Depuis ce premier jour où la bibliothécaire délaissa son livre bleu alors qu’elle venait à peine d’en reprendre la lecture pour chausser…
– Les palmes de Siratus ?
Mais non, quoique… Elles eussent été bien utiles pour mener à leur terme certaines recherches…
Voyons ! Il ne faut pas m’interrompre, sinon, je ne vais pas arriver à terminer l’épisode du jour.
– D’accord, nous ne dirons plus rien… Mais ne vas pas te plaindre de prêcher dans le désert !
Je ne dirai rien non plus à ce sujet, je peux vous le promettre, puisque c’est moi qui raconte aujourd’hui.
Le silence se fit dans la bibliothèque. Un silence un peu lourd, imposé trop vite. Ils avaient tant à dire ! Les visiteurs présents auraient aimé raconter leurs dernières découvertes. De celles qui auraient sans aucun doute ravi Quichottine si elle n’était pas encore perdue entre l’oubliette de la troisième travée de gauche et celle qui s’ouvraient entre les deux derniers piliers de droite.
Kinou était revenue, elle publiait de nouveau et il était temps que tous le sachent. Sogo venait de rentrer de son voyage au long cours… Des bonnes nouvelles à partager qui leur brûlaient la langue.
Mais tous se turent. Il le fallait.
Les visiteurs les plus récents ne savaient même plus qu’on recherchait « Le » bonsaï de la quichottineraie. Ils passaient, s’extasiaient sur les nouveaux quichottiniers, se disaient que Quichottine était vraiment une grande personne bizarre, très bizarre, digne de figurer parmi celles qu’avait répertoriées le Petit Prince au cours de son grand voyage.
Pensez donc ! Une blogueuse qui se dit la filleule de don Quichotte et qui ne fait que collectionner les arbres…!
Il était donc temps de se pencher un peu sur la quête et ce qu’on allait en tirer de leçons diverses, ou de bonheurs à partager.
On cherchait un bonsaï…
– Non, pas « un », « Le » ! Avec un « L » majuscule.
C’est vrai… Ce n’était donc pas l’un des merveilleux petits arbres nains d’Ecureuilbleu…
Même si l’arbre de Judée qui était en train de fleurir chez elle aurait pu convenir.
– Il fleurissait ?
Mais oui ! Pour bien le voir, on doit s’en approcher !
Les fleurs semblaient découpées dans du papier de soie…
Ce n’était pas le cas.
Mais pourquoi ce bonsaï ne pouvait-il donc pas trôner dans la quichottineraie ?
– Parce que c’est impossible !
Tous se tournèrent vers le fond de la bibliothèque. Celui qui avait répondu se dressait dans l’ombre, un livre à la main.
(Image © Davy Durand, pour Quichottine)
– Mais ?
Les visiteurs attendaient des réponses… Elles ne vinrent pas vraiment.
– Il n’y a pas de « mais »… Pas de « si » non plus.
Le Chevalier à la Triste Figure venait de couper court à toute protestation, même silencieuse.
– Réfléchissez un peu.
– Mais…
– J’ai dit qu’il n’y en avait pas !
Don Quichotte jeta un regard très noir sur l’assistance.
– Dans la quichottineraie, depuis le début de la plantation, il n’y a que des arbres libres, des arbres qui ont poussé sans qu’on leur mette d’entraves, sans autre règlement que de laisser aux autres la possibilité d’exister, d’être soi. Ils sont de toutes les couleurs, de toutes tailles, de tous pays. Ils sont venus des quatre coins du monde.
– ll n’y a pas de « coin » au monde… il a la forme d’une orange… une orange bleue…
– Bleue ? Il faudra me montrer, parce que même si Quichottine raconte à qui veut bien l’entendre que les oranges ont été bleues, je n’en ai jamais vu !
– C’est normal… Le ciel est bien trop bleu chez vous…
– Or donc, il serait toujours bleu, en mon pays ? Vous vous méprenez ! Pas plus qu’il ne pleut toujours en Armorique, il ne fait pas toujours beau dans La Mancha. Ne changez pas de sujet !
