Dépoussiérages (4)

Pour ce nouveau dépoussiérage, je vous propose un livre que je n’ai pas lu… uniquement pour le texte qui m’avait fait réfléchir à l’époque, ce texte qui me fait réfléchir encore aujourd’hui.

J’y ai ajouté une image… que j’ai « empruntée » à Michka. Je dois dire que j’ai hésité entre deux… et je me suis dit qu’il ne m’en voudrait pas si je lui en empruntais une seconde, pour ce morceau d’introduction qui restera ici, lorsque l’article original retournera là-bas… le 16 juin 2007, à 19h13…

A l’époque, je ne savais pas qu’il valait mieux publier à heure fixe, de façon à ce que les « habitués » ne soient pas « en attente »… Je publiais n’importe quand, quand j’avais le temps, quand j’en avais envie, sans me demander qui viendrait lire.

D’ailleurs, vous n’avez pas été très nombreux non plus ce jour-là… Il n’y avait même eu aucun commentaire, comme si cette histoire de chemin, pas même en couleur ou illustrée, ce n’était pas important.

Plus j’y pense, plus je me dis que c’est important. On ne choisit pas de venir au monde, ni sa famille… mais plus on grandit, plus on nous demande de faire des choix. Chaque décision nous oblige à mettre de côté les autres possibilités. Personne ne peut tout faire en même temps, à moins d’avoir le don d’ubiquité, comme les Sabines de Marcel Aymé…

En grandissant, on choisit, ses amis, ses amours… ses rêves aussi. On essaie de les garder, le mieux possible.

Parfois, il arrive que l’on se trompe… qu’on s’égare. Le tout, c’est de ne pas se décourager.

Il y a des voies toutes tracées… comme cette voie romaine de Michka… et puis, il y a des chemins que l’on découvre en avançant au plus profond de la forêt. Je ne saurais dire lesquels sont les plus beaux, de ceux que l’on m’a fait découvrir, au fil du temps. Mais, ce que je peux dire, c’est qu’aucun de ceux que j’ai parcourus ne m’a semblé inutile, aucune des rencontres que j’y ai faites ne m’a semblée vaine.

Michka : Saint-Auvent, voie romaine.

(Clic image)


« Carlos Castaneda » a retrouvé sa place originale… Il a suscité de nombreux commentaires et je vous en remercie de tout coeur.

Cela me conforte dans l’idée que si certains billets semblent délaissés, ce n’est pas parce qu’ils étaient moins « bons » que d’autres, mais qu’ils n’avaient pas, au moment de leur parution, trouvés leurs lecteurs.

En est-il de même dans la « vraie vie » ?

14 commentaires à propos de “Dépoussiérages (4)”

  1. Il y a chez toi ces articles excellents qui donnent envie de lire, même les livres que tu présentes avec brio et que tu n’as pas lus 🙂

  2. Bonsoir Quichottine, c’est un bel article en vérité. 
    Je suis d’accord avec toi , toutes les expériences passées nous ont apporté beaucoup, même celles qui ont été difficiles.
    J’ai été un peu occupée ces jours-ci et ce soir je vais retrouver Quichotte avec grand plaisir…Bon dimanche!

  3. Il est parfois bien difficile de ne pas s’égarer sur des chemins de traverse et le découragement pointe .
    Santounette

  4. Tu as effacé tous les com’ de ce matin… ou se sont-ils égarés tout seuls?
    je viens voir si tu as pu libérer ces attaches sur les rails. J’espère que oui.
    Hum! là, Quichottine, je sens ton absence… as-tu pris un  chemin qui t’éloigne?
    Je te retrouve demain matin, hein?
    Gros bisous.

    • Mais non, bien sûr ! Je ne les ai pas effacés ! … mais, comme tous ces articles « dépoussiérés », le billet s’est divisé à la fin de la journée, pour que l’original puisse retrouver sa place… les commentaires sont là-bas. Clique sur le lien, tu retrouveras ton message de ce matin…

      « Carlos Castaneda« , c’était l’un des premiers articles de ce blog…

      Oui… tu me retrouveras demain matin… Si je le peux.

      Gros bisous à toi, Polly !

  5. Depuis hier j’essaye d’ouvrir « rédiger un commentaire » chez toi, Chère Quichottine !
    Je voulais simplement dire que je n’ai toujours pas compris qu’il fallait publier à heure fixe …. Ca vient quand ça veut et quand ça peut …
    Bon dimanche à toi

    • Tu n’es pas obligé de publier à heure fixe… Je ne le fais pas toujours.

      Mais c’est vrai que les visiteurs prennent des habitudes.

      Ne pas préparer quelque chose pour eux, c’est risquer d’avoir un « coucou » sur un article qu’ils ont déjà commenté.

      … « risquer » ? Ce n’est pas un grand dommage. Juste une question à se poser.

      Un sourire pour toi.
      OB déblogue à fond ces temps-ci. Je suis navrée de t’avoir obligé à revenir.

      J’espère que tu as passé un bon dimanche, le mien fut très agréable malgré la pluie.
      Douce soirée, Glorfindel.

  6. Oh, l’obligation fut bien douce …

    Des habitudes ? Quelle horreur ! Nous aimer, Toi, Moi et quelques autres, ça se mérite !
    Bon : je vais me coucher, juste après avoir lu ton autre réponse; bonne nuit …

    • Je n’aime pas vraiment les habitudes.

      Merci pour ce clin d’oeil de minuit.

      Bonne nuit à toi aussi, Glorfindel.