Fugue en si rêveur

Il y avait chez Écureuil bleu un défi… Il y en a un par mois, et je n’avais jamais encore participé.

 

Vous me direz que c’est un peu nul, quand on fait partie d’une communauté, de ne jamais suivre les défis autrement que pour les commenter.

 

Personnellement, je m’esquive volontiers, bien que j’aime jouer… Je le fais avec vous chaque fois que je publie.

– Tu joues ?

 

Oui… j’écris, beaucoup pour moi, un peu pour vous aussi. En Quichottinie, je suis bibliothécaire ou camelot… Je vous vends un peu de rêve, beaucoup de vent… Je vous raconte un peu de moi, je vous parle de ce et de ceux que j’aime…

– Ce n’est pas jouer !

 

Si, un peu… C’est chaque fois comme si je lançais trois dés en espérant qu’ils retombent en me faisant gagner le « 421 » désiré. Parfois, le résultat est différent de celui que j’attendais.

 

– Est-ce si important ?

 

Je ne sais pas… Il me semble que oui. On peut écrire pour soi, mais lorsqu’on crée un espace d’échange, on aime y recevoir ses amis, des commentaires… et j’avoue que tant qu’à faire, je préfère qu’ils soient amicaux plutôt que réprobateurs…

– Personne n’aime recevoir des reproches ! Ni même des critiques d’ailleurs. Surtout quand on a fait pour le mieux.

 

C’est vrai… Pourtant, c’est intéressant d’avoir un regard extérieur, des « critiques » constructives. Il ne faut pas dire « c’est nul », parce que cela n’apporte rien… Mais dire : « je pense que… » en exprimant ce qu’on a ressenti, en toute impartialité, c’est souvent « formateur ».

– Mais quand tu joues, tu n’as pas besoin d’avoir des critiques, même constructives. Tu as seulement besoin de savoir si tu as gagné ou non. Alors, là, tu as joué ?

 

Ah !… Oui, c’était une grande première… À l’heure où je prépare ce billet, j’ignore encore qui aura participé, et, encore plus, quel sera mon score.

 

 

Voilà, sur le blog d’Écureuil bleu, il y avait une image, une photographie prise par Brigitte à Calvi.

 

 

100717_Ecureuil-bleu_Caddies-a-Calvi.jpg

 

 

Je l’ai vue, et j’ai écrit, tout de suite, sans attendre le lendemain pour relire.

 

 

Fugue en si rêveur


Il leur avait dit « Venez à Calvi, c’est mieux que le maquis. »

 

Heureux mais tremblant devant leur audace, ils avaient quitté leur habituel logis, veillant à ne pas faire de bruit. Il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons de ceux qui les croisaient.

 

Ils avançaient avec précaution, tellement près les uns des autres qu’on aurait pu les croire enchaînés, forçats des temps modernes.

 

Ils étaient nés au même endroit, s’étaient parfois séparés, pour toujours mieux se retrouver.

 

Le temps avait passé, et chaque jour leur apportait son lot de bonnes et de mauvaises surprises. Certains leur confiaient de petits êtres endormis ou bruyants, d’autres s’appuyaient à eux comme sur une canne… et ils se sentaient alors très utiles, se gonflaient d’importance, brillaient dans les allées comme des médaillés le soir d’une remise de diplômes. D’autres encore les malmenaient, les poussaient entre les voitures, riant de les voir se blesser en s’y cognant. « Quelle honte ! » pensaient-ils sans jamais pouvoir se défendre.

 

Un jour, ils en avaient eu assez. « Et si l’on prenait le maquis ? » …

 

C’est ainsi que le long voyage avait commencé. Tous les trois, soudés comme des frères de sang.

 

 

L’autre, le compagnon impromptu, libre déjà, avait tellement vécu que plus personne n’aurait su dire d’où il venait.

 

Calvi ou ailleurs… quelle importance ?

 

Là-bas, ils allaient voir la mer, monter sur de grands voiliers, et voir enfin le « Continent » ailleurs que sur l’enseigne de leur supermarché.

 

Mais, à la fin du voyage, à quelques mètres de la jetée, ils s’étaient arrêtés, soudain conscients de leur impuissance.

 

« Et maintenant, toi qui sais tout… Comment fait-on pour le franchir, ce parapet ? »

 

Le compagnon d’un jour n’avait pas su leur répondre.

 

Dans le port de Calvi, comme une armée de lanciers, les voiliers leur barraient à jamais le passage.

 

Quichottine, 17 juillet 2010

 

Aujourd’hui, quelques jours après l’envoi de mon texte, je vais faire pour moi ce que j’avais fait pour d’autres sans penser que je pourrais les blesser.

 

Juste le lire, ressentir, voir ce qui ne va pas, le dire.

 

Quel que soit le vote des visiteurs du blog de Brigitte, je n’ajouterai rien à ma propre critique de mon propre texte.