Le chevalier s’était approché et s’assit, posant sur le bureau de Quichottine le plat à barbe qui le coiffait à son arrivée et la grande épée qui l’aurait empêché de s’installer confortablement.
– Les arbres de la quichottineraie sont libres, certains savent même danser. Il arrive qu’ils se regroupent pour se raconter les dernières nouvelles, comme vous ici. Ils jouent avec le vent, ou avec les lutins de toutes les couleurs qui savent jaillir des tiroirs aux secrets pour ramasser les quicholivres lorsqu’ils sont mûrs et parcourir les quichottiniettes ou les quichopages… au choix des lecteurs. Vous devriez le savoir depuis le temps que vous voyez ces arbres croître et se multiplier !
&n
bsp;– Ils sont comme les hommes… à l’image de leurs créateurs, de ce qu’ils imaginaient de Quichottine.
– Voilà pourquoi il n’y a pas de bonzaï…. ou de bonsaï.
– Je ne vois pas le rapport !
Le chevalier essaya de repérer celui qui avait osé l’interrompre. Il ne le trouva pas. Il y avait trop de monde dans la Bibliothèque. Trop d’endroits où se cacher.
– S’il fallait une raison… La Quichottinie est un pays trop grand pour que l’on ait besoin d’y faire grandir de petits arbres…
Mimisan approcha.
– Quichottine, chez moi, a laissé un message :
En cherchant depuis quelque temps le bonsaï perdu de la bibliothèque, je me suis dit que je devrais venir chez toi.
Et tu réponds tout à fait à mon interrogation à ce sujet.
Un bonsaï, pour moi, c’était surtout ces arbres que l’on empêche de grandir… mais au Japon, pays surpeuplé, avec peu de terre, c’est peut-être la possibilité pour chacun d’avoir un arbre à chérir…
Je ne sais pas. Qu’en dirais-tu de plus, toi ?
Passe une belle journée Mimisan.
Commentaire n°23 posté par Quichottine le 07/05/2010 à 15h28
Tous se turent… Ainsi donc, Quichottine était allée chez Mimisan…
– Et pourquoi pas ? Elle est allée chez moi aussi ! Elle voulait emprunter l’un des miens… je lui ai dit que je lui en enverrais !
– Tu l’as fait ?
Domajj secoua la tête d’un air contrarié. Elle en avait toute une collection dans son jardin, tous plus beaux les uns que les autres… mais… Quichottine ne lui en avait pas laissé le temps… Comme toujours. Quichottine était toujours trop pressée ! Aucune patience !
– C’est une autre raison. Il faut beaucoup de patience et de soin pour s’occuper d’un arbre nain. Quichottine en manque, cruellement. Ce serait une catastrophe que de lui confier l’un de ces arbres ! Elle le ferait mourir en un rien de temps !
– …
Tous en restèrent bouche-bée. Quichottine ? Faire mourir des arbres ? Ce n’était pas possible !
– Mais non !
– Pourquoi ?
– Parce que c’est impossible !
– Vous savez bien que tout est possible en Quichottinie ! Même une bibliothécaire perdue entre deux livres qui oublie d’arroser ses arbres, ses plantes, et en laisse le soin à ses visiteurs…
Vita se leva… Le coussin qui l’accueillait depuis plus de deux ans était brodé de jolies arabesques bleutées.
– Mais je pouvais le faire, moi… je l’ai dit à Quichottine.
[…] Je regarde chaque jour mon bonsaï, il m’apaise, il représente pour moi un moment important dans ma vie. Je le regarde croître, et oui, il a sa force et sa vitalité. Bises VITA
Commentaire n°38 posté par VITA le 09/05/2010 à 11h38
Finalement, un bonzaï avait sa place en Quichottinie, mais pas dans la quichottineraie.
Il resterait sur le bureau de Quichottine, pour les jours de doute, d’inquiétude.
L’arbre-nain de la Bibliothécaire, ce serait un quichottinier, un bonsaï particulier, un bonsaï forêt… et chaque visiteur pourrait en prendre soin de la même façon, parce que cet arbre fantastique serait un peu le sien.
Elle l’avait trouvé chez Galet, en passant…
Il abriterait chaque soir, sous ses branches, deux des amis de Quichottine : le lutin bleu et son double vert.
