Emmanuelle ne grandit plus, c’est normal.
Elle est trop vieille maintenant pour courir partout, pour faire ce qu’on attendrait d’elle.
Elle n’en fait qu’à sa tête…
C’est important, à son âge, de faire preuve d’imagination à défaut d’autre chose.
Elle fêtera en décembre son vingt-neuvième Noël. Pour le premier, elle avait seulement trois jours.
Dans un mois, donc, ce sera son anniversaire. Un mois, jour pour jour.
Moi, je lui offrirai des vêtements. C’est la seule chose qui soit utile et elle les aime.
Elle les aime VRAIMENT.
Comme j’aimerais une pomme, un gâteau… Elle les croque, les digère…
Elle ne fait pas de tapisserie, pas de pâtisserie.
Mais elle fait de la dentelle…
… quand elle s’ennuie chez elle.
…
Des p’tits trous, des p’tits trous …
C’est vrai… Plein de petits trous
Bisous, Kri. Passe une belle journée.
Un point de bourdon autour des p’tits trous et voici de la broderie anglaise 🙂
Je t’ embrasse très très fort ma Quich’ !
Non… je ne l’ai pas fait.
Cela aurait pris trop de temps, pour un résultat qui n’aurait pas résisté à sa prochaine envie de dévorer…
Alors, ce n’est pas grave. Juste des moments où je me demande pourquoi je continue d’espérer.
Je t’embrasse très fort aussi, Clo.
Heureusement qu’ il y a l’ espoir, sans ce moteur dynamisant, impossible de vivre !
Gros bisous ma Quich’ et bonne journée
Merci, Clo. C’est vrai que l’espoir est important.
Gros bisous à toi aussi. Passe une belle soirée.
Je ne connais pas l’hitoire de quichottine et d’Emanuelle, du moins pas dans sa finalité. je ne peux qu’en pressentir l’espoir, puis le desespoir, puis l’espoir a nouveau..ne jamais desesperer, et prendre même si c’est peu, ce qu’elle peut donner. c’est mieux que rien du tout, même si c’est frustrant. quelques dentelles, et des trous qu’il faut combler tant bien que mal 😉 Courage quichottine,
Il y a toujours des trous à combler…. mais, j’aime beaucoup ce que tu me dis, Loralie.
Merci.
Je ne connais pas non plus l’histoire d’Emmanuelle et de Quichottine, mais dans ces petits trous je sens autant d’amour, de tendresse, que de souffrance.
Je t’embrasse. Marie.
Merci…
C’est une longue histoire de près de trente ans. J’ai dit ici beaucoup.
Emmanuelle… Tu vois, j’apprends à l’aimer à travers toi…
Et pourtant, ce doit être si difficile…
Je t’embrasse fort, Quichottine.
Ce n’est pas difficile… C’est… différent.
Juste un merci pour ta présence.