Henri Alban Fournier dit Alain-Fournier

Je devrais revenir au Quichotte… Parce qu’il est toujours au même endroit… regardant Marcelle  qui s’en va, tranquillement, après avoir subjugué tout le monde lors de l’enterrement de Chrysostome. Je devrais. Oui, mais je ne le ferai pas encore, parce que je ne peux pas m’empêcher de vous parler de ce petit garçon dont nous avons fait connaissance hier.

Il s’appelle Henri, il a une petite soeur, Isabelle… tous les deux, ils se cachent de leur mère pour lire.

Ils habitent dans une école, dans un petit village, à quelques kilomètres de Montluçon.

La mère, c’est une institutrice, mais elle n’a sans doute pas compris qu’il y avait de la magie dans les lectures de ses enfants. Quand il est l’heure de passer à table, quand il est l’heure, pour quelque occupation que ce soit, elle referme le livre, et ils n’ont jamais le droit de terminer la phrase, la page ou le chapitre….

C’est affreux, vous ne croyez pas ? Vous délaisseriez votre livre au moment où l’on va dévoiler le mystère ? Au moment où l’on va arrêter l’assassin ? Au moment où le jeune homme s’approche de la jeune fille pour lui donner son premier baiser ? Impossible !

Eh bien, Henri et Isabelle doivent le faire… ou se cacher. Il se blottissent dans le moindre recoin, et ils oublient leur condition d’enfants d’instituteur en lisant des histoires… A la fin de l’année scolaire, un mois avant la distribution des prix, les livres arrivent, ceux qui feront la gloire des premiers de classe… mais eux, ils n’y ont jamais droit, parce que ce serait mal perçu par les autres.  Bien qu’ils soient bons élèves, ils n’ont pas de récompense. C’est normal d’être « bon » quand on a sous la main quelqu’un qui vous oblige à apprendre vos leçons !

Mais les livres de la distribution des prix, ils les lisent quand même, en cachette… tous les livres, en quelques semaines… du plus gros au plus petit… La maîtresse nous a précisé que les « petits » ils en lisaient neuf en une soirée… Combien de temps aurait mis le petit Henri pour lire Don Quichotte ?

Bref, ils lisent.

Je pourrais continuer à vous raconter, mais je vais plutôt vous montrer… ce que j’ai vu en suivant la maîtresse d’école qui nous avait accueillis là-bas … tout près de Montluçon.

(Petit clic sur le lien de cette image pour en voir les autres…)

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78 commentaires à propos de “Henri Alban Fournier dit Alain-Fournier”

  1. je me souviens bien des distributions des prix. Pour certains, c’était le seul moment où d’autres livres que les manuels scolaires et l’almanach entraient chez eux.
    Là où j’étais et de mon temps (les années 1950 etc.), la coopérative scolaire, l’amicale laïque, etc. glanaient des sous pour que chaque élève ait un prix, même le dernier.
    Dur de refermer un livre autoritairement. J’ai plutôt entendu … et dit. « on mange dans 5 minutes, vous n’entamez pas un nouveau chapitre … ou un nouveau paragraphe …
    bises et belle journée

    • J’ai rarement eu de bons résultats à l’école primaire… sauf en CE2. Mais je ne me souviens pas n’avoir pas eu de livre. Il y avait le prix de camaraderie… 🙂

      Je n’avais pas non plus l’impression que l’on m’empêchait de lire à la maison. C’était la meilleure façon de me faire tenir tranquille dans notre logis bien trop petit pour la famille nombreuse que nous étions.

      Merci pour ce partage. Bises et douce journée à toi.

    • Merci, Erato.

      Tu es vraiment gentille d’avoir suivi les liens ainsi… cela me touche beaucoup.

      Bisous et douce journée à venir.

  2. Ton texte me rappelle des souvenirs d’enfance….. Je lisais énormément ….. une façon de m’évader. J’avais beaucoup de chance  on m’offrait des livres. La distribution des prix, des livres qui étaient encore plus magiques que les autres puisque livres récompenses….. Ce temps là est loin, je lis beaucoup moins mais toujours avec plaisir. Bonne brocante, j’habite presque dans la brocante mais je n’irai pas je reçois beaucoup de monde pour une fête familiale. Bisous

    • Mon père avait une bibliothèque fournie… et j’avais le droit de lire ! Je crois que c’est une grande chance…

      Je lis moins, mais j’aime toujours autant m’évader en lisant.