…
C’est une belle histoire que celle du bonzaï, je ne sais pas lequel tu as pris, mais il y en avait des beaux cjhez Galet.
Il y en a de très beaux, et ce n’est pas fini.
Sourire
J’ai aussi aperçu le tableau « l’attente » et du bleu… Douces correspondances tandis qu’il pleut et vente chez moi.
Gros bisous, tout plein, Amielle. Douce nuit.
Il pleut et vente ici aussi, mon Amielle… Novembre est revenu.
Novembre en mai… triste constat.
Gros bisous pour toi aussi… et j’espère une meilleure journée.
He oui, un bonsaï ne pousse pas naturellement, il subit des modifications … Mais fait tout de même une joli déco
Bon mardi ! Bisoux
D’accord avec toi, c’est vraiment très joli… et pour ceux qui savent en prendre soin, c’est une belle réussite… mais, pour un arbre sauvé, combien d’échecs ?
Bon mardi à toi, Dom. Je t’embrasse fort.
je préfère que tu es des quichottiniers que des moulins à vent, d’une part les moulins à vent
prennent de la place, et d’autre part, ne brassent que du vent; Ce qui n’est pas le cas avec
tes quichottiniers qui tous ont une histoire à nous conter.
Belle journée, Quichottine et bises de nous deux;
Les moulins en auraient peut-être aussi…
Merci, Patriarch. Passe une bonne journée. Bises affectueuses à vous deux.
Et oui qu’il a sa place chez toi le bonzai que l’on fait souffrir et qui rêve de pouvoir grandir…. La quichottinerai ne peut qu’accepter la différence. Puisse les autres arbres libres ne pas se moquer de l’arbre nain si différent et le faire souffrir.
Mais la société des arbres n’est peut être pas comparable à celle des hommes.
Bises
Chut… je sais tout cela. Pour l’instant, l’arbre nain restera dans la bibliothèque. Juste le temps de le présenter aux autres, de raconter…
Ensuite, qui sait ? Peut-être y en aura-t-il d’autres pour être avec lui là-bas ? Les abres ne sont pas les hommes, même s’ils leur ressemblent.
Bises à toi, Martine. Merci pour ta présence.
Tu sais, il a une belle place mais quand même je suis bien certaine qu’une nuit il s’aventurera seul dans la quichottineraie…
Merci pour cette belle promenade.
Je t’embrasse très fort ma douce amie.
Je suis sûre qu’il est plus fort que je ne crois.
Merci d’être là, Sophie. Je t’embrasse très fort.
Là-bas, jen’ai pas trouvé d’oranges bleues, mais de gros pamplemousses verts ! Et je me doutais bien que ton farceur de bonzaï était passé dans le coin. BANZAÏ !!!
Tu sais, je n’ai pas fin de chercher… mais il me fallait une pause.
Je vais m’absenter bientôt et tes images sont arrivées à point pour le billet que j’avais en attente de parution.
Bonjour Quichottine. J’étais juste passée te faire un petit coucou pour te remercier de ta visite et de ton com sur mon blog et puis voilà… je me suis laissée prendre au piège des articles… J’ai admiré l’arbre de Judée qui fleurit et dont les fleurs me font penser à une bouche ouverte prête à chanter quelque chose… Je suis aussi allée voir tes copinautes et, même si je n’ai pas laissé de com, ai découvert des pages très agréables… Du coup je me balade ici et là et n’ai pas encore lu les articles auxquels je suis abonnée. Je file donc et te dis à bientôt !
C’est vraiment gentil.
On ne peut pas toujours tout faire…et je te remercie à mon tour du temps passé.
En ce moment, ce n’est pas facile.
Passe une belle journée, Oxygène.
Plein de choses à méditer aujourd’hui…Gros bisous
Merci de t’être arrêtée, Marlou. Gros bisous à toi.
Coucou en passant. Beau bonsaï, mais est-il heureux dans son pot ? Sans doute s’il est bien choyé.
J’ai peu de temps en ce moment et Kronos ne m’aide pas beaucoup, alors je me concentre sur l’écriture quand je peux.
