Vous avez déjà trouvé Snow dans la Bibliothèque, c’était pour moi une belle rencontre.
Elle est de ces photographes qui savent montrer ce qu’ils voient, avec tendresse et poésie. J’aime la suivre dans la nature, dans les bois enneigés ou pas, au Québec… J’aime aussi découvrir ses moments de rêverie citadine.
Un jour, elle m’a envoyé des images… beaucoup. Il y en avait vingt en tout.
Elle avait photographié une statue… enfin, non, tout un groupe réalisé par Raymond Mason en 1985. C’est une œuvre immense.
J’aurais pu toutes vous les montrer, mais, vingt images, ça fait beaucoup de lignes…
– Il suffisait de ne pas écrire !… Tu n’as vraiment pas pitié de tes lecteurs ! Enfin, Quichottine ! Tu sais bien qu’ils n’ont pas que toi à voir, qu’ils doivent courir d’un blog à l’autre…
Ils pourront ne regarder que les images… mais, moi, tu vois, je ne sais pas regarder des images sans leur inventer des histoires, sans dire ce que j’ai éprouvé en les voyant. C’est comme ça.
Snow les as montrées sur deux pages, ici et là (clic).
Je vais le faire en une fois, parce que c’est ainsi que je les ai vues, ainsi qu’elles m’ont parlé.
Les images sont de Snow. Je les retirerai si les ayant droits du sculpteur ou leurs représentants estiment qu’elles portent atteinte à son œuvre. Mais le texte restera, parce qu’il est de moi et que je ne crois pas que de parler d’une œuvre et de son propre ressenti puisse porter préjudice à qui que ce soit.
Voici donc La foule illuminée, vue par Quichottine, le 12 avril 2011.
Il était question de foule, de spectacle, de lumière.
Le sculpteur évoquait un incendie, la violence.
Les mots étaient forts, très forts, ils déchiraient l’espace : « illumination, espoir, intérêt, hilarité, irritation, peur maladie, violence, meurtre et mort »…
Degrés de l’émotion ?… sans doute.
C’étaient les barreaux d’une grille-portée où il avait écrit sa propre symphonie en polyester stratifié,
Les personnages étaient représentés grandeur nature… Moi, je suis passée, et, comme hypnotisée, je les ai regardés.
Devant, celui qui montre du doigt, qui explique, qui dit ce que les autres ne voient pas. C’est le chef ? Le guide ? Celui qui sait ou qui peut-être fait seulement semblant de savoir.
À côté de lui un aveugle, un peu sourd. Il a besoin de toucher pour savoir si les mots sont vérité ou mensonge. Une femme et son fils. Elle ne veut pas qu’il regarde, elle le protège. Lui, il se tend vers sa mère, il voudrait qu’elle le regarde, lui… mais elle ne le voit déjà plus. Elle ne fait que le sentir contre elle, comme lorsqu’il n’était pas encore là, qu’il n’avait pas poussé son premier cri.
Plus loin, les gens se pressent, un par un, deux par deux, couples improbables, sourires plus ou moins contraints.
Une petite fille, mains dans le dos, bien sage. Elle ne voit que ce que les grands ne lui cachent pas… Des lueurs, des ombres… elle écoute, cherchant à deviner le reste.
La petite a crié. Oui, celle qui est sur les épaules d’un homme à lunettes. Il a du mal à voir, alors, il lui a demandé de décrire ce qu’elle voyait.
Comment décrire l’indescriptible ? Elle ne savait pas, alors, elle invente de nouveaux sons, de nouvelles rimes pour un poème à trois temps… Regarder, dire, et peut-être essayer de comprendre.
Et puis, à droite, à demi-caché, celui qui resquille tout le temps, qui veut toujours être à la même place, tout près du pouvoir, sans jamais l’obtenir pour lui seul.
Ça lui est bien égal de devoir ramper pour l’atteindre, de devoir s’avilir.
Il ricane, mais il ne sait pas que cette place-là, je ne la voudrais pour rien au monde.