      Bonne réception familiale, Martine. Nous ne sommes pas très loin !

  3. Wahouuu….  J’ai adoré la page de l’école que tu as mise en lien. Un retour nostalgique dans un passé « littéraire ».   Ton ambiance est calme, sereine… cea me change de mes ruines poussiéreuses… merci Quichottine.

  4. Ce détour par Epineuil était très agréable et instructif.. normal tu me diras pour la visite d’une école ;-)  j’y ai appris beaucoup de choses et j’ai aimé me promener dans ces salles de classes… retrouver ce tableau noir  et  cette belle écriture  en plein et délié que nous avons oubliée…
    Je sais maintenant où ces photos de vigne vierge et de rose ont été prises… elles sont très belles dans ton jardin…
    Bon Dimanche Quichott’

    • Tu sais, l’écriture avec des pleins et des déliés, je n’ai jamais pu la faire !!! J’aurais aimé, pourtant… c’est ce qu’il y a de plus beau !

      Merci Kinou… Tu as raison, elles ont été prises là-bas, à Epineuil.

      Bonne fin de WE, Kinou

  5. Quichotte peut attendre, on sait bien que tu y reviendras.
    Ton reportage avec la maîtresse est excellent, je l’ai dévoré, assise sous l’escalier ! 🙂 Je ne reviendrai qu’près l’étude…
    Belle journée 

    • Pour y revenir, c’est sûr… Je ne peux pas le laisser tout seul trop longtemps, il ne ferait que des bêtises (clin d’œil taquin)

      Je savais que tu n’étais pas loin… Sous l’escalier ? vraiment ? Je vais t’y retrouver !

      Belle après-midi, Siratus….

  6. Tout cela est vieillot, charmant et émouvant…..et très sain…..
    Ce qui n’est pas sain du tout, c’est le destin de ce garçon….et, pour moi, tout le charme s’effeuille comme une rose…une tristesse sans nom et sans remède…

    • Tu sais, Chris, je suis sûre que personne ne choisit son destin mais là, c’est vrai que l’auteur semblait tellement présent dans l’école, chaque lieu étant lié à son roman, que je me demande ce qu’aurait été son deuxième écrit… et je me dis que le destin a peut-être choisi pour qu’il reste dans nos esprits l’auteur du Grand Meaulnes.

  7. Quand j’achète de vieux livre dans les vide grenier bizarrement je lis le prix sur le feuillet collé en contre-plat…, le nom… pour quelle fonction a t’il été attribué…. pourtant je ne saurai jamais mais … mais …

    • Tu vois, un papier dans un livre, quel qu’il soit, une dédicace, la mention d’une récompense, c’est l’indice que tu trouves pour faire un premier pas vers le précédent propriétaire… Tu peux l’imaginer un peu mieux. Je ne trouve pas ça bizarre du tout.

      Bonne soirée, Shin Haiah

  8. Trés bel article sur Alain Fournier et son célèbre livre lu et adoré, il y a près de 50 ans, avec notament les photos de l’école qui m’ont fait remonter beaucoup de souvenirs. A la fin des années 40 et début 50 ont avait les mêmes bureaux, les mêmes poëles, les mêmes WC au fond de la cour………Bravo pour la qualité de tes articles. A+

    • Merci Bernard… Les écoles de la fin des années cinquante lui ressemblaient encore !

      A très bientôt…

  9. Ah oui, c’était bien la distribution des prix quand on était petit!
    J’avais eu le prix d’effort à 5 ans!! J’en ai gardé le diplôme…
    J’ai dans ma classe une bibliothèque perso (livres de mes enfants entre autres) et parfois je pioche dedans pour prêter un livre à un de mes élèves en difficulté, juste pour le motiver… Généralement, il part avec ce livre comme avec un trésor!
    Un de mes préférés est: « Comment écrire comme un cochon » d’Anne Fine.
    Bonne soirée.

    • Il y a des personnes qui sont tout à fait contre cette distribution des prix… Pourtant, je crois que dans bien des endroits on s’arrangeait pour que tous soient servis… les livres étaient seulement plus ou moins beaux mais il arrivait que personne ne quitte la cérémonie sans rien dans les mains !

