Je reprends la première page de mon « carnet de voyage »…
Vous vous y êtes arrêtés, et l’un des doyens de la Quichottinie, mon père adoptif, depuis qu’il a accepté de l’être pour moi, m’a déposé ce commentaire :
Je connais assez bien cette ville, pas seulement pour avoir habité quelques années à St Dizier, mais pour y avoir fait plusieurs chantiers, à St Sabine exactement, juste à côté.
Comme après la démolition du four, les chaudronniers doivent réparer le « blindage » j’ai eu deux jours pour visiter la vieille ville, et c’était justement lors du tournage des 3 mousquetaires avec les Charlots. Le personnel de maintenance (maquilleuses, habilleuses et même cascadeurs) logeaient au même motel que moi.De sacrées soirées j’ai passé avec eux. L’église que tu présentes est ce le « chef d’œuvre » d’un compagnon ? Je le pense !!
Bonne journée chez toi. Bises de nous deux. Commentaire n° 16 posté par Patriarch le 05/06/09 à 09h45
Un chef d’œuvre ?
Moi, vous savez, j’ai beaucoup travaillé sur ce que ça voulait dire. Mais, bien sûr, je ne vais pas disserter aujourd’hui. Je suis encore sur le petit nuage de mes vacances, et, vous, vous y serez peut-être bientôt.
Le chef d’œuvre, au Moyen Âge, c’est la création qui permet au compagnon d’accéder à la maîtrise. Après son Tour de France, le compagnon doit soumettre son chef d’œuvre à l’approbation des maîtres de sa confrérie. S’il obtient leur aval, il sera promu maître à son tour et pourra enseigner son art à des apprentis, il aura des compagnons sous ses ordres.
Alors, cette « maquette » d’église, était-ce un chef d’œuvre ou pas ?
Sans aucun doute.
Dans la maison de l’outil où je vous ai conduits vendredi, il y en a, à tous les étages !
Ils nous rappellent ce que l’on arrive à faire de ses mains… avec quelques outils qui n’en sont que le prolongement. C’est vrai. Et l’on ne peut qu’admirer en rêvant à ces hommes qui allaient ainsi, de ville en ville, jusqu’au moment où ils rentraient chez eux, forts de toute leur expérience.
Le Tour de France était bien différent de ce que nous connaissons aujourd’hui. Il ne finissait pas sur les Champs Élysées au mois de juillet. Non, il prenait des années. Mais, peu à peu, l’ouvrier apprenait de ses maîtres les règles de l’art.
Je ris ! Si vous saviez !
J’ai entendu si souvent cela autour de moi : « Il faut travailler dans les règles de l’art« … « Il ne l’a pas fait dans les règles de l’art« …
C’est vrai. On ne les appelle pas « artistes« , mais ils le sont. Regardez leurs chefs d’œuvres !
Ne voyez-vous pas la douceur des courbes de cet escalier ? Imaginez le compagnon le polissant et le repolissant jusqu’à ce qu’il obtienne sous ses doigts ce toucher merveilleux, chaud et doux, incomparable… même à la peau d’une femme !
L’un de ses camarades, peut-être, a réalisé la marqueterie… seulement en utilisant des bois différents.
Il me serait impossible de vous dire quelles essences ont servi… Bois de rose, chêne, merisier ? Il y en a tant d’autres ! Le travail de l’ébéniste ressemble à celui du peintre…Il choisit, ses couleurs, et il trouve l’harmonie.
Un autre aura travaillé aux boiseries de la fenêtre. Elle est parfaite. Elle aurait pu trouver sa place dans la Bibliothèque. Et je m’y serais installée pour vous raconter la suite du voyage…
Mais, ce qu’il y a de plus impressionnant, dans ce musée des outils d’autrefois (dont certains servent encore aujourd’hui), ce sont les vitrines où ils sont rassemblés, par métier, pour que chacun sache qui les utilisait.
Bien sûr, je ne vais pas tout vous montrer, il faut aussi que vous alliez vous rendre compte, par vous même.
Mais une image, ce ne serait pas trop, juste pour voir !
Ça vous donne le vertige ? Non ? Ces dix mille outils présentés…
– Quichottine ! Mais t’es une nana, toi ! Tu aimes les outils ?
