L’entretien

Vous savez que nombreux sont ceux qui écrivent « entretien » avec un « t » au bout ? Ce serait normal, qu’il y eût un « t »… enfin, c’est ce que je me disais, tant que je n’avais pas réfléchi au problème… Pourquoi je vous dis ça, moi ? C’est au Bigorneau, ou à Pol de vous parler de mots. Moi, je m’en sers seulement en outils, je ne suis pas censée savoir comment ils marchent…

(Ah ? ça marche, un mot ? Quichottine,
enfin, fais attention à ce que tu écris !)

… Mais, si vous saviez le nombre de fois où je cherche dans le dictionnaire pour savoir ce qu’il y a derrière les mots ! Je les passe au microscope, au scanner ! Le plus souvent, il faut que j’allume la lampe, là, à gauche, sur mon bureau.

Zut ! Encore un truc que je ne devrais pas dire… parce que si ma lampe est à gauche, c’est que je suis droitière… ou gauchère contrariée, ce qui revient à peu près au même.

Les enfants d’aujourd’hui ne savent pas qu’ils ont  de la chance. Ils n’ont pas à apprendre à écrire de la main droite s’ils sont gauchers. De mon temps…

Je ne vais pas développer le sujet, il y en a d’autres qui parlent de tout ça très bien. Demandez à Kinou d’évoquer le temps passé (elle n’est pas si vieille… mais tout de même, elle sait raconter) ou demandez à l’Ecriveuse ou peut-être plutôt à Ionard, comment c’était quand elles avaient six ans…

Donc, je venais vous parler d’entretien… pas de ménage, non, de conversation. D’ailleurs, quelle différence y a-t-il entre la conversation et l’entretien ? Pour avoir une conversation avec quelqu’un, il faut être au moins deux… mais pour un entretien aussi !

Alors ? Eh bien, si j’en crois mon dictionnaire, il y a dans « entretien » une idée de hiérarchie qui n’existe pas a priori dans la « conversation ».

On peut solliciter un entretien… Je me vois mal solliciter une conversation auprès de mon époux. Par contre, c’est rigolo, on dit d’un homme qu’il a de la conversation… On ne dit pas qu’il a de l’entretien…même s’il entretient sa famille ou sa maîtresse, au choix ! Tiens, c’est vrai, là, il y a un « t » au bout ! Comme tout cela est compliqué !

Ici, j’arrête de louvoyer et j’en viens à ce que vous attendiez ! Dans le chapitre dix-huit… (Je savais bien que j’y viendrais un jour ou l’autre à ce nombre dix-huit qui me fut favorable l’autre jour…)…

Ce jour-là, Flo m’a dit que j’étais une incorrigible bavarde. C’est vrai. Il faut croire qu’il n’y a personne après de moi pour me faire la conversation

– Tiens, tiens ! C’est donc bien de conversation que veut nous parler Quichottine ?
– Que nenni ! Mais j’ai la pensée qui part dans tous les sens, il me faut la canaliser et je compte bien sur vous pour me dire  : « Allez ! Arrête, ça ne nous fait plus rire ! Nous, nous venions pour que tu lises dans ton livre… »

J’y suis. Première partie, chapitre XVIII.

Où l’on raconte l’entretien qu’eurent Sancho Panza et son seigneur don Quichotte, avec d’autres aventures bien dignes d’être rapportées

Je savais bien qu’il devait être question d’entretien… et pas de l’armure du chevalier, par on ne sait quel nouveau produit miracle dont son valet aurait entendu vanter les effets… (En ce temps-là, la publicité, ce n’était que du bouche à oreille…)

Qu’en est-il ? Entretien ? Conversation ? Ce qui est certain, c’est que les deux hommes échangent des propos et qu’ils n’ont pas besoin d’ordinateur pour le faire. (Oups ! me voilà repartie ! Stop ! Madame Quichottine, c’en est trop !)

Chut ! Point de fronde je vous prie ! Ecoutez plutôt ! 