Alors demain, des nouvelles des Ronron (eh oui des !) et de Foufou !
Bises !
Je ne suis pas forcément d’accord avec les arbres en pot… mais s’ils sont bien choyés, comme tu le dis…
Je vais aller voir les nouvelles. Merci de m’avoir prévenue.
Bises à toi, Pierre-Louis.
tout d’abord je te remercie de ton passage dans mon univers et de ton commentaire !!! ce qui me permets de découvrir le tien aussi !!! ta vision sur la vie me séduit Vian Brel etc… c’est ma tasse de thé !!! beaucoup de voyages à parcourir je reviendrai te visiter avec grand plaisir !!! amitiés phil
Merci d’être passé, Phil.
C’est vraiment gentil.
Le bonzaï me fait penser à mon enfance où la coupe en brosse était à la mode pour des raisons d’hygiène et de discipline dans une société un peu « carcanisée » (néologisme pur jus)…je ne veux voir qu’une seule tête, tout le monde aligné…il est vrai que comme le bonsaï, personne ne faisait d’ombre à personne…ce n’est qu’un avis qui vaut ce qu’il vaut.
Gros bisous
Nous sommes passés aujourd’hui d’un extrême à l’autre… ce n’est peut-être pas plus raisonnable.
Je crois que le bonzaï est en fait le résultat de toute une philosophie. J’ignore ce que le mien deviendra.
Peut-être vais-je essayer de lui donner envie de grandir ?
Gros bisous, Brunô.
La quête du bonzaï est donc terminée !
Chez Galet il y a du choix!
Après cette belle histoire, je rentre chez moi ,la tête dans les nuages ..
Merci
Bisous
En quelque sorte… mais cela ne veut pas dire que je suis remontée du fond de mon blog.
Merci à toi, Fanfan.
L’histoire du bonsaï, c’est un vrai conte …
Tu nous donneras des nouvelles de lui, Quichottine ? Il est en bonne compagnie …
Bises du soir
Je crois que je n’ai pas tout à fait fini d’en parler.
Bises du mercredi pour toi.
Un bonsaï c’est un peu comme un chapon que l’on empêche de grandir !
Mais on ne le mange pas…
Heureusement.
Celui-ci grandira… si je peux le persuader qu’il en est capable.
Joli lien entre le livre et l’arbre. Les deux ont des feuilles. Un tronc commun : l’origine végétale depuis le papyrus. Encore une belle errance malgré les racines.
Des livres bonzaï! Oui ça existe aussi.
Bonne journée
Pierre
Il y a des livres tout petits qui ont dit de grandes choses…
Que dira mon bonzaï ?
Bonne journée à toi aussi, Pierre. Merci.
S’occuper d’un bonzaï est tout un art, presque (?) un chemin initiatique.
En ce qui concerne l’Esprit, pour te répondre, il n’aimerait pas l’idée d’être seul. A toi de voir… Bises
Il ne le sera pas. Promis.
Bises Adamante. Tu as mis chez toi un bien joli tableau. Me le prêteras-tu ?
Je ne suis pas fana de bonsaï mais au nom du respect de la différence je ne jetterai donc pas l’anathème sur les possesseurs et cultivateurs de bonsaï. D’autant plus (ou moins vu la taille de ces créations) que ces créateurs portent une attention toute particulière (amoureuse?) à leur(s) arbre(s). Il m’arrive même d’admirer jusqu’où va leur connaissance biologique et anatomique de l’arbre afin d’en tirer le meilleur parti.
En tout cas un bonsaï est le meilleur moyen de ne pas se séparer de son arbre en cas de déménagement
Je crois que je n’avais pas compris leur amour pour eux.
Personnellement, je préfère les arbres en liberté, mais c’est vrai que pas tous ne peuvent avoir le leur aussi près.
Bonjour Quichottine et merci d’avoir mis en lumière mon arbre de judée. Domajj a de très beaux bonsaïs… Je vais aller visiter tes autres liens… Bonne journée et bisous
J’ai trouvé que vos arbres étaient très beaux, et tu m’as prêté le tien de bonne grâce. Merci.
Bonne journée à toi aussi.
