Le Lutin bleu et la rose (2)

Il avait fui dans la forêt, vous vous souvenez ? (clic)

 

Son chagrin était tel qu’il ne voulait pas le transmettre aux autres lutins de la forêt.

 

– On peut transmettre du chagrin ?

 

Oui, on peut, comme la joie, de la même façon.

 

– Alors, il faut se méfier de ses mots ?

 

Toujours. Les mots ont beaucoup de pouvoir. Ils disent tant de choses ! Et, lorsqu’on sait les lire, ils disent aussi dans leur silence ce que l’on voudrait cacher.

 

– Tu es bien compliquée ! Il suffit de les écrire, et puis c’est tout. Personne n’est obligé de lire…

 

Personne, c’est vrai. Mais le Lutin bleu savait que lorsque sa rose mourrait, il en aurait tant de chagrin qu’il ne pourrait pas le taire, qu’il faudrait qu’il le crie aux autres fleurs de son jardin et aux oiseaux sur les branches. Même les poissons de la rivière ne pourraient échapper à sa peine.

 

– C’est possible, ça ?

 

Bien sûr.

 

Il ferait comme l’avait fait Clerval un jour. Il se mettrait au milieu d’un champ désert, il ouvrirait en grand son cœur et ses lèvres dans un cri immense… et ses pensées en sortiraient toutes, sans qu’il puisse les arrêter. Rapides. Dures. Sans ces « on dit » qui adoucissent parce qu’il y a toujours la possibilité de ne pas y croire.

 

Il ne saurait pas les cacher sous un cache-misère…

 

Alors, il avait attendu le dernier moment, celui où il avait accompagné sa fleur dans son dernier voyage.

 

Et puis, le visage caché sous la capuche de son manteau rapiécé, celui que portent tous les lutins bleus lorsqu’ils comprennent que la vie un jour doit s’achever, il avait rendu la fleur à la terre qui l’avait fait naître.

 

– Mais il savait aussi qu’elle reviendrait au printemps ?

 

Peut-être… Mais peut-être pas.

 

Seules les quatre fées de la Forêt des Merveilles auraient pu te répondre.

 

 

In memoriam

 

 

À demain…

144 commentaires à propos de “Le Lutin bleu et la rose (2)”

  1. On dit…que la rose parfume à jamais la main qui la touche. On dit…que le souvenir perdure quand quelqu’un nous touche.

    • Ce souvenir-là ne pourra pas s’effacer. On n’oublie jamais ceux dont on était si proche.

      Merci pour ces mots. Je t’embrasse.

  2. Pas d’erreur 404 ce soir… tant mieux, j’ai apprécié la lecture de Clerval et du cache misère, la mise en terre d’une rose et j’attends demain pour lire la suite… à demain donc. Amitiés

    • Navrée, l’erreur m’était imputable, l’article avait été mal programmé.

      Je suis contente que le poème de Clerval t’ait plu.

      Merci pour ta présence et ton amitié.

      Passe une belle journée.

  3. Jolie suite ;mais j’espère qu’au printemps sa rose renaitra;  gros bisous

     

    • Cette rose-là ne renaîtra pas… mais j’espère que ce souvenir lui fera écrire de plus jolis mots encore.

      Gros bisous à toi aussi, Christine. Merci.

    • Elle ne le peut pas… mais le chagrin laissera place aux souvenirs.

      Passe une belle journée, Solange. Merci pour ta présence.

    • L’espoir permet de vivre… Reste le souvenir des jours heureux partagés avec celle qui n’est plus.

      Bisous Annick, et merci de ta présence et de tes mots.

  4. Le voici mon lutin bleu que je cherchais hier mais je n’ai pas trouvé le lutin rose mais une rose à la place bien éphémère …. Bises

    • La veille, c’était trop tôt. Je n’avais pas bien programmé mon billet et j’ai dû le supprimer.

      Les roses sont éphémères… mais nous les gardons dans nos souvenirs.

      Bises et bonne journée, Martine. Merci.

  5. C’est souvent le comportement de l’Homme dans ces moments de peines ou de souffrances, il prèfère souvent se les garder sans rien dire…..

     

    Belle journée quichottine, avec bises de nous deux.

     

    PS: un peu de pluie cette nuit et des orages annoncés pour ce tantôt!!

    • Merci pour ta présence ce jour-là… Certains mots ne peuvent pas être dits.

      Passe une belle journée toi aussi. Bises affectueuses à vous deux.