Sancho rejoignit son maître, si abattu, si affaissé, qu’il ne pouvait plus seulement talonner son âne. Quand don Quichotte le vit en cet état :

« Pour le coup, bon Sancho, lui dit-il, j’achève de croire que ce château, ou hôtellerie si tu veux, est enchanté sans aucun doute. Car enfin ceux qui se sont si atrocement joués de toi, que pouvaient-ils être, sinon des fantômes et des gens de l’autre monde ? Ce qui me confirme dans cette pensée, c’est que, tandis que je regardais les actes de ta déplorable tragédie par-dessus l’enceinte de la cour, il ne me fut possible ni de monter sur les murs, ni de les franchir, ni même de descendre de cheval. Sans doute ils me tenaient moi-même enchanté ; car je te jure, par la foi d’un homme tel que je suis, que si j’avais pu monter au mur ou mettre pied à terre, je t’aurais si bien vengé de ces félons et mauvais garnements, qu’ils auraient à tout jamais gardé le souvenir de leur méchant tour, quand bien même j’eusse dû, pour les châtier, contrevenir aux lois de la chevalerie, qui ne permettent pas, comme je te l’ai déjà dit maintes fois, qu’un chevalier porte la main sur celui qui ne l’est pas, sinon pour la défense de sa propre vie et en cas d’urgente nécessité.

 Je rêve ou ce sont bien des excuses ? Je ne dis pas que don Quichotte fait des excuses à Sancho, non, ce serait s’abaisser. Il ne le peut pas… Mais, il n’a pas réussi à défendre son écuyer, à empêcher les drapiers de le mettre à mal. Vous savez que jusqu’à maintenant, tout le monde, y compris Sancho, pensait que le rôle d’un chevalier errant, c’était de lutter pour le bon droit, pour le plus faible contre le plus fort… Lutter pour protéger la veuve et l’orphelin…

Il n’y a là ni veuve ni orphelin, il n’y a que Sancho, ce pauvre Sancho, tout endolori, moulu… bien mal en point !

S’il avait pu se rendre dans la cour de l’auberge au lieu d’en être empêché par un enchanteur (Il fallait qu’il fût enchanteur pour l’empêcher d’agir à son gré !), don Quichotte aurait sauvé son écuyer ou du moins l’aurait vengé ! (Belle consolation pour ce pauvre Sancho qui aurait bien voulu se reposer davantage auprès de la gentille Maritornes !)

Croyez-vous que Sancho soit content ? Point du tout. Il le dit d’ailleurs, sans ambages !

– Chevalier ou non, répondit Sancho, je me serais, pardieu ! bien vengé moi-même, si j’avais pu, mais le mal est que je ne pouvais pas. Et pourtant je
jurerais bien que ces gens-là qui se sont divertis à mes dépens n’étaient ni fantômes ni hommes enchantés, comme dit Votre Grâce, mais bien de vrais hommes de chair et d’os tout comme nous ; et je le sais bien, puisque je les entendais s’appeler l’un l’autre pendant qu’ils me faisaient voltiger, et que chacun d’eux avait son nom. L’un s’appelait Pedro Martinez ; l’autre, Tenorio Fernandez, et l’hôtelier, Jean Palomèque le gaucher. Ainsi donc, seigneur, si vous n’avez pu sauter la muraille, ni seulement mettre pied à terre, cela venait d’autre chose que d’un enchantement.

Vous voyez bien ! Sancho n’est pas content, il ne veut rien savoir… Parce que tout compte fait, ce qui est important pour lui, c’est que ces gens étaient eux bien réels… Pour preuve, les noms… Eh oui ! Je vous l’avais bien dit que c’était important, nul n’existe sans nom. C’est d’ailleurs pour cela que la première, la toute première chose que fait notre héros au début du roman, c’est de donner des noms… Vous vous souvenez ?

C’est vrai, j’avais promis de ne pas faire d’interrogation écrite, mais, je vous assure que c’est important, un nom, quand on veut être quelqu’un. Il vous faut une preuve ?

Ne me suis-je moi-même pas trouvée un parrain pour Quichottine ?

Allez, ce n’est pas grave… Vous aurez jusqu’à jeudi pour réviser.

Bonne lecture !….. Et à demain….

…si vous le voulez bien !

118 commentaires à propos de “L’entretien”

  1. c’est vrai que ce qui n’a pas de nom n’existe pas
    nommer les choses c’est leur donner vie
    muchos besos
    tilk (le guerrier jaffa avec son trident étoilé et perdu dans ce monde de fou)

  2. Bonjour de Chine,je viens faire ma lecture du jour avant d’aller prendre des doses d’humour chez nos amis bloggeurs , bon lundi ,亲吻和早晨好 bye

  3. Très bonne idée !……….quand je ne voudrai pas faire un effort, je dirai qu’on m’a « enchantée » ……..

    Je n’y avais jamais pensé !