 

D’abord, le titre… Je dois dire que je l’aime bien. J’ai mis un peu de temps à le trouver. Mais il ne rime à rien. Une fugue, c’est de la musique, lorsqu’elle est en si, qu’il soit majeur ou mineur ne change pas le sens du mot… Jean-Sébastien Bach en a écrit de merveilleuses.

– Mais ce n’est pas un lien vers Jean-Sébastien ! Tu continues à faire n’importe quoi !

 

Je sais… Vous voyez bien qu’il m’arrive de jouer.

 

Je voulais une fugue en « si »… parce que c’est le mot du rêveur, justement, de celui qui va réussir à décrocher son inaccessible étoile, mais seulement « si »…

– Voilà pourquoi le « si rêveur »… mais la fugue, elle, n’était pas musicale !

 

Tout dépend… Il y avait sur la photo un vieux caddie tout rouillé… J’ai pensé à ce que pourrait donner son roulement sur la chaussée…

– Oui, mais tout ça, tu ne le dis pas ! Il faut donc que ton lecteur devine. Ça, c’est nul !

 

J’ai dit qu’il fallait être constructif… Alors, pas de « c’est nul »…

– D’accord, disons que c’est maladroit, et que tu allais t’attirer les foudres de tous les musiciens en herbe ou confirmés de la Quichottinie.

 

Vous auriez fait quoi, vous ?

– Tu pouvais faire comme tout le monde, et utiliser le titre qui t’était proposé ! « Caddies à Calvi », c’était plutôt bien, comme invitation au voyage…

 

Oui, mais des caddies qui s’échappent d’un supermarché, ce n’est pas un voyage ordinaire, si ?

– Tu as raison… Mais quelle idée aussi que cette fugue ! Comment veux-tu que ces caddies s’échappent puisqu’ils étaient enchaînés les uns aux autres ? D’ailleurs, tu inventes sans arrêt, tu n’as pas du tout respecté l’image. Tu dis « on aurait pu les croire enchaînés »… Ils l’étaient bel et bien !

 

C’est vrai… mais qui interdit de rêver ? Les esclaves peuvent s’échapper…

– Tes caddies n’étaient pas marron.

 

Décidément, on ne peut rien vous cacher ! Mais il n’était pas question de couleur !

– Et puis, s’ils avaient cheminé ainsi dans la rue jusqu’au port de Calvi, ils auraient fait la Une des journaux corses, et même Fanfan en aurait parlé !

 

C’est exact. Il s’agit là d’une partie tout à fait invraisemblable de mon histoire… mais le reste est bien vrai.

– Vrai ? Mais voyons, Quichottine ! Tu crois que les caddies sont contents, fiers et heureux qu’on y mette des couffins avec des bébés en prime ? Tu crois qu’ils sont contents et fiers de recevoir des enfants qui s’agitent et mettent en péril leur équilibre à chaque instant ? Tu crois que ça leur plaît de voir qu’ils doivent assurer la marche des plus anciens ?

 

Pourquoi pas ?

– Mais parce qu’ils ne pensent pas ! Ils se contentent de vivre le mieux possible leur vie de caddie en espérant pourvoir finir leurs jours autrement qu’en décharge ou jetés à l’eau par des inconscients !

 

Je ne sais pas… Il me semblait qu’ils pouvaient aussi avoir une âme, comme la maison de Lamartine à Milly.

– L’éternelle rêveuse, c’est toi ! D’accord, tu as de belles trouvailles : prendre le maquis, pour des caddies, vouloir voir le continent ailleurs que sur l’enseigne de leur supermarché… Tu es en Corse, c’est une bonne idée. Mais ne sais-tu pas que Continent est devenu Carrefour depuis déjà un moment? C’est encore raté !

 

Ah !… et vous croyez que tout le monde le sait ? Que plus personne n’a le souvenir de ces grandes surfaces ?

– Tu n’en sais rien… Tu présumes, tu préjuges, tu te mets à la place de tes lecteurs. Ce n’est pas bien. Ils ont le droit de ne jamais être entrés dans un « Continent » pour faire leurs courses.

 

Bon, c’est tout ?

– Ben oui… Tu n’as plus qu’à recommencer !… Mais tu peux garder la dernière phrase…

 

 

(par Quichottine, le 18 juillet 2010)

112 commentaires à propos de “Fugue en si rêveur”

  1. mdr

    Tu fais l’article et la critique de l’article ! Ne veux-tu plus aucun commentaire ?  😉

    Tu m’a bien « embarquée » dans ton histoire, Amielle. J’ai bien ri, admirant la verve de ta plume, ravie qu’ils arrivent à la mer… J’attendais la chute ! Ils auraient pu prendre un ferry, comme tous ceux qui ne savent pas nager !

    Ah, la vie d’îlien n’est pas toujours de rêve.

    Pourtant, je rêve de vivre sur une île, une île sans caddy !

    Gros bisous de la nuit, tout plein.

     

    • Je ne sais… En fait, les visiteurs peuvent aussi donner leur avis sur le texte ou sur ma propre critique, comme tu le fais, et comme d’autres l’ont fait depuis ce matin.