Je ne voudrais pas non plus être cette autre qu’on étreint, qu’on embrasse malgré elle, un peu plus loin, dans la foule. Lui semble apprécier, pas elle. Elle résiste.
Pourquoi faut-il toujours qu’il y ait ces moments où le désir, le plaisir, n’existe qu’à demi ?
Un autre couple est là, plus serein… mais regardent-ils vraiment alors que derrière eux une femme retient le cri qui allait s’échapper ?
Ils sont ailleurs je crois, perdus dans leurs pensées. Elle a trouvé la place qui lui correspond, la tête nichée sur l’épaule de celui qu’elle aime. Ils étaient ensemble tout à l’heure encore, ils s’aimaient tendrement enlacés, loin de tous, et ils prolongent ainsi, dans ce dernier contact leur après-midi amoureux. Il ne dira rien, elle ne dira rien non plus, dans le cœur de la foule ils sont seuls et heureux, paisibles.
Paisible aussi celui qui médite, seul, un peu « en dehors » du groupe. Il a trouvé le Nirvana… Un paradis qui n’a rien d’artificiel. Il n’aura plus besoin de rien, ni même des autres.
Plus loin, on se bouscule, on se frappe, le ton monte.
Combat d’idées, de mots, de gestes. Résister à l’envie de fuir, de fermer les yeux, de ne pas voir.
Le monde est là, si présent, si rude, et l’harmonie qu’on attendrait devient cacophonie.
Pour grandir, faut-il seulement fermer les yeux à demi ?
…
Merci, Snow, pour ces images, pour ce partage que toi et moi offrons à SCALP, la communauté crée par Adamante, pour accueillir ces moments d’échanges privilégiés entre blogs.
…
Encore une belle envolée photo-littéraire et un texte que j’ai lu deux fois, clic(s) oblige(nt) !
Par contre, sans être agoraphobe, je n’aime ni la foule, ni les groupes trop importants. Aussi cette sculpture m’oppresse et me met mal à l’aise. Mais c’est donc qu’elle me parle, et en ce sens, le but de l’artiste est atteint. Et toi, tu as donné vie à chacun des protagonistes… Bravo !
Je n’aime pas la foule… surtout lorsque je la sens hostile ou avide de sensations fortes.
Il y en avait davantage. Snow a mis un lien vers l’album de toutes les images. Je ne pouvais pas évoquer les autres.
Merci à toi pour ce ressenti.
Un petit coucou rapide pour te souhaiter un bon dimanche pascal !
Bisoux qui ne clochent pas …
dom
Merci pour ta très belle image, Dom, et pour ces bisous qui ne clochent pas.
Joyeuses Pâques à toi aussi. Bisous.
Etonnantes, insolites ces statues. Elles me mettent mal à l’aise. J’ai aimé la description que tu en fais…. Mais que regardaient-ils ? Le voyaient il d’ailleurs car la réalité est souvent cachée par l’apparence.
Joyeuses Pâques. Bonne chasse aux oeufs. Bises
J’ignore ce qu’ils voyaient… C’est un groupe difficile à appréhender.
Merci, Martine. Joyeuses Pâques et bonne chasse aux oeufs à toi aussi.
Je vais voir Snow
J’aime beaucoup moi aussi
Merci pour elle.
Passe une bonne journée de Pâques, Gazou.
Bonjour,
un partage qui me coupe le souffle tant la qualité des photosest extraordinaire.
C’est génial.
Joyeuses Pâques
Snow fait de magnifiques photos… Merci pour elle.
Joyeuse Pâques à toi aussi.
Bonjour Quichottine, comme je fais mon saut au Canada chaque jour je t’ai trouvé là-bas en grande forme de plume !!! Bon dimanche de Pâques à toi, bises de JB
Merci. J’avais lu ton commentaire chez Snow. C’est vraiment gentil.
Bon dimanche de Pâques à toi aussi. Bisous.
merci de nous faire voyager une fois encore
bisous
Merci à toi.
et bon dimanche de Paques
Bon dimanche de Pâques à toi aussi… mais je crois que tu n’as pas terminé ton commentaire… OB a dû te le voler.