  4. J’aime beaucoup quand tu nous entretiens de l’entretien….. il faut dire que l’entretien c’est ma vie professionnelle, j’en ai conduit des milliers en 15 ans de métier…….. Il n’y a pas toujours une hiérarchie dans l’entretien. Je donne beaucoup en conseillant les demandeurs d’emploi mais je reçois autant si ce n’est plus de cet échange. Bises

    • Je pense que tu as raison… il faut croire qu’en fait, entretien et conversation, c’est plutôt une question de contenu…

      Echange… chacun y trouve quelque chose.

      Bonne journée, Martine.

  5. Ceux qui mettent un t à entretien, en mettent certainement aussi un à maintien. Au secours ! La langue française est en grand danger… 😉

    Sinon, tu as combien de parrains ? Ce n’est plus une bibliothèque, c’est la camorra ;-Þ

    • Euh… Je pourrais te dire que J’en ai plusieurs…
      Voyons :
      Pour Quichottine… Don Quichotte, celui-là, il est le plus vénérable, pense donc, il a quatre cents ans ! et D’Ormesson, celui-là, c’est juste pour donner du corps à un pseudo… Je ne pouvais pas trouver mieux, tu ne crois pas ? … ça fait deux.

      Pour la bibliothèque… elle ne pouvait pas faire moins que les princesses de mes livres de contes : trois bonnes fées…
      … et pourquoi pas, un enchanteur ? 😉

  6. le look de ton blog est magnifique, j’adore ta bibliothéque… ainsi que tes mots…

  7. un célébre auteur ( je n’ai pas la mémoire des noms :-{ ) répondait quand on lui demandait ce qu’il faisait dans la vie:  » je travaille à restaurer les mots ». bonne journée quichottine.

  8. des excuses du Chevalier à l’Ecuyer ? En lisant ce petit bout, j’ai l’impression de relire le prologue où l’on peut sentir Cervantès tourner autour du pot et se trouver un tas de raisons pour ne pas écrier un prologue. Un entretien avec un ami, lui donnant quelques conseils et nous voilà à lire la même chose entre les deux héros du roman. Toute la folie et la lâcheté de Don Quichotte ressort bien ici, ce masque dont nous parlions dans l’article précédent  » Fanny » est ici, dans l’écrit de Cervantès. En lui disant les noms et quatres vérités Sancho remet-il à sa place Don Quichotte et Cervantès ? Je suis certain que tu nous le feras savoir. A bientôt

    • C’est vrai qu’il aime bien tourner autour du pot et tenir ses lecteurs en haleine alors qu’il est tout à fait capable de beaucoup dire en quelques mots.

      Pour la suite, jeudi ! A très bientôt.

  9. Don Quichotte raconté par toi, c’est quelque chose !
    Je souris de plaisir et d’imaginaire, car tu fais danser les personnages sous tes écrits… une petite évasion mentale que m’offre ton blog magique. La lecture de cette manière, c’est une bonne méthode pour retenir même les noms.
    Merci pour tes passages réguliers et ta constance amicale, même lorsque je déserte durant un temps mon blog.
    En me posant hier soir pour aller voir un peu mon blog, après tant de jours d’abandons, j’ai eu l’agréable surprise de voir des commentaires ainsi déposés.
    Je te fais mille bisous pour le plaisir de te lire….

    • Merci Sonja ! J’aime bien me promener avec toi sur ton blog… je voudrais souvent avoir plus de temps !

  10. C’est comme le souci, on a souvent envie de mettre un s même au singulier. Peut-être parce qu’on en a souvent plusieurs en même temps …

    • Si tu connaissais le nombre de fois où j’ai écrit « soucis » sans même me poser la question !!!

      Tu as sans doute raison, mais ce qui me rassure, c’est de voir que je ne suis pas toute seule dans ce cas !