  6. La rose est dans son coeur maintenant pour toujours. Elle le poussera doucement au fil des jours à lui faire humer tous les parfums du monde. Son chagrin sera un compagnon aussi qui lui murmurera des pétales de soie et des aurores de couleurs, et la mémoire et le chagrin iront de paire un moment, mais c’est la mémoire seule qui le poussera vers la vie.

    Je suis de tout coeur avec le lutin bleu, et avec toi ma Quichott’.

    • Merci, Polly… Tu as raison pour tout cela. Je crois que le Lutin bleu l’a compris.

      Il faut vivre avec ses souvenirs, et ce sont les plus beaux que l’on garde le mieux.

      Je t’embrasse fort.

  7. Toujours tant d’émotion dans tes mots ! Une belle manière de commencer la journée.

    Je t’embrasse fort

  8.  

    « Toujours. Les mots ont beaucoup de pouvoir. Ils disent tant de choses ! Et, lorsqu’on sait les lire, ils disent aussi dans leur silence ce que l’on voudrait cacher. »

    C’est tellement vrai ma chère Quichottine.

    Merci pour tout.

    Bon mardi.


  9. Toujours aussi poétesse ma Douce Quichottine !

    Ces séparations, ces départs sont de lourds fardeaux que nous portons sur nos épaules, le temps nous aide petit à petit à accepter ces absences, puisque de toute façon il faut se faire une raison, ceux qui sont partis « matériellement » ne reviendront pas !

    Toutes ces larmes versées au moment des départs sont à mon sens l’expression de notre propre égoïsme. Nous exprimons la douleur que nous vivons parce que nous savons que nous n’aurons plus de contacts « physiques » avec ceux qui nous quittent.

    Mais heureusement, il nous reste la magie des souvenirs, notre tiroir secret dans lequel nous avons pris soin de conserver tous les beaux moments partagés. Avec le temps je m’aperçois que ce tiroir est un précieux trésor car il contient des joyaux, des choses tellement belles que les mots me manquent pour les décrire.

    Et même si quelques larmes viennent brouiller ma vue lorsque je replonge dans ce tiroir, je sais que je vais y trouver l’énergie nécessaire pour continuer ma route. Ils ne sont plus physiquement là, je ne peux plus les toucher, mais je sais qu’ils m’entendent quand je leur dis que je les aime, et je sais aussi que leur bienveillance m’accompagne…

    Je t’embrasse fort ma Douce Quichottine

    Claire

    • L’expression de notre sensation d’abandon et d’injustice… de l’égoïsme, tu as sans doute raison.

       

      Mais ce tiroir à souvenirs est le bien le plus pécieux que nous avons. Sachons continuer à le remplir de tous les jours heureux.

       

      Merci pour ces mots déposés, pour ta tendresse et ton amitié. Je t’embrasse fort.

  10. C’est joli Quichottine, je pense à une personne en particulier, à son sourire et sa gentillesse.

    Gros bisous, amitiés, Flo

  11. Bonjour Quichottine…  Les émotions des uns se transmettent aux autres, aux plus sensibles, et je suis sensible à ton écrit du jour…. Bon mardi à toi   Bisous de jill  

  12. Il y a un temps où « protéger » son chagrin, il y aura un temps pour l’apprivoiser, un autre pour le dire, … un texte où les silences sont éloquents.

    Je t’embrasse

    • Tous ces moments sont importants…

      Merci, Jeanne, pour ce que tu as su lire dans mon silence.

      Je t’embrasse fort.

    • Celle-ci ne reviendra pas… mais la vie est ainsi faite, la mort est l’aboutissement de chaque être qui naît.

      Un sourire pourtant, tu as raison, regardons ce qui vit.

  13. J’aime beaucoup le commentaire de Galet. Les silences en disent parfois plus long que les mots.
    Belle journée et GROS BISOUS ma Quichottine.

    • Je l’aime aussi… Merci pour avoir entendu mon silence.

      Douce journée et gros bisous à toi aussi.

  14. j’adore !  cela me fait penser aux petits livres que je lis à mon loulou sur les émotions de la vie 🙂   

    • Suspense, je ne sais pas. Peut-être seulement n’y avait-il pas d’autres mots.

      C’était un après-midi extrêmement difficile. Mais il fait déjà partie du passé.

      Bisous et merci pour ta présence.

  15. Transmettre son chagrin, ou sa joie, par une émotion conjointe, c’est aussi cela, le partage. Les amis sont là pour prendre une part de la peine, du bonheur aussi.

