.
Ton poème si triste est magnifique et il me touche beaucoup. Comme toi j'ai écrit beaucoup de poèmes au moment de l'adolescence,
L’important, ce sont les pensées que nous partageons… Merci pour ta présence, Oxy, même si je sais que tu ne peux pas tout suivre.
Nos petits carnets d’alors sont pleins de souvenirs que nous essayons parfois d’oublier.
Passe une douce soirée. Je t’embrasse très fort.
Je découvre avec surprise ton cahier à spirales chère Quichottine, merci pour m'en avoir indiqué le chemin, t'embrasse
Merci à toi de l’avoir suivi. 🙂
Passe une douce soirée, Joëlle. T’embrasse aussi.
Tu lisais et rêvais trop pour avoir le temps de parler Quichottine et puis comme' moi tu écrivais aussi !
Bises ma douce
Parler n’était pas toujours possible…
Merci pour ce partage, Nettoue.
Bises et douce soirée.
20 ans… tu avais beaucoup de regrets…la nostalgie de ton enfance perdue… A 20 ans, j'étais encore insouciante ou presque…
Je n'ai écrit qu'à partir de mes 55 ans d'où les difficultés rencontrées…
Au fait, je suis un peu perdue: tu as combien de blogs? deux ici et un sur Ekla ?
Et ce design est magnifique! Il fait très cahier…
Je découvre ton cahier, j'aime beaucoup. Tu interrogeais "l'enfant de ton âme" et fort heureusement tu l'interroges toujours. Ne jamais tuer cet enfant, voilà la clef de la jeunesse et la fraîcheur de vivre.
Donc la nouvelle bibliothèque d'un côté et le cahier de l'autre si j'ai bien suivi. Je suis abonnée aux deux alors, quand j'aurai un moment…
@ Marie
J’ai eu une enfance heureuse, mais qui s’est arrêtée sans que je puisse prendre le temps d’une douce métamorphose.
J’ai un blog sur Ekla que ne vais pas vraiment utiliser… et deux blogs ici, mais le seul vraiment actif sera celui-ci.
http://quichottine.blogspot.fr
C’est là que tu trouveras tout.
Je suis heureuse que ce design te plaise. 🙂
Passe une douce soirée.
@ Adamante
Merci pour les mots laissés et cette découverte de mon nouvel espace.
Tu as tout compris… La nouvelle bibliothèque sera réservée aux articles moins personnels.
Merci pour tes abonnements, cela me touche beaucoup.
Amitiés, Adamante. Passe une douce soirée.
Tu m'as poussée à l'introspection… Comment étais-je à 20 ans ? Pas malheureuse, en tout cas, mais finalement pas débordante de bonheur. Je vivais. J'étais solitaire, comme je l'avais toujours été, enfant unique souvent transplantée. Mes états d'âme confiés au papier, c'était plutôt entre 16 et 18 ans et j'étais bien trop sâge en 68 ! Bon, ton divan est très
J’ai longtemps vécu sans attaches… alors, je comprends tout à fait la solitude ressentie.
Sage… je ris, oui, je suis certaine que tu l’étais. 🙂
Merci d’avoir pris le temps de t’asseoir ici, de faire jaillir des souvenirs.
Je t’embrasse fort. Passe une douce soirée.
On dirait que pour atteindre l'âge adulte il faut toujours passer par une période difficile. Un joli poème nostalgique.
C’est peut-être un passage obligé… je n’y avais pas réfléchi.
Merci pour ta présence, Solange.
Passe une douce journée.
Bonsoir Quichottine , j'ai toujours aimé cette langue qui déjà à l'école me parlait plus que l'anglais , peut être de par mes origines … A vingt ans, la vie te faisait peur, cette tristesse je l'ai connue un peu plus tôt puis un peu plus tard ! Ecrire dans ces moments là m'apaisait , un très bel échappatoire qui t'a permis de transcrire merveilleusement tes pensées .
Je n’ai jamais aimé l’anglais… j’ai adoré l’espagnol.
Je crois que beaucoup d’entre nous ont connu ces périodes où écrire était un soulagement…
Merci pour ce partage, Marie. Passe une douce soirée. Bisous à partager.
Si jeune et déjà de si beaux mots … tristes mais beaux
Ainsi tu as des origines de là-bas, comme ton héros
Bonne soirée Quichottine
C’était la première fois où je me sentais « chez moi », et, pourtant, je n’y étais pas.
Douce et belle soirée, Kri.
Merci pour tout.
je n'ai pas aimé mes 20 ans…. mais je ne savais pas l'exprimer en mots….
un bisou à la Quichottine de 1972
Merci…
Je n’aurais pas su parler… mais j’ai eu la chance de pouvoir l’écrire.
Merci à mon prof de français de l’époque qui m’a encouragée dans cette voie.
Un énorme bisou à toi. Passe une douce soirée.
Une poésie qui reste au fond des coeurs des ¨vingt ans¨ d'aujourd'hui.
Pour ce doux partage, merci!