      Bon lundi à toi

  11. A l’ instar de Don Quichotte, je vais invoquer une sorcellerie pour excuser mon absence.  C’ est une fée  ( Me Po, croit que c’ est Carabosse plutôt qu’ une fée ) qui m’ a posée un lapin !
    Ta bannière est très jolie et tes différentes rubriques bien cachées dedans ….. Bises et bon lundi 🙂

    • Morte de rire… Tu sais pourquoi ? Parce que maintenant quand je pense aux lapins que l’on nous pose, ou que l’on pose, je ne peux m’empêcher de voir celui d’Elleiram ! Tu sais ? il vaut le détour, son lapin ! 😉

      Merci pour ta visite et ces mots si gentils que tu déposes sur mes pages

  12. Fichier hébergé par Archive-Host.comCoucou Quichotine..j’ai révisé le chapitre d’entrée…l’importance des noms..c’est terrible car parfois pour un héros de littérature on se pose la question a-t-il existé ou non ?…
    Je crois aussi à l’importance d’un pseudo..je suis bluffée par mon histoire de bigorneau…J’avais choisi Tournesol et j’ai fini par devenir le birgorneau…une histoire d’osmose…il semble que l’on ne soit pas complètement maître ni de son destin ni même de ses héros…vois-tu comme mon bigorneau prend son indépendance avec la BD…? Amusant non?…gros bisous…bonne journée..

    • Je crois que nos pseudos ne sont pas anodins… Ils déteignent sur nous, ou alors, ce n’est pas par hasard qu’on les choisit !

      Bonne journée à toi aussi…

  13. Fichier hébergé par Archive-Host.comJ’ajouterai que l’entretien sans  T  de la santé  est important…je l’entretiens, tu l’entretiens, il l’entretient avec un T sa santé….c’était juste un clin d’oeil…merci pour ton lien…

  14. C’est vrai que je met un t à entretien »t ». Faud dire que moi et l’orthographe!!!
    C’est pour ça que j’évite d’écrire des tonnes sur ton blog, de peur de me faire gronder…
    Bonne soirée Quichottine.

    • Je ne te gronderai jamais pour ça ! crois-moi !

      Je fais aussi des fautes… plein ! Surtout dans mes commentaires…

      Bonne soirée à toi aussi, Sylvain.

  15. Kikou Quichottine 😉

    Toujours aussi prolixe, pour notre plus grand bonheur. :-)))

    Bien à toâ, douce soirée.
    Bises…

  16. Je trouve plus mon blog ! Je vais être obligée de venir bloguer chez toi !

    Non, pas de panique, c’est une blogue ! Apparement tout va bien !

    Je repasserais sur tapage demain, trop fatiguée ce soir pour la lire. À demain et bises à toi, Quichottine !

    • Merci Sogo ! Si tu savais comme j’ai eu peur !

      Tout va bien et heureusement pour moi… et pour toi !

    • Bon mardi à toi aussi, Flo… Merci de m’avoir rassurée hier ! Si tu savais comme j’ai paniqué !

      Heureusement que tu étais là !

  17. Tu te poses bien des questions, lorsqu’un mot m’embête je le remplace par un autre 😉
    J’ai vu que tu avais déjà une belle liste, si toutefois, ce n’était pas suffisant pour trouver le mot juste, en voici une autre… d’accord, elles sont presque analogues ;-Þ
    c’est ICI
    Passe une belle journée Quichott’
    Je t’embrasse.

    • Merci… décidément… J’aime bien aussi l’aparté.

      Merci d’être passée, Kinou. Je me faisais du souci (avec plein de « s » en fait, au bout !)

      Belle journée à toi aussi …

  18. Un p »tit coucou en passant. J’adore la façon dont tu racontes tes histoires. Bon après-midi. Bizzzzz

  19. moi j’ai un lampadaire sur pied derriere mon dossier,je suis ambidextre ?bonne soirée @+

  20. coucou dame quichottine, merci encore de ton gentil passage pour mon anniversaire. je suis enfin de retour avec la parution de mon livre !
    je vais écrire demain un article à ce sujet
    bises et amitiés
    béa

  21. Je ne sais pas si je dois solliciter un entretien ou entretenir avec toi une conversation lol mais en tous cas, tu as bien raison… que notre langue est difficile mais tellement belle.
    Bisous et bonne soirée,

    Syl

    • Je préfèrerais une discussion à bâtons rompus… (rires)

      Notre langue est sans doute l’une des plus belles que je connaisse… (euh… c’est vrai que je n’en connais pas beaucoup !)