Tu décris très bien tes sentiments, et j’ai pensé à la carte que j’ai mis, il y a peu des débuts du syndicalisme, le ressenti de ces visages…..
Belle journée Quichottine. Repos pour nous, les journée comme hier me témoignent l’âge que j’ai…..rires.
Bises de nous deux!
Tu as raison… cela y ressemble beaucoup.
Tu te souviens comme ce timbre m’avait mise mal à l’aise ?
http://patriarch.free.fr/?p=1982
Douce journée à vous deux. Un peu de repos ne vous fera sans doute pas de mal…
Comme je l’ai écrit chez Snow, ces sculptures m’oppressent, m’effraient, et me mettent mal à l’aise. Douleur, violence, vice, agressivité, dans les visages (yeux, bouches) surtout.
Tes mots leur donnent un peu d’humanité … Nécessaire pour supporter l’insupportable ?
Pensées affectueuses et bisous, Quichottine.
C’est un sculpture très étrange… elle m’a fait penser à certains tableaux de Goya…
Mais, même si elle dérange, doit-on pour autant ne pas la regarder ? Je sais qu’ele traduit une certaine réalité, hélas !
Je comprends tout à fait ton point de vue…
Il y a énormément de violence dans ce groupe que je n’ai utilisé qu’en partie.
Pensées pour toi, Midolu… Je t’embrasse très fort.
Merci pour ce partage.
Si, il faut les regarder. L’art » traduit » la réalité, une vision par l’artiste de la réalité et de ses sentiments.
Au delà de la plastique, le pourquoi de cette création est important et mérite qu’on s’y attarde, qu’on y réfléchisse. C’est l’art de l’art …
Merci, à tous, pour tous ces échanges.
As-tu été lire le texte écrit par Anne Le Sonneur ?
Je crois que les échanges seront très nombreux sur cette oeuvre…
Merci Quichottinne, ce billet est vraiment beau, ces statues m’ont fait penser au théâtre que j’aime, celui que je défend, celui que je mets en scène, celui qui est plus qu’une représentation agréable ou accusatrice, celui qui plonge sa racine dans le mystère présent en l’homme, celui de la catharsis. C’est ce lien en profondeur que je souhaite voir fleurir au travers du SCALP. Encore merci, tes mots mettent en lumière cette lumière que Snow capte avec ses photos. Adamante
J’ai beaucoup aimé la façon dont tu as rebondi.
http://adamante-images-et-reves.over-blog.com/article-la-classe-morte-tadeus-kantor-72387879.html
Ta communauté donne lieu à de très beaux échanges. J’ai beaucoup aimé le texte d’Anne Le Sonneur.
http://anne.lesonneur.over-blog.com/article-notre-regard-1-72463082.html
Merci encore.
C’est étrange cette unanimité dans le malaise. Et rassurant, aussi, individuellement. Reste à espérer que cela ne nous renvoie pas à une autre image de nous-même… Allez, rions ! Ici le soleil brille, vous êtes tous invités à croquer dedans !
Plus j’y pense plus je me dis que ce doit être le but recherché par l’artiste…
Tu as raison, rions, et croquons le soleil à belles dents !
Nous avons un temps splendide ici.
Douce soirée à toi. Je t’embrasse.
Je ne dirai pas qu’ils m’effraient où qu’ils m’opressent ces personnages, je ne crains pas l’image de la douleur, elle peut être très prenante, mais déjà la couleur me paraît fade, je ne suis pas emballée et surtout ils ne m’émeuvent pas vraiment…
Bisous Quichottine
Je crois qu’il est important que chacun ressente à sa manière les oeuvres d’art.
Merci pour ces mots en partage.
Bisous, Marine. Passe une belle soirée.
Il y a bien des façons de broder autour d’une photo…Celle ci est charmante
Amitiés, Flo
Merci, Flo.
Passe une belle soirée.
Une oeuvre magnifique que tu as rendu vivante par une description très précise . J’ai l’impression que tu étais sur un banc à les observer!! Merci à Snow et toi-même pour ce beau partage . Belle soirée, bisous Quichottine
J’ai eu la chance d’avoir la primeur des photos de Snow.