Hélène*
Merci d’avoir pris le temps de le lire…
Passe une douce soirée.
bonsoir, ma chère Quichottine,
je ne sais pas si je place ce comm au bon endroit…
mais l'habitude viendra de ton nouveau chez toi !
et ton accueil est si doux avec ce beau poème…
mélancolique…
mais c'est l'écho de mes 20 ans…
j'en écrivais aussi… mais pas dans une autre langue…
je n'ai jamais été très doué pour ces
Bonsoir Jean-Marie
Je t’ai répondu un peu tardivement et j’en suis désolée…
J’espère que tu as bien reçu mon courriel.
Merci pour tout.
C’est vrai que la période est difficile, il faut abandonner certaines choses auxquelles nous tenions, mais c’est une simple question de nouvelles habitudes à prendre. Tout es possible ou presque, avec un peu de temps, de patience.
Tu as très bien placé ton commentaire.
Ici, il suffit de ne pas « répondre » au commentaire précédent, mais de veiller à être dans la case « ajouter un commentaire ».
Cela me permet de répondre à chacun.
Passe une douce soirée.
Je t’embrasse amicalement.
Tu avais déjà besoin de beaucoup écrire, et puis c'était pour toi, pour ton plaisir. A 20, je trimais depuis 3 ans et j'étais déjà marié.Et au service militaire. C'est bien ce que tu écrivais, mais il me semble que tu avais un peu de regret de voir la vie filée….
Moi, je n'écrivais pas encore, ou bien peu, et j'avais déjà des charges de famille, car ma solde ,
Je me suis mariée l’année suivante.
Je crois que j’ai toujours pensé que la vie allait trop vite. Si j’avais lu « Peter Pan » à l’époque, j’aurais sans doute compris qu’il était important de grandir. 🙂
Tu as gardé de ces moments le goût du partage, ta capacité d’écoute… et c’est vraiment magique pour moi de t’avoir rencontré.
Ce n’est pas sans raison que tu es mon « papa » du Net. Tu aurais pu l’être pour de vrai.
Merci d’être là.
Bises affectueuses et douce soirée à vous deux.
Bonsoir Quichottine
je suis très heureuse de te trouver ici…
Mais un peu perdue car je ne sais quel lien mettre sur mon blog.
Je te souhaite une bonne fin de osirée
Bisous tout plein
Celie
Mets celui d’ici, Celiandra.
Ce sera le blog où je déposerai mes propres écrits.
Douce fin de soirée à toi aussi.
Bisous tout plein.
Ecrire ça à 20 ans! Chapeau!
Mais pourquoi cette tristesse qui transparait.
20 ans, ce n'est pas l'âge de l'insouciance?
Bravo en tout cas.
Passe un bon dimanche.
Pas pour tous.
… mais ce serait trop long à raconter ici.
Merci pour ce compliment, Philippe.
J’espère que tu auras passé un bon dimanche toi aussi. 🙂
Douce soirée.
Je ne peux gouter l'harmonie et la poésie du texte originale, ne connaissant pas l'espagnol, je suis plus à l'aise avec l'italien, mais je ressens la tristesse d'une jeune adulte sentant l'enfance lui échapper…
20 ans un bel âge dit-on souvent, mais tous les âges peuvent être beau, et les cœurs à 20 ans sont encore à construire, eux si vulnérables et prêts à s'
Mon enfance s’est achevée à quinze ans… je crois qu’à vingt, je n’avais pas encore trouvé ma place.
J’étais dans un flou où je ne pouvais pas être adulte et où je n’étais pourtant plus enfant.
Mais bon, le temps a passé et la maturité me convient. 🙂
Merci pour ce joli compliment, ABC.
Passe une douce soirée.
Bonsoir Quichottine,
Un poème magnifique que j'ai bien aimé lire en espagnol , les mots sonnent plus " chauds" .
Déjà , tu te réfugiais dans les mots.20 ans pour moi , est un moment de Peine, de joie, de transition …..il faut devenir adulte de suite !
J'ai bien reçu ta new pour la communauté , tu crois qu'il n'y a pas moyen de la garder?
Douce
Je n'étais pas passée alors par le français pour l'écrire… en espagnol ils sont plus "vrais" et j'ai eu un peu de mal à retrouver des mots qui leur correspondent.
Tu traduis bien ce que je voulais dire… il fallait être adulte "tout de suite", même si je n'étais pas tout à fait prête à l'être…
Garder la communauté, je ne sais pas
Désolé de vous décevoir mais je ne parle que très mal l'espagnol et je n'ai pas besoin de traduction pour comprendre, tout votre entourage l'aurait comme moi certainement compris. Cela dit il est magnifique ce poème, bravo !
Tu ne me déçois pas… Tu fais partie de ceux qui essaient de comprendre, même sans tout connaître et cela me ravit.
Il en est d'autres qui referment le livre, sans même essayer de voir si c'est possible.
Merci pour ce beau compliment, Jeanmi.
Passe une douce soirée.
Bon dimanche
Bisoux doux
J'espère que tu auras passé un très bon dimanche toi aussi.
Bisous doux, Dom.