– Ben oui ! Pourquoi pas ? S’il est vrai que je ne me vois pas manier la truelle, les burins, les ciseaux à bois (car je ne sais pas le faire), il en est d’autres que vous auriez aimé voir, en tant que femme !
Regardez, ce sont les outils de la lingère, de la dentellière, du gantier…
Admirez les supports des anciens fer à repasser !
Je n’avais jamais vu autant d’outils réunis, j’allais de découverte en découverte…
Mais, il m’a bien fallu quitter le musée !
Les meilleures choses ont une fin… et moi, j’en avais une petite, de faim…
À demain pour la suite de notre visite, mais plus au musée, c’est promis. Il fait beau, le soleil brille, et j’ai envie d’autres rencontres.
merci pour cette visite…
besos
tilk
Merci, Tilk. Besos.
Je crois bien qu’on a tous un petit chef d’oeuvre dont on est très fier … mais avec des critères si personnels qu’il n’est chef d’oeuvre qu’à nos yeux !! L’essentiel est de se surpasser n’est-ce pas ?
C’est vrai que tous ces outils donnent le tourni … comment tout connaître lorsque la vie est si courte ?
Merci pour cette halte très instructive qui force l’admiration pour de jolis métier/passion ! J’ai un peu honte, mais je ne connais pas ce musée !
Bisous Quichottine !!
Je souris devant ta première phrase… C’est vrai. Et, quel qu’il soit, on a raison d’en être fier, parce qu’on y a mis tout notre amour.
On ne peut pas tout connaître, je serai incapable de te donner le nom de tous ces outils, mais, tu vois, j’étais heureuse de les avoir vus.
N’aies pas honte… tu le dis bien : on ne peut pas tout voir non plus.
Bisous, Christine, j’ai été contente de te savoir avec moi.
Magnifiques réalisations!
bonne semaine bises!
Merci ! Bonne semaine à toi aussi, Fancri. Bises à toi !
Elle est magnifique. Je l’ai visitée.
Pour mon chat, ce n’est pas du doigt qu’il signale les incohérence mais de la patte, d’où quelques coups de griffes de ci de là.
Ah ! J’en suis contente.
En ce qui concerne les coups de griffes de votre chat, c’est normal, il sait où il faut en donner !
j’aime vraiment cet article qui sent la cire……
Tu ne crois pas si bien dire… La cire oui, et la patience aussi !
Ce musée est rien qu’un plaisir…S’y promener déjà fait rêver , tous ces outils savants et pourtant quotidien ont une beauté en soi…Et puis, ils sont présentés comme des sculptures….VITA
Tu as tout à fait raison. Ils sont présentés comme des œuvres d’art et ils le méritent. J’ai pu voir des outils que les compagnons avaient personnalisés. Chacun était différent. Tu ne pouvais pas te tromper en travaillant auprès d’un camarade.
Il y a de quoi s’émerveiller… partout !
Merci beaucoup, Quichottine.
Car j’ai aussi la passion des outils anciens et des réalisations des ouvriers, Compagnons ou moins émérites …
La transmission par un grand-père et un père ébénistes, et aussi des antiquaires dans la famille. Je me rends compte que je vivais enfant dans un « petit musée », sans prétention, rustique, mais peuplé de merveilles …
J’ai retenu au moins deux chefs-d’oeuvre de compagnons : une petite table en marqueterie et une sorte de « boîte » à barreaux. Je les revois en mémoire, mais je ne sais pas où ils sont maintenant … Chez un amoureux des belles choses, j’espère …
Bon lundi, et gros bisous, Quichottine
Comme je suis contente !
J’aurais aimé vivre dans cette athmosphère…
Je suis sûre qu’ils ne sont pas perdus…
Bon lundi à toi aussi. Gros bisous.
Que de merveilles! Que de chefs d’oeuvre et quelles belles histoires tu nous racontes..et merci pour les fleurs et merci pour tes commentaires !
Bon retour chez toi, Gazou.
Merci d’être passée sans avoir pris le temps de défaire tes valises ! Bsous.
Mes années passées auprès de Claude m’ont beaucoup appris sur ces outils et ses mains qui façonnent, assemblent et font vivre les merveilles du temps.
Il en parlait si bien de ce bois si vivant.
En effet, il était Compagnon Menuisier du Devoir de Liberté.
Nous avons à Limoges un musée dont je parlerai un jour.