      Bonne soirée à toi aussi, Sylviane

  22. Venir te lire dans cette nouvelle bibliothèque belle et confortable, à mon âge ceci est appréciable( :)), est un plaisir. A+

  23. il faudrait aller voir (tu as le temps ?) quel est le mot espagnol (avec toutes ses acceptions…)qui est traduit par entretien…bonne journée

    • Tu as tout à fait rraison…

      Le titre original, en espagnol, du chapitre est le suivant :

      « Donde se cuentan las razones que pasó Sancho Pança con su señor don Quixote, con otras aventuras dignas de ser contadas. »

       


      Le mot espagnol « razones » pourrait se traduire par « raisons », raisons invoquées, arguments proposés… il semblerait que toutes les traductions anciennes aient conservé cet « entretien » dont je parle. Dans la nouvelle version, parue chez Gallimard en 2001, les traducteurs, dont Jean Canavaggio, spécialiste de Cervantès, ont préféré le titre suivant :

      « Où l’on raconte les propos qu’échangea Sancho Pança avec son maître don Quichotte, ainsi que d’autres aventures dignes d’être racontées. »

      Ce qui est clair, pour moi, c’est que c’est bien Sancho le sujet du chapitre…

      Je suis tombée dans le piège de la traduction… il va falloir que je me rattrape. Merci à toi.

  24. excellente traduction du spécialiste..  chapeau!il connait son métier…

    • C’est vrai… il a fait ça toute sa vie ! et c’est un vrai pro, tu verras demain.

      Bises à toi, Gaby !

  25. Ouf, je viens de finir de lire ton billet, heureusement que tu nous laisses jusque jeudi pour réviser  et explorer tous les liens  😉
    A plus tard ! Je reviendrai…
    Gros bisous de la nuit, Quichottine 

    • Tu n’es pas obligée d’explorer tous les liens, et je suis sûre que tu n’as pas vraiment besoin de réviser 🙂
      Mais, tu vois, je suis contente te savoir que tu es là

  26. Ro la la maintenant tout le monde va savoir!
    La guigne! maintenant pour avoir un entretien ça va être coton ou pur fil !Je risque de rester sur le paillasson!
    Bon demain je reviens voir l’état de tes coussins!
    Il y a deux bestioles qui risquent de débarquer de Pau!
    Bises
    Louise ( mon nom de combat) ou Rossinante!

    • Ma pauvre ! C’est ta faute aussi…

      Non, je ris… Merci à toi pour ta gentillesse. J’attends ton article sur l’école… tu ne vas pas pouvoir te défiler ! (Rire !)

      Passe une belle journée

  27. Je n’ai pas vraiment le temps de lire ton article jusqu’au bout mais je repasserai parfaire cette lecture en pointillé. Eh oui, tu vas finir par me prendre entre quat’zieu et me dire : « il faut que je t’entretienne d’un sujet très important ». Ok, nous aurons une petite conversation plus tard. Lol. Bonne semaine Dame Quichottine. Bises
    P.S : tu auras bien compris que l’on me tient aussi enchantée.
    Pas mal l’excuse comme a dit Chris. Re lol

    • Ben oui… ça, il va falloir que je le fasse bientôt ! Surtout depuis que tu es en entretien avec toi même, et que je me dis que tu me manques…

      Bonne semaine à toi, Chana. Ton enchanteur est quelqu’un de très spécial je crois bien, je n’ai pas encore réussi à le circonvenir !

      Merci d’être passée… Je t’embrasse très fort, Chana, prends soin de toi !

  28. J’oubliais, entretien a clairement une connotation professionnelle que n’a pas conversation. Un de mes synonymes préférés est conciliabule, on a l’impression que les gens sont forcément d’accord 😉

    Les autres sont ici…

    • J’aime bien aussi le conciliabule… mais il a dans mon esprit un aspect pluriel. J’imagine plutôt un groupe se réunissant autour d’un même sujet.

      à deux… un tête-à-tête… ça te va ?

  29. « Entre, tiens,  et assieds-toi dans ma bibliothèque »…. Passe un bon lundi. Quichottine Je  reviendrai lire plus en détail…

  30. Merci de cet entretien sur les mots et les personnages ! Ca me permet de te laisser un petit billet, peut-être source de conversations … LIZAGRECE

  31. La première partie me fait penser à une chronique que j’entends parfois sur France-Info et que j’aime bien…

    • Ah ? C’est gentil… Je ne sais pas si j’aimerais faire des chroniques sur France-Info, mais c’est un joli compliment !