       

      Ce n’est pas interdit…

       

      Une île… Mmm… sans caddy ? J’en connais une, moi, mais elle est très très loin… tu m’en as offert un jour une image, tu te souviens ?

       

      J’adorerais…

       

      Gros bisous du matin. Tout plein.

  2. Merci pour ton imagination. Amitiès

    Vieux berni

  3. Oh la la Quichottine tu t’en poses plein de questions…..

     

    un continent qui es seul isolé des autres et qui devient un carrefour cela me plait !!!

    Peut importe le titre pourvu qu’on ait l’ivresse en lisant et j’ai bien aimé.

    Bises

    • J’adore la façon dont tu soulignes ce changement… C’est vrai qu’un carrefour c’est mieux pour échanger les idées.

       

      Je suis contente que tu aies aimé. Merci pour ts mots.
      Bises et bonne journée, Martine.

  4. J’adore et le titre et le texte ! Pourtant je dois dire que cette photo ne m’inspirait rien de grandiose.

    Je ne ferai aucun commentaire sur le reste de ton billet. Ah si, juste une petite remarque : tu es une critique redoutable envers toi même !

    • J’ai adoré l’écrire.

       

      Je sais que j’ai un peu forcé la dose pour la critique, mais il fallait absolument que je cherche la petite bête. Juste pour montrer que je savais les faiblesses de mon texte.

      Tu vois, un récit n’est jamais « parfait », mais il est prêt quand son auteur a décidé qu’il n’y changerait rien. C’est à ce moment-là qu’il faut se dire que bien sûr, on aurait pu mieux faire, changer une virgule ou un point, ajouter un mot, une image… mais que ce second jet n’aurait peut-être pas été meilleur.

       

      C’est ce que je pense, moi, et mon critique n’y pourra rien. Je ne vais pas récrire le texte, même en gardant la dernière phrase.

  5. ohh ce que j’aime ce titre !!! je crois qu’il va se répéter en leitmotiv dans ma tête…j’entends de la musique, j’ai envie de me laisser porter…il me semble être arrivée à Calvi en même temps que les 3 compères, j’ai cru ressentir les émotions de l’instant face à l’étendue de mer, le désarroi, l’inquiètude ou je ne sais quel autre sentiment face à notre infiniment si petit…J’ai aimé le rythme de tes phrases. J’aime aussi l’idée de solidarité et d’amour qui les unissent, une sorte de fratrie partagenant les joies et les peines d’une vie…bisous

    • Merci pour tes mots, Solyzaan…

      J’aime ton enthousiasme et l’idée que tu en garderas un peu de joie pour ta journée.

      Bisous.

  6. Ton alter ego pousse trop loin ses critiques ! Serait-ce de la mauvaise foi qui irait jusqu’au harcèlement, pour éreinter tout argument ?

    Une fugue, c’est aussi une échappée, et il en est bien question ici !

    Quant au  » Continent « , c’était le lieu de travail de ces trois valeureux caddies, et à voir leur état de rouille et de délabrement (même plus de pieds pour marcher) cela fait bien longtemps qu’ils ont commis leur escapade … De l’eau a coulé depuis sous les ponts dans le port de Calvi …

    Je suggèrerais qu’un Cadichon vienne aider les caddies à franchir le parapet, en prenant garde à ce qu’ils ne tombent pas à l’eau ! Et grâce à toi, ils ne seront pas tombés dans l’oubli.

    Quichottine, je te félicite et je suis certaine que ces braves serviteurs obsolètes te remercient.  

    Bises et bonne journée.

  7. moi j’aimais mieux quand c’était continent…… peut être parce justement à cette époque je courais derrière mon chariot au lieu de m’appuyer dessus

    • Là tu as raison… Je n’y avais pas pensé.

      … Maintenant, je m’appuie dessus aussi, surtout quand il faut faire la queue à la caisse…

       

      Merci, Annie. Passe une belle journée. Bisous.

  8. J’adore te suivre quand tu te laisses embarquer par ton imaginaire..Moi, cette image ne m’inspirait rien du tout..Je partage tout à fait ce que te dit Solyzaan

  9. Beau billet ma Quichottine. J’adore la photo des caddies et cette fugue en si rêveur. Bravo. Bises et bonne journée

    • Cette photo est de Brigitte et c’est vrai que je l’ai bien aimée aussi.

      Je suis contente que tu aies aimé mon histoire. Merci.

      Bises et bonne soirée à toi.

  10. Je ne sais que dire, si ce n’est que ton interprétation, ô combien enjouée, pour ce défi est très imagée. La critique l’est tout autant !!! Moi aussi je sais que les critiques font progresser, mais tu n’en as pas besoin Quichottine, tu es parfaite.

    GROS BISOUS.

    • Merci… mais je ne pense pas que je sois parfaite. Je me suis seulement bien amusée avec le jeu de Brigitte. J’avoue que c’était un vrai défi pour moi, je suis contente de l’avoir relevé.