Tout comme toi j’aime les outils, rabots, ciseaux à bois…Les toucher simplement et se dire que tant de mains s’en sont servies pour façonner de tels ouvrages.
Il a fini sa vie en enseignant le bois, en travaillant le bois…
Belle balade ce matin qui ne me rend pas triste.
Gros bisous Quichottine, merci d’être là.
Sophie
Merci de m’avoir dit que tu n’étais pas triste… j’aurais été désolée d’avoir évoqué ces souvenirs.
Je pensais bien qu’un compagnon ne pouvait pas arrêter de l’être, jusqu’à son dernier jour.
Je t’embrasse très fort.
Eh oui, Quichottine, j’ai fini comme « maître-ouvrier ». Tu sais, certains outils nous les faisions nous même, puisqu’ils ne se trouvaient pas ou peu dans le commerce » le dessertoire » que nous faisions dans une lame de ressort de voiture, avec un trou carré en son mitan, pour y enmancher le manche que nous fabriquions nous même. Une tige de fer avec une tête carrée qui empêchait la « lame » de tourner. Nous faisions tourner un manche en bois, et percer au milieu sur sa lonqueur. Il s’encastrait dans la tige et à son extrémité, nous posions une rondelle (pour empêcher le bois, d’éclater) puis une vise pour maintenir l’ensemble. Les lames se changeaient et nous les faisions retaper par un forgeron.
Quand nous l’employons pour finir la face d’une pierre ou la coupe d’une brique, elle produisait un son assez cristallin. alors nous l’avons surnommé » Mandoline » Maintenant avec les scies Clipper à lame diamant, elles ne sont plus utilisées.
Quand ,dans un four, 4 ou 5 compagnons maniaient leurs mandolines, compte tenu de la qualité de la brique et aussi du ressort utilisé, pour nous, ça valait bien tous les orchestres du monde. (La résonnance dans un four, vaut bien celle d’un mauvais auditorium !!
Allez bisous x 2
Merci de cette belle descrition de la fabrication d’un outil… J’imagine bien le plaisir que vous deviez éprouver à inventer, puis réaliser celui dont vous aviez besoin.
C’est joli… très… Ce concert de « mandolines » dont tu nous parles.
Vous deviez être heureux de travailler ainsi ensemble… (et le patron devait savoir quand l’un d’entre vous faisait la pause !)
Ce commentaire me touche infiniment. J’aurais aimé, je crois être apprenti avec de tels maîtres !
Bisous tout plein, Patriarch, à partager.
Quel plaisir que ces métiers d’autrefois, dont certains reviennent doucement. Pour moi ces ouvriers sont des artistes. Espérons que le manuel sera un peu plus respecté, (comme il l’est ailleurs, par exemple en Suisse) c’est l’avenir. Ton voyage
me fait envie, merci et bises
Je crois que si tout le monde savait quel bonheur on peut avoir à créer ainsi, il y aurait davantage d’apprentis…
Mais je pense que nous sommes mal informés sur ce que l’on peut faire, et que, surtout, on a trop parlé de certains métiers au détriment des autres.
Merci, Mamago. Bisous.
ils étaient bel et bien des artistes obeissants qui plus est à mille contraintes qui rendaient leur art d’autant plus précieux, rare et technique.
une des définitions de l’art, pour moi, bien sur, est que l’artiste posséde un savoir faire exeptionnel qu’il est capable de restituer simple et léger à la seul vue de ses oeuvres ….
Je crois aussi. L’art, c’est ce qui permet de faire croire que c’est facile… alors que ça ne l’est pas.
Merci, Isabelle.
j’avais vu un reportage à la télé sur les oeuvres des compagnons ; c’était fabuleux! de temps en temps on voit ici ces jeunes qui font leur tour de France avec leurs habits un peu démodés!(ils les mettent lorsqu’ils sortent en ville)
Heureusemet qu’il y a des musées pour garder ces trésors! tous ces beaux outils du temps passé, je trouve cela extraordinaire ; merci pour cette belle visite
J’avais vu un reportage aussi… C’est vrai, ce sont des merveilles ! Il y en a tant !
Le musée a été créé par un passionné. Il cherchait les outils dans des brocantes… le résultat est fantastique !
Merci à toi.
Je pense qu’on doit désormais compter sur les doigts de la main les artisans encore capables de se servir de ces outils … à l’ère de l’automatisation et du travail à la chaîne. C’est dommage, notre savoir-faire se perd au nom de la rentabilité !
