J’ai donc découvert le « tiroir aux secrets » et le petit carnet qu’il recelait, sans doute depuis longtemps.
Je vous en ai parlé. Je ne sais pas tenir ma langue !
Si je n’avais rien dit, ce serait plus facile, je ne devrais pas expliquer.
Pourtant, il vous est sans doute déjà arrivé de recevoir une lettre, un cadeau, et de différer le moment d’ouvrir son enveloppe. Non ?
Moi, je regarde le timbre, l’écriture. Si je la reconnais, si je sais que celui ou celle qui écrit fait partie des personnes que j’aime, je prends mon temps. Je sais qu’elle a pris le sien pour écrire, pour choisir les mots, les phrases, les images…
Enfin, c’est ce que je me dis.
Alors, je déguste, je savoure, j’imagine… et j’ouvre enfin. C’est vrai que je pourrais déchirer l’enveloppe ou le papier cadeau. Ce sont des « contenants » à usage unique, normalement.
Nos mères prenaient grand soin des emballages, il ne fallait pas déchirer. On roulait le papier, il servirait de nouveau, pour un autre cadeau.
Aujourd’hui, le papier est plus fragile, il se déchire parfois avant même que le paquet ne parvienne à son destinataire.
C’est comme pour tout, tout est trop rapide.
Un cadeau, c’est comme un cœur que l’on découvre, il faut du temps.
… et il n’est pas tout blanc !
Ça, c’est du teaser ! 😉 Moi, je procède exactement de la même façon que toi, mais pour les mails ! Et please, Q., ne me remercie pas de ma visite, je peux t’assurer que je le fais pour moi et pas pour toi 😉
Alors, puis-je dire qu’elle me fait plaisir ?
Le cadeau a un double intérêt : celui de s’apercevoir que l’on a pensé à nous …et celui de nous renseigner sur l’image que l’autre a de nous . Si on t’offre un fer à repasser…laisse l’ami passer …si l’on t’offre un poème enrubanné…cours embrasser celui qui te l’as offert .
Alors il faudrait que j’aille très vite t’embrasser Clerval !
La lettre… Un plaisir trop rare à l’heure électronique. Moi, au contraire, je me précipite dessus et la déguste sans modération. Tous ceux que j’aime ont maintenant un mél, sur lequel je m’applique, comme je le faisais sur le papier et, de temps à autre, je leur envoie une « vraie » missive, pour le plaisir de la belle feuille, de l’enveloppe assortie, et d’un joli timbre.
L’embêtant, avec le courrier électronique, c’est qu’on prend l’habitude de ne plus écrire que sur ordinateur. Le stylo devient « étrange » sinon « étranger »… les lettres ne se forment plus de façon naturelle, l’écriture devient difficile. Mais c’est si joli, une lettre, une « vraie » ! Merci Galet
on n’a pas encore ouvert…tout est possible…VITA
Décidément… ça va devenir dur, très dur, d’en sortir quelque chose…
peut être empli de couleurs … l’histoire est belle, j’aimerai apprendre la patience
Qui sait ? La patience est un art difficile à pratiquer.
Je crois bien que tu as du en faire languir plus d’un en attente du secret… moi, je n’ai qu’à suivre. J’aurais tout en continuant de suivre le chemin tracé… Je vais donc savoir…
Toi, tu as de la chance, c’est comme si tu achetais l’intégrale d’une série télévisée… Tu pourrais même commencer par la fin ! 😉
Merci de ce retour aux souvenirs…
Le charme des cadeaux…
Une année, à Noël, mes parents ont décidé de remballer tous les cadeaux, avec le même papier, un peu épais, un peu « neutre » et d’en uniformiser aussi la forme et le volume…
Fini la « demi surprise » en ouvrant son cadeau, car la moitié de l’information est déjà dans la couleur du papier ou les dessins qui sont dessus, indiquant clairement la provenance…
Alors, je trouve que tout change dans le plaisir d’ouvrir son cadeau vraiment « mystère »…
Pour le courrier, comme j’écris comme un chat (en faisant des pattes de mouches) j’ai rapidement basculé vers l’imprimé…
Mais, je sais que cela ne fait pas plaisir à mes correspondants…
Merci à toi…
J’aime bien revenir sur d’anciens billets, penser à ces moments où je les ai écrits, le pourquoi, le comment… et savoir qu’un autre les lit.