  32. Qu’est-ce que j’aime cette façon que tu as de nous mettre en bouche avant de nous raconter une histoire, tu es une formidable conteuse et une incorrigible bavarde ! ;o))

    Je suis contente de retrouver le chemin de vos blogs, tu sais.
    Bon lundi Quichottine
    Bisous

    • Comme tu dis, Cali ! Mais tant que vous acceptez mes bavardages, ça me va 😉

      Je suis pour ma part très heureuse de te compter à nouveau parmi mes visiteurs… je suis heureuse que tu ailles mieux ! Bon lundi à toi aussi… merci

  33. Coucou coquine qui se cache!!

    Superbe illustration de ton amie ^__- D’ailleurs, il manque un peu de chaleur à ces lieux… une bibliothèque est rarement toute blanche!!

    Bonen semaine ma Quichottinette

    • Je ne sais pas… Je crois pourtant qu’elle restera comme ça.

      Bonne semaine à toi, Chen Jie ! Tu as des splendeurs chez toi…

  34. Coucou Quichottine pour revenir à ton article, un nom c’est essentiel  pour chacun d’entre nous et pour toutes choses mais il y a aussi parfois un revers à la médaille.
    Prends Ulysse par exemple, il devient « personne » pour s’échapper de la grotte du cyclope Polyphème et ce stratagème lui réussit plutôt.
    Mais une fois en mer, il ne peut s’empêcher de revendiquer son exploit déclanchant ainsi la colère des Dieux …

    Je suis hors sujet, je crois bien mais je t’embrasse et te souhaite une excellente soirée.
    Bises,

    • Tu as raison, il revendique son exploit, parce qu’il ne veut pas que d’autres s’en approprient, peut-être.

      C’est arrivé par exemple à des écrivains qui avaient publié à la fois sous leur vrai nom et sous un pseudonyme… Ils finissent le plus souvent par dévoiler leur secret et c’est parfois à leur détriment.

      Non, tu n’es pas vraiment hors sujet, Muad. Je ne crois pas.

      Que ta soirée soit douce

  35. et…t’as pas une lumière de chaque côté de ton lit, toi, tu as bien deux mains hein : une qui tient le bouquin, et l’autre qui tourne la page ! ?

    que de liens intéressants ! – on devrait y passer nos nuits !
    quelle Don Quichotte de la Littérature !

    oh pardon, j’ai voulu faire un compliment, pas une jouxte !

    • Euh… tu me fais rire, oui, j’ai bien deux lampes, et deux mains !
      On pourrait passer des siècles sur la Toile. Il n’y suffirait pas !

      Merci pour ce compliment qui me fait très plaisir…

  36. Je suis allée faire un tour chez Elleiram…. elle est tout simplement géniale !
    Merci pour ce lien !

  37. Un bisou pour toi en passant ;o))
    Bon après-midi Quichottine

  38. Quichottine, je t’ai vue  … chez Clo… Toute mimie…. Bonne fin de journée et bonne soirée si je ne repasse par ici….

    • Cette image était déjà dans un diaporama chez Sandy…  je l’aime bien.

      Bonne fin de journée à toi aussi.

  39. Coucou Quichottine, un grosbisou du mardi avant de répondre à ton commentaire sur mon blog.
    Bises,

  40. Un petit coucou Quichotinne !! Très interessant ces articles sur les mots 😉

  41. Bonsoir Quichottine ! J’ai bien aimé cette … discussion ! 😉 Pour moi, le mot « entretien » est très protocolaire et peu convivial, non ? Bonne soirée à toi

    • Un peu protocolaire, oui, c’est ainsi que je le vois. Je l’imagine mal sans une certaine mise en scène…

      Bonne soirée, Bandolera.

  42. Nom de nom !
    Non, c’est non de non !

    De toute façon je te parle des gauchers. 
    J’ai une particularité : je suis un total ambidextre. Je peux taper dans un ballon de n’importe quel pied, je joue au tennis des deux mains, je n’ai pas de préférence quand je franchis une haies, au judo je peux combattre les droitiers et les gauchers sans être incommodé, le tournevis , je peux l’utiliser de n’importe quelle main…
    A l’école on m’a engagé à écrire de la main droite et je me conforme aux usages ce qui fais que rares sont ceux qui s’en aperçoivent.

    • Oui, tu as de la chance d’être ambidextre… moi, je ne le suis que pour certaines choses : je tape avec les deux mains (pas sur toi… mais faut pas trop me chercher !)

      … non, je ne tape pas… seulement sur mon clavier. Mais, là, tu vois, heureusement que j’ai plus de deux doigts !

      Bisous encourageants… tu as presque fini !