Bon début de semaine
Bisous Quichottine
Je ne sais pas, Léa. Parmi les jeunes, nouvellement formés, peut-être pas, mais les anciens les ont tous utilisés, il me semble.
Pourtant je suis d’accord, on essaie de tout rentabiliser, d’aller vite et pas cher… Une heure de travail humain, c’est hors de prix. Alors, on préfère créer des machines et mettre les gens au chômage…. Dommage pour la qualité de vie.
Bonne semaine à toi aussi. Bisous.
Le compagnonnage esprit du travail bien fait d’une équipe soudée.Magnifique reportage Quichottine.
Belle définition du compagnonnage, Patricia !
Merci.
coucou
Il y a tant de richesse dans ces métiers d’autrefois , dommage que certains ont disparu,
Le bois ,une matière noble, on peut en fabriquer ce que l’on veut
bisous
Je suis d’accord… C’est une matière noble. J’aime sa chaleur.
Certains métiers ont disparu, mais je pense qu’ils pourraient renaître.
Nostalgie ?
Bisous, Corinne, merci.
C’est du bel ouvrage…ne perdons pas ce savoir-faire…en laissant faire l’invasion du mauvais goût et de la facilité !!!
merci …c’est magnifique
Bises
Merci… C’est vrai qu’il ne faudrait pas que ce savoir faire se perde. C’est si difficile ensuite de retrouver les gestes !
Je suis contente que ça te plaise !
Bises à toi…
Vous pouvez le dire, mon chat ne vous en voudra pas. Il le sait bien qu’un secret, c’est ce qu’on se dit entre nous.Surtout quand personne ne le dit ailleurs.
Je vais y penser alors…
Vous me faites rire, Charles. C’est vrai qu’un secret partagé n’en est plus vraiment un… encore que…
Je ne crois pas que vous ayez eu connaissance du mien. Je l’avais offert à mes lecteurs, ICI (clic)
Je vous souhaite une excellente soirée. Merci pour cette réponse.
J’ai un respect profond pour « les compagnons » ce sont des artistes vraiment, j’en ai croisé souvent en Touraine lorque j’y vivais et je les mettais toujours à l’honneur.
Ils ont en plus de leurs talents exceptionnels à force de beaucoup de travail d’ailleurs (comme disait Brel), l’amour de ce qu’ils font et cet amour transpire dans leurs réalisations.
Merci
Je t’embrasse
C’est tout à fait ce que je ressens. Merci pour ce partage, LmVie.
Je suis contente que tu m’accompagnes pendant ce voyage.
Je t’embrasse
Peut être que je te l’ai déjà écrit Quichottine, je sais que je l’ai dit, est-ce à toi, mais j’aime observer regarder avec fascination la main de l’homme (ou de la femme au travail) maniant l’outil quel qu’il soit…. C’est une vraie passion et je me suis toujours dit que peut être à la retraite je ferai un blog sur l’artisanat au sens larde du mot : le travail manuel….. Le comble je n’ai aucune dextérité manuelle. Bises
J’aime les mains et ce qu’elles savent faire… Nous devons continuer à nous en servir. Les machines ne peuvent pas tout, et heureusement.
Un blog sur l’artisanat, oui, ce serait bien, et les photos de Martine permettraient de le mettre en valeur.
Tu n’as aucune dextérité ? qui sait ? il n’est jamais trop tard pour apprendre.
Je me dis que j’apprendrai aussi.
Bises, Eglantine. Merci.
Merci pour cette magnifique visite. Pour moi ce sont de vrais artistes toute la précision et les calculs pour que tout tienne en place.
Merci à toi de l’avoir suivie.
Coucou Quichottine, je manque de temps pour tout lire en ce moment, c’est la fin de l’année et comme toujours, c’est assez délirant. Bises
Ce n’est pas grave, tu sais, tu viens quand tu le peux, et tu lis ce que tu veux. Cela me fait plaisir que tu continues à passer. Merci.
Allez, c’est la dernière ligne droite. Bientôt les vacances ! Bises à toi.
une bien jolie visite, merci Quichottine ! bonne soirée bisous
Merci et bonne nuit à toi, Lajemy. Bisous.
une bien jolie visite, merci Quichottine ! bonne soirée bisous
Merci pour la visite, très intéressante… à plus tard pour la suite alors :-)))
Bisous Quichottine
Merci à toi, Joëlle. Je suis contente que tu fasses partie du voyage !