    Les mots ne sont pas aussi dérisoires qu’on le pense parfois, mots dits, mots écrits, mots  » à demi  » (pourtant pleins, débordants d’émotion) …

    Je t’embrasse bien fort.

     

  16. Tu écris avec beaucoup de sensibilité… A chaque fois je suis émue… Merci Quichottine, bon après-midi, gros bisous.

  17. Il y a des cris que l’on aime ne pas ignorer, venant de très loin et partant avec le vent du désert, même si ils sont difficiles à supporter, qui parlent de la souffrance des démunis…

    Chaque rose a sa charge de peine…

    Belle journée Quichottine

    • Merci pour ces mots, Marine.

      Certaines souffrances ne peuvent pas vraiment se partager, mais le vent sait trouver ceux qui peuvent les entendre.

      Douce journée à toi.

  18. Le texte de Clairval va droit au coeur !

    Pauvre lutin, aimer une rose , c’est un pari risqué et c’est par avance savoir qu’un jour le chagrin sera au rendez-vous .

    Mais un lutin est comme un être humain ; il ne peut s’empêcher d’aimer   tout en sachant que ce n’est pas raisonnable.Mais la vie vaut-elle d’être vécue si  l’on est raisonnable ?

     Je t’embrasse

     

    • La vie ne compte que parce qu’on aime, par ceux qu’on aime aussi.

      Je pense qu’il ne faut jamais être raisonnable en amour.

       

      Merci d’avoir lu le poème de Clerval… et merci pour ta présence amicale en ce jour. Je t’embrasse fort.

  19. Une rose qui part bien sûr que c’est triste, j’adore cette fleur mais dis Quichottine, console et rassure le petit lutin bleu, dis lui qu’elle reviendra encore plus belle au printemps prochain.

    Bisous et belle soirée

    • J’ai essayé de le consoler, mais il savait que les fleurs qui reviendront au printemps ne seront pas la sienne.

      Ceci dit, je compte sur lui pour ne pas oublier qu’elle n’était pas seule dans son jardin.

       

      Bisous et belle autre journée à toi. Merci pour ta présence.

  20. La rose est dans son coeur et ne peut pas mourir

    « Le secret, c’est que le coeur de ceux qui meurent explose de joie »dit Christian Bobin dans « carnet de soleil » petit recueil qu’il vient d’écrire pour célébrer celle qu’il aime morte il y a quinze ans mais toujours bien vivante pour lui, en lui

  21. Bonsoir Quichottine!

    Chaques roses en son temps et c’est ainsi qu’elles ne meurt jamais.

  22. La rose ne reviendra pas, mais elle est en lui et fait aussi partie du tout. Il gardera à jamais sa beauté et son amitié. VITA

  23. Bonsoir Quichottine, chaque fois que je vois dans mon courrier que lelutin bleu va raconter une histoire je me précipite, peu importe si elle est nostalgique comme celle-ci avec son lot de questions sur les mots et leur sens. Sens,  un mot curieux : nos sens pour pervevoir parfois au delà des mots; sens de la vie… donner du sens , voilà ce que j’ai compris du lutin bleu aujourd’hui. Merci

  24. Toujoursun plaisir de se promener dans tes lignes Quichottine… des bises tout plein pour toi ! bonne soirée

  25. Peut-être que je me trompe mais soit Quichottine est bien inspirée soit elle connait actuellement la perte d’un être proche.

    Il ne faille pas retenir ses larmes ; il faut évacuer le chagrin afin de se sentir plus léger. Et, que le Lutin Bleu sache qu’il est bien entouré et que l’absence n’engendre pas nécessairement l’oubli…

    Je te souhaite, une nouvelle fois, Quichottine de passer un agréable mi de semaine.

     

    • Tu as le don de lire entre les lignes, AneverBeen. Alors, merci de ne pas t’être trompée.

      Je t’embrasse fort en ce jour… juste parce que tu étais là ce jour-là, avec ces mots-là.

      Merci encore.

  26. Un lien s’est invité, si ce n’est incrusté, à la signature. Ne pas, plus y prêter attention 🙂

  27. On peut donner sa peine, oui, mias en offrande, aussi, en partage…

    La transmission en est aussi sauvage que celle de la joie… Mais le Lutin Bleu et sa rose font un écran de rêve et d’innocence…

    Je t’embrasse plus fort encore que d’habitude, ma Quichottine,

    Hélène.