Pour les cadeaux, je sais que j’aime les préparer à l’avance, choisir l’emballage… mais il arrive qu’on n’ait pas le choix.
… et pour le courrier, je n’écris presque plus. Parfois un message sur l’ordi… Je trouve que les occasions manquent de plus en plus depuis que le téléphone est si simple qu’il suffit d’appuyer sur un bouton pour avoir son correspondant… Même plus besoin de composer un numéro…
Les pattes de mouches ! Si tu connaissais mon écriture, tu serais rassuré ! J’écris vraiment horriblement mal depuis que j’ai perdu l’habitude de le faire autrement que sur un clavier !
J’aime bien ta formule « écrire comme un chat… » Merci pour ce sourire….
Dans l’attente et la fébrilité…oserai-je ouvrir mon petit paquet de coeur qui recèle soleil et amitié ?
Je te souhaite une belle soirée et un dimanche ensoleillé; bisous, balaline
Je ne sais si tu oseras… mais je suis contente que tu sois là !
J’ai gardé cette « manie »…oh non ce délice…
Je prends le temps, je regarde, j’admire…je défais lentement les noeuds, je conserve le papier…quand je te dis qu’on n’est pas soi…mais qu’il y a tant de « l’autre » en nous…
Sourire…
J’aime bien savoir que tu fais ça aussi.
Cette anticipation, cette attente, du plaisir, c’est, tout à la fois, religieux et « bandant » !…….les deux extremes!…… qui, de toutes façons, se fondent en un seul mot : AMOUR !
J’adore tes commentaires, Chris…
j’adore,…et, hé ! on attend, on attend, on attend…tout le temps. le papier : ce n’est pas ordinaire, certains diront ça fait du bruit? d’autres diront : c’est joli, d’autres encore diront que c’est …Mais moi j’aime : le vrai papier épais et un peu jaune comme on le faisait dans le temps…il fallait des ciseaux et une grosse ficelle de cisal ou de chanvre, retourner le paquet dans tous les sens…et sortir du magasin en le prenant par la ficelle….rappelez vous : les chausseurs mettaient une poignée en forme de petit rouleau de bois ou de carton…bravo, à vous de m’avoir fait rêver ce matin.
Merci de votre passage… je me souviens, oui. Maintenant, ils n’ont plus de poignée dans les magasins. Il faut se débrouiller pour porter certains colis volumineux. Tout se perd… Mais certains fabriquants ont compris que nous aimions le papier kraft… et ils le vendent à nouveau, au moment des fêtes, en tout petits rouleaux. Moi, j’en ai acheté un gros …
va-t-elle l’ouvrir ce carnet oui ou non, quand même, je parie que le prochain texte sera: oui, oui, bla bla bla…..età la fin du texte…quelques mots pour s’apercevoir qu’il n’est toujours pas ouvert, ce carnet. 🙂
Je suis morte de rire… en fait, je dois être aussi un peu cruelle, pour vous faire patienter ainsi ! Allez, les paris sont ouverts ! Merci pour ce rire qui fait tellement de bien !
Je suis comme toi..si je pouvais même je le laisserai en état de cadeau avec le papier et tout. rien que pour pouvoir imaginer et rêver de ce qu’il y a dedans. tu décris très bien tes impressions et tes émotions….un bel article 😉
Merci Loralie. En le laissant intact, on est sûr de ne pas être déçu… en l’ouvrant, il arrive qu’il faille se dire « c’est l’intention qui compte ». Je plaisante, bien sûr… Là, il faudra que je continue.
tes billets sont comme ce cadeau, on doit tirer une ficelle, puis une autre et on trouve un mystère par là, une surpise ici, un coeur énorme plus loin… je savoure.
Merci, Polly… pour ta présence chaleureuse !
Je t’embrasse fort.
ça me fait penser aux enveloppes de TILK, la première fois que je garde des enveloppes dans mes tiroirs.. il les peint si bien ce serait ne pas respecter son travail… sinon, j’avoue, je garde souvent les lettres dans les enveloppes… et j’en ai partout..
bizzz
C’est un peu ça… Il y a des enveloppes que je garde aussi.