Je t’embrasse fort.
Superbe article, Amielle.
Ce musée de l’outil m’aurait beaucoup intéressée. Je connais des chefs-d’oeuvre de Compagnons, c’est bien de l’Art.
Mais, dis donc, les gantiers ont oublié le pouce !
Douce nuit.
Bisous, tout plein
Morte de rire, Amielle. Tu es la première à me le faire remarquer. Tu vois tout !
Aussi tous les gants ont-ils une couture au bas du pouce… ce n’est pas un oubli, c’est pour permettre au pouce d’être plus libre d’aller dire bonjour à son copain l’auriculaire.
Je suis contente de voir que tu es là… Merci !
Je t’embrasse très fort.
Mmmmmm j’ai honte…J’habite à une heure de Troyes et je ne connais pas ce musée…
On ne trouve plus de nos jours beaucoup de ces hommes-ouvriers de l’art qui prenaient le temps de fignoler leur travail et qui avaient patience et dextérité…la machine a remplacé l’homme et l’ouvrage est devenu « sans âme » et loin d’être « unique »!
Sur une petite table, dans l’entrée, j’ai une petite collection de vieux outils en bois…entre autres quelques navettes…J’aime le bois!
Merci Quichottine de partager cette balade :-))
Plein de bisous pour toi !
Sans âme… C’est tout à fait ça.
Les artistes seuls mettent encore du coeur à l’ouvrage. J’aime leur passion.
Plein de bisous pour toi aussi. Merci.
Dire que je ne passe à Troyes que pour le travail de temps en temps… Il faudra vraiment quand je vois ton article que je m’arrête un jour pour le plaisir et la détente.
Bisous à toi, Syl
Tu ne serais pas déçue, je crois. Et il est certain que tu arriverais à faire de bien plus jolies photos.
Bisous à toi aussi, Sylviane !
en arrivant sur un chantier, la première installation était la table pour le casse-croûte que nous prenions vers 8 heures. L’un d’entre nous faisait les courses et le lendemain, chacun payait sa côte part. Les ingénieurs, bien souvent, les premières fois, regardaient un peu de travers, surtout que nous ne buvions pas de l’eau. Mais tous les soirs, le chantier était nickel et le travail bien fait. au milimètre, car ces fours sont automatiques, les ouvertures des portes ,les avancées des longerons qui poussent les paniers de pièces, sont automatiques et déclenchés quand le panier touche un « palpeur ». Chez certains clients (Renault, Caterpillar, Ford etc nous y avions presque un abonnement !! Tu sais le patron (le dernier que j’ai fait) quand il venait, laissait toujours un billet pour la boisson ! C’est peut- être pour ça que je suis resté 19 ans chez lui ! (rires)
Ciao et bises.
Rire ! Tu devrais raconter aussi chez toi… c’est magnifique !
J’ai l’impression de te voir sur ce chantier.
Ce devait être une belle entente entre vous… et la détente, après ce travail de précision, n’était pas volée, j’en suis certaine.
Merci infiniment, Patriarch.
Bises à toi aussi.
Tu me fais penser a un de mes bloggers préféré, André, qui travail le bois comme personne….
J’aime comme tu en parle , et j’imagine bien cet homme oui façonnant le bois, et pris par cette passion qui l’anime
Bises
J’aime les gestes de ceux qui travaillent le bois… sans doute à cause de l’aspect qu’il prend sous leurs mains.
Il faudrait que j’aille voir André. Je ne sais pas si je le connais.
…
(un peu plus tard)
Non, je ne crois pas que je le connaissais. Mais il fait des meubles magnifiques et je comprends que tu aies pensé à lui en voyant tout cela.
Merci Loralia.
Bises à toi.
On entends les mumures… Ils ont du en voir ces outils avant d’être paisiblement à la retraite et de regarder avec étonnement toutes ces personnes qui viennent les observer en se demandant à quoi ils pouvaient bien servir…
Tu as raison… mais ils étaient heureux aussi de voir qu’on ne les avait pas mis dans un hangar poussiéreux.
