Il faudrait que je vous renvoie à mon précédent article, celui où je vous parlais pour la première fois de lui.
À ce moment-là, j’étais encore « jeune blogueuse » et je ne savais pas insérer des images correctement. J’ignorais que l’on pouvait mettre de la musique ou des vidéos.
Depuis, j’ai fait quelques progrès qui me permettent aujourd’hui de le compléter.
La plus belle des scènes que j’avais vues était, selon moi, le final de La femme du boulanger.
La voici donc.
(La scène finale d’anthologie du film de Marcel Pagnol de 1938
« La femme du boulanger » avec Raimu et Ginette Leclerc.)
Je vous avais parlé de cette scène, et de bien d’autres choses que vous pouvez toujours lire en retournant dans mes archives. (clic)
Mais, je ne vous avais pas dit ce qu’il m’avait apporté…
Marcel Pagnol, c’est un tout. Des romans, du théâtre, des films, de merveilleux moments de lecture depuis le tout premier que j’ai lu de lui…bien avant qu’il n’entre à l’Académie.
J’avais volé dans la bibliothèque de mes parents « La Gloire de mon père« . J’avais huit ans. Je dois dire que ça me changeait de mes livres habituels. Celui-ci n’était pas relié comme ceux de la « Bibliothèque rose », ou ceux de la collection Nelson auxquels j’avais accès.
C’était un livre broché, grand format, avec des pages que l’on avait ouvertes au coupe-papier pour pouvoir les lire… Il me semblait plus lourd (il l’était sûrement), plus épais, plus… oserai-je le dire ? Oui, « adulte ».
Je sais bien que ça peut paraître absurde… mais… Ne vous est-il jamais arrivé de prendre un livre qui ne vous était pas destiné en pensant que vous allez y trouver tous les secrets que l’on vous cache ?
Secrets ? Bien sûr ! Il y avait trois volumes dans ces « souvenirs d’enfances », sur le troisième rayon de la bibliothèque de mes parents, à gauche…
– Ne me dis pas que tu te souviens encore de la place exacte où ils étaient ? Ce n’est pas possible !
Mais… si ! Je me rappellerai toujours cette immense bibliothèque. Tout en haut, bien alignés, de gauche à droite, en ordre alphabétique, il y avait la collection Nelson, si particulière, avec ses recueils de poèmes (j’avais lu ceux de Victor Hugo, les trois tomes de la Légende des siècles, comme un recueil de contes un peu effrayants) et ses romans d’aventures, plus ou moins historiques, où de belles jeunes filles se trouvaient toujours des chevaliers servants prêts à défendre leur honneur (Paul Féval, Alexandre Dumas, Théophile Gautier).
Mais, vous avez raison, ce n’est pas si important. Le troisième volume de ces Souvenirs d’enfance avait pour titre Le Temps des secrets et j’avais hâte d’y arriver.
– Tu aurais pu le lire en premier !
Surtout pas ! Je n’avais pas encore croisé Daniel Pennac. Je lisais donc les livres dans l’ordre quand je savais à l’avance qu’il y aurait une suite.
C’est là que j’ai découvert que les adultes avaient d’abord été enfants et qu’ils aimaient se souvenir.
Curieusement, à cette époque, je pensais que mes parents avaient toujours été « grands ».
Ça ne vous est jamais arrivé, à vous ?
Ils n’avaient certainement jamais eu de mauvaises notes, jamais fait de bêtises, de colères, de caprices… Ils savaient tout depuis le commencement, ils étaient sûrement immortels.
D’ailleurs, ils ne pouvaient même pas savoir ce que c’était que d’être enfant, d’avoir envie de trépigner, de se rouler par terre pour attirer l’attention…
Ils ne pouvaient pas imaginer que si je n’arrivais pas à être sage, ce n’était pas faute d’avoir essayé.
Je ne l’étais que lorsque je lisais…
Un livre à la main, plus rien ne pouvait m’arriver, j’étais ailleurs, perdue sur les pages que je découvrais, l’une après l’autre.
Ce n’est que bien plus tard que j’ai su que l’on pouvait sauter des pages, aller lire la fin si l’on voulait. Il m’arrivait de le faire en cachette, parce que, naïvement, je pensais que c’était une énorme faute et que je serais punie si je ne lisais pas « tout ».
J’avais lu les livres de la Comtesse de Ségur sans vraiment y croire. Marcel Pagnol, c’était autre chose. Mon tout premier auteur contemporain.
– Ça changeait quoi ?
En fait, c’est difficile à dire. Peut-être uniquement le langage. La proximité des héros.
Sophie, Camille et Madeleine, vivaient dans des châteaux, elles étaient habillées autrement, n’allaient pas à l’école. Gaspard y allait, lui, c’est vrai, mais il n’y était pas obligé, ses parents auraient préféré qu’il n’y allât pas.
Je passais des enfants de Madame de Ségur à cette famille provençale dont les aventures me ravissaient. Je grandissais avec Marcel, j’apprenais à observer la nature, à ne pas me fier aux apparences.
Mais c’est assez pour aujourd’hui, pour expliquer pourquoi je ne pouvais pas penser « Pagnol » quand j’ai dressé la liste des quinze auteurs qui m’ont influencée.
Si vous avez le temps, vous pourrez revenir demain.
(Pause dans les lectures, je vais faire voyager mon lutin bleu.)
…
Pour plus de renseignements sur l’auteur, lire l’article de l’Encyclopédie en ligne des éditions Larousse. (clic)
…
Quand deux géants se rencontrent……quelle magnifique scène. Bonne journée.