Merci à toi d’avoir lu.
Douce soirée et bisous, Andrée.
Ce groupe me donne l’impression de voir quelque chose que tout le monde attendait sans vraiment y croire…la fin d’un monde ? et chacun prend sa pose, sa propre attitude avant de partir vers son destin.
merci pour tes mots et de nous donner à réfléchir sur cette oeuvre.
Gros bisous
J’aime ce que tu y vois… Oui, la fin du monde devrait sans doute ressembler à ça…
Qui serais-je si je devais la voir venir ainsi avec d’autres ?
Merci pour cette piste de réflexion.
Gros bisous à toi, Brunô. Passe une belle soirée.
un bien fructueux partage entre Snow et toi (mais où trouves-tu le temps ?) et une belle idée d’Adamante.
Je n’ai pas de réponse satisfaisante à ta question…
Je devrais en passer moins derrière mon écran… mais une page puis une autre… et toujours l’envie de continuer à savoir ce que les uns ou les autres deviennent.
Mais, hélas, certaines pages finissent par ne plus s’ouvrir assez souvent. Les liens se défont. Et pourtant, ils m’apportent tant !
Je ne crois pas que ce soit seulement virtuel.
Douce soirée à toi. Merci pour tout.
Cette sculpture me laisse une impression bizarre : peur et froid. Je n’aime pas du tout les personnages agglutinés, mais je n’aime pas la foule en général. Bisous
Merci pour ce ressenti… Je pense que tu n’étais pas la seule dans ce cas, au vu des commentaires précédents.
Je suis agoraphobe, alors, je te comprends.
Bisous et douce soirée à toi.
Bonsoir Quichottine, ton récit est bouleversant, on dirait que tu as été parmi eux, as-tu vu ce qu’ils voient? Le plus important n’est-il pas ce qui est caché, non montré non dit?. Une oeuvre qui donne à penser. merci à Snow et à toi aussi .
Bonne soirée
Je tournais le dos à ce qu’ils voyaient.
Ce qui n’est pas dit ou montré prend une énorme place.
Merci d’avoir regardé cette œuvre aussi attentivement, Pierre.
Passe une belle journée.
Ces morceaux choisis sont impressionnants et les dimensions de l’oeuvres ne sont pas anodines non plus (je l’ai lu en cliquant sur « cette page ») où l’on retrouve quelques nombres remarquables même si certains semblent masqués; je pense notamment au nombre d’or (1,618..) puisque la hauteur est de 3,2 mètres, et je ne cite pas tout.
Merci de cette découverte (le merci s’adresse aussi à snow)
Je suis contente que tu aies pu voir tout cela.
Merci à toi pour ce partage.
Passe une belle journée, Alphomega.
sur la première les comportements sont différents, mais chacun sa façon de réagir .
Dans de telle situation le regroupement , l’entraide est importante
bisous et belle journée
J’ignore s’il s’agit d’entraide ici… J’ai plutôt eu l’impression d’une foule qui s’amassait pour regarder, sans agir.
Peut-être parce qu’il n’y avait plus rien à faire…
Bisous et belle journée à toi aussi, Corinne. Merci pour ce partage.
Je suis passée chez Snow auparavant. J’ai pu voir toutes les photos du groupe. Tout au moins celles représentées.
J’ai eu l’impression de voir touts les cas de caractères, de mentalités des humains. Et, tout ensemble, ça fait un peu froid dans le dos. On le sait, on les connait mais en petit nombre ce n’est pas la même chose. Je préfère voir le plus beau, lorsque c’est possible.
Je suis assez d’accord avec toi…
J’ai beaucoup hésité avant d’écrire… mais, dans le monde où nous vivons, il n’y a pas que du beau… et le beau que nous montre Snow habituellement par ses images est tellement immense que je me suis dit que nous pouvions « aussi » montrer ceci.
… Même si je n’ai pas pu écrire sur certaines images…
Combien je te comprends
Merci.