J’ai toujours eu un grand respect pour les artisans, j’aime le travail manuel et j’adorais l’histoire quand on nous parlait des compagnons, du tour de France et des chefs-d’oeuvres. J’ai vu un reportage il y a quelques années, il concernait justement des compagnons en train de faire le tour de France et des personnes qui hébergeaient les jeunes gens, c’était émouvant.
J’aime aussi les objets anciens, témoignages de notre passé.
Je suis contente que ça te plaise… C’est vrai que tu es amoureuse des belles choses. Il y en a plein sur ton blog. J’adore m’y promener.
Ta passion ne m’étonne plus. L’histoire, le Tour de France… et tes santons de Provence qui parlent de tous les métiers de là-bas… que du bonheur !
Bisous.
Voilà qui me fait penser qu’à Saint Eugène, il y avait des artisans qui exposaient dans l’église et parmi eux une dentellière et ses outils. J’ai prévu un article sur ces artistes.
Bises Quichottine, tu me vois contente de savoir que tu as aimé le clin d’oeil que je t’ai fait au sujet du conte mis en scène théâtrale!
C’est une excellente idée, ce sont des métiers qui existent encore et qui sont mal connus.
Bises à toi Alrisha et merci encore… oui, j’ai bien aimé. Cela m’a fait très plaisir.
Voilà qui me fait penser qu’à Saint Eugène, il y avait des artisans qui exposaient dans l’église et parmi eux une dentellière et ses outils. J’ai prévu un article sur ces artistes.
Bises Quichottine, tu me vois contente de savoir que tu as aimé le clin d’oeil que je t’ai fait au sujet du conte mis en scène théâtrale!
Bégaiement obéien… Je pensais que ça allait mieux pourtant…
Mais bon, avant de les faire disparaître, ça me donne l’occasion de te remercier deux fois.
Bisous et très bonne soirée.
dans mon village au confins de poitou et Touraine unouvrier ébéniste a eu son heure de gloire
compagnon du devoir il a réalisé un chef d’oeuvre un chateau grandeur d’homme
ce chef d’oeuvre fut exposé a l’exposition universellle de Paris où elle disparue….
Un chef d’oeuvre peut disparaître ? Je suppose que ce n’était pas pour tout le monde…
Merci pour ce partage.
Superbes découvertes de tous ces chefs d’oeuvre!
les musées régionaux regorgent de ces merveilles;maintenant que j’habite Paris,je vais pouvoir visiter toutes les expositions qui me tentent…et il y en a!
belle soirée…
C’est vrai que tu vas être aux premières loges… Profites-en bien.
Merci ! Bonne journée à toi…
Je suis toujours fascinée par ce genre de travaux
Nous sommes deux alors…
Comme souvent, le départ est un peu difficile,
alors on s’attarde, pour emporter avec soi le plus d’images possible.
Mais, je comprends le temps que tu prends et que tu nous fais partager car ton point de départ est la source d’un voyage entier à lui tout seul.
Des milliers d’outils, des centaines d’activités différentes dont certaines souvent oubliées, et bien sûr ces « Chef d’oeuvre » (tu mettras les « s » là où c’est nécessaire 🙂 qui témoignent à la fois du savoir faire de l’artisant et de son amour pour son métier.
Mais il est temps de prendre la route, car ces artisants nous les retrouverons certainement à chacune de tes étapes (tu ne peux pas nous en reparler 🙂
Tu as raison… Je n’aime pas partir, j’aime revenir… où que je sois, et c’est un paradoxe.
Je ne sais pas, il se peut que certaines images reviennent, c’est vrai. Mais je ne l’ai pas encore décidé.
Ces chefs d’oeuvre (un sourire pour toi… je suis allée vérifier dans le dictionnaire ) m’ont beaucoup plu. Les artisans seront là, forcément. Ils nous accompagnent toujours au quotidien.
Merci de m’accompagner aussi pour ce voyage.
Où est le mal d’aimer les établis garnis (hé, hé), j’aime bien ça… J’ai même failli rapporter de la bicoque de mes parents tout un barda rouillé (mais « d’époque » hé, hé), dragon a froncé des naseaux, j’ai laissé ça retourner à la poussièrea (n’ai pris que des petits trucs très curieux, comme un nécessaire de couture en bois tourné qui se dévisse pour dévoiler alène et autres aiguilles pour que le poilu puisse ajuster ses frusques dans les tranchées et d’autres choses que je devrais d’ailleurs prendre en photo, histoire d’en faire un jeu devinette (que je devrais…. la flemme aidant…)
Un nécessaire comme ça, j’en ai un aussi, avec du vrai fil au chinois bien solide dessus.