Je suis contente qu’elle te plaise aussi…
Merci !
Passe une bonne soirée.
un endroit que j’avais visité ……………..http://www.marcel-pagnol.com/
En souvenir de lui, écoutez quatre vers de Sully Prudhomme.
C’est aux premiers regards portés
En famille autour de la table
Sur les sièges plus écartés
Que se fait l’adieu véritable. César
douce journée bisous Mamy ANNICK
Merci pour ce partage, Mamy Annick.
C’est vrai que c’est alors que l’on s’apperçoit de ceux qui manquent.
Douce soirée à toi. Bisous.
Merci de ton passage
Quant à ta phrase (de mémoire pardonne l’approximation » les adultes ont été des enfants et aiment s’en souvenir) elle me ramème à celle du petit Prince que je trouve, hélas, plus juste » les adultes ont tous été des enfants mais peu s’en souviennent… «
Je crois que tout dépend de l’âge… Mais on pourrait trouver d’autres exemples.
Il y a des moments de la vie où l’on rejette ces souvenirs. On y revient ensuite.
… Mais j’ai peut-être tort.
Merci pour cette phrase du Petit Prince. Pour lui, les adultes étaient vraiment des personnes très bizarres… Et il avait raison.
Marcel Pagnol que j’ai decouvert dans mon enfance à l’école que de jolis romans avec cette ambiance du midi je garde de beaux souvenirs également les films à sa « Gloire… »
Amitiés Bruno
Merci pour ce partage, Bruno.
J’aime bien quand les souvenirs reviennent.
C’est drôle,
ton blog,
il n’arrête pas de raconter ma vie…
Je confiais l’autre jour
à un futur lecteur
( il campe devant la Fnac )
que j’étais effectivement
la Fille du puisatier,
et, depuis peu,
la Femme du boulanger.
Je préfère le dire tout haut tout de suite.
Je me méfie un peu des faux admirateurs opportunistes.
Bon dimanche !
Pénéloop
Sourire…
Quelque part, cela me fait plaisir.
Passe une bonne soirée, vers un autre dimanche…
l’un de mes préférés, je les piquais à ma soeur aînée.
Bel après midi avec bises de nous deux !!
Tu ne m’étonnes pas…
Bonne soirée et bises affectueuses à vous deux.
Nous n’avons pas les mêmes souvenirs c’est normal, la Comtesse de Ségur, la Bibliothèque rose, bien sûr c’était nos premières lectures après le Contes de Perrault, mais Pagnol je l’ai lu beaucoup plus tard, et c’est marrant , je l’ai découvert après Henri Bosco, l’Enfant et La Rivière, etc… c’est si beau, et j’ai appris avec lui la Provence.
Cet extrait de la Femme du Boulanger c’est magnifique en effet, et on ne s’en lasse pas…
J’ai même lu le grand Giono avant Pagnol…
L’essentiel, ce sont toutes ces images qui se superposent…
Bisous Quichottine
Si nous avions eu les mêmes lectures, ce serait triste je crois, il n’y aurait que des « Tu te souviens ? » à partager.
Giono est venu beaucoup plus tard pour moi. D’Henri Bosco, j’avais lu L’Âne Culotte… et j’avoue avec regret ne plus m’en souvenir. Je l’ai redécouvert lorsque mes enfants ont lu L’Enfant et la Rivière…
Merci pour ces images qui se superposent.
J’ai tout regardé, 7 minutes qui m’ont paru des secondes tellement c’est beau, ensuite je t’ai lue, tu en parles si bien…
Bonne soirée Quichottine
Amitiés, bisous, Flo
Merci, Flo !
… C’est vrai que la vidéo est longue, mais je sais qu’elle en vaut vraiment la peine.
Je suis contente qu’elle t’ait plu.
Bonne autre soirée à toi.
Pagnol est un de mes préférés; je le trouve si humain , si proche des gens simples
.C’est une scène mémorable et tellement émouvante!
Je l’ai revue avec grand plaisir.
Je me retrouve dans tes souvenirs d’enfant qui voulait lire un livre de « grands »!
C’est vrai:on ne pouvait imaginer que nos parents aient pu un jour être comme nous; on les croit immortels, toujours là.
J’avais oublié les livre dont il fallait couper la tranche pour les lire! Quelle époque !
Promis, si je lis Pennac, je te dirai ce que j’en pense.
Bisous
Merci pour ces mots… pour ce partage.
Je suis contente d’avoir pu te remémorer un peu d’enfance.
Passe une belle soirée, Fanfan.
C’était une très belle scène du film, j’ai passé un heureux moment chez- toi. Bisous.
Merci pour cet heureux moment partagé.
Bisous et bonne soirée, Solange.
Bonsoir Quichottine,
Tes articles sont comme les poupées russes. On clique… puis on re-clique.. de lectures en lectures, que de découvertes. Un régal.
Marcel Pagnol, je l’ai découvert… à la radio, le matin, au petit déjeuner , avant le départ pour l’école. Tous les jours , nous l’écoutions lire » Le temps des secrets ». Quelle voix chaude, si particulière où l’on sentait vivre les collines, les cigales… cette Provence dont j’ignorais tout, moi, la fille du Sud Ouest. Je ne me doutais pas qu’un jour j’irai y vivre quelques années…
« La femme du boulanger » et le grand Rému, acteur intemporel! J’adore cette scène finale ! Quel talent!
Merci pour tous ces moments magiques passés chez toi. Quelle conteuse extraordinaire tu es.