J’ai lu ton article et vu cet ensemble de sculptures un peu effrayant à mon goût. Bisous
Je suis aussi d’accord pour le côté « effrayant ».
Bisous et douce soirée.
Magnifiques ces sculptures et combien expressives!
Je crois que chacun les ressent à sa façon… Merci d’avoir pris le temps.
bonjour je vous remercie de votre très gentil accueil sur le monde des blog
je vous souhaite une bonne journée de fête chez vous, je vous montre ce jour de la broderie, les explications, porcelaine et soie vont suivre dans les prochain billets
amitiés, sam
De rien.
Il faudra seulement apprendre à lire les articles de ceux qui te rendent visite et à éviter les copier-coller.
Passe une belle journée.
bonjour, quichottine passe un très bon dimanche de Pâques bises
rené
pour info pour les nouveau qui passe sur le blog :
en bas de chaque page, il y a un ICI pour aller sur l’autre blog
Merci René. Bises et bonne journe à vous deux.
une très belle journée à toi Quichottine, hélàs pas le temps de te lire ce matin je repasserai
Ce n’est pas grave, Katara…
Merci pour tes voeux.
Très belle journée à toi aussi. Bisous.
mais si Quichottine… tu vois cet article là aurait pu être présenté jeudi ou vend…mais pourquoi pas aujourd’hui… des images à la fois de violences, d’épouvantes, de cris, de pleurs …. mais n’est-ce pas ainsi que cela s’est passé il y a si longtemps… n’est-ce pas ainsi que cela se passe encore si souvent… alors oui, aujourd’hui… pour ceux à qui ce dimanche de Pâques veut dire quelque chose, et bien, toutes ces images de violence seront dépassées par un espoir, un renouveau, un Amour…
Je fais partie de ceux qui croient cela quichottine, même si j’ai encore du mal à le proclamer…Je suis plus de ceux qui gardent leur lumière au fond du coeur, mais pour une fois, à la suite de cet article, ou comme le mien le laissait pressentir, et bien, je l’exprime!
Bon dimanche
Il aurait eu sa place le Vendredi Saint… c’est vrai, maintenant que j’y pense.
Merci de l’exprimer… Même quand je doute, j’ai envie de croire que l’Amour existe et qu’il peut vaincre.
Très bon dimanche de Pâques à toi aussi, Mahina. Je t’embrasse très fort.
bonjour,
j’ai écrit un petit hommage ici
http://lali.toutsimplement.be/?cat=20
visible chez lali à partir de 14 heures je pense (8H là-bas…)
merci de nous rassembler et de nous faire rêver…
bisous
Graphène
Merci, J’irai lire là-bas aussi.
Bisous, Graphène.
Cette ensemble est magnifique … comme les personnages sont expressifs!!
Joyeuses Pâques!
…Pâques longtemps désirées. Sont en un jour tôt passées.
Ils le sont, c’est vrai…
Joyeuses Pâques à toi aussi, Kri. Ce jour sera vite passé…
Bisous.
bien jolis tous ces personnages qui auraient pû être en ivoire..,
Si le groupe avait été plus petit, il aurait pu être en ivoire… c’est vrai.
Ces statues me font penser à une scène de théâtre Brechtien
Je n’y avais pas pensé… mais tu as tout à fait raison !
Merci, Liza !
bonjour, ma chère Quichottine,
impressionnant !
du réalisme et beaucoup de symboles
un matériau moderne qui évoque le marbre
les photos sont belles et le texte très intéressant
j’aimerais voir cet ensemble sur place
merci
joyeuses Pâques
bisous d’amitié
jean-marie
Je suis tout à fait d’accord avec toi pour les symboles.
Je crois qu’il doit être encore plus impressionnant quand on est à côté.
J’espère que tu auras pu passer de belles fêtes de Pâques.
Bisous amicaux
… et prends bien soin de toi.
Whaou…
J’aime les photos et les mots que tu y mets dessus, à chacune son interprétation.
J’te souhaite une très belle soirée :)…
A bientôt, bises
Merci pour ton enthousiasme…
Très belle soirée à toi aussi, Def. Bises.