       

      Gros bisous à toi aussi, Marité.

  11. Ton empathie est merveilleuse, et mérite tous les éloges … Si tendre Quichottine !

  12. Donner vie à des paniers d’épicerie pour leur dernier grand voyage, c’est romantique comme idée. Tu es très sévère avec toi même. J’ai eu beaucoup de plaisir à te lire et félicitations pour ton classement.

    • Cette critique a sa raison d’être, je l’ai expliqué à Midolu, un peu plus haut.

       

      … je suis très contente d’être troisième, mais plus encore que tu aies aimé me lire. Merci pour tes félicitations.

  13. Te voilà en belle place ma Quichottine avec un joli conte caddies.

    Ce n’est pas simple pour moi ce genre d’exercice alors je suis vraiment admirative!

    Et puis arrête de dire ce mot « NUL » il ne te va pas!

    Bisous de Dame Sophie bien fatiguée.

    • J’ai beaucoup aimé participer, et j’ai été très contente de mon résultat.

      Je me suis beaucoup amusée, sais-tu ?

       

      J’espère que tu allais mieux aujourd’hui, tu ne prends pas assez de temps pour toi, mon amie.

  14. Allo Quichottine, toutes les critiques ont été faites sur ta critique de ta critique alors moi, me reste plus rien à critiquer; je suis au parapet du port de Calvi et j’envie les voiliers moi aussi à défaut de voir les goélands! La vue est suberbe, je vois même les mots carrefour de temps à autre qui miroitent en bleu mais je ne me laisse pas leurrer facilement.. Beaux textes madame! Bisous

    • Tes mots me suffisent. … Je suis contente de voir la vue que tu me montres.

      Merci pour ton compliment.

      Bisous.

  15. Quelle vie à Calvi …..

    Très originale d’avoir fait parler ces chariots si maléfiquement vastes pour nous prélever chaque semaine une grande partie de notre paye…. J’avoue que c’était un plaisir pour moi d’y asseoir un de mes enfants qui dans les allées se croyait être dans un self-service de sucreries …Quelque fois j’en rencontre un de ces chariots, abandonné à son sort sur le trottoir. Je le ramène par la main au Super-Marché retrouver ses camarades. Une fois l’un m’a remercié et a craché sa pièce…..et ainsi m’a obligé à me courber devant lui pour la ramasser….Sans doute voulait-il me faire découvrir ce que ressent un mendiant…

     

    • Je n’y suis jamais allée. La Corse est un peu loin, pour moi, une mer à traverser, je ne suis pas oiseau et je ne sais pas nager.

      Un jour, peut-être, je prendrai l’avion…

      C’est vrai que quand on emmène avec nous les enfants, il y a bien trop de tentations à portée de main.

       

      Vous êtes redoutable. Vous avez encore plus personnifié ces charriots de supermarché… ils sont devenus plus que fiers, arrogants.

       

      Merci pour vos mots.

  16. tu as réussi à me faire sourire, pas une mince affaire ce soir…

    doux bisous et belle soirée à toi

  17. Non, ne recommence pas! Il m’a beaucoup plu ton texte , laisse-le ainsi; et puis avec « l’autocritique » que tu viens de faire  , tu l’as presque réécrit!!Tant pis pour les musiciens ..

    Bien sûr , si j’avais vu passer des caddies  dans les rues de Calvi j’en aurais parlé!!

    Bisous

     

     

    • Ne t’en fais pas, je n’ai aucune intention de le récrire. Merci pour tes mots, Fanfan. Je suis contente que mon texte t’ait plu. Bisous.

  18. les critiques pour moi sont toujours le bienvenue c’est comme ça qu’on avance ….bise quichottine

    • Bien sûr !

      Mais pour critiquer, il faut savoir… Lorsque je regarde une photographie, chez toi ou chez d’autres, je ne peux pas critiquer. Je ne suis pas photographe, je sais seulement si la photo me plaît ou pas.

       

      Comment dire « tu aurais pu faire ceci ou cela » quand on ne sait pas ?

       

      Avec les textes, c’est bien plus facile… surtout que là, je sais, moi, ce que j’aurais pu faire, puisque c’est moi qui ai écrit.

      J’aurais pu, c’est vrai, mais je n’ai pas voulu. Ce texte est celui que j’ai ressenti devant l’image, sans rien en ôter. Deux jours après, ou peut-être aujourd’hui, il aurait été différent. Il n’aurait peut-être pas vu le jour.

       

      Il m’arrive de trouver une photo ou un tableau qui me parle. Ce peut-être une photo ou un tableau que d’autres trouveraient pleins de défauts. Il s’agit là d’une relation, d’un ressenti, de mots qui s’écrivent presque seuls.

       

      Il m’arrive de les écrire ailleurs, chez vous… ou de vous emprunter l’image pour les montrer ici… Dans tous les cas, le résultat n’est pas forcément celui que ceux qui m’ont prête la photographie ou le tableau attendaient.