A bientôt chère Quichottine
Martine
Merci pour ce partage, Martine, et pour tes compliments.
Je n’ai jamais vécu dans notre Sud, qu’il soit d’Est ou d’Ouest. Alors, je l’imaginais… C’était un vrai plaisir.
Je suis contente que tu aies aimé ce voyage immobile…
Je lis souvent les livres « à saute-mouton », surtout les policiers…
Marcel Pagnol a de belles pages souvent défigurées par les clichés « provencaux ». Dommage! Bises VIT
Sourire en t’imaginant lire à saute-mouton…
Merci, Vita.
Tu sais, les clichés provençaux ne m’ont pas gênée quand j’étais adolescente. Aujourd’hui, je suis trop imprégnée des images qui s’y sont ajoutées pour être très objective en la matière.
Bisous du soir pour toi.
Pagnol, un maitre … ma maman nous a toujours raconté ses bêtises d’enfance, alors je savais qu’elle avait été enfant bien avant moi …
Tu as eu beaucoup de chance…
Mes parents ne nous parlaient pas de leur enfance. Peut-être étions-nous trop jeunes pour cela… et, lorsque nous fûmes un peu plus grands, ils n’étaient plus là.
Cette video est très émouvante , chaque fois que je vois ce film , j’ai la gorge nouée .Quelle belle leçon d’amour et de pardon , malgré l ‘ allusion subtile à Pomponnette.C’est un passage extraordinaire . Quant à Pagnol ( et en plus quand c’est Raimu qui le joue ) c’est un peintre sensible de la nature humaine. Douce soirée , bises Quichottine
Merci, Andrée…
C’est ce que je ressens quand je la regarde.
Une interprétation très subtile et forte de la vie.
Douce autre soirée à toi.
Je me doute que tu t’en souviens puisque tu n’avais certainement pas le droit de « volé » les livres des adultes.. lol..
Chez nous, il n’y avait qu’un dictionnaire que je regardais souvent. Nous avions aussi la bible. Je la lisais derrière la maison. Sinon, nous avions les livres de la bibbliothèque.
bonne soirée
clem
Je n’avais pas le droit, je le prenais quand ils n’étaient pas là…
Je n’allais pas à la bibliothèque à ce moment-là, mais je passais mes jeudis après-midi dans une librairie.
Passe une belle soirée, Clémentine.
salut
habitant rue Marcel Pagnol j’ai regardé qui c’était sérieusement sur le dictionnaire
bonne soirée
C’est vrai que c’est aussi une façon de faire connaissance.
Merci pour ce partage, Tiot.
Passe une belle soirée.
Passer de la Comtesse de Ségur à Pagnol… Un tout autre univers!
J’adore la façon que tu as de nous raconter ton enfance, comme si c’était la nôtre, et même: j’adore la façon dont tu parles de notre enfance.
Je n’aime pas Pagnol. Mais chez toi j’en ai le droit.
Tu permets à chacun de se sentir chez soi: cette courtoisie, combien je l’admire…Bonheur et douceur de te lire…
– Tu te rends compte? (rire), je suis en train de t’ecrire que je préfère te lire plutôt que de me replonger dans Pagnol!
Merci Quichottine!
Sourire…
Chacun peut échanger sur ce qui lui plaît ou lui déplaît.
J’ai aimé Pagnol, beaucoup. J’ignore ce que je vais en penser en le relisant… Les années ont passé.
Je me rends compte, oui, c’est un très joli compliment.
Merci à toi, Hélène. Je t’embrasse très fort.
Cette trilogie m’a aussi marqué. D’autant plus que si je ne gambadais pas dans le massif du Garlaban, je n’en traînais pas moins mes « fonds de culotte » sur les restanques provençales.
Mon morceau préféré? quand Marcel doit répondre à son ami Lagneau; il finira par faire plein de fautes d’orthographe.
PS: « il et elle » ce qui est important pour moi c’est la différence de couleur et l’attitude que je qualifierai d’intime entre « il » et « elle »
Merci pour ce partage et la réponse que tu m’as apportée.
« Il et elle » sont superbes !
Douce soirée, Alphomega.
Bonsoir Quichottine, en ce qui me concerne, je ne pensais pas que mes parents avaient toujours été grands, par contre, les auteurs dont on nous parlait à l’école, pour moi étaient tous morts. Quelle surprise le jour où j’ai découvert que certains étaient vivants ! Amitiés.
Tu as raison, ils étaient tous morts… Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
(Je m’interroge souvent sur ces auteurs entrés peut-être trop vite dans les livres de classe.)
C’est vrai que ça a dû jouer aussi dans les sentiments éprouvés.
Merci pour ce partage, Adamante.
Amicalement à toi.
Bonjour Quichottine!
En fait, je ne me suis jamais imaginé plus jeune, mes parents ayant étés enfants.Il fait quel temps sur Paris?
Bonsoir Patricia.
Il a neigé sur Paris, il a fait froid. Il ne neige plus, il fait toujours aussi froid.
… Bien sûr que les parents ont été enfants, mais certains le montrent sans doute plus que d’autres.
C’est la galère mais je te souhaite un bon dimanche ! Bisoux
dom
Je te souhaite d’avoir très vite ton nouvel ordi…
Douce soirée à toi, Dom. Bisous.
J’ai lu aussi tous les livres de la comtesse de ségur : les petites filles modèles et avec une préférence pour les malheurs de sophie…. Ensuite j’ai lu les 4 fille du Docteur March plusieurs fois (j’aimais tant) et j’ai lu Pagnol ensuite avec plaisir. Quand je randonne du côté d’Aix je ne peux m’empêcher d’y penser. Bises Quichottine.