Merci 🙂
Tu étais déjà très douée, j'aime beaucoup. Merci de l'avoir traduit car je ne connais pas l'espagnol et je n'arrivais pas à traduire.
Difficile passage de l'adolescence à l'âge adulte. Bises
Je suis contente que tu aies aimé.
Merci, Martine.
Bises et douce soirée.
J'avais 20 ans, l'âge de tous les espoirs, celui où l'on rêve de refaire le monde et où l'on éprouve l'envie de croquer la vie à pleine dents : Parfois ces envies demeurent, mais les années les engourdissent !
Bisous mon amie
J'espère pourtant que les tiennes perdurent.
Bisous et douce soirée, Nettoue.
Même si le sujet n’est pas exactement le même, tout ça me fait penser à un grand Monsieur de la chanson que j’adore, à son cahier d’écolier et aux magnifiques paroles de « Souvenirs, attention danger » (tu auras sans doute trouvé que je parle de Serge LAMA).
J’ai essayé de lire ton poème sans voir la traduction, mais mes années d’espagnol sont loin et j’ai quand même eu du mal et j’ai fini par tricher !…..
Je t’embrasse bien fort
Un sourire pour toi.
J’aime énormément cette chanson. Serge Lama est dans mon hitparade personnel.
Merci d’avoir pris le temps de venir jusqu’ici.
Je t’embrasse bien fort. Passe une douce journée.
Quelle peine se cache derrière ton poème chère Quichottine? il est très beau, tu avais déjà les mots au bout de ta plume. Ton cahier à spirales prend forme.
douce soirée
tout plein de bisous
le matelot de la terre ferme
Un énorme manque… un vide que je ne pouvais pas combler et qui existe toujours aujourd’hui.
Merci d’être là.
Mon cahier à spirales me plaît beaucoup.
Il restera. 🙂
Passe une douce journée. Bisous tout plein Chatou.
20 ans est le mauvais âge, le coeur est à vif et le corps pas encore stabilisé.
C’est bien quand on a les mots pour formuler ce mal être, tout le monde ne l’a pas.
Aujourd’hui avoir 20 ans est pire, avec le sida qui empêche toute spontanéité et confiance en l’autre dont on est si amoureux.
Je vois que ton blog s’étoffe et que le décor semble prendre forme, bravo!
J’ai tenu compte de tes conseils. Je suis contente que cela te plaise… (enfin… il te plaît ?)
Je crois effectivement que c’est bien difficile aujourd’hui, plus difficile sans doute.
Passe une douce journée Aude.
Merci.
un poème très doux … triste aussi …
bises
Merci, Andrée, d’avoir pris le temps de le lire.
Bises et douce journée.
Bonjour Quichottine
C’est toujours trop tôt pour perdre ses parents et devoir le faire alors que l’on vient juste de sortir de l’adolescence, que la période d’opposition est terminée et que l’on va pouvoir partager le sel de la vie, c’est cruel.
En toi même , tu savais pertinemment dire pourquoi tu étais si triste. On le serait à moins.
Il y a t’il aujourd’hui une petite ressemblance entre ce cahier à spirale où tu confiais tes humeurs et tes pensées et le blog où tu échanges avec d’autres ? Je me le demande, tant le besoin de communiquer est vital.
Bises du grillon
Il est toujours trop tôt je crois.
La peine est toujours là.
Mon cahier à spirales virtuel est différent en ceci qu’il est écrit pour être lu.
Ce n’était pas le cas autrefois.
Merci pour ta présence, Christian.
Bises et douce soirée.
C’est très beau, merci pour ce doux partage
Je t’embrasse ma grande
Merci.
Je suis contente que cela t’ait plu.
Je t’embrasse.
Moi aussi j’ai écrit très tôt, poèmes d’amour le plus souvent, et puis petites histoires set contes. Bisous
Merci de tant partager avec nous.
Bisous et douce journée.
C’est à l’âge de 17 ans que j’ai commencé à écrire un Journal. Je n’arrivais pas à écrire des poèmes. L’adolescence est une période difficile, nous sommes comme des éponges et nous avons tout un avenir à construire, pas encore tout à fait adulte mais plus tout à fait enfant. C’est une période où l’on n’est pas bien car on ne sait pas encore se situer dans la société. Bonne fin de journée et bon week end.
Un grand merci pour ce partage, Élisabeth.
Chacun vit l’adolescence à sa façon mais je crois que ce n’est jamais simple.
Douce journée à vous.
Hola Quichottine,
« Hier encore..j’avais vingt ans…. » le titre sonne comme une chanson.
He leído el poema en castellano con un auténtico placer. Gracias a tí por haber sacado de su cajita esta joya.
Muy buena traducción.
Un saludo de Carlos el del Qijote « pastelizado »
C’est vrai, Une chanson d’Aznavour je crois bien. 🙂
Sus palabras me encantan.
El retrato que me había ofrecido se queda en mis recuerdos y en la Biblioteca.
Passez une belle journée. Merci pour tout, Charles.
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Ils ne le sont plus…