    • Merci pour ces mots-là, Hélène. Merci pour ta présence et ton amitié.

      Je t’embrasse très fort.

  28. …Je suis émue , c’est tellement vrai. Eh oui , le chagrin peut se transmettre et parfois on veut être seule pour pleurer librement …. la vie doit un jour s’achever, on le sait , mais on oublie cette échéance….au printemps , une rose perpétuera le souvenir. Belle soirée, bisous Quichottine

    • J’aime l’idée de cette rose qui perpétuera le souvenir.

      Merci, Andrée. Belle soirée à toi aussi. Bisous.

  29. Et comme il avait raison d’être triste le lutin bleu. Il savait bien que sa rose était unique, et que celle qui renaîtrait au printemps ne serait pas la même. Non, elle ne serait pas SA rose.

  30. J’ai connu, et ce plus d’une fois, la perte d’un proche, homme ou animal.

    En prenant part de ce billet, tes mots m’ont fait souvenir la douleur de cette, ces mêmes pertes.

    J’aurai préféré me tromper car je me doute alors que les jours suivants la perte et précédents, puisque passés, ne furent pas des plus merveilleux pour toi, Grande Quichottine, et que tu n’avais pas l’esprit à te prêter aux songes et moins encore aux rêves.

    J’espère que tu as su, depuis, retrouver sourire si ce n’est également rire…

    Ce n’est pas un tord que de continuer à vivre en l’absence d’autrui ; tentons de vivre pour soi mais aussi pour eux, présents ou non, en leurs mémoire et souvenir.

    Je te souhaite de passer d’agréables soirée et nuit.

    Je reviendrai…

     

    • Merci pour ces mots réconfortants, AneverBeen.

      Il faut toujours garder le souvenir… et continuer à sourire.

      Douce journée à toi.

  31. c’est bien vrai 

    on peut transmettre son chagrin comme ses jpoies

    merci pour ce moment 

     

    je te souhaite un bon mardi

    que ta journée soit belle

    bisous 

     

     

     

     

    •.¸.•*♥ Ś Ő Ń Ŷ Á ♥*• .¸.• 

  32. bonsoir, ma chère Quichottine,
    une suite magnifique,
    pleine d’émotion !
    bonne soirée
    gros bisous d’amitié
    jean-marie

    • Il y a des moments où elle nous submerge et où les mots sont là pour ne pas nous laisser nous noyer.

      Merci pour ta présence, Jean-Marie.

  33. Bonjour

    Je te souhaite un très bon  mardi, demain commence le mode ralenti des 3 blog, un billet chaque mercredi jusqu’au 17 Aout.

    Mais chaque com recevra une réponse

    rené

  34. Bonjour  demain blog en vacance d’été, chaque com recevra une réponse

    je te souhaite un bon mardi

    amitiés de Qing

  35. Bonjour  demain blog en mode ralenti, chaque com recevra une réponse

    je te souhaite un bon mardi

    amitiés de sam

  36. quelle belle fhistoire !!!!!!! j’adore les roses !!

    bonne journée quichotine !!

    bisou

  37. Bonjour Quichottine

     

    Je n’ai vu qu’un seul mot dans ton billet, celui accroché à la rose. Et venant après une petite pose de ta part, il n’en a pris que plus de relief, plus de force.

    Tout le reste du texte, le chagrin du lutin bleu, son cri, le plaid usé de Clerval, tout cela ne faisait qu’annoncer les lettres roses presque cachées dans l’image.

    Je t’embrasse en te proposant que le reste de la semaine soit gai.

     

    Le grillon

    • Il y a ceux qui ont lu entre les lignes, ou sur la rose offerte.

      Je suis heureuse que tu en sois.

       

      En Asie, les deuils donnent lieu à des réjouisances, des fêtes où tous s’habillent de blanc. Je sais que c’est important de croire que la mort n’est qu’un passage. Pour elle, c’était une délivrance. Il faut le temps de retrouver les jours heureux.

      Merci pour ces mots, Christian. Je t’embrasse. Passe une belle journée.

  38. coucou Quichottine

    dire tout ce qui nous passe par la tête sans interdit comme les enfants

    ce serait très différend !!

    ça me fait penser à un film que fred m’avait fait voir.

    « Le papa n’est jamais là pour son fils et ment tout le temps. Le fils fait le voeu qu’il dise toujours la vérité. Oui mais…… il est avocat ….. et plaide alors très difficilement sans mentir pour ses clients peu recommandables…..  »

    bisous

    chrsitelle

    • Je crois que ce n’est pas possible de tout dire sans interdit… mais il est possible de ne pas mentir.