Encore un livre que j’ai adoré… et qui me fait encore pleurer lorsque Beth meurt…
Je m’identifiais à Jo.
…
Merci pour ce partage, Martine, et pour ces souvenirs que nous avons en commun.
Bises à toi aussi.
quel bonheur..cette vidéo..figure-toi que je n’ai jamais vu le film, j’ai seulement lu le livre..il va falloir que je comble ce manque…Merci!
Si tu ne l’as pas vu… Oui, il faut le voir si tu peux.
Le film a vieilli, bien sûr, mais sans doute moins que d’autres.
Je suis contente de t’avoir fait découvrir cette scène.
Merci à toi.
Merci de nous faire partager des moments si précieux pour toi…
Bon dimanche, Quichottine.
Merci à toi pour ta présence.
Passe une bonne soirée.
ton article faut naître des sourires. Oui pour moi mes parents ont toujours été « grands » et lorsque je me rémemore certains couvenirs, je m’aperçois qu’ils n’avaient alors que 30 ans et pour moi ils étaient si vieux alors que je me sens si jeune aujourd’hui….
oui Marcel PAGNOL, j’adhère pour tout ce que tu nous as présentés et mon aîné qui lit énormément est du même avis
Bon dimanche à toi Quichottine, je t’envoie des boules de neige de bisous
Un grand sourire en te lisant… Merci, Solyzaan.
L’âge n’est rien, je crois, seulement l’image que nous en avons à un moment donné.
Merci pour l’avis de ton grand et pour ces bisous en boules de neige.
Passe une belle soirée.
Emporté par Pagnol et par tes mots mes pensées d’enfant surgissent et ces images qui donnaient vie aux personnages avec le talent d’acteurs d’un cinéma français à son apogée.
Gros bisous quichottine
Contente d’avoir pu te remémorer de bons souvenirs…
Gros bisous à toi aussi, Brunô.
Merci.
Cela me rappelle un tableau sur la « gloire de mon père » dans lequel j’avais glissé un portrait de mon propre père…
J’ai essayé de le joindre mais je ne sais pas si j’y suis arrivé…
Bises
Sourire… et merci pour ce partage.
Je n’ai pas vu l’image, mais je peux imaginer.
C’était une belle idée.
Passe une douce soirée.
Allo Quichottine, une copine m’a fait découvrir Pagnol il y a longtemps, elle ne lisait que lui, j’ai puisé dans sa biblio jusqu’au dernier. Je le trouve d’un humour.. il me fait souvent rire. Merci de cet extrait. Une belle fin de journée Dame! Bises
Merci pour ce partage…
C’est vrai qu’on rit beaucoup, le plus souvent. Je suis contente de savoir que tu l’aimes aussi.
Douce soirée et bises à toi.
Bonsoir, je « tombe » par hasard sur votre blog, super!!! moi qui ai tant aimé les livres … que j’ai abandonné au fil du temps !!!
je viendrais vous faire de petites visites de temps en temps
bien cordialement MARIE
Je crois que vous voyagez beaucoup… alors, j’espère que vous reviendrez par ici, Marie-Hélène.
Merci pour cette visite. Bienvenue dans la Bibliothèque.
Pagnol a aussi accompagné ma jeunesse. Il continue de m’accompagner, entre autres, chaque fois qu’un film est retransmis à la télé…
Quant à la scène de la femme du boulanger. Elle est inoubliable et j’ai, comme chaque fois, toujours autant de plaisir et d’émotion à la revoir.
Merci et bises à toi quichottine.
Je suis contente qu’elle te plaise…
Merci pour ta présence et pour tes mots, Oxygène.
J’ai aimé Pagnol très jeune pour les raisons que tu donnes et parce que fils d’instituteur il avait appris à lire quasiment seul, comme moi. Oui, j’ai eu aussi des livres où j’ai cru découvrir tous les secrets du monde, mais j’étais très naïve…
L’apprentissage de la lecture est donc aussi un souvenir que nous avons en commun.
Je crois que c’est important de commencer par être naïf… et de le rester un peu.
Merci pour ce partage.
J’ai toujours aimé Pagnol
Rien qu’en lisant ces livres on imagine les scènes
Un grand Monsieur Marcel Pagnol
Bisous neigeux et très froids
C’est vrai que ses textes vivent… encore aujourd’hui.
Merci pour tes bisous… Ici, il ne neige plus, mais il fait très froid.
Passe une douce soirée, au chaud si possible.
Bonjour Quichottine, çam’a fait rire quand tu signale la collection Nelson, les rayons de mon frère ainé en étaient garnis je dois dire que je n’y ai pas trouvé de bonnes lectures à part les contes du Lundi de Daudet. Nous sommes allé au nord de Marseille avec mes enfants pour randonner dans le Garlaban et entendre le cri de la bartavelle, c’était quand ils ont refait les films de la trilogie, ça leur a permis de les lire. C’est un parfum Pagnol et ça fait plaisir de t’entendre en parler, « La jeune blogueuse » a conquis des compétences et merci de nous faire partager cet extrait de « la femme du boulanger » sacrée « Pomponette » .
Bonne journée avec olives, cigales, et du bon pain, ou une « fougasse »
C’est dans cette collection que j’ai découvert la poésie… J’y ai fait mes premiers pas dans l’œuvre poétique de Victor Hugo…
C’est là que j’ai découvert les romans de Paul Féval, de Théophile Gautier, de Georges Sand… et la liste n’est pas exhaustive.