       

      Ce n’est pas une critique, tu vois, c’est un partage d’émotions.

       

      Bises, Mrcafe. Merci pour tes mots.

    • Recommencer à écrire ce qui est le résultat d’un instant de rencontre, gâcherait tout.

      Je ne le ferai pas.

    • Nous le sommes tous pour André.

      Je crois que quand un blogueur meurt, c’est la réalité qui rejoint le virtuel, inexorablement.

       

      Prends soin de toi, Dom. Il ne faut pas être triste au moment où tu vas marier ta fille. 🙂

      Passe une belle fin de semaine. Bisous tout plein pour toi.

  19. Superbe texte Quichottine, humoristique et touchant, histoire de ceux qui ne pourront jamais dépasser le quai et embarquer leurs rêves…

    Je t’embrasse

    Zoupie

  20. Mes félicatations Quichottine pour ta troisème place. A mes yeux le plus important comme disait Pierre du cours de tennis c’est de participer et d’y prendre plaisir, surtout pas une corvée… Manifestement tu aimes ça écrire…Bisous à toi et merci pour ta visite.  Jill 

    • Bien sûr que l’important est de participer. Cela ne m’empêche pas d’être contente de ma troisième place.

      J’ai beaucoup aimé les autres participations. J’espère comme toi que chacun y a pris du plaisir.

      Merci à toi.

  21. Des caddies fugueurs rêvant de prendre la mer, moi j’aime bien cette idée, si seulement il n’y avait pas de mur… ou alors ils prennent le chemin de Folon et s’envolent pour ce bain salé qui les attend, tout prometteur de rouille. Je vois bien les images, oui, je les vois parfaitement : au-dessus des toits de Calvi, se détachant sur le ciel bleu, trois caddies attachés ayant largué les amarres volent vers la liberté. Cela pourrait faire la une, non ?

    Allez, je rentre chez moi, bises Quichottine.

    • De charriots de supermarché à la mode des tableaux de Folon… oui, j’aimerais.

      Tu en dessineras la suite ? Ce serait « l’envol des Caddies ».

       

      Merci pour ces mots-là. Je lirai volontiers cette « une » chez toi.

      Bises, Adamante.

  22. Pas d’accord avec toi ! J’ai apprécié tes jeux de mots, ton titre et la référence à l’hpermarché. Je suis entrée dans tes personnages, les caddies et je les ai imaginés poussés, contre les voitures dont ils abîment la carosserie. J’ai écrit un texte aussi mais qui n’a pas du tout plu. Comme souvent chez moi c’était un dialogue… Bonne soirée à toi !

    Au fait : 3ème c’est un très bon score, non ?

    • C’est un score excellent, qui m’a beaucoup touchée. Ton dialogue racontait aussi, j’ai bien aimé.

       

      Pour le reste… J’ai expliqué ici et là le pourquoi de l’environnement que j’ai donné à mon texte chez moi.

       

      Mais, bien sûr, je ne vais pas le récrire. Il me plaît bien aussi, tel qu’il est.

      Merci pour tes mots, Brigitte.

       

      J’espère que nous retrouverons bientôt ta communauté, ce texte était programmé pour y paraître.

      Il se sent un peu « orphelin ».

  23. hihi… le titre ne m’a pas du tout choquée, et plutôt attirée, j’aime cette fabrication maison de détournement  majeur!! tu as eu raison Quichottine c’est ainsi ta façon de participer tout en gardant ton indépendance !! , je ne vote pas sur ce défi, mais là tu dépasses vraiment les bornes : arriver à me faire rêver sur une image de Caddies pourtant synonymes de surconsommation ! je crois que Néon a été magnétisé par tes incantations quichottinesques !  Merci , j’aurai regretté  que tu ne joues pas ! bizzzoux c’est trop bon !

    • Merci à toi pour ces mots, Tricôtine.

      Tu sais bien que je rue plutôt dans les brancards quand on veut m’atteler…

      Mais, quand c’est de bon gré, tout va bien.

       

      Passe une belle soirée.

  24. Me revoilà je voulais en avoir le coeur net mais j’étais à peu près sûre (ce qui est rare en ce qui me concerne…).

    Les yeux fermés je votais pour toi, même si je n’avais pas su que c’était toi, avec un texte dont la symbolique est si forte.

     

    Quel texte !

    Que dis-je ?

    Un texte empli de symboliques…tout en finesse, au delà des mots

    Continent, enchaînés, rêve et j’en passe et des meilleurs comme « on  » dit et comme beaucoup se contente de « faire » des textes au « premier degré ».

    Ici c’est une autre histoire, une autre dimension…tu ne joues pas dans la même cour…non tu « es » le texte tu ne « fais » pas du texte.

    Avec ton petit air « de ne pas y toucher », ton « petit air gentil comme tout » tu touches à des sujets profonds, graves et douloureux, mais pour l’accès il faut ouvrir le tiroir du mot…

    Tu es un cas dis ?