Je n’aime pas la foule car elle me fait peur.
Une foule est toujours prompte aux excès et à la violence, imprévisible et proie facilement manipulable.
Mais comme dans cet article, elle est composée de personnages différents, d’une multitude de gens solitaires.
Bravo à vous deux !!!
Gros bisous ma Quich’ 🙂
Je n’aime pas la foule non plus… Je la fuis.
J’aime ce que tu dis de la foule et du fait qu’elle est facilement manipulable. C’est totu à fait ce que je ressens.
Merci pour ce partage, Clo. Passe une belle journée.
Wouah…super j’ai adoré
Merci à toi Quichottine
bises
J’en suis contente…
Merci pour cet enthousiasme, Canelle. Passe une belle journée. Bises.
Merci pour cette belle découverte. Je te souhaite une agréable pause.
Merci à toi… Passe un bon dimanche.
Nouvelle édition ce jour, en date du 23/03/2012
Le monde où je vis n’est pas celui des Doux Rêveurs… il pourrait plus ressembler à cette foule illuminée que j’ai eu tant de mal à décrire.
plus loin… tu as mis le temps entre parenthèse, ouvert une possibilité d’autres commentaires et pourtant, tu les y a interdit…Ici, tu rejoints le temps d’aujourd’hui… Bientôt le dimanche des rameaux, prémices de Pâques, mais avant de mort…
Une façon…. de préparer la mort de ce blog… chuttt… Le cayolar a fermé définitivement ses portes aussi, mais cela n’aura de conséquences pour personnes, alors qu’ici….
Ce blog ne va pas mourir tout à fait… Il y a trop de pages auxquelles je tiens, elles sont cinq années bientôt de ma vie, et d’échanges avec ceux que j’aime et dont certains ne sont plus qu’ici, sur ces pages…
Juste une longue parenthèse, Mahina.
Un blog peut disparaître et renaître… Les pierres de ton cairn continuent à montrer le chemin vers un refuge aux couleurs d’absence, mais encore bien présent.
Je t’embrasse très fort.
Merci Quichottine, les pages disparaissent trop vite sur les blogs, certaines remontent et c’est bien de leur donner un nouvel élan, de les revoir, j’avais beaucoup aimé cet article.
Amitié
Merci à toi de t’être arrêtée de nouveau ici.
Les photos de Snow m’avaient interpelée.
C’est un groupe très impressionnant.
Amitiés, Adamante. Passe une douce soirée.
Bonsoir Quichottine
Je viens de voir que tu avais ré-édité une note sur un conte éthiopien et je me suis permis de ne pas commenter une deuxième fois. Par contre, nous revenions de Bali en cette fin d’avril est j’ai du manquer cette page et ces sculptures.
C’est curieux que quelqu’un qui a fréquenté Giacometi, ses figures longilignes, sa solitude de l’homme réagisse en proposant des groupes compacts d’individus ordinaires. Les oeuvres de Mason ne laissent personne indifférent, certains, parait il, dorment mal après avoir ces même groupes, dont le dernier expose la déchéance humaine. Le spectateur, ne voyant pas ce qui provoque les émotions de chaque personnage, se trouve obligé d’inventer l’évènement créateur, manoeuvre hautement habile qui le déstabilise profondément. Chacun réagit en fonction de sa peur profonde, de sa crainte première.
C’est du même ordre que le Cri de Munch, où la souffrance est amplifiée par l’absence de la cause.
Un artiste à l’écoute de son temps, avec une vision de la société aussi noire que ces personnages sont blancs.
Bises du grillon
Merci, Christian. Ton analyse de l’oeuvre de Mason me semble très juste.
J’avoue que Snow m’a beaucoup aidée par la série de photos qu’elle avait faite de ce groupe… J’ai eu du mal à écrire ce que je ressentais. C’est vrai.
Peut-être l’auteur a-t-il fait jaillir mes propres peurs…
En tout cas, je crois que je ne changerais aucun mot sur ma page, ils se sont figés comme les personnages de Mason.
Merci encore pour ta présence.
Bises et douce soirée.