C’est dans cette collection que j’ai lu pour la première fois Quo Vadis…
Quand je regarde aujourd’hui la liste impressionnante des livres qui y avaient été publiés, je sais que je n’ai pas tout lu… Mais il devait bien y en avoir une cinquantaine dans la bibliothèque de mes parents, et ceux-là, je les ai tous dévorés.
Merci pour ce partage, Pierre.
Je crois que certains films permettent d’entrer dans une œuvre, et les deux films qui ont été tournés en Provence sont une bonne approche de celle de Pagnol.
Bonne soirée à toi… un peu plus tard.
J’avoue avoir du mal avec cet auteur… Je me sens tellement plus proche de la poésie de Giono… 🙂
Ce sont deux écritures très différentes… et je comprends tout à fait que l’on puisse préférer l’une à l’autre.
Merci pour ta sincérité, Marie.
J’ai découvert Giono beaucoup plus tard…
Oh oui, plus que tu ne peut te l’imaginer. Ya-t’il une raison à celà d’après toi ?
Je ne sais pas… Peut-être ont-ils peur de montrer leur faiblesse en pensant qu’ils nuiront ainsi à leur autorité ?
Pour te répondre, je n’ai pas lu Roger Peyrefitte, seulement ébauché une lecture … J’étais si jeune (j’avais 12 ans au maximum) et je n’ai pas accroché …
Ce serait bien que je le lise maintenant, peut-être.
Bisous et douce soirée.
Je ne peux répondre à cette question. Je n’ai jamais rien lui de lui, même si je connais son nom. Je suppose qu’on a dû m’en parler, un jour ou l’autre.
J’ai découvert l’homosexualité avec un autre livre « Ma moitié d’orange » de Jean-Louis Bory.
Je ne sais pas ce que j’en penserais aujourd’hui, à ce moment-là, je n’y étais pas préparée. C’était des choses dont on ne parlait pas.
Douce soirée, Midolu.
dans un grand sourire, oui, bien sûr j’ai longtemps cru aussi que mes parents n’avait jamais été enfants… et je m’en suis rappelée pour élever ceux qui m’ont fait l’honneur de me promouvoir parente… et eux savent les bêtises que j’ai faites (enfin, celles que j’ai consenti* à divulguer), je leur ai dit très tôt « parce que tu crois que je me suis pas fait pipi dessus moi aussi pour avoir voulu me retenir trop longtemps? » « parce que tu crois que j’ai jamais cassé un verre peut-être? on ne devient pas adroit du jour au lendemain, et même quand on croit qu’on l’est… » « si si, moi aussi ma maman me lavait les cheveux sous la douche et moi aussi j’ai dû apprendre à laisser l’eau couler sur mon visage!… tu vois, je suis toujours là après ça…!!! »
…
et je me souviens aussi de l’ordre oui l’ORDRE de rangement à tous les sens du terme!!!!
soupir… c’est structurant… mais qu’on est heureux quand on se rend compte que ce n’est qu’un choix et pas une fatalité… l’ordre, l’ordre des pages, l’ordre de lecture, le sens même de lecture… !!!
mais pour ça faut être ou tout seul ou deux parents qui marchent d’un même pas… quand il en est un désordonné, tout le monde est désordonné… mais c’est pour moi une bonne thérapie qui m’aura évité sans doute d’être obsessionnelle et compulsive…comme mon papounet et ça me taraude toujours… je tiens donc à ce que caplibre par ex ne soit pas trop organisé et que les textes arrivent comme ils veulent… comme dans la vie… et je vois que chez toi aussi, dans une organisation pourtant visible, tu laisses cette part de joyeux fouillis qui, selon les jours, attire dans ses méandres ou peut être survolé pour ne piocher qu’au petit bonheur la chance… j’aime bien cette façon d’offrir, pas besoin de demander la permission, pas d’obligation de lire dans l’ordre, c’est là, au choix…
j’aime bien aussi la façon dont tu donnes à chacune de tes rencontres littéraires cette allure de ‘madeleine’….
pour moi c’est Jules Verne qui m’a plongée dans la lecture, puis très vite j’ai lu des livres de grands comme E=mC² mon amour ou encore la nuit des temps… la nuit des enfants rois… trop tôt d’ailleurs, mais je m’y suis replongée plus tard…
oui je crois que ce furent mes premiers, mais j’ai tant dévoré que je ne saurais plus dire dans quel ordre… je me rappelle que les copains se faisaient prier pour lire les « classiques » alors que je m’en faisais une joie
notre prof de français (et latin) 9h par semaine sa voie de crécelles pendant 3ans (pas de pot je n’en ai pas changé!!!) nous faisait tenir une anthologie… et demandait un minimum de deux livres lus chaque mois… en plus de ce qu’elle nous imposait…!!! ça c’est de la stimulation, jte l’dis! et bien j’imagine que toi aussi tu aurais dépassé le quota…mais elle me connaissait, malgré tout elle m’en demandait encore plus, elle savait que je ne regretterai pas
le tout sans lacher le vélo (jusqu’au mont Saint Odile ma zette!), la raquette de tennis, les chaussons de danse, ni les skis l’hiver (à 1h de trajet) ni la planche à voile (sur le Rhin en combi en toute saison, mais par vent!).. et plus encore en picorant… mais à cet âge on me mettait un peu de frein…lol
ah oui, c’est pas pour rien que je reste un peu plus assise aujourd’hui… on appelle ça brûler la chandelle par les deux bouts! je reviens donc au calme de la lecture et de l’écriture qui reviennent en premier plan…
euh
bon j’arrête ou j’écris ma bio sans ton consentement!!!?
c’est que dans le genre éléphant dans le magasin de porcelaine, je sais faire aussi… à mes heures… il faut donc voir les commentaires courts que je laisse comme une véritable prouesse de l’ordre de la posture yogique!!! mdr
c’est comme si tu m’imaginais en train de m’escrimer à m’asseoir en position du lotus inversé (sur les mains la tête en bas donc!)
et sur ce fantasme je te laisse toute à ton rire…
Rire, Mamalilou.