    Je le savais de toute façon..

     

    Je t’embrasse

     

     

     

    • Chut… tu vois, je ne vais pas vraiment te répondre.

       

      Juste…

      Merci d’avoir ouvert les tiroirs.

       

      Je t’embrasse, Lmvie. Passe une bonne soirée.

  25. Moi aussi je suis très touchée de ton compliment, Quichot’ , et tu sais, par exemple, que tu n’ai pas dis « c’est triste »… car là n’est pas le propos… C’est bien autre chose que je voulais faire passer ! Souvent j’hésites à publier des textes un peu plus « forts » … 

    Subtile Quichottine , je te fais mil besos !

    • Je n’ai fait que me laisser porter par une ambiance, des mots, des images… et, même si je n’avais pas la musique, en fond sonore, l’important était de se laisser guider.

       

      Silence, mais pas indifférence.

       

      Tu sais, il faut faire ce qui te plaît, toujours. Même lorsque tu te demandes si cela en vaut la peine.

      Les mots disent, et ceux qui les lisent le font avec leurs mots à eux. Parfois, il n’y a pas coïncidence, mais quand ça arrive, c’est une grande joie.

       

      Passe une belle soirée, Zoupie. Je t’embrasse fort.

  26. Une critique constructive de toi sur toi, wahou c’est balèze !!!!!

    Moi, je suis totalement incapable de m’évaluer, ou j’aime, je publie ou c’est nul je jette, sans laisser le choix à mes lecteurs, ouais c’est nul mais je vais quand même publier ce qui ne me plait pas non plus.

     

    Mais j’ai passé un bon moment à lire ton analyse.

    Bisous

    • Je crois qu’il faut trier mais pas forcément jeter.

      Ce qui ne te plaît pas peut être modifié, ou travaillé… Ou jeté, finalement, si tu penses qu’il ne peut plus servir à rien.

       

      Publier ce qui ne te plaît pas serait dommage. Ton blog est un reflet de toi.

       

      Merci, Harmonie, de m’avoir lue. Bisous.

  27. Tu as raison mais tu es si raisonnable, je ne veux pas dire trop sage , mais toujours le bon mot, et la gentillesse inaltérable,  moi je rue toujours dans les brancards, je suis ainsi, j’ai envie que l’on comprenne ce que j’essaie de dire, c’est idiot parfois…  c’est vrai que les mots ne viennent pas à tous de la même façon… Et moi aussi je bagarre quelquefois lorsqu’un terme ne me vient pas comme je l’ai à l’esprit !

    • Là, je te comprends tout à fait. Qui n’aurait pas envie qu’on le comprenne ?

      Mais je sais que ce n’est pas toujours possible, alors, il m’arrive de laisser tomber.

  28. Bravo pour ton texte

    Pas facile et en plus pas très gai la vie d’un caddie, ils ne sont pas manipulés avec douceur mais grâce à tes mots, je vois les caddies différement maintenant

    Bisous

  29. Quelle imagination ! Ce conte est vraiment original ! Mais je suis déçue… Bien que m’étant promenée à calvi je n’ai pas su repérer ces caddies en cavale…

    Si ces champions de l’évasion n’ont pas encore vu le continent, j’ai peut-être des chances de les voir dans un carrefour dans quelques semaines puisque j’ai la chance de repartir en Corse en octobre… 

    Bises à toi Quichottine. Tu as une belle écriture !

    • Merci pour ce beau commentaire, Oxygène, et pour ces compliments.

      Tu retournes là-bas ? Tu vas revoir Fanfan? Embrasse-la de ma part si c’est le cas.

       

      Bises et bonne soirée.

  30. Et bien tu sais quoi?

    – Le titre: il fallait le trouver…

    Que dubo, dubon, dubonheur! La fugue des caddies en si Majeur, quelle trouvaille!

    Ainsi, tu t’auto-critiques? La bonne et réjouissante idée…

    Plus qu’un mot à dire: la fin est un bijou.( Je peux te la copier?)

    J’ai adoré ta participation, et cet article mi-joueur, mi-rêveur, ah, oui, comme toi…

    Mention TB, « élève » Quichottine! Merci, vraiment, pour ce cadeau. L’exercice était périlleux, mais sous ta plume, il est léger, léger… 

     

    • Chère Hélène !

       

      Navrée de ne pas t’avoir répondu plus tôt…

      Bien sûr que tu peux la copier, si tu en as besoin ici ou là…

       

      Merci à toi pour ce joli commentaire. Je t’embrasse fort en espérant que tu ailles bien.

  31. Merci pour ton imagination. Amitiès

    Vieux berni

  32. Ton alter ego pousse trop loin ses critiques ! Serait-ce de la mauvaise foi qui irait jusqu’au harcèlement, pour éreinter tout argument ?

    Une fugue, c’est aussi une échappée, et il en est bien question ici !