      Je crois que tous les enfants aiment les livres, mais il y en a beaucoup qui n’ont pas la possibilité d’en avoir à la maison, pour une raison ou une autre. Ce prêt de livre est donc très important.

      Je ne connais pas le livre dont tu parles… mais le titre me plaît bien !!! (Tu ne sais pas, mais lorsque je ne suis pas derrière mon clavier, j’ai une écriture épouvantable !!!)

      Bonne soirée à toi aussi, Val’r

    • Tout dépend du contexte, Christine. Je crois que les instituteurs sont des gens comme tout le monde, ils gèrent au mieux leur quotidien, en fonction de ce qui les entoure. Les Fournier vivaient à la fin du XIXe siècle…

      Aujourd’hui, certains préjugés ne pourraient pas exister… nous les avons remplacés par d’autres !

      Bonne soirée, Christine

  10. J’ai aussi fait partie de ceux qui lisaient en cachette. Mais pour moi c’est un bon souvenir et nous parlons encore entre amis des ruses que nous trouvions pour arracher quelques lignes interdites. La « pile » bien sûr voire des allumettes (si mes parents avaient su), le livre au-dessus de la chasse d’eau… Un de mes amis décalquait les gravures coquines de la bibliothèque de son père et les reproduisait sur des buvards.
    Je crois que c’est ce qui a fait de nous des lecteurs curieux et ouverts qui prêtons facilement nos livres. Et chaque jour qui passe, nous n’oublions jamais que lire, c’est être libre. C’est ce que j’essaye d’inculquer à mes élèves.
    Je pourrais aussi rebondir sur Le Grand Meaulnes mais je laisse de la place aux autres lecteurs vagabonds. Bonne semaine Quiqui :-))

    • Les allumettes, sous les draps… tu as eu de la chance !!!!

      J’ai bien ri à l’évocation de tes souvenirs… Et je trouve que tu as tout à fait raison. Lire, c’est être libre.

      Merci pour ce long message… Bonne semaine à toi aussi…

  11. Rien de pire qu’un « à taaaaable » quand on arrive au moment de l’intrigue qu’on attendait.. comme ils ont dû souffrir…
    Bisous miss et très bonne journée!

  12. Le Grand Meaulnes est pour moi un tendre souvenir de lycée.En plus,j’avais acheté le livre à un vide-grenier..Tout poussiéreux..Je l’ai  mis une couverture « coucher de soleil »,et il y a des pages indisciplinées qui montrent leur nez et refusent l’ordre de la reliure. VITA

    • J’aime beaucoup tes pages, surtout lorsqu’elles sont « indisciplinées »… 😉

      Passe une belle soirée, Vita.. avec si possible un merveilleux coucher de soleil.

  13. « Le grand Meaulnes » est également un livre qui m’a beaucoup marquée. Je l’avais dévoré avec appétit, je m’en souviens encore ! Je l’avais découvert à peu près en même temps que j’ai découvert d’autres auteurs tels que André Dhôtel dont les romans sont chargés de personnages aussi enigmatiques que dans celui-ci, ou encore Panaït Istrati, un auteur au parcours étrange, à la drôle de destinée…
    Bises à toi, à bientôt, Quichottine !

    • André Dhôtel… Je crois que je n’ai lu de lui que Le Pays où l’on n’arrive jamais… il faudra que j’en lise d’autres !
      Par conrtre, je ne connais pas Panaït Istrati… Il faudra que je me renseigne. As-tu un livre à me conseiller en particulier ?

      Merci en tout cas, Sogo ! Passe un bon dimanche

  14. c’est aussi la pile Wonder(celle qui ne s’use que si l’on s’en sert ..)qui me servait à lire sous les draps …tiens! je croyais être la seule à avoir eu cette perversion !!

  15. Je savoure cette évocation et la « visite » des lieux qui est liée. Il y a peu de livres que j’ai eu envie de lire plusieurs fois mais pour le Grand Meaulnes, je ne compte plus…

    • Merci infiniment… J’ai adoré visiter cette maison. Si un jour tu en as l’occasion, il ne faut pas la manquer… Surtout si tu aimes ce livre !

      C’est passionnant.