J’ai fait pareil avec mes enfants, avec mes élèves aussi, parce que je voulais qu’ils sachent qu’un adulte ne sait pas forcément tout, mais que l’important est de savoir chercher, d’essayer d’améliorer les choses, de trouver le bon chemin.
Je ris… parce que j’aime si peu laisser couler l’eau sur mon visage que j’ai toujours accepté que ce soit eux qui disent ce qu’ils voulaient ou non sous la douche. On peut se laver le visage autrement qu’en se sentant suffoquer.
Je ris… parce que j’ai longtemps été très ordonnée et que je ne le suis plus du tout… j’organise mon désordre, comme mon époux.
Merci d’aimer mon désordre et mes petites madeleines littéraires.
Patrick Cauvin ! Quel bonheur de le retrouver dans ton commentaire alors que je n’en ai pas encore parlé ici et que ce sera sans doute fait bientôt.
J’adore tes souvenirs, Mamalilou. J’ai beaucou moins fait de sport que toi… peut-être n’était-ce pas facile de commencer quelque chose que nous n’aurions pas pu terminer.
Merci pour ce long message/échange qui me plaît infiniment. Ainsi, mine de rien, je te connaitrai mieux.
(Par contre, pour la position du lotus inversé, je te laisse faire, j’en suis strictement incapable, surtout aujourd’hui… tu avais raison, je ris ! )
j’ai bien fait de mettre une astérisque pour me rappeler… mais voilà ya pas que là que j’aurais dû vérifier…
« mes parents n’avaient‘… tu auras corrigé… (j’espère que je n’ai pas trop fait d’autres boulettes de cet acabit)
et l’astérisque c’était pour « celles que j’ai consenti à » j’ai hésité à écrire « celles que j’ai consenties » à cause du « consentir à »… rappelle-moi… j’ai bien fait ?
un doute massaï… euh, pardon, private joke pour « un grand doute »
un doute m’assaille…
Rire… si tu savais le nombre de fautes de frappe que je fais dans les commentaires (quand ce ne sont pas de banales fautes d’orthographes que j’aurais pu éviter en disant seulement « Bonjour, tu vas bien ? A bientôt ! »… )
Tu aurais mis « es » s’il n’y avait pas eu d’autre verbe ensuite… Là, c’est parfait.
La langue française est bien compliquée.
(Moi, j’aime assez le guerrier massaï… et toi ? Petite soeur du grand Lion ?)
j’ai bien ri en nous relisant… mais aussi au commentaire de Christian… alors comme ça ‘tu as sucé Pagnol toi’…? vous m’en direz tant!!
Christian si tu nous lis… you made my day!
si tu es un guerrier massaï, tu m’intéresses aussi… mdr mdr mdr
Morte de rire… Je crois que je l’ai plutôt dévoré… j’étais encore un peu jeune pour le sucer, au sens où tu l’entends.
Tu es impayable, Mamalilou !
Irremplaçable, en fait !
Bisous tout plein en ce jour de neige ensoleillée… 🙂
Un très bel article que j’ai pris plaisir à relire. J’ai eu les même lectures que toi enfant. C’est vrai, les enfants ont du mal à s’imaginer que les parents ont pu être petits. Bisous
C’est vrai… ça leur fait tout bizarre… Mais ils l’acceptent vite !
Bisous, Martine, pardon de te répondre aussi tardivement.
Inimitable, c’est bien pourquoi il est inimitable. J’ai lu beaucoup de lui. La femme du boulanger avec Raimu est un chef-d’oeuvre; Il a été tourné avec Roger Hanin il me semble, mais de loin pas de la même veine !
Bon week-end Quichottine et bises
Je n’ai vu que cette version, donc je ne peux te répondre.
Mais, c’est vrai, j’ai eu un véritable coup de cœur pour les interprétations de Raimu.
Merci, Nettoue. Passe une belle soirée.
Même si je n’ai pas eu une enfance dans la provence de Pagnol , j’ai trouvé des analogies avec ma propre enfance dans ses romans 😉
Bisous Quichottine
Je n’ai pas non plus eu une enfance provençale… mais je crois que certains souvenirs sont universels.
Merci pour tes mots, Urban. Bisous.
De Pagnol, j’ai vu des films avant de le lire, malheureusement car je crois que cela a retardé sa lecture … A cette époque, j’avais l’impression que j’allais lire ce que j’avais vu, à l’identique, et que je n’y aurais pas de vraies découvertes … Je me trompais, bien sûr.
Comme tu l’écris, les livres ont eu et ont encore pour certains la saveur de fruits défendus et de secrets essentiels … Dans ma » première » maison, un livre est toujours resté dans une panière dans la cuisine ; ma tante l’y avait déposé. Pour qui, pour quoi ? … Il s’agissait des Amitiés particulières de Roger Peyrefitte.
Douce nuit et bisous, Quichottine. A bientôt, avec le lutin bleu …
C’est vrai… J’ai lu certains livres de lui après en avoir vu des versions filmées, et je n’ai pas été déçue.