Bien sûr que tu devrais… mais plus tard, parce que normalement tu t’es mise en mode « pause-vacances »… et tu dois ménager ton genou !
Encore que… tu pourrais quand même faire les photos…
Voilà un musée que je ne voulais pas visiter mais, comme il faisait mauvais, je me suis dit « pourquoi pas? ». Et, heureuse surprise, j’y ai découvert des merveilles, oui, on peut les appeler « chefs-d’oeuvre ». Une visite que je conseille vivement.
A bientôt pour d’autres découvertes de ton univers.
Merci.
Je suis contente que cette visite t’ait plu.
J’ai fait de très belles découvertes là-bas.
J’aime bien les vieux outils qui sont passés entre des mains expertes et les compagnons du tour de France m’ont toujours émerveillée. Bonne soirée à toi
Ils font partie des personnes que j’admire le plus.
J’aime les voir travailler.
Bonne soirée à toi aussi. Merci.
Tès intéressant ! les compagnons ont toujours exercé un espèce de fascination sur moi !!! magnifique musée ! je suis très contente de l’avoir visité en ta compagnie ! bisous
Je suis ravie de voir que ça t’a plu. Je suis toujours admirative devant eux et leur amour du travail bien fait.
Bisous.
Bonjour depuis la Belgique, le soleil est revenu, mais il ne fait pas chaud, passez un bon lundi
merci de cette visite virtuelle, c’est toujours émouvant de faire un saut dans le passé
A bientôt sur http://belgique-chine.over-blog.com
Qing et rené
Ici, il fait très mauvais depuis deux jours… La pluie semble vraiment vouloir s’installer.
Merci à vous deux de m’accompagner.
À très bientôt.
dit voir : qui saurait encore se servir de tous ces outils ! c’est beau, trés beau.
Je pense qu’il y en a qui sauraient encore… au moins pour certains d’entre eux. Mais c’est vrai que j’ai vu des outils dont je ne sais pas du tout à quoi ils servaient.
Ce qu’il y a d’impressionnant, et je suis sûre que ça t’aurait plu, c’est que les compagnons presonnalisaient leurs outils… et chacun est digne d’une oeuvre d’art.
Quelle richesse et inventivité que ces doigts qui ont au long des siècles travailler pour la beauté.
merci pour cette visite dans un monde où la lenteur était garante du travail fignolé et amoureusement fait.
Bisous plein ma Quichot’
J’aime bien ce que tu pointes dans ton commentaire… Le travail bien fait était préféré au travail vite fait… Nous avons changé de monde depuis, et je crois que nous n’avons pas gagné au change.
Bisous plein, Polly !
Une belle visite ma douce Quichottine, moi qui si très bricoleuse et adore les outils.. mais j’avoue mon ignorance complète dans ceux de la dentellière !
Pour moi chaque maquette est un chef-d’oeuvre et réaliser à une petite échelle c’est d’autant plus difficile. un régal!!
Nan nan, ce ne sont pas tes yeux qui ne vont pas bien.. ce seraient plutôt les miens sans doute. moi quand je monte et descent l’image de la chenille je la vois onduler et je te jure que je n’ai pas abuser du sirop typhon…lol
très belle journée hier, mais chaque moment avec mon fils et sa femme ne sont que tu bonheur.
je t’embrasse
le matelot de la terre ferme
Je ne suis pas vraiment bricoleuse… mais j’aime « faire ».
C’est vrai qu’en « petit » c’est encore plus difficile… comme lorsque tu couds des habits de poupée. Il faut adapter ce que l’on sait.
Pour tes yeux… j’espère que tout pourra s’arranger.
Pour le reste, c’est vrai que les moments familiaux sont du bonheur et je suis heureuse que tu aies pu en profiter.
Je t’embrasse, Chantal. Merci.
m’intéreressant à l’ésotérisme, je connais ces compagnons dont tu parles, une vraie confrérie
et j’ai beaucoup apprécié ton article,
et ce musée qui détient des pièces rares et splendides,
j’ai de plus en plus envie d’aller à Troyes,
merci quichottine
passe une belle journée
je t’embrasse
sarah
Merci, Sarah. Je suis contente que tu aies fait partie de voyage… même virtuel.