    Quant au  » Continent « , c’était le lieu de travail de ces trois valeureux caddies, et à voir leur état de rouille et de délabrement (même plus de pieds pour marcher) cela fait bien longtemps qu’ils ont commis leur escapade … De l’eau a coulé depuis sous les ponts dans le port de Calvi …

    Je suggèrerais qu’un Cadichon vienne aider les caddies à franchir le parapet, en prenant garde à ce qu’ils ne tombent pas à l’eau ! Et grâce à toi, ils ne seront pas tombés dans l’oubli.

    Quichottine, je te félicite et je suis certaine que ces braves serviteurs obsolètes te remercient.  

    Bises et bonne journée.

  33. Et bien tu sais quoi?

    – Le titre: il fallait le trouver…

    Que dubo, dubon, dubonheur! La fugue des caddies en si Majeur, quelle trouvaille!

    Ainsi, tu t’auto-critiques? La bonne et réjouissante idée…

    Plus qu’un mot à dire: la fin est un bijou.( Je peux te la copier?)

    J’ai adoré ta participation, et cet article mi-joueur, mi-rêveur, ah, oui, comme toi…

    Mention TB, « élève » Quichottine! Merci, vraiment, pour ce cadeau. L’exercice était périlleux, mais sous ta plume, il est léger, léger… 

     

  34. Le vote est clos.

    J’ai recueilli huit voix sur quarante-hui… ce n’est pas si mal pour une première fois.

  35. ne t’excuse pas il n’y a pas que le net dans la vie, meme si pour certain c’est un lien qui les rattaches à la vie, à la réalité.

    a ce moment le virtuel deviens réel pour eux, non pas moi, quoique les blog cela permet de ne pas oublier le français….donc important.

    bonne journée quichottine

  36. Non, ma Quichott’, tu sais bien que les lecteurs savent LIRE et qu’ils auront suivi roue à roue tes caddies en fugue, et que cette tendresse pour ces objets usuels dont personne ne prend soin, est tout à fait bienvenue dans mon matin.

    J’ai pris le maquis avec eux, et si désormais ils sont face à la mer, imagine combien ils vont pouvoir rêver et inventer tant d’histoires encore.

     

    Je t’embrasse très fort.

     

    • Je suis heureuse d’avoir pu t’apporter un sourire matinal.

      Merci, Polly, pour tes mots.

      Je t’embrasse très fort.

       

      … et, tu sais, j’aime les rêves de ces caddies.

  37. qu’il y ait un carrefour sur le continent, je ne trouve rien d’extraordinaire à cela…tant qu’ils n’y installent pas des feux…au carrefour….

    • Morte de rire… j’imagine bien les feux dans les allées…

      Tant qu’ils ne brûlent rien, tout va bien.

  38. En bonne Cantinière ce qui m’intéresse dans les caddies: c’est leur contenu. Ils en disent long sur la personnalité, le milieu social ou les goûts de celui qui les pousse. D’après le contenu on peut savoir si une personne est célibataire, si elle a des animaux domestiques, des enfants etc ..

    • C’est vrai que c’est un bon moyen d’en savoir davantage sur la vie de ceux que tu croises au supermarché.

  39. Je suis toujours si admirative devant ta facilité à aligner les mots si merveilleusement!

    ps : tu te souviens? l’année dernière en Provence j’avais croisés un Don Quichotte mais on n’avait pas pu s’arrêter pour que je l’immortalise. J’ai cherché, cherché encore (je suis en Provence acuellement) ce Cavalier et … ca y est je l’ai retrouvé… je tenais beaucoup à te ramener ce souvenir de mes vacances. je te l’envoie dès mon retour car sur mon mini PC de poche j’ai des difficultés à bien visionner et trier mes photos

    • Chouette ! Tu es super !

      J’ai hâte de voir ton image… quand tu reviendras.

      Passe une belle journée provençale, Kri. Bisous.

  40. Tu critiques pour mieux te défendre!!!

    moi, j’aime bien le titre, et à lire ton texte, je trouve qu’il va bien avec la photo!! fugue… ben oui quoi.. quel est « la chose », l’être ou l’animal qui n’a pas envie de fuguer (ben oui…même les choses, pourquoi ne rêveraint-elles pas d’ailleurs!!) lorsqu’il est attaché? mettre des chaines, ce’st provoquer le désir de les enlever!!! de se retrouver libre!

    en SI…. ah ce si…. il doit bien sourire celui là, il est tant utilisé, galvaudé, espéré, chochouté, avec lui, on fait tant de promenades, de rêves, de voyages, il est le mot magique qui fait tout faire, qui permet toutes les folies! même…pour un caddie!

    Rêveur….et bien oui…le rêve est le meilleur des médicaments.. il soigne avant l’heure, il donne de l’allant, bon d’accord de la nostalgie aussi, mais une nostalgie heureuse, qui permet d’avnacer, de se projeter. Le réveil est dur? parfois..mais le voyage a été si bon!!