  16. Coucou Quichottine, laissons donc ce brave Quichotte à ses rêves de grandeur courtois pour retarder un peu plus le moment de sa déconvenue.
    Cet intermède consacré à Alain Fournier mérite amplement que tu t’y attardes.
    Je suis allé visiter l’école gràce à ton lien et je dois t’avouer que tes photos sont vraiment très belles. 
    C’est l’ambiance d’une autre époque qui ressurgit au travers de tes clichés : l’odeur de la craie, la chaleur incertaine du poêle au centre de la classe …
    Bonne journée Quichottine,

    • Je prends mon temps, je me dis que je peux en disposer à ma guise… et que mes lecteurs ne m’en voudront pas. Je suis contente de voir que tu m’approuves. Merci Muad d’être là…

      L’odeur de la craie était là-bas. Je conseille à tous ceux qui passent par Montluçon de faire le détour. S’ils ont la chance d’être conduit par ce guide bénévole, ils ne pourront pas regretter d’avoir passé deux heures en sa compagnie. C’est une merveilleuse conteuse.

    • Quel joli nom !!! et tu sais, je l’ai vu poursuivre un chat sur ton blog…

      Merci pour cette image, Michka, et bon anniversaire à Cachemire.

  17. A travers ton reportage on découvre tout un monde, celui où l’enfant était élevé dans la rigueur et la discipline. On devine les ruses qu’il devait déployer pour contourner gentiment les principes et les règles érigés par des parents autoritaires , rigides et exigeants .
    J’ai visité avec délice la vieille école, et son logement de fonction. Le logement de fonction…cet avantage n’existe plus, remplacé par une indemnité. Mais que de charme autrefois, dans ces habitations attenantes à la petite école. L’enseignante n’avait qu’une porte de communication pour faire le va-et vient entre ses petis élèves qui planchaient sur un problème (de trains qui se croisaient, ou de gouttes d’eau qui fuyaient d’un robinet,)… et son petit dernier au berceau qu’il fallait nourrir.
    « Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… »
    Merci Quichottine pour ce bel article.
    Bonne journée , bises .

    • Merci pour ton passage, Clerval…. Les moins de 20 ans le connaîtront grâce à nous, et à ces guides passionnés qui savent transmettre leur amour…

      Passe une belle journée

  18. Bonjour Quichottine. En préambule je précise que je délaisserai dîner ou toute autre occupation si je me trouve au point crucial d’un livre. Voilà. Sinon, j’ai découvert cette école grâce au clic suggéré. Et j’ai senti le papier vieilli, l’odeur de la craie bien sûr, craie que j’entendais grincer sur le tableau noir. J’imaginais les élèves se lever à l’arrivée de la directrice, comme cela se faisait avant, par respect. J’ai vu la soupe fumante dans les casseroles posées sur le poele et j’ai entendu le bruit des sabots qui devaient claquer une fois aux pieds. J’ai vu et senti bien des choses qu’un simple clic a provoqué. Mais sans tes légendes et ta façon de les conter, la magie n’aurait sans doute pas opéré. Merci Quichottine. Bise et bon dimanche à toi. Chana

    • Si tu savais le nombre de fois que je saute une chose ou l’autre pour pouvoir terminer mon livre…

      Bon dimanche à toi aussi, Chana. Merci

  19. Merci Quichottine d’avoir délaissé quelque temps Don Quichotte. ( Au passage, je suis toujours là… et tu y es pour quelque chose…) J’ai aimé cette page sur l’école.. Comme c’est diificile d’être enfants d’instituteur… J’ai eu mes deux enfants dans ma classe et ils ont sûrement vécu des moments diificiles… tout comme moi d’ailleurs.. Ils m’appelaient « maîtresse » par exemple ou ne m’appelaient pas… J’étais hyper sévère avec eux… et il me l’ont reproché… J’étais obligée de baisser leurs notes afin qu’on ne leur reproche pas d’être favorisés et poutant, ils la méritaient cette bonne note… ll ne fallait surtout pas qu’ils soient les meilleurs…  Et pour finir, un de enfants m’a dit: « je ne serais jamais instituteur…. »
    PS J’ai enseigné dans une classe qui ressemble à celle que tu nous montres,  avec le gros tuyau au milieu…. c’était…. il y a fort longtemps…. Bonne journée.

    • Oui… les enfants n’ont pas de chance quand leur mère est aussi leur maîtresse.

      Il y a beaucoup de jalousie, parfois, entre les enfants, et ils ne sont pas tendre entre eux !!!