L’arbre de Judée est vraiment très beau. Je pense qu’il en faut de la patience pour s’occuper d’un bonzai, il faut aussi avoir la main verte car il est bien difficile de s’en occuper. Les lutins vont pouvoir trouver un arbre à leur taille, ils vont apprécier.
C’est pourquoi je n’en aurai jamais chez moi… mais je peux en mettre un sur mon bureau virtuel.
Merci d’être passée, Satounette. Je te souhaite une belle soirée.
bisou de lutin ensuqué….:o))
belle fin d’après midi en quichottinie
Ensuqué… tu n’étais pas en forme à ce que je vois…
Douce soirée à toi, Mamalilou. Bisous doux.
Mon arbre de judée en bonsaï a souffert cet été de lé sécherese et perdu toutes ses feuilles. J’espère qu’il va s’en remettre. Bisous
Je l’espère aussi pour toi et lui.
Tu nous tiendras au courant sur ton blog ?
Bisous et merci pour ta longue visite.
He oui, un bonsaï ne pousse pas naturellement, il subit des modifications … Mais fait tout de même une joli déco
Bon mardi ! Bisoux
L’histoire du bonsaï, c’est un vrai conte …
Tu nous donneras des nouvelles de lui, Quichottine ? Il est en bonne compagnie …
Bises du soir
C’est bien vrai ce que dit Don Quichotte…il ne peut qu’y avoir des arbres libres en Quichottinie, comme il n’y a que des hommes libres qui vont et viennent, s’arrêtent un instant, savoure l’ombre des quichottiniers, , repartent et reviennent… A lors..Un bonzaï? un arbre que l’on a empêché de grandir!! non, il n peut y en avoir…mais… et oui, il y a toujours des mais… maintenant, que’ils ont cetteparticularité en eux… ils continuent de pousser ainsi… libre, ils essaient de se faire grand, mais n’y arrivent pas, alors, ils prennent des forces comme ils peuvent, , restent tout petit mais grand en leur coeur… Quichottine peut donc les planter dans la Quichottineraie… Ils ont trouvé un endroit pour fleurir…
Bonjour Quichottine,
Tu sais que je n’irai pas chez tous tes aminautes dont tu soulignes l’excellence, tenace dans ma résolution de ne pas me disperser. Je le regrette chaque matin, comm eun enfant qui ne peut pas avoir toutes les oranges bleues du monde.
Ton arbre en cage fait remonter à ma mémoire une anecdote. Une nièce mienne, mariée et vivant à New-York faisait grandir son fils, qui lui apprenait à marcher. Et devant ses exploits, lorsqu’il s’en prenait aux télecommandes, au tiroir de la commode, au fil du téléphone, bref, lorsqu’il semait la panique chez elle, elle proposa à son américain d’époux d’acheter un parc. Horreur chez l’Homme ! Mais on ne mets pas les enfants en cage chez nous ! On leur mets une laisse ! Pour la nièce mienne, la laisse, c’est destinée aux chiens, pas à son rejeton qu’elle voyait déjà s’étrangler avec la lanière !
Différence de culture entre deux pays !
Mais si tu ne veux pas de bonzaï dans ta forêt, peut être accepteras-tu une laisse pour promener l’arbre fleur ou celui qui attrape les nuages.
Bises du grillon
Bonjour Christian.
Je le sais… et je sais que ces liens ne sont pas forcément là pour être suivis en rang par deux, à mon commandement. Ce sont des indications, ou parfois seulement un clin d’oeil pour remercier l’un ou l’autre de mes visiteurs, sans autre jugement. Je n’aime pas juger, je ne me sens pas en droit de le faire.
(Je me disperse souvent, surtout lorsque j’ai besoin d’ailleurs à découvrir. )
Cependant, il y a des blogs auxquels je me réfère plus souvent, parce que ce sont des blogs où je me sens bien, où je vais davantage. Comme toi, j’ai mes amis, ceux que je ne veux pas délaisser.
Nous ne pouvons pas ouvrir indéfiniment notre porte à tous sans aboutir à une impasse, et pourtant, c’est le défi que je me suis donné à moi, en tant que bibliothécaire. Laisser la porte ouverte, accepter que tous s’y retrouvent et seulement essayer de garder un jardin secret pour les moments où je ne peux pas tout partager.