Je te souhaite une belle soirée. Bisous…
Les meilleurs artistes sont ceux qui travaillent avec leur coeur et non avec les règles
Bisous à toi
Et lorsque tu allies les deux…
Je suis d’accord, et je pense que le travail des compagnons est aussi fait avec cœur.
Bisous, Kri.
Coucou Quichottine, merci pour ce très bel hommage et pour ces montages très sympathiques.
Tu vois, j’aime beaucoup le respect pour ces maîtres ouvriers que l’on devine dans ta voix et cela même si je lis tes paroles …
Gros bisous et bonne fin de soirée,
C’est vrai… J’ai le plus grand respect pour ce qu’ils sont.
Merci, Muad. Gros bisous et bonne fin de soirée à toi aussi.
mon grand père paternel (déjà décédé à ma naissance) avait fait le tour de France. Aujourd’hui encore, être compagnon c’est autre chose que d’être apprenti.
bonne soirée
J’en suis consciente, Andrée. On peut être en apprentissage ailleurs que chez les compagnons…. mais les compagnons ont tous été apprentis un jour. La formation a beaucoup évolué depuis le Moyen Âge, mais les maîtres sont toujours là pour transmettre leur savoir à leurs apprentis, et c’est bien.
Les « Compagnons » d’aujourd’hui sont très recherchés, dans tous les corps de métiers. Leur formation est la meilleure qui soit.
Bonne nuit.
ça me fait beaucoup penser au musée du Compagnonnage de Tours, que je visite régulièrement, au cours des journées du patrimoine, entre autres.
Les Compagnons ont plusieurs musées, et je pense que l’on doit y retrouver la même ambiance.
Je tâcherai de visiter celui de Paris.
C’est vraiment un bel article super documenté Quichottine, j’ai appris beaucoup de choses. Merci beaucoup pour ta visite et ton commentaire. A bientôt
Caroline
Merci….
J’étais passée chez toi il y a déjà quelque temps…. et c’est vrai que je n’ai pas pu retourner visiter comme je l’avais prévu.
Tu as beaucoup d’humour, et je sais que j’avais bien aimé ton premier article. Beaucoup de nouveautés aujourd’hui, je reviendrai.
Whaaa les outils sont de superbes créations mais dis-moi sur le coussin vert (cliché de droite) ce sont des coupe-papier? Joli outil, si esthétique, un de ceux qui trônent sur mon p’tit buro… alors?
bise Betty
au fait tu n’aurais pas rancontré tes héros, tu sais l’histoire qui m’a..hummmmm 🙂
Non, sur le coussin vert, ce sont des fuseaux pour faire de la dentelle.
Tu as des explications si tu veux là (clic)… il y a plein de choses à découvrir. J’aime beaucoup.
Mes héros… ? Non, pas là.
Bisous, Betty.
Bonjour
Seriez vous la personne qui recherchait des photos sur le Musée de l’Outil ? Mahina m’a contacté à ce sujet il y a trois jours, et je lui ai répondu que les nombreuses notes à ce sujet n’étaient plus archivées. Mais l’ai conservé l’intégralité des photos et si un métier ( ou plusieurs) vous intéressent, je peux vous envoyer un courriel. ( Ou unCD avec votre adresse)
Cordialement
Le grillon de Blog 50
Bonjour Christian.
Je cherchais surtout des renseignements concernant les chefs d’oeuvres que je montre en photo.
Je n’ai pas pensé à noter les noms des compagnons qui les ont réalisés, et je n’aime pas paser sous silence les auteurs.
Un couriel suffirait je pense… je vais vous apporter mon adresse, si vous pouvez m’aider.
Merci infiniment, et merci à Mahina d’avoir créé ce lien.
sourire pour le mot du Grillon… en fait c’etait moi qui voulais te montrer ses jolies photos du musée, il en avait mis de très belles sur son blog. mais tu as du surement en prendre un petit paquet aussi!
Je reviendrai pour lire tes articles, j’ai été en panne d’internet sur le secteur pendant presque 2 jours….
Bonne journée
J’ai été en panne d’internet ce matin… mais ça va mieux !
Ne t’en fais pas pour mes articles, ils ne vont pas s’envoler.
Passe une bonne soirée (suis en retard, moi ! )
Merci infiniment pour le Grillon. Je ne connaissais pas son blog.