      … j’imagine… oui, tu aurais été une bonne maîtresse, pour moi, bien que tu sois trop jeune (clin d’œil complice)

      Merci d’être restée, Eolina.

  20. Merci pour cette balade dans le passé….Ne sachant pas fermer un livre, le soir au lit, après la 2 ème sommation, mon père enlevait l’ ampoule électrique…..D’ autres souvenirs me remontent à la mémoire au vu des photos, mais ce serait trop long à raconter ici.

  21. Bonjour ! tu es vraiment de retour..? Je suis bête ça ne change rien !Quel bonheur …la visite de cette école ! l’enfance de ma mère..et la mienne ,presque !Je me plaisais à écrire au tableau de cette façon applquée,lorsque j’étais institutrice….d’ailleurs dans « la classe » musée certains tableaux devraient être réécrits !..tu vois j’ai remarqué ça ..tu sais,j’ai cru être allée dans cette fameuse école :un musicien..prés de montluçon …disant  habiter l’école d’alain fournier !(excuse les(….) ET j’étais tjs  en plein rêve qd j’y allais….. de quand date t il ce musée? merci pour ce plaisir délicat…. (je tape avec un doigt …style télégraphe !) grosses bises !
     émotion ! 

    • Le tableau de la petite classe est bien mieux soigné que ceux de la grande… Comme si c’était moins important. Je me dis que peut-être de petits plaisantins se sont amusés à effacer, qu’il a fallu récrire… et qui sait encore le faire aussi bien qu’autrefois, aujourd’hui ?

      Le musée a été ouvert au public en 1994…

      Merci pour ton passage, Nymphea. Merci pour ce commentaire si plein de vie et de souvenirs…

  22. Quand j’étais petit je me cachais pour lire la nuit…
    Merci quichottine

    • Tu sais, nous avions le droit de lire… jusqu’à ce qu’il faille éteindre la lumière… Après, je finissais de lire mon chapitre, sous les draps, avec une lampe de poche… en fait, je crois que c’était grâce à la complicité de ma mère, car, tu vois, elle en changeait régulièrement la pile sans rien dire !

      Bonne fin de soirée

  23. ce aui m’inquiète, c’est que les enfants de maintenant ne lisent pas ou si peu !

    • Tout dépend… Ma petite fille, qui vient d’avoir cinq ans, a sidéré le jury devant lequel je soutenais ma thèse… elle est restée bien sage, trois heures durant, plongée dans les albums que j’avais apportés en exemples… pour le cas où l’on me les aurait demandés… Les Don Quichotte pour enfants, l’ont occupée, et je t’assure qu’elle n’a rien abîmé !

      Pour l’instant, elle ne sait pas vraiment lire, mais elle lit, je crois, tout ce qui lui passe par la main.

      Je suis sûre que ce problème de lecture pourrait être réglé, avec un peu de bon sens et de bonne volonté.

  24. La nostalgie est toujours ce qu’elle était lorsque j’ai rencontré le grand Meaulnes. Merci pour cette escapade dans le passé.

  25. Finalement je suis comme beaucoup d’entre vous! moi aussi  je me cachais pour pouvoir terminer un livre! je me cachais sous les couvertures avec une pile Wonder ( vous aussi vous l’appeliez comme ça?).
    Je n’ai jamais voulu mon fils en classe et je lui ai toujours permis de finir ce qu’il avait commencé avant de passer à autre chose.
    Bonne journée.

  26. Un passage rapide pour te souhaiter un bon lundi. Je t’embrasse Quichottine.

  27. Comment ai-je pu passer sans laisser de commentaire ? J’ai pourtant lu ce bel article hier . 
    Et j’allais raconter la lecture à la lampe de poche sous les draps, mais je vois que nous avons le même vécu .
    Bonne journée Quichottine !

    • Bonne soirée à toi, Clerval…

      Beaucoup d’entre nous l’ont fait je crois. Ceux qui fréquentent cette bibliothèque du moins !

      Merci pour ce message.

  28. Un petit bonjour Quichottine. Je vois que ton article a suscité de nombreux commentaires… Ah la lecture chez les enfants…. 
    Bonne journée.

    • Il s’agit d’un sujet d’actualité, même si ce n’est pas ce à quoi j’avais pensé au départ…

      Passe une belle soirée, Eolina.