Sourire en te lisant. Il me semble que certains livres ont un pouvoir particulier.
Celui-ci devait en avoir aux yeux de ta tante… L’as-tu lu à ce moment-là ?
Douce soirée à toi, Midolu.
Bisous.
Pagnol et tout le midi explose en senteurs, images, scènes mythiques, le charme de la provance et des souvenirs de la trilogie, et de bien autres ouvrages de ce génie. Bises ma Quichottine.
Merci pour ces mots, Zaza.
C’est vrai que les ouvrages sont nombreux, et qu’il faudrait sans doute beaucoup plus de temps pour en parler.
Bises à toi aussi. Passe une bonne soirée.
tu me replonges dans mes souvenirs
au collège nous l’avons étudier
et j’ai lu ces écrits
c’est sous un ciel pluvieux que je passe te souhaiter une douce soirée
bisous créoles
Je crois que nous nous sommes tous et toutes plongés dans nos souvenirs…
Merci pour ce partage, Sonya. J’espère que le temps est meilleur aujourd’hui.
Douce soirée à toi aussi. Bisous.
bonsoir, ma chère Quichottine,
quelle page magnifique !
tu as su si bien dire ce que Pagnol représente pour toi
la dernière scène de « la femme du boulanger » me bouleverse toujours autant
merci de nous l’offrir
bonne soirée
bises amicales
jean-marie
Je suis contente de voir que tu l’as appréciée. Merci, Jean-Marie.
Ce n’est pas toujours facile de partager ses souvenirs.
Bonne autre soirée et bises amicales à toi aussi.
bonjour quichottine, j’ai beaucoup aimer les films, pour les livres moi c’étais plutot, la chevalerie, don quichotte y compris, puis la seconde guerre mondiale.
bon dimanche
Une lecture plus masculine, en fait…
Merci pour ce partage, René. Passe une bonne journée.
Bises tardives ….
et bon dimanche !
Merci, Glorfindel. Passe une belle soirée.
Bonjour, j’aime la façon dont tu narres le conte de te vie; iL Y a tant de sincérité dans le sentiment que cela me ferait penser à Pagnol, ce maître du temps présent. Car son temps pour moi ne vieillit pas ; quant je l’ai lu puis relu, je me faisais la réflexion à chaque fois que je baignais dans la pureté des mots et des sentiments nés.
La Femme du Boulanger, je l’ai vu sur scène à Paris il y a une trentaine d’années au théatre Mogador près de la trinité ; une belle et jeune artiste (nom ne me revient pas) et que j’ai aimé. Comme quand je le lisais. Et puis, les reprises de Manon et Jean de Florette, du petit lait.
Un retour aimé chez Toi, douce journée.
Merci pour ce retour, Liedich.
Je n’ai jamais vu Pagnol au théâtre, mais je sais que j’aurais aimé.
Passe une douce soirée.
attention ! si tu sors le lutin bleu : couvre le bien, car içi : il pleut de la neige verglaçante…un temps à mettre un gros cache nez, un bonnet et des mouffles bien chaudes tricottées en laine bien épaisse……………un temps à faire du tricot…par exemple
Tu as raison, c’est un temps à faire du tricot…
Même si la neige a fondu ici, il fait encore bien froid.
Bonne soirée, Pat. Bisous.
Pagnol c’est mon pilier à moi….. je crois avoir tout lu.
j’ai une fille qui s’appelle Naïs et une autre Lison comme la petite fille des voisins qui donnent le blé à Panturle dans Regain.
Quand j’ai envie d’être bien et de retourner aux fondamentaux de la vie c’est dans un Pagnol que je me plonge….
Bon Dimanche jolie bibliothéquaire
Merci pour ce partage, Annie. Je ne savais pas qu’il t’était si proche et cela me touche.
Passe une douce soirée…
Je repasse en soirée …j’ai du monde pour la journée
bises
J’espère que tu as bien profité de leur présence…
Bises à toi aussi. Passe une douce soirée.
la gloire de mon père
trônait en bonne place
dans le salon de mon grand père
avec le château de ma mère
en cassette video.
Il adorait Pagnol entre autre ..
et nombre de poètes.
J’ai conservé 2/3 livres anciens à lui
avec les écrits en vieux françois ..
c’est toujours amusant à lire.
bises
christelle
Merci pour ce partage, Christelle.
Je suis contente de voir que tu as gardé une partie de ses livres.
Passe une douce soirée.
Ah Pagnol quelle merveille ! C’est sans aucun doute mon auteur préféré.
Pour moi la fille du Nord, chaque mot est le voyage assuré, « garrigue », « soleil » et c’est l’accent du Sud qui fait chanter mon âme. Chaque année en traversant la France pour aller au bord de la Méditerranée, nous faisons un petit arrêt dans cette belle région et je pense à Manon des Sources, au château de ma mère et autres chef-d’oeuvres puis quand je vois les panneaux de signalisation pour Marseille, je pense à Raimu, inoubliable César bourru et tendre à la fois…
Merci Quichottine pour cette halte au soleil, tandis qu’il fait déjà si froid. Clo
C’est vrai que dans César, Raimu est inoubliable.
J’ai aimé beaucoup… Pourtant, je trouve qu’au cinéma, la trilogie de Marius a beaucoup vieilli. Certaines scènes ont maintenant du mal à passer.
Alors que le texte, lui, est éternel.
Merci à toi d’être venue et d’avoir partagé un peu de ce soleil.