Répondre, visiter, écrire… ou choisir de ne faire que l’un ou l’autre. Je veux tout. Alors, lorsque je visite, je ne réponds pas toujours aussi rapidement qu’il le faudrait. Je n’arrive pas à « répondre » ailleurs, je réponds là où l’on m’a interrogée. Lorsque je visite, je lis, je regarde, je m’arrête, plus ou moins longuement suivant le temps que je me donne, ou que je vole à d’autres activités.
J’écris… quand je le peux. Alors, il m’arrive de programmer quelques articles pour me donner le temps ensuite d’être ailleurs.
C’est ainsi… et lorsque rien n’est programmé, le blog peut rester vide, comme mort… en sommeil. Cela c’est ma liberté. La liberté de laisser ma vie reprendre ses droits.
…
Les enfants ont besoin de barrière, d’une main pour les guider, mais c’est vrai que nous avons tous nos phobies, nos appréhensions. Une cage, une laisse… que de mots bizarres pour dire la protection que l’on voudrait leur apporter !
…
Tu vois, le bonzaï ne serait peut-être pas bien dans ma forêt, il pourrait y manquer de soins. Si je l’ai mis sur mon bureau, c’est parce que j’y passe beaucoup de temps, que je ne pourrai pas ne pas voir qu’il a mal, qu’il a soif, qu’il a froid. Mais peut-être ai-je tort de penser qu’il y sera bien.
Je vais y réfléchir.
Bises à toi, Grillon. Merci.
les oranges étaient bleues seulement dans Tintin dans mon enfance… mais s’il y en a d’autres…
Sourire.. tu n’avais pas lu mon histoire ?
va falloir trouver des lutins nains si tu veux pouvoir les abriter sous un bonzaî ça se complique, ça se complique, surtout que tu manques de patience, tu l’as écrit plus haut…découverte.
Les lutins – les miens – savent se faire tout petit si nécessaire.
Tu ne savais pas que je manquais de patience ?
« La terre est bleue comme une orange… » Paul Eluard se serait à coup sûr plu dans dans la Quichottineraie… et, chez moi… un arbre aux feuilles rouges me fait penser à toi en ce moment… il faudra que je le photographie quand il sera au sommet de son pourpre… Bisous Quichottine et douce journée
Eluard aurait sans aucun doute trouvé une page.
Je me demande à quoi ressemblerait son arbre ?
Serait-ce l’un des arbres qu’il décrivait à Yvonne ?
Merci, Françoise, pour ce poème découvert grâce à toi. Bisous et douce journée à toi.
Quelle chance elle a la bibliothécaire : avoir un bonzaï qui se passerait de soin !
J’ai tenté plusieurs fois d’avoir des bonzaï. Ils n’ont jamais résisté à mon hospitalité soit trop généreuse en eau soit pas assez …Quant à la « taille » , elle ne se fait ni au hachoir ni au couteau de cuisine ! Parole !
Ah oui ? Je ne sais pas… je crois que mon jardin ressemblerait volontiers à une forêt vierge si je m’écoutais.
Mais pourtant il faut tailler, c’est sûr… sinon, seuls les plus vivaces survivraient. Dure loi de la nature.
Il n’y a jamais trop de bibliothèques!
J’ai mieux compris votre commentaire en me rendant chez vous ce matin.
Merci, Marc.
Je crois bien que la Quichottineraie se doit d’accueillir un « bonzai », peut importe son choix , il sera adapté a la situation
merci pour ce beau texte
bises Quichottine
Je crois que Georges a eu raison. Il en fallait au moins un. Mais ce n’est peut-être pas celui dont il parlait.
Merci à toi pour ta fidélité, Canelle. Bisous.
Le bonsaï est certe non naturel mais il symbolise tellement la patience!
Bonne journée Quichottine
Je le croyais… après avoir lu ici ou là ce que l’on en disait, j’en suis certaine.
Merci, Kri. Bonne journée à toi aussi.
