Je me demandais si le fait de publier sur un blog, d’y parler te tout et de rien, de s’exposer un peu tout en dévoilant le moins possible était compatible ou non avec la possibilité de s’y faire des amis.
Dans notre blogosphère, nous voyageons au quotidien, sans garde-fou. Nous nous évadons pour visiter des mondes qui sont bien attirants parfois, plus que celui qui nous est familier et que nous croyons connaître par cœur.
C’est si facile, un clic de la souris.
C’est si facile de lire les quelques mots qui nous attendent en bas de notre article, d’y croiser un inconnu plus attentif, de s’y attacher.
C’est si facile de tomber amoureux de l’image qui nous est donnée, de se laisser bercer par tous ces mots, toutes ces images choisies.
C’est vrai. La blogosphère est un monde parfait. Même les affreux sont parfaits dans leur rôle de méchants. Ils n’ont pas de contrainte. Ils peuvent se laisser aller à toutes les bassesses, sans se dire qu’ils exagèrent.
De même, l’ami(e) devient indispensable. Nous attendons, nous guettons ses messages, le cœur un peu serré lorsqu’ils n’arrivent pas. Parce que cet ami(e)-là n’a pas vraiment le droit d’avoir des états d’âme, d’avoir envie d’autre chose, d’un ailleurs différent. Il nous appartient, il nous a été donné par sa visite… Nous sommes soudain « autre », autrement, tout à lui ou elle et nous voudrions qu’il en soit de même.
Mais, ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que tous ceux que nous rencontrons, ont aussi leur vie, leurs problèmes, leurs amis, leurs amours… et que même si nous comptons pour eux, comme de bons camarades côtoyés au jour le jour sur les mêmes bancs, ils ne remplaceront jamais celui qui nous attend, pour de vrai, et qui pourrait poser sa main sur notre épaule, s’il le voulait.
…
Ma Quichottine …. En te lisant , j’ai l’impression que parfois , tu me voles mes états d’ame ……J’aimerai que tu poses ta main sur mon épaule , et que toutes deux nous fassions un long parcours sur le chemin de la VRAIE AMITIE . Merci pour ce blog …qui te permet de te dévoiler , moi je n’y arrive pas ….J’ai appris à tout garder en moi . Je ne sais pas si tu me liras , mais cela me fait du bien de te dire "Mon amie " . Je t’embrasse
Mamounette, il faut dire les choses quand on les pense… ça fait moins mal.
Merci j’essaierais , mais j’ai toujours peur de blesser les personnes ….Si tu savais le bien que me fait la visite de ton blog
Je suis contente si ça peut te soulager un peu…
J’aime trop !
Voilà que je me sens émue par la chute de tes écrits. Combien cela est vrai. Nos amis d’ici ne peuvent remplacer ceux ou celui (celle) qui nous attend ou peut nous attendre hors l’écran.
Il y a de la tendresse dans ton blog. Une somme énorme de tendresse.
Je viens de faire un voyage incroyable. Assez magique.
Je reviendrais, ça c’est sur. On a parfois besoin de mots qui nous ressemblent, ou qui sont ceux qu’on voudrait dire nous mêmes.
Merci pour cette porte ouverte sur un univers encore différent.
A bientôt de te lire
Je te souhaite pleins de jolies choses.
Bisous… Bisous… Bisous
Tu as vraiment tout lu… tu me sidères, Sonja !
Il est vrai qu’ici, c’était moins long que dans ma bibliothèque… mais avoir pris le temps, ainsi de laisser un message sur chacune de mes pages, de me dire ainsi ce que tu ressentais… cela me touche beaucoup.
Merci.
Deux mondes qui se croisent… parfois sans ce voir…
et puis ici, une main tendue,
et puis là, une main qui se tend…
Je t’embrasse
Le principal, Yvon, ce sont peut-être ces mains qui sont si proches qu’elles pourront peut-être un jour se joindre.
Les mondes ne sont pas aussi distants qu’on voudrait bien le croire… ni les regards aussi indiférents…
Je t’embrasse aussi, Yvon
Rien ne remplacera la « vie »…
Rien… mais le rêve est aussi important.
Ce billet résume beaucoup de mes pensées de blogueuses. Tout le pouvoir du blog est, je crois, dans cette attente qu’il crée. Et cette attente est de la même nature que celle qui régit l’amitié. Alors, oui, il y a des amis et beaucoup d’amitiés dans la blogosphère…
Merci, Carole.
Je crois que c’est un constat que nous faisons tous…
Passe une douce soirée.
Oh oui c’est bien ça Quichottine !!!! Amitiés virtuelles devenues « importantes » qu’on attend au jour le jour de billet en billet… certains nous manquent dès que plus là, dans la mort, comme si on les avait connus réellement…. deux cette année pour moi !! Merci…. Bises, jill
C’est vrai, ceux qui partent nous manquent, surtout lorsqu’on sait qu’ils ont définitivement quitté notre monde et pas seulement la blogosphère… comme si nous les avions rencontrés dans notre réalité.
Ici aussi… plusieurs cette année. Une année difficile pour tous.
Merci à toi, jill. Bises et douce soirée.
je découvre ce billet que je ne connaissais pas et ce com de mamounette qui me touche car comme elle je ne sais pas dire l’intime, je laisse parfois échapper quelque chose mais c’est quelque chose que je ne sais pas faire, que je n’ose pas faire
j’ai beaucoup de texte sur la maladie de ma mère mais les écrire, les officialiser serait pour moi comme une trahison pourtant j’ai bien conscience que c’est l’écriture et c’est amis fidèles des blogs qui m’ont tirées de ce trou noir où je m’étais perdue un temps
bises et bonne journée
Comme je te comprends !
Mes textes ont toujours une partie de réalité… certains plus que d’autres. Mais « dire » soulage… quitte à la transformer un peu…
Prends bien soin de toi, Azalaïs. Je suis heureuse que tu aies repris le chemin de l’écriture. C’est un souffle nécessaire à la vie.
Bises et douce soirée à toi. Merci pour tout.