AaAh, oufff ! Il y est !
Ginette Leclerc n’est pas, à mon sens, la meilleure comédienne pour les oeuvres de Pagnol, mais passons, cette « femme du boulanger » est malgré tout remarquable dans son ensemble…
Merci pour cette page d’émotion, Quichottine.
Bisous
C’est vrai que j’ai souvent un peu de mal avec les actrices de ce temps-là, du moins certaines.
Mais bon, l’important était je crois ailleurs et dans le superbe jeu d’acteur de Raimu qui donne encore plus de force au texte de Pagnol.
J’ai adoré, et j’aime toujours énormément cette scène.
Merci pour ce partage, Séverine.
Bisous.
Pagnol pour moi, ce sont les films…Et à propos de secrets trouvés dans des livres… A la bibilothèque il nous arrive de trouver des petites choses oubliées… des photos, des cartes postales et c’est assez étonnant d’entrer un peu dans l’intimité de gens de cette façon.
C’est vrai… Il faut faire attention de bien reprendre ses « marque-pages » avant de rendre son livre…
Vous faites quoi lorsque vous les trouvez ?
C’est aussi un de mes plus forts souvenirs cinématographiques, comment oublier de tels dialogues ?
Je crois que c’est impossible.
Je viens répondre à ta question. Quand on fait des découvertes dans des livres, si l’on sait à qui elles appartiennent, on leur rend en toute discrétion. Ils se sentent un peu gênés: tout dépend du contenu… Mais ce que j’ai découvert personnellement, c’était tout mignon…
Merci !
Me voilà rassurée… Je me sers souvent de choses auxquelles je tiens.
Passe une bonne soirée.
Bonsoir
Comme ta mémoire est fidèle !! Se souvenir de l’ordre des livres et des interdits que tu te fixais du haut de tes 7 ou 8 ans, cela tient du prodige pour moi. Tu as sucé Pagnol comme d’autres un sucre d’orge ou un caramel, c’est évident. Je comprends sans peine le plaisir de se plonger dans un livre comme dans uns piscin, presque au sens premier du terme. Je t’ai déjà dit que je devenais sourd au monde extérieur quand je lisais un ouvrage « pour de bon », et qu’il fallait me toucher pour me sortir des entrailles de la page. Est ce pareil pour toi.
Et pour choisir un livre, je l’ouvre au hasard, en lis quatre lignes, regarde la quatrième de couverture, essaye de sentir si mon impression première correspond et décide de l’emporter ou de l’oublier. En tout dix secondes.
J’ai été baigné très tôt dans les livres, d’abord inconditionnel de Pif le chien à 6 ans, d’Alexandre Dumas à 13 ans. je lisais alors un livre par jour au lieu de travailler. Tout ce qui passait sous la main, dans une bibliothèque de quartier Londonienne qui possédait une rangée entireè de romans français. J’ai épuisé le rayon, et commencé à lire des auteurs anglais.
Puis, une fois éteinte la soif d’aventure, c’est la clef cachée de la bibliothèque paternelle que nous avons trouvée, mon frère et moi, pour monter en température avec les poèmes licencieux de Verlaine, les contes grivois de La Fontaine ou Psyché de Pierre Louys. Heureusement, il y avait aussi Colette, Villon, Rabelais, Hugo, Maupassant, Frison Rocheet d’autres moins connus comme Jean Henri Fabre ou Samivel, Jules Renard ou Courteline.
Et nous replacions la clef dans la position exacte où nous l’avions trouvé, car le père savait exactement comment il l’avait laissé.
Bonne continuation dans ta bibliothèque aux allures d’équipe de rugby.
Bises du grillon
Je me souviens davantage des jours anciens, j’ai tendance à effacer les plus récents.
La première fois où tu m’as dit que tu devenais sourd au monde extérieur quand tu lisais, cela m’a rassurée. Je me suis dit « ainsi, je ne suis pas la seule », je me suis sentie un peu plus « normale ».
Ma mère adoptive détestait que je lise, parce que je n’écoutais plus rien, seulement ce qui était écrit. Je m’évadais et ne répondait enfin que lorsqu’elle me touchait, elle aussi.
Chez papa et maman, c’était différent. Nous étions si nombreux qu’ils appréciaient de nous voir lire au lieu de nous chamailler. Je ne me souviens pas être jamais restée sans rien faire, mais je me souviens de longs moments de lecture, que ce soit dans la journée ou avec une lampe de poche sous les draps. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Je lis encore, même si mes lectures sont autres depuis que je lis aussi sur mon écran.
Chez nous, les livres n’étaient pas sous clef, et, tu vois, je ris aujourd’hui parce que mon père, sans doute fin psychologue, avait laissé à notre portée tous les livres un peu « osés ». Je crois que nous pensions que plus ils étaient hauts, plus nous devions faire d’effort pour les atteindre, plus ils étaient « interdits ». Lorsque je suis arrivée à l’étagère la plus facile à atteindre, j’avais quatorze ans. J’ai découvert l’Amant de Lady Chaterley sans tout comprendre, mais en étant sûre que ce livre-là ne devait pas être pour les enfants. J’ai découvert Colette bien plus tard, elle n’était pas dans la bibliothèque paternelle.
Dans ta liste, me restera à rencontrer Samivel (je ne connais que ses illustrations) et Jean-Henri Fabre, que je ne connais pas du tout…. si j’arrive à trouver du temps pour tout faire.
Merci pour ce long partage, Christian.
Je suis navrée d’avoir tant de retard pour te répondre.
Bises à toi aussi.