Je suis bien persuadé que ce bonsaï trouvera à faire ami ami avec les plus grands que lui ! Puis qui sait si un jour il n’y aura pas mariage entre le nain et un géant, qui donnerait un joli bébé que si serait accueilli dans une quichottinursery ! Tout reste possible en Quichottinie !
Belle soirée à toi Dame Quichottine
Trinity
J’adore !
C’est vrai que tout est encore possible.
Merci, Trinity. Passe une belle fin de journée.
Je suis bien persuadé que ce bonsaï trouvera à faire ami ami avec les plus grands que lui ! Puis qui sait si un jour il n’y aura pas mariage entre le nain et un géant, qui donnerait un joli bébé que si serait accueilli dans une quichottinursery ! Tout reste possible en Quichottinie !
Belle soirée à toi Dame Quichottine
Trinity
C’est bien vrai ce que dit Don Quichotte…il ne peut qu’y avoir des arbres libres en Quichottinie, comme il n’y a que des hommes libres qui vont et viennent, s’arrêtent un instant, savoure l’ombre des quichottiniers, , repartent et reviennent… A lors..Un bonzaï? un arbre que l’on a empêché de grandir!! non, il n peut y en avoir…mais… et oui, il y a toujours des mais… maintenant, que’ils ont cetteparticularité en eux… ils continuent de pousser ainsi… libre, ils essaient de se faire grand, mais n’y arrivent pas, alors, ils prennent des forces comme ils peuvent, , restent tout petit mais grand en leur coeur… Quichottine peut donc les planter dans la Quichottineraie… Ils ont trouvé un endroit pour fleurir…
Merci Mahina, pour ces mots-là.
J’ignore ce que ce Bonzaï deviendra, mais je sais que nous arriverons peut-être à le faire grandir.
Le bonsaï demande bcp d’amour et d’attention, il faut le regarder, il porte la contemplation …Il croît de toi parce que tu sais ce dont il a besoin, tu le baignes, l’ébouriffe, le taille à sa mesure.C’est un dialogue entre lui et moi…VITA
Tes mots m’impressionnent beaucoup.
Je suis certaine que ton bonsaï te rend les soins que tu lui portes !
Bonne fin de journée, Vita.
Galet a une très belle collection de bonzaï, elle dit qu’il en manque un ????
Comment est ce bonsaï ?
A fleurs comme celui d’Ecureuil bleu ?
A fruits ?
Pin parasol miniaturisé pour abriter les lutins ???
Que de questions §§§§
Bisous ma Quich et bonne aprè-midi 🙂
Tu le verras un jour ici…
Mais, en attendant, je peste en voyant que le bug image n’est pas tout à fait résolu… Il n’y en avait aucune chez Galet tout à l’heure !
Bisous tout plein ma Clo. Passe une douce fin de semaine.
Galet a une très belle collection de bonzaï, elle dit qu’il en manque un ????
Comment est ce bonsaï ?
A fleurs comme celui d’Ecureuil bleu ?
A fruits ?
Pin parasol miniaturisé pour abriter les lutins ???
Que de questions §§§§
Bisous ma Quich et bonne aprè-midi 🙂
Je ne supporte pas qu’on m’enferme dans une case, j’ai grandi comme une herbe folle, donc très peu bonzaï…je le plains ce bonzaï 🙂
Amicalement
Marcelle
Je ne suis pas bonzaï non plus… Mais comment ne pas accepter nos différences ?
Il sera bien soigné, ce bonzaï virtuel que j’ai accepté d’accueillir en ma Quichottinie.
Merci pour ta présence, Marcelle.
La marmotte a trouvé des livres « Bonzaï « !
Génial !!!
Merci, Pierre.
Je ne crois pas qu’il y ait des arbres nains , c’est notre perception du monde qui nous le fait voir sous cette angle , à l’échelle de l’univers , nous les hommes sont aussi des nains :)))
Bonne soirée Quichottine
Bisous
Je serais méchante si je disais que l’homme a voulu asservir les arbres en les mettant dans des pots et en les empêchant de croître… je n’en suis plus du tout sûre.
La relativité des choses est ce qui est le plus évident dans l’univers.
Bonne journée, Urban. Bisous.