     

    les caddies n’ont pas été plus loin que ce parapet qui les arrête? mais qu’importe! leur voyage à trois (c’est bien de rêver à plusieurs) continue … et il continue aussi dans nos propres rêves qui les entraine à la suite de ton texte en un balade propre à chacun……..

     

    C’est une critique tout ça?….Alors…oui! j’aime les critiques… chutttt

     

    • Ben oui… et moi aussi j’aime bien quand tu dissèques à ta façon mon titre et mon texte.

       

      Merci infiniment, Mahina.

      Je t’embrasse fort.

  41. Encore un grand  moment  de partage comme tu  sais  si bien le faire

    merci à toi , bravo pour ton classement ,

    bises

  42. J’aime ton texte imagination débordante. Par contre ta critique…humm, tes lecteurs n’auraient jamais pensé à la faire ainsi.. Et il n’y a que toi pour être critique envers toi-même de cette façon…

    Faites l’humour pas la guerre.

    Bonne journée Quichottine.

    • Comme c’est pour moi, j’ai tous les droits…

      J’ai expliqué à Marie (des Lectures pèle-mêle de Marie) et à Midolu le pourquoi de cette critique.

      Finalement, je me suis amusée, et, comme c’est à mes dépens, c’est mieux.

      Bonne soirée à toi, Marie. Merci pour tout.

       

  43. Tu as fait une histoire mignonne et comme tjs en amoureuse des mots….Et pourtant la photo n’était pas très top…Bises   VITA

  44. Dans un jeu, tu as raison, on laisse forcèment un peu de soi, de ses convictions et de ses pensées. On y laisse aussi ses contradictions, ses peut-être et ses pourquoi, et parfois même in peu de son coeur ! Et pourtant le jeu en vaut-il la chandelle ?

    Bises mon amie

    • Je ne sais que te répondre. Sans doute qu’il faut que chacun fasse comme il l’entend.

      C’est important.

       

      Bisous et bonne fin de semaine, Nettoue.

  45. La maison de La Martine est à Milly…?

    Je croyais qu’elle habitait à Lille !

    Bonne soirée Quichottine.

    Bises

    KLC

  46. Mais…, elle est géniale ton histoire et – comme une multitude de mots en français- fugue an’ ^pas que le sens musical, ne connais-tu pas ce bel album

     

    d’Yvan Pommaux :

     

    Allez, Quicho, surtout , ne touche à rien

    • Non, je ne le connaissais pas… mais je sais qu’on peut fuguer de différente manières…

      Ici, c’était en « si rêveur ». Je ne toucherai à rien.

  47. bonsoir

    un texte qui est plaisant comme toujours.

    Je trouve que c’est difficile d’écrire sur commande.. lol

    bonne soirée

    clem

    • Je ne le fais jamais… et c’est pourquoi je pense que je suis une très mauvaise adhérente pour les communautés. Je ne participe que lorsque l’imagination est déjà en mouvement, juste en lisant le sujet.

       

      Le plus souvent, ce n’est jamais en temps et heures !

       

      Bonne soirée à toi aussi, Clem.

  48. Bonjour quichottine, ton com est très juste, au travers de ce petit pari je fait un peu une analyse du comportement humain, ou si tu préfère la diffèrence de pensée entre l’occidant et l’orient.

    passe un bon vendredi

  49. Rien que pour t’embêter, je dirai que la meilleure défense étant l’attaque, tu te débrouilles très bien !!!!

    Nan, je rigole !!!!

    Par contre, je ne savais pas du tout que Continent avait été un supermarché !!!!!

    Bisous ma Quich’ et bravo pour ta prestation !!!!

    • Tu n’es pas ma grande soeur pour rien…

       

      Ah oui ? Tu sais, les magasins changent souvent d’enseigne. Les grandes surfaces se mangent entre elles.

       

      Merci, ma Clo. Tes compliments me touchent beaucoup.

  50. Rien que pour t’embêter, je dirai que la meilleure défense étant l’attaque, tu te débrouilles très bien !!!!

    Nan, je rigole !!!!

    Par contre, je ne savais pas du tout que Continent avait été un supermarché !!!!!

    Bisous ma Quich’ et bravo pour ta prestation !!!!

  51. Honnêtement j’ai eu autant de plaisir à lire la fugue en si rêveur que la critique de son auteur !

    Fabuleux, j’ai adoré !

    Merci pour cette superbe prestation!

    Bisous et bonne fin de journée

    Trinity

  52. Honnêtement j’ai eu autant de plaisir à lire la fugue en si rêveur que la critique de son auteur !

    Fabuleux, j’ai adoré !

    Merci pour cette superbe prestation!

    Bisous et bonne fin de journée

    Trinity

  53. Très bel exercice ….

    Si je devais mettre un bémol (à la clef !) ce serait pour faire une « Fugue en Si Bémol Rêveur » !

    Bon OuiQuande à toi …

    • Je n’avais pas pensé au bémol… flûte alors !

       

      (mais ma fugue était la guitare… )

       

      Merci pour tes mots, Glorfindel.