      Sauf peut-être pour ceux qui défendent des personnes peu recommandables !

      Bises et bonne journée, Christelle. Merci.

  39. Peut-être ou peut-être pas, seuls les liens du cœur ne meurent pas…

    Je t’embrasse

  40. Très beau et tellement bien écrit. Bises et bon mardi ma Quichottine

  41. Après ce texte très émouvant, le comm de Trinity est apaisant.

    Merci à vous deux de savoir si bien écrire et décrire.

    Une foule de bisous 🙂

    • Trinity a tout à fait raison… et tu as su aussi trouver ailleurs les mots qu’il fallait. Merci à vous deux.

      Plein de bisous pour toi aussi.

  42. Le cache misère, c’est aussi tous ces regards étonnés que l’on porte sur soi et sur les autres quand on touche le fond, quand on semble que tout est vain, fini, que l’on se sent abandonnés par tous

    oui le pouvoir des mots et des regards est terrifiant de dureté, d’exclusion, de méchanceté voulue ou sortie de l’inconséquente légèreté des êtres qui ne savent pas que la légèreté du papillon peut déclancher des cataclysmes mais il est aussi porteur de joie ailleurs et de toute façon je pense sincèrement que tout est lié et que ce qui se ferme ici, ouvre de merveilleux chemins ailleurs

    bises

    j’essaie de t’envoyer une ou deux vidéos de notre spectacle sur l’environnement

    • Merci pour ces mots, Azalaïs. Je crois qu’il faut savoir trier… et je ne le sais pas toujours.

      Porter sur soi et ce qui nous entoure un regard différent, pour ne pas couler lorsque les jours sont trop chargés de chagrin, je crois qu’il faut aussi apprendre à le faire.

       

      Je n’ai pas reçu tes vidéos… Mais peut-être n’as-tu pas eu le temps de les envoyer ?

      Merci pour ta présence, Azalaïs.

  43. Dans l’esprit du lutin , pour toujours , cette rose ne cessera pas de renaître et même dans le sable , une rose à sa chance 😉

    Bonne soirée Quichottine Bisous 

    • Il restera les mots échangés, ceux qui compteront encore longtemps.

      Douce journée, Urban.

      Bisous et merci.

  44. Ohhh mais je suis certaine, foi d’Elfette, qu’elle refleurira!!

    • D’autres fleurs fleuriront et il arrivera que le lutin sourie en les voyant rire et en pensant à celle qui n’est plus et qui aurait aimé les contempler.

      Merci, Kri.

  45. On vit l’histoire avec toi Quichottine, j’ai hâte d’être à demain

    Passes une douce soirée

    • L’histoire est terminée… mais le Lutin de mes histoires est toujours parmi nous.

      Passe une belle journée. Bisous.

  46. Bonsoir Quichottine, me voici de retour, c’est bien joli cet écrit, belle soirée à toi, Bisous MIAOUUUUU!!!!!!!!!!!!

  47. Oui, bien sûr qu’on le peut… Je suis hypersensible aux mots (ceux que je ne saurais pas écrire comme tu le fais), mais aussi aux atmosphères qui passent à travers les silences. Je suis ce que l’on appelle souvent une « éponge »…. Et ta rose ne reviendra pas, elle n’est jamais partie !

     Je te fais plein de bisous

    • Elle a juste fermé les yeux sur un monde pour les ouvrir sur un autre où elle ne souffre plus.

      Merci pour ces mots et les bisous laissés. Je t’embrasse fort.

  48. Bonjour quichottine je passe tard a cause d’une panne de modem

    Je te souhaite un très bon  mercredi

    rené

  49. Une rose semblable se garde dans le coeur le lutin bleu n’en doute pas !

    Je t’embrasse ma Quichottine

  50. Quand le souvenir est là, ni les gens ni les roses ne meurent vraiment !…
    Tu as écrit des lignes bien délicates, Quichottine.
    J’espère que tu vas bien.

    Gros bisous

    • Je vais le mieux possible… Merci Séverine. Le souvenir est le plus important lorsque ceux qu’on aime partent.

      Je t’embrasse. Merci d’avoir lu.

  51. Je passe, me pose, me fais plaisir en lisant tes textes. Arrivé au bout, je regarde systématiquement par la fenêtre, va savoir pourquoi… Dans l’espoir de voir passer